Retour des violences urbaines

Le renouveau des violences urbaines dans les banlieues n'est pas pour surprendre car après les événements de novembre dernier, les délinquants sont ressortis de prison et les bandes se sont reconstituées.

Il est évident que des peines de 5 ou 6 mois au plus sont grandement insuffisantes pour mettre un terme à ce phénomène.

Au-delà des difficultés socio-économiques qui ne peuvent être résolues en quelques semaines malgré les efforts très importants de l'Etat, il est urgent d'adapter nos méthodes de sanction, la prison n'étant visiblement pas une réponse. Les jeunes délinquants en ressortent souvent aguerris.

La mise en place d'unités disciplinaires d'insertion organisées sur le mode militaire dans lesquelles les délinquants seraient incorporés sur décision de justice pour deux à trois ans est la réponse efficace pour réapprendre à ces délinquants les règles élémentaires de la vie en société.

Les jeunes condamnés soumis au respect de la discipline dans une structure militaire, astreints à un travail, tout en bénéficiant d'un rattrapage scolaire, d'une formation professionnelle et citoyenne auront alors une réelle chance de s'en sortir. Ces unités rétabliraient ainsi le rôle essentiel que jouait autrefois le service national dans l'insertion des jeunes.

A défaut, c'est une nouvelle guérilla urbaine qui se prépare et qui provoquera inévitablement des drames.

Cela ne fait pas un pli : l'hiver sera à nouveau rude dans les banlieues !

Il serait peut-être temps d'ouvrir les yeux et de restaurer un "état d'urgence" de longue durée ...
en attendant des mesures plus radicales :
- expulsion des délinquants étrangers (restauration de la double peine);
- déchéance de la nationalité française pour ceux qui l'ont acquise depuis moins d'un an;
- suppression des allocations familiales pour les familles de délinquants;
- mise en place de centres de jeunesses encadrés par des militaires;
etc. etc.

En effet, la Chiraquie est en grand danger !