JUGE ET PARTIE

Août 2004. La Commission Européenne somme la France de chiffrer et récupérer l’aide d’Etat « illégale » qu’elle a accordé à France Telecom entre 1994 et 2002, période pendant laquelle l’opérateur historique aurait bénéficié d’un abattement sur la taxe professionnelle qui lui a permis de garder en caisse de 798 millions à 1,14 milliard d’euros !

A titre de comparaison, en 2005, Iliad (maison-mère de Free) a réalisé un chiffre d’affaires de 724 millions d’euros. Ca donne une p’tite idée du cadeau fiscal...

Cet après-midi, Bruxelles a fait savoir qu’elle avait saisi la Cour Européenne de Justice, jugeant que depuis deux ans Paris n’avait pris « aucune mesure concrète » pour calculer et organiser la rétrocession de cette subvention déguisée.

Doit-on s’étonner de voir les autorités françaises trainer la savate ? « Absolument pas » ironisera la mauvaise langue.
En 2004, quand l’injonction de la Commission Européenne tombait, France Telecom avait à sa tête un certain Thierry Breton, devenu Ministre des Finances en février 2005. On comprend pourquoi Bercy n’est sans doute pas pressé d’attraper sa calculette pour châtier son ancienne confrérie. ;-)

Tous ces hauts fonctionnaires que l'on ballade de la tête d'une grande entreprise a un ministére et vice versa sont une calamité pour le pays

la France , en plus de toutes les tares qu'elle trimballe et que l'on dénonce en permanence les uns les autres , détient aussi le record de nuissance , à cause de tous ces Enarques , véritable état dans l'Etat ... On finiras par en crever ..

Il n'y a qu'en France que l'on trouve des parasites nommés "énarques" !