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 Le maurrassisme

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Stans
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MessageSujet: Le maurrassisme   Le maurrassisme EmptyJeu 31 Aoû 2006, 9:58 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Maurras

Citation :
Charles Maurras est un journaliste, essayiste, homme politique et poète français, né le 20 avril 1868 à Martigues (Bouches-du-Rhône), mort le 16 novembre 1952 à Tours (Quartier Saint-Symphorien), Indre et Loire.

Biographie

Maurras naît dans une famille de la petite bourgeoisie provençale. Il fait d'abord ses études dans un collège religieux, mais perd la foi rapidement. Après avoir passé son baccalauréat en 1885, il part pour Paris et devient journaliste littéraire. Il se lie d'amitié avec Anatole France, qui renforce son agnosticisme et subit l'influence du positivisme d'Auguste Comte. Maurras évolue radicalement à partir de 1895-1896. Il rencontre le nationaliste Maurice Barrès, collabore à La Cocarde, mais surtout, rentre profondément changé de son voyage en Grèce, où il couvre les premiers Jeux olympiques modernes pour La Gazette de France. Il se range résolument dans le camps des antidreyfusards, se convertit à l'idée monarchique. Joseph de Maistre et Louis de Bonald inspirent ses idées politiques, Le Play et La Tour du Pin, ses idées économiques et sociales.

Il est le dirigeant et le principal fondateur du journal nationaliste, germanophobe, royaliste orléaniste et antisémite l'Action Française. Il déploya, avec ses principaux collaborateurs, une grande virulence, allant jusqu'à l'appel au meurtre explicite, notamment contre Abraham Schrameck, ministre de l'Intérieur, en 1925 (« Ce serait sans haine et sans crainte que je donnerais l'ordre de répandre votre sang de chien si vous abusiez du pouvoir public pour répandre du sang français répandu sous les balles et les couteaux des bandits de Moscou que vous aimez »), ou contre Léon Blum, président du Conseil, dans L'Action française du 15 mai 1936 : « C'est en tant que juif qu'il faut voir, concevoir, entendre, combattre et abattre le Blum. Ce dernier verbe paraîtra un peu fort de café : je me hâte d'ajouter qu'il ne faudra abattre physiquement Blum que le jour où sa politique nous aura amené la guerre impie qu'il rêve contre nos compagnons d'armes italiens. Ce jour-là, il est vrai, il ne faudra pas le manquer. » Son talent littéraire donnait à ses ouvrages théoriques une grande influence dans les milieux cultivés et conservateurs de France, et ses qualités de polémiste lui assuraient une réelle audience dans d'autres, comme l'Académie Francaise.

En 1905 il fonde la Ligue d'Action française pour lever des fonds en faveur de l'Action Française devenue l'organe de presse du mouvement au coeur de la politique de médiatisation (distribution de tracts, affichage, etc)

Maurras eut un important ascendant idéologique sur Salazar et les intellectuels du régime salazariste. Il soutint pleinement le général Franco et, jusqu'au printemps 1939, Mussolini, soulignant la parenté entre bon nombre de ses idées et celles du fascisme. Il appréciait tout particulièrement la symbiose entre ses épigones italiens et le Parti national fasciste (L'Action française, 18 juillet 1923). Sa germanophobie l'empêcha de faire de même avec Hitler, mais, jusqu'en 1941, il ne renia pas ses disciples qui admiraient le nazisme : Robert Brasillach, Lucien Rebatet et la plupart des autres journalistes exerçant à Je suis partout, Abel Bonnard, Paul Chack, etc.

Il fut élu à l'Académie française le 9 juin 1938, au fauteuil 16, succédant à Henri Robert. Sa réception officielle eut lieu le 8 juin 1939.

Pendant l'Occupation, Maurras fit reparaître l'Action française, soutenant le régime de Vichy, qui s'inspirait dans une large mesure de ses idées. Pour lui, l'accession au pouvoir de Pétain est une « divine surprise » (Le Petit Marseillais, 9 février 1941). Il continua ses polémiques contre les Juifs, les francs-maçons et les « métèques », sur le thème : « Je l'avais bien dit ! » Le principal tort de Pétain à ses yeux était de ne pas aller assez loin dans la politique antisémite : le statut des Juifs d'octobre 1940 était pour Maurras et ses collaborateurs une bonne chose, mais il devait être durci et appliqué plus rigoureusement. Le nouveau statut, en juin 1941, fut une satisfaction, mais partielle.

Refusant le collaborationnisme, Maurras fut cependant, au moins en pratique, l'incarnation d'une collaboration « dans la dignité ». Ainsi écrivit-il dans l'Action française du 28 août 1942 : « Avec toute la France, les prisonniers heureusement libérés remercient M. Hitler. » Déjà, dans son édition du 1er novembre 1940, l'Action française approuvait l'annonce d'une collaboration faite par le maréchal Pétain à Montoire. Maurras ne cessa, jusqu'en 1944 d'invectiver les résistants et d'appeler à des châtiments impitoyables contre eux, ou contre leurs proches s'ils ne pouvaient être arrêtés. Lui qui avait beaucoup apprécié Charles de Gaulle jusqu'au printemps 1940 (cf. ses articles très élogieux dans L'Action française du 1er, puis du 3 juin 1940) se déchaînait contre le général parti pour Londres.

À la suite de sa condamnation à perpétuité pour « intelligence avec l'ennemi », l'Académie, passant outre la lettre de l'ordonnance du 21 novembre 1944, ne procéda pas à la radiation de Charles Maurras, comme elle le ferait également quelques mois plus tard pour le maréchal Pétain : elle se contenta, dans sa séance du 1er février 1945, de constater la vacance du fauteuil et de décider de ne procéder à l'élection du remplaçant qu'après le décès du titulaire. Ce remplacement eut lieu en 1953, avec l'élection d'Antoine de Lévis-Mirepoix. Maurras commenta sa condamnation par une exclamation célèbre : « C'est la revanche de Dreyfus ! » En mars 1951, il bénéficie d'une grâce médicale et est transféré à la clinique Saint-Grégoire de Tours (Quartier Saint-Symphorien) où il meurt. Bien qu'affaibli, il collabora à Aspects de la France, journal fondé par des maurrassiens en 1947, suite à l'interdiction de l'Action française.

Œuvres

1889 : Théodore Aubanel
1891 : Jean Moréas
1894 : Le Chemin du Paradis, mythes et fabliaux
1896-1899 : Le voyage d'Athènes
1898 : L'idée de décentralisation
1899 : Trois idées politiques : Chateaubriand, Michelet, Sainte-Beuve
1900 : Enquête sur la monarchie
1901 : Anthinéa : d'Athènes à Florence
1902 : Les Amants de Venise, George Sand et Musset
1905 : L'Avenir de l'intelligence
1906 : Le Dilemme de Marc Sangnier
1910 : Kiel et Tanger
1912 : La Politique religieuse
1914 : L'Action française et la religion catholique
1915 : L'Étang de Berre
1916 : Quand les Français ne s'aimaient pas
1916-1918 : Les Conditions de la victoire, 4 volumes
1921 : Tombeaux
1922 : Inscriptions
1923 : Poètes
1924 : L'Allée des philosophes
1925 : La Musique intérieure
1925 : Barbarie et poésie
1927 : Lorsque Hugo eut les cent ans
1928 : Le prince des nuées.
1928 : Un débat sur le romantisme
1928 : Vers un art intellectuel
1929 : Corps glorieux ou Vertu de la perfection.
1929 : Promenade italienne
1929 : Napoléon pour ou contre la France
1930 : De Démos à César
1930 : Corse et Provence
1930 : Quatre nuits de Provence
1931 : Triptyque de Paul Bourget
1931 : Le Quadrilatère
1931 : Au signe de Flore
1932 : Heures immortelles
1932-1933 : Dictionnaire politique et critique, 5 volumes
1935 : Prologue d'un essai sur la critique
1937 : Quatre poèmes d'Eurydice
1937 : L'amitié de Platon
1937 : Jacques Bainville et Paul Bourget
1937 : Les vergers sur la mer.
1937 : Jeanne d'Arc, Louis XIV, Napoléon
1937 : Devant l'Allemagne éternelle
1937 : Mes idées politiques
1940 : Pages africaines
1941 : Sous la muraille des cyprès
1941 : Mistral
1941 : La seule France
1942 : De la colère à la justice
1943 : Pour un réveil français
1944 : Poésie et vérité
1944 : Paysages mistraliens
1944 : Le Pain et le Vin
1945 : Au-devant de la nuit
1945 : L'Allemagne et nous
1947 : Les Deux Justices ou Notre J'accuse
1948 : L'Ordre et le Désordre
1948 : Maurice Barrès
1948 : Une promotion de Judas
1948 : Réponse à André Gide
1949 : Au Grand Juge de France
1949 : Le Cintre de Riom
1950 : Mon jardin qui s'est souvenu 1950
1951 : Tragi-comédie de ma surdité
1951 : Vérité, justice, patrie (avec Maurice Pujo)
1952 : À mes vieux oliviers
1952 : La Balance intérieure
1952 : Le Beau Jeu des reviviscences
1952 : Le Bienheureux Pie X, sauveur de la France
1953 : Pascal puni (posthume)
1958 : Lettres de prison (1944-1952) (posthume)
1966 : Lettres passe-murailles, correspondance échangée avec Xavier Vallat (1950-1952) (posthume)

Bibliographie

Jacques Prévotat, Les catholiques et l'Action française, histoire d'une condamnation, Fayard, 2001
Bruno Goyet, Charles Maurras, une biographie critique, Presses de Sciences Po, 2000
Pierre Boutang, Maurras, la destinée, l'œuvre, Editions La Différence, 1994, 693 p. [Par un ancien secrétaire de Maurras : point de vue favorable]
Philippe Mège, Maurras et le germanisme, Éditions de l'Æncre, 2004, 170 p.
François Huguenin, A l'école de l'Action Française : un siècle de vie intellectelle, Editons JC Lattès, 1998, 637 p.
Eugen Weber, L'Action française, éd. Hachette, 1985
Jean Madiran, Maurras, Nouvelles éditions latines, Paris, 1992 (ISBN 2-7233-0452-3)
Jean Madiran, Maurras toujours là, Consep, Versailles, 2004 (ISBN 2-85162-120-3)
Zeev Sternhell, La Droite révolutionnaire, 1885-1914. Les origines françaises du fascisme, éd. du Seuil, 1978 ; rééd. revue et augmentée, Gallimard, 1997 ; et Fayard, 2000

Voir aussi

Articles connnexes

Penseurs d'extrême droite
Camelots du Roi
Maurrassisme
Action Française
Pour les diverses tentatives de récupérations politiques et religieuses du personnage de Jeanne d'Arc voir l'article Jeanne d'Arc : naissance d'un mythe.
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MessageSujet: Re: Le maurrassisme   Le maurrassisme EmptyJeu 31 Aoû 2006, 10:56 pm

"Vive Charles Maurras ma mère,
Vive Charlas Maurras,
C'est notre maitre et c'est un as,
Vive Charlas Maurras !

Il disait vrai, il prévoyait la guerre
Il disait vrai, la gueuse nous désarmait"

Les camelots du Roy
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MessageSujet: Le maurrassisme   Le maurrassisme EmptyVen 01 Sep 2006, 5:17 pm

Pourrais-tu nous en dire plus sur les Camelots du Roi ?
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MessageSujet: Re: Le maurrassisme   Le maurrassisme Empty

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