SOS Racisme perd encore un procès !

Le tribunal de grande instance de Montpellier a relaxé mardi une société immobilière accusée de discrimination par l'officine de Dominique Sopo et Samuel Thomas

En mars 2003, un chômeur métis de 39 ans s'était vu refuser la location d'un studio dans une résidence gérée par la société Montcel. Disposant de revenus insuffisant, il avait la caution d'un ami algérien. L'agence avait répondu : « Nous ne pouvons donner suite à votre demande de location. (…) Le garant doit être de nationalité française, vous ne nous avez transmis qu'une carte de résident. »

SOS Racisme en profite pour dénoncer le « racisme » de ce refus et porter plainte contre le pation de Montcel. Samuel Thomas, dont Libération avait évoqué les méthodes de subornation de témoins dans l'affaire Vauvert, s'indigne à la sortie du palais de justice de Montpellier : « La subordination d'une offre locative à une condition de nationalité d'un locataire ou de son garant est pourtant constitutive du délit de discrimination. »

Cet avis ne semble pas avoir été partagé par les juges, et contre l'avis de l'officine SOS Racisme qui appelle par ailleurs à violer les lois sur l'immigration, et contre la réquisition du procureur demandant une condamnation assortie d'une peine. En effet, le responsable de Montcel a été lavé de tous soupçons et relaxés par les juges.

C'est le même tribunal montpelliérain qui avait plusieurs fois refusé d'accepter comme preuve judiciaire les coups montés appelés « testings » et opérés par SOS Racisme à l'encontre de discothèques.

Lors du rendu du verdict, les juges n'ont pas commenté leur décision de relaxe. On attend donc le compte-rendu du jugement afin d'en tirer toute la jurisprudence nécessaire à la lutte contre le terrorisme intellectuel qui prend le faux-nez de l'antiracisme. Néanmoins, on peut se baser sur les arguments du patron de la société Montcel (marié à une Libanaise qui plues est…), arguant que le candidat à la location n'avait apporté pas de justificatifs suffisants de revenus de son cautionnaire, ni de preuve de domiciliation bancaire de celui-ci en France. Le tribunal aurait-il retenu que le recours à l'arme de l'« antiracisme » ne constitue pas un passe-droit pour ceux qui l'utilise ? Auquel cas, la jurisprudence de ce procès est très prometteuse pour toutes les victimes de SOS Racisme ou du Mrap.

Peut-être aussi que la roue tourne chez des magistrats qui prennent conscience que les Français n'approuvent pas du tout qu'on rende parfois la justice sur des critères plus idéologiques qu'objectifs.

Tout ce qu'il faut faire pour obtenir gain de cause !