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 Salvador ALLENDE(-GOSSENS)

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Alexis
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MessageSujet: Salvador ALLENDE(-GOSSENS)   Salvador ALLENDE(-GOSSENS) EmptyVen 15 Déc 2006, 8:56 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Salvador_Allende

Citation :
Salvador Allende Gossens (26 juillet 1908 - 11 septembre 1973) a été président du Chili du 4 novembre 1970 au 11 septembre 1973.

Né le 26 juillet 1908 à Valparaíso, Salvador Allende est le fils de Salvador Allende Castro et de Laura Gossens Uribe. Il étudie au lycée Eduardo de la Barra à Valparaíso, puis la médecine à l'Université du Chili, diplômé en 1933. Il se marie avec Hortensia Bussi et a trois filles.

En 1933, il fonde, avec quelques amis, le Parti Socialiste du Chili. Il est issu d'un milieu bourgeois de libres-penseurs et s'affilie très jeune à la franc-maçonnerie. Dès 1937, il est élu à la Chambre basse du Congrès. Deux ans après, il devient ministre de la Santé du gouvernement présidé par Aguirre Cerda. Il y instaure la sécurité sociale pour les ouvriers. En 1945, Salvador Allende est élu sénateur, siège qu'il occupe pendant un quart de siècle.

Si la carrière législative d'Allende est un succès, sa grande popularité ne suffit pas à faire aboutir ses premières tentatives pour accéder au sommet du pouvoir exécutif d'où il espère pouvoir accélérer les réformes. À partir de 1952, il ne cesse de récolter échec sur échec jusqu'à ce qu'aux élections de 1970 la possibilité d'une victoire semble à portée de main sous la bannière de ce qui sera appelé la « voie chilienne vers le socialisme » : l'instauration d'un système socialiste via la mise en pratique d'une série de mesures législatives légales et démocratiques. D'un autre côté, les options du centre et de la droite, face à Allende, ne sont alors pas excellentes. Le gouvernement sortant d'Eduardo Frei, partisan de la « révolution dans la liberté », a mené à bien un programme clairement réformiste qui inclut la légalisation des syndicats paysans et une augmentation du budget de l'éducation.

Cependant, l'inflation a crû jusqu'à atteindre 35 % et, surtout, les possibilités de présenter un front uni contre Salvador Allende sont faibles. Eduardo Frei, qui aurait pu être un rival de poids, ne peut, constitutionnellement, se présenter pour un second mandat. Les démocrates-chrétiens voient en Radomiro Tomic, ancien ambassadeur à Washington, leur candidat idéal. Celui-ci est partisan d'une politique plus orientée à gauche encore que celle de Frei — Allende va même jusqu'à dire que certains points du programme de Frei vont plus loin que le sien — et la droite ne montre aucun désir de l'appuyer. À dix mois des élections, la droite se choisit comme candidat Jorge Alessandri, un ancien président qui avait déjà vaincu Allende auparavant.

Face à la droite divisée, la gauche présente de multiples options qui vont du parti socialiste de Salvador Allende à cinq autres partis parmi lesquels se trouve le Parti communiste du chili. Pour ce dernier, le programme d'Allende — réforme agraire, nationalisation de l'industrie du cuivre et amélioration de la santé — ne va pas plus loin que celui présenté par Radomiro Tomic. Salvador Allende, conscient que les possibilités de victoire sont à ce moment plus fortes que jamais, pèse de tout son poids pour forger une coalition des gauches qui puisse défaire les droites divisées. Ainsi, au début de l'été 1970, naît l'Unité populaire (UP) avec Salvador Allende comme tête de liste.

Le 4 septembre 1970, Salvador Allende obtient 36,30 % des voix à l'élection présidentielle face aux candidats Jorge Alessandri, du Parti national (34,98 %) et Radomiro Tomic, de la Démocratie chrétienne (27,84 %). La gauche ne représente alors donc qu'un tiers des votes de la population. La Constitution ne prévoyant pas de second tour, Allende est désigné à la présidence par la chambre des députés, comme le prévoit la Constitution dans un tel cas, avec l'appui des démocrates chrétiens qui font signer à Allende un pacte de respect de la constitution chilienne.

Pour les dirigeants du Parti radical :

« Seulement en dehors du système capitaliste se trouve la possibilité d'une solution pour la classe travailleuse » ;
« Le Parti radical est socialiste et sa lutte est dirigée en vue de la construction d'une société socialiste » ;
« Nous acceptons le matérialisme historique et l'idée de la lutte des classes comme moyen pour interpréter l'histoire ».
(Déclaration approuvée lors le la 25e Convention nationale du Parti Radical en 1971).

Pour le Parti socialiste :

« La violence révolutionnaire est inévitable et légitime. Elle est le résultat nécessaire du caractère violent et répressif de l'État-classe. Elle constitue l'unique chemin qui mène à la prise du pouvoir politique et économique et à sa défense » ;
« Il est possible pour le gouvernement de détruire les bases du système capitaliste de production. En créant et en élargissant l'aire de propriété sociale aux dépens des entreprises capitalistes et de la bourgeoisie monopolistique, nous pourrons leur faire quitter le pouvoir économique » ;
« L'État bourgeois au Chili ne peut servir de base au socialisme, il est nécessaire de le détruire. Pour construire le socialisme, les travailleurs chiliens doivent dominer la classe moyenne pour s'emparer du pouvoir total et exproprier graduellement tout le capital privé. C'est ce qui s'appelle la dictature du prolétariat. »
(Convention de Chillán de 1967).

Salvador Allende confirme lui-même cette vision politique dans un entretien avec Régis Debray où il déclare que la signature du pacte de respect de la constitution n'est qu'une concession tactique.

Après son élection, Salvador Allende entreprend de mettre en application son programme socialiste au Chili (« La chilena vía al socialismo » – la voie chilienne vers le socialisme). Ce programme consiste en la nationalisation à grande échelle de certaines industries (notamment le cuivre, principale exportation du Chili), la réforme du système de santé, le blocage des prix, l'augmentation des salaires de 40 à 60 % la poursuite des réformes du système d'éducation entreprises par son prédécesseur Eduardo Frei Montalva, un programme de lait gratuit pour des enfants (à raison d'un demi litre de lait par jour et par bébé), et d'une tentative de réforme agraire 1 . Un nouvel « impôt sur les bénéfices » est créé. Le gouvernement annonce un moratoire sur les remboursements de la dette extérieure et cesse le paiement des dettes auprès des créanciers internationaux et les gouvernements étrangers. Ces décisions irritent une partie de la classe moyenne et la majorité des classes supérieures, tout en augmentant considérablement le soutien à Salvador Allende parmi la classe ouvrière et les strates plus pauvres de la société. La politique économique avait pour but la relance économique, mais les effets psychologiques induits par la peur du collectivisme chez de nombreux patrons ont nettement limité la hausse de la production. Le pays se trouve ainsi polarisé.

Durant tout son mandat, Salvador Allende (surnommé « El compañero presidente ») reste en désaccord avec le congrès chilien, dominé par le parti démocrate chrétien. Les démocrates chrétiens ont fait campagne sur une plateforme de gauche aux élections de 1970, mais ils évoluent de plus en plus vers la droite pendant la présidence de Salvador Allende, formant par la suite une coalition avec le Parti national (de droite). Ils affirment que Salvador Allende mène le Chili vers une dictature de type cubaine et s'oppose à plusieurs de ses réformes plus radicales. Quelques membres réclament même une intervention de l’armée chilienne, normalement apolitique, afin de « protéger la Constitution ». Salvador Allende et ses adversaires au Congrès s'accusent mutuellement à plusieurs reprises de miner la Constitution chilienne et d'agir de manière antidémocratique. En effet, dès l'avènement de Salvador Allende au pouvoir, les services secrets cubains (la Dirección General de Inteligencia ou DGI) interviennent en force pour consolider la position d'Allende (comme ils le firent plus tard pour la Grenade ou les Sandinistes). Les agents de la DGI étaient en charge de la sécurité d'Allende. Le chef de station cubain de la DIG Luis de Ona even se marie avec la propre fille de Salvador Allende, Beatrice. La DIG organise une brigade internationale et coordonne l'action de milliers de gauchistes qui émigèrent au Chili juste après l'élection d'Allende (allant des agents cubains de la DGI aux fournisseurs d'armes et aux conseillers militaires soviétiques, tchèques et nord-coréens en passant par des cadres orthodoxes des partis communistes espagnols et portugais)réf. nécessaire.

En 1971, à la suite d'une visite d’un mois du président cubain Fidel Castro, avec qui il entretient une amitié étroite, Salvador Allende annonce le rétablissement des relations diplomatiques avec Cuba, en dépit d'une convention précédemment établie par l'Organisation des États Américains précisant qu'aucune nation dans l'hémisphère occidental ne le ferait (la seule exception étant le Mexique, qui a refusé d'adopter cette convention).

Les politiques socialistes de plus en plus radicales de Salvador Allende (en partie en réponse à la pression de certains marxistes dans sa coalition, surtout le MIR), cumulée avec ses liens étroits avec Cuba, ravivent les craintes de Washington. L'administration Nixon commence à exercer des pressions économiques sur le Chili par l'intermédiaire d’organismes multilatéraux, et continue de soutenir ses adversaires au congrès chilien. Dès 1971, les États-Unis cessent toute aide au Chili et découragent les investissements internationaux. Les États-Unis vont jusqu'à financer des grèves de camionneurs chiliens, afin de paralyser les transports internes du pays.

On assiste à des situations paradoxales : les bidonvilles, dont l'approvisionnement est pris en charge directement par le gouvernement, se trouvent pour la première fois dans une situation plus ou moins acceptable, alors que le reste du Chili est plongé dans la crise.
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MessageSujet: Salvador ALLENDE(-GOSSENS)   Salvador ALLENDE(-GOSSENS) EmptyVen 15 Déc 2006, 8:58 pm

Citation :
Après 3 ans de gouvernement socialiste, les clivages politiques se radicalisent. Une violente campagne de déstabilisation du gouvernement mené par l'opposition appelle la petite, mais cependant influente, classe moyenne de l’importance «de vaincre le communisme destructeur de la civilisation chrétienne en terre chilienne».

La forte opposition politique ne permet pas à Salvador Allende d’appliquer son programme économique. Les denrées les plus élémentaires viennent à manquer. La production a chuté de 10 % chaque année après les nationalisations. L'inflation est très importante (500 % en septembre 1973). Les rétorsions économiques des États-Unis aggravent l'effondrement économique du Chili. Les commerces sont désapprovisionnés et face à la pénurie et aux contraintes réglementaires, le marché noir fleurit.
Une partie de la population, notamment des jeunes et des ouvriers, descend dans la rue et réaffirme son soutien à l'Unité populaire. Les élections de mars 1973 sont une victoire pour l'opposition qui recueille 55% des voix mais c'est insuffisant pour permettre de voter la destitution de Salvador Allende dont le parti obient 43,4 % des voix, son meilleur score historique.

Le 29 juin, le régiment blindé N°2 sous les ordres du colonel Roberto Souper se soulève et essaye sans succès de prendre le palais présidentiel. On relève 20 victimes, dont 18 civiles.

Le 23 août 1973, dans une résolution approuvée à 81 voix contre 47, le parlement demande aux autorités et aux forces armées de mettre fin immédiatement à la situation chaotique dans laquelle se trouve le pays.

En réponse, Salavador Allende nomme le général Augusto Pinochet au poste de commandant en chef des forces armées et décide d’appeler le peuple à un plébiscite pour décider de son sort. Il obtiendrait ainsi à l'arraché l'accord de son parti le 10 septembre.

Le 11 septembre 1973, à 9 heures du matin, le palais présidentiel est assiégé par l'armée sous le commandement du général Augusto Pinochet. Le palais présidentiel est bombardé par l'aviation. Pendant le coup d'État, Allende s'adresse une dernière fois aux chiliens à la radio où il remercie ses partisans et annonce son intention de se battre jusqu'à la mort [1].

C'est dans le palais que Salvador Allende se suicide finalement d'un tir d'AK47 dans le menton. Cette version [2] a été confirmée par le témoignage oculaire d'un de ses médecins [3]. Des historiens [4], se basant sur documents déclassifiés par la CIA, ont mis en question cette version et privilégient maintenant l’hypothèse d’un assassinat, notamment depuis la publication d’un rapport du Sénat Américain[5] pour lequel, selon une communication interne envoyée depuis le siège de la CIA à ses agents à Santiago, l’instruction d’envisager la possibilité d’un assassinat suivie d’une histoire de suicide pour le masquer aurait été envisagé.

Une version moins connue est qu'il aurait été assassiné par ses gardes du corps cubains afin qu'il ne se rende pas. [6]

Une anecdote précise que l'arme qui a servit à son suicide avait été offerte par Fidel Castro, et portait une plaque dorée sur laquelle on pouvait lire : «À mon bon ami Salvador, de la part de Fidel, qui essaye par des moyens différents d'atteindre les mêmes buts». [7]

Une dictature militaire s'installe alors, dirigée par Augusto Pinochet.

Plus de trente ans après sa mort, Salvador Allende demeure une figure controversée. Son décès prématuré avant la fin de son mandat laisse la place à la spéculation quant à ce qui serait advenu du Chili s’il avait pu rester en fonction.

Salvador Allende est fréquemment cité en référence concernant la question de savoir si un gouvernement socialiste a jamais été élu dans une élection démocratique. Les sympathisants communistes affirment que c’est le cas et considèrent la pluralité de Salvador Allende comme un mandat pour le communisme. Les anti-communistes soutiennent le contraire, arguant que Salvador Allende avait eu une politique bien plus à gauche que les électeurs n’auraient pu le prévoir, recourant à des méthodes anticonstitutionnelles, et violant ses engagements écrits pris en préalable de sa nommation par le parlement à la tête du gouvernement dans la foulée des élections où la gauche avait obtenu seulement un peu plus d'un tiers des suffrages. Durant cette période, le parti de Salvador Allende n'a jamais atteint la majorité des suffrages, voyant son score augmenter aux élections qui ont suivi son accession au pouvoir jusqu'à atteindre 43,4% des suffrages exprimés aux élections législatives de mars 1973, quelques mois avant l'effondrement économique du pays et la crise qui s'est conclue par le coup d’État.

Salvador Allende est souvent considéré comme un héros par la gauche. Certains le voient même comme un martyr mort pour la cause du socialisme. Son visage a même été stylisé et reproduit comme symbole du marxisme, semblable aux images célèbres de Che Guevara.

En 1999, selon le journal conservateur El Mercurio, plus de la moitié des Chiliens déclaraient avoir une opinion négative du mandat de Salvador Allende.

Les États-Unis ont impulsé depuis plusieurs décennies une politique d'endiguement face aux visées subversives, révolutionnaires ou terroristes des mouvements marxistes, du KGB et à présent de Cuba, en Amérique Latine. La Guerre froide dans ce continent où les États-Unis ont une forte influence prend la forme d'infiltrations, de subversions, d'attentats, de terrorisme de masse, de guérillas, de coup d’État, de dictatures militaires et de dénoyautages.

Le gouvernement américain est alarmé de la situation politique chilienne sous Salvador Allende, qui rassemble toutes les caractéristiques d'une marche vers un totalitarisme communiste, selon une orchestration ayant des pans officiels et des pans occultes : marche forcée vers le socialisme recourant à des violations de la constitution chilienne, infiltration politique des forces de l'ordre, terrorisme marxiste, entrelacement avec les forces militaires castristes. Salavador Allende, développant une amitié étroite avec Fidel Castro, se dotant d'une garde rapprochée composée de forces spéciales cubaines et multipliant les références sociales à la République démocratique allemande semble indiquer, ou fait craindre qu'il transforme en quelques années le Chili en dictature de modèle castriste, ce que pouvait également laisser supposer la plate-forme politique du parti socialiste chilien, reposant sur une dialectique et un phrasé violemment marxistes, adoptée lors du Congrès de Chilan en 1967. Durant trois ans, le gouvernement états-unien tente de limiter les réformes de Salvador Allende notamment la réforme agraire et la nationalisation des entreprises.


La nature de l'intervention des États-Unis dans le coup d’État qui déposa Salvador Allende demeure sujet à débats. On sait que les États-Unis ont joué un rôle dans la politique chilienne avant le coup d'Etat, mais leur degré de participation dans le coup d’État en lui-même est discuté.

Les documents récemment déclassés tendent à montrer que le gouvernement des États-Unis et la CIA avaient cherché à renverser Salvador Allende en 1970, juste avant qu'il ne soit élu (« Project FUBELT »), en provoquant l'incident qui ôta la vie au Commandant en Chef d’alors, le Général René Schneider, mais les accusations de leur participation directe dans le coup d’État de 1973 ne sont pas attestées par la documentation officielle accessible au public ; de nombreux documents potentiellement pertinents demeurent toujours classifiés.

Le rapport de la Commission Church, en 1973, porte notamment sur le rôle d'Henry Kissinger. Celui ci, s'il nie une participation directe au coup d’État, reconnaît le soutien des États-Unis aux partis d'opposition à Salvador Allende.[8]

La CIA a été informée par ses contacts chiliens de l’imminence de ce coup d’État pendant les deux jours qui l’ont précédé, mais conteste « avoir joué quelque rôle direct que ce soit dans » le coup d’État. 1

Après que Pinochet ait pris le pouvoir, le Secrétaire d'État américain Henry Kissinger aurait dit au président Richard Nixon que les États-Unis « ne l’ont pas fait » (se rapportant au coup d’État lui-même) mais qu’ils ont « créé les meilleures conditions possibles » 3, y compris en menant des sanctions économiques.

Dans un livre publié en mai 2005, sous deux titres différents, en Espagne (Salvador Allende: contra los judios, los homosexuales y otros "degenerados") et au Chili (Salvador Allende : antisemitismo y eutanasie), l'universitaire Victor Farias accuse Salvador Allende d'avoir été un antisémite. Victor Farias est l'auteur d'un livre controversé (Heidegger et le nazisme, 1987) accusant l'œuvre du philosophe Heidegger d'être entièrement liée à son soutien passé au nazisme.

Son livre sur le président chilien doit sortir en France sous le titre Allende, la face cachée: Antisémitisme et eugénisme aux éditions Jacques Grancher, qui l'annoncent pour mars 2006. En avril 2006 la Fondation espagnole Président Allende a déposé auprès de la Cour de Justice de Madrid une plainte en diffamation contre Farias et ses éditeurs [9].

Les allégations de Farias reposent sur dix lignes faisant mention de la race contenus dans le mémoire de 156 pages rédigé en 1933 par Allende, alors étudiant en médecine de 25 ans. La lecture de ce mémoire, titré Hygiène mentale et délinquance, montre qu'en fait Allende y cite les théories scientistes de l'époque sur les maladies, dont celles de l'Italien Cesare Lombroso. Les accusations de Farias ont été contestées [10] par la Fondation Président Allende, qui a publié plusieurs documents en PDF sur Internet, dont le mémoire lui-même [11], le texte original de Lombroso [12], une lettre de protestation d'Allende et d'autres à Adolf Hitler après la Nuit de cristal [13], et les lettres échangées en 1972 entre Simon Wiesenthal et le Président Allende à propos du criminel de guerre nazi Walter Rauff [14]. En France, la psychanalyste Élisabeth Roudinesco a critiqué les méthodes de Farias dans une tribune à Libération [15].
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MessageSujet: Re: Salvador ALLENDE(-GOSSENS)   Salvador ALLENDE(-GOSSENS) EmptyVen 15 Déc 2006, 8:58 pm

Citation :
Bibliographie

Timbre à l'effigie de Salvador Allende (RDA)Allende, un itinéraire sans détours, Jean-Claude Buhrer-Solal, Éditions L'Âge d'homme, 1974.
Allende et l'expérience chilienne, Joan E. Garcés, Paris, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1976, ISBN 2724603710.
Allende, Chili 1970-1973, Pierre Kalfon, Paris Atlantica, 1998, ISBN 2843940907.
Salvador Allende. Un monde possible, coordonné par Patricio Arenas, Rosa Gutierrez, Oscar Vallespir, Paris, Editions Syllepse, 2004, ISBN 2849500003 .
La face cachée d'Allende : antisémitisme et eugénisme, Victor Farias, Jacques Grancher, 2006, ISBN 2-7339-0951-7 . (voir le chapitre « Allégations d'antisémitisme » ci dessus)

Filmographie
Salvador Allende, film documentaire de Patricio Guzman, 2004.
11 09 01, parmi ces onze films consacrés au 11 septembre, celui du Britannique Ken Loach traite du coup d'État au Chili.
Ce que disait Allende, entretien entre Allende et Régis Debray. Un extrait est disponible sur la page de Régis Debray.
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MessageSujet: Re: Salvador ALLENDE(-GOSSENS)   Salvador ALLENDE(-GOSSENS) EmptyVen 15 Déc 2006, 9:12 pm

Finalement le "El compañero presidente" n'obtient jamais la majorité des voix à aucune élections !
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MessageSujet: Salvador Allende, agent du KGB !   Salvador ALLENDE(-GOSSENS) EmptySam 31 Mar 2007, 9:05 pm

Salvador Allende, agent du KGB !

Citation :
Salvador Allende est à nouveau sur la sellette! Après le récent ouvrage de Victor Farías, qui dénonce la jeunesse eugéniste de l’icône de la gauche
marxiste (”Salvador Allende: contra los judíos, los homosexuales y otros “degenerados”", Madrid, Áltera, mai 2005, un livre dont les informations,
boycottées par les grands médias français, ont été largement commentées sur ce site le 30 septembre dernier), voici qu’un nouveau livre révèle les liens du Dr. Allende avec le KGB.
L’historien Christopher Andrew et l’ex-agent du KGB, Vassili Mitrokhin viennent en effet de publier des archivres secrétes qui ne laissent guère de doute sur l’active collaboration de l’ex-président du Chili et de sa maîtresse favorite, Miria Contreras Bell dite “La Payita”, avec les services de renseignements soviétiques (”The Mitrokhin Archive, vol. II: The KGB and the World”, London, Penguin, sept. 2005).
Un nouveau pavé dans la marre dont les admirateurs et apologistes du Dr. Allende se seraient bien passés. Dans sa version online du 19 septembre dernier le Times (www.timesonline.co.uk) publie en exclusivité quelques extraits. On peut y lire notamment: “Salvador Allende Gossens (dont le nom de code était “Leader” pour le KGB) fut de loin le contact le plus important du KGB en Amérique du Sud”. Gageons que le silence des grands médias français autour des embarrassantes révélations d’Andrew et Mitrokhin sera à nouveau de plomb.
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MessageSujet: Re: Salvador ALLENDE(-GOSSENS)   Salvador ALLENDE(-GOSSENS) EmptyDim 01 Avr 2007, 2:15 pm

Et dire que nombre de jeunes lobotomisés en firent leur idoles comme avec Castro et le Che ! matête
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