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 Nicolas SARKOZY

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MessageSujet: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyJeu 23 Mar 2006, 3:20 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Nicolas_Sarkozy?bcsi_scan_934C20D41D700C9A=ej9lZC4INGR0zFtueesTzRQAAACkhAUP

Citation :

Nicolas Sarkozy (nom usuel de Nicolas, Paul, Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa[1]), né le 28 janvier 1955 dans le XVIIe arrondissement de Paris, est un homme politique français élu à la présidence de la République le 6 mai 2007.

Ancien ministre, il est président du conseil général des Hauts-de-Seine. Il est également président de l'Union pour un mouvement populaire (UMP) depuis fin 2004.

Récoltant 53,06 % des voix face à Ségolène Royal au second tour de l'élection présidentielle le 6 mai 2007, il est élu sixième président de la Ve République. À 52 ans, il sera investi Président de la République le 16 mai 2007 après-midi, succédant à Jacques Chirac.

Biographie

Origine et études

Il est le fils d'un immigré hongrois, Pál Sárközy de Nagybocsa (en hongrois nagybócsai Sárközy Pál[2]) né à Budapest le 5 mai 1928, dans une famille de la petite noblesse hongroise anoblie le 10 septembre 1628 par l'Empereur Ferdinand II, roi de Bohême et de Hongrie[3]. Son ancêtre, un paysan qui s'est battu vaillamment contre les Turcs, n'a pas reçu de réel titre de noblesse mais seulement le droit de faire suivre son nom[4] par celui de son village d'origine et l'usage d'un blason[5]. Les armoiries de famille sont « de gueules à un loup d'or tenant en sa dextre un sabre dressé d'argent, soutenu d'une terrasse de sinople ». La famille possédait des terres et un petit château dans le village d'Alattyán (près de Szolnok), à 92 km à l'est de Budapest. Le père et le grand-père de Pál Sárközy avaient des fonctions électives à la mairie de Szolnok (dont celle d'adjoint au maire pour le grand-père). À l'arrivée de l'Armée rouge en 1944, la famille est expropriée et contrainte à l'exil. Après de nombreuses péripéties à travers l'Autriche et l'Allemagne, Pál Sárközy rencontre un recruteur de la Légion étrangère à Baden-Baden. Il s'engage pour cinq ans et fait ses classes en Algérie à Sidi-Bel-Abbès. Il est cependant déclaré inapte au départ pour l'Indochine, puis démobilisé à Marseille en 1948. Il francise alors son nom en Paul Sarközy de Nagy-Bocsa. Devenu publicitaire, il rencontre en 1949 Andrée Mallah, qu'il épouse. Cette dernière, fille d'un chirurgien du XVIIe arrondissement de Paris, juif séfarade de Salonique converti au catholicisme, est alors étudiante en droit.

Nicolas Sarkozy naît en 1955 dans le XVIIe arrondissement de Paris. Il a deux frères : Guillaume, né en 1951, futur chef d'entreprise dans le textile (vice-président du MEDEF entre 2000 et 2005) et François, né en 1957, qui devient pédiatre puis chercheur en biologie. Lorsque Paul Sarkozy quitte le domicile conjugal en 1959 et divorce, sa femme reprend ses études pour élever ses enfants. Elle devient avocate au barreau de Nanterre ; elle plaide dans l'affaire Villarceaux. Paul Sarkozy se remariera trois fois. De son deuxième mariage, il aura deux autres enfants : Caroline et Pierre-Olivier, banquier à New York.

Nicolas Sarkozy commence ses années de collège au lycée public Chaptal, il y redouble sa sixième, puis entre au lycée privé Saint-Louis de Monceau. Il obtient le baccalauréat B en 1973 et sa famille s’installe à Neuilly. Après des études à l’université Paris X, il sort diplômé en droit public et en sciences politiques : il obtient une maîtrise de droit privé en 1978. Il finance ses études en étant, entre autres, livreur pour un fleuriste de la ville[6]. Toujours en 1978, il est appelé sous les drapeaux, avant d’entrer à l’Institut d'études politiques de Paris. Il n'obtiendra pas le diplôme de fin d’études à cause de notes éliminatoires en anglais[6]. Il soutient en 1981 un mémoire de DEA sur le référendum du 27 avril 1969.

En 1981, après avoir longtemps hésité à devenir journaliste, il se résout au dernier moment à passer le certificat d'aptitude à la profession d'avocat (CAPA), suivant ainsi les traces de sa mère.

Il est embauché par l'avocat Guy Danet puis devient l'un des trois associés du cabinet d'avocats parisien « Leibovici - Claude - Sarkozy », un cabinet comprenant onze avocats et spécialisé dans le droit immobilier. Cependant, l'exercice de l'activité d'avocat étant incompatible avec toute autre activité, il n'exerce pas cette profession pendant ses périodes d'activité gouvernementale.

Mariages et enfants

Le 23 septembre 1982, Nicolas Sarkozy épouse Marie-Dominique Culioli, fille d’un pharmacien corse de Vico dont il a deux fils, Pierre (né en 1985) et Jean (né en 1987). Son témoin de mariage est Charles Pasqua.

En 1984, il rencontre Cécilia Ciganer-Albeniz lorsqu’en qualité de maire de Neuilly, il la marie à l’animateur de télévision Jacques Martin, qu’elle quitte pour lui en 1989. Elle obtient le divorce en quatre mois. Il l'épouse en octobre 1996, une fois son propre divorce obtenu. Il a pour témoins Martin Bouygues et Bernard Arnault. Un fils, Louis, naît en 1997.

Formation politique

Il adhère à l’Union des démocrates pour la République (UDR) en 1974 où il rencontre Charles Pasqua et Joseph Jeffredo et milite pour l’élection de Jacques Chaban-Delmas. En 1975 il devient le délégué départemental des jeunes des Hauts-de-Seine. En 1976, il adhère au Rassemblement pour la République (RPR) nouvellement créé, sous le parrainage de Charles Pasqua à propos duquel il déclare en 1983 « tout le monde sait que je suis son double ». Il devient responsable de la section de Neuilly en 1976, secrétaire de la circonscription Neuilly-Puteaux en 1977, et est élu conseiller municipal de Neuilly en 1977.

Il est président du comité de soutien des jeunes à la candidature de Jacques Chirac en 1980[7].

En 1983, il devient maire de Neuilly-sur-Seine à 28 ans, succédant à Achille Peretti, décédé, mais aussi en prenant de court le prétendant en titre, Charles Pasqua, alors hospitalisé pour l’opération d’une hernie. Il est chargé de mission de mars 1987 à mai 1988 pour la lutte contre les risques chimiques et radiologiques au sein du ministère de l'Intérieur[8]. Il devient député à 34 ans et ministre du Budget à 38 ans.

Ministre du Budget (1993-1995)

Lors de la large victoire de la droite aux élections législatives de 1993, il est réélu député de Neuilly au premier tour avec 64,90% des voix puis nommé ministre du Budget dans le gouvernement Édouard Balladur. Il y fait son apprentissage des rouages gouvernementaux. En tant que porte parole du gouvernement[9] il commence à se faire connaître du grand public.

En 1993, lors de l’affaire de la maternelle de Neuilly, ville dont il était maire, Nicolas Sarkozy participe aux négociations avec un homme cagoulé armé d'un pistolet et d'une charge d'explosifs, « Human Bomb », qui tenait en otage 21 enfants dans une classe, et fut finalement abattu par le RAID.

Le soutien à Édouard Balladur

En 1995, il soutient Édouard Balladur contre Jacques Chirac pour la campagne présidentielle. À la suite de la victoire de Jacques Chirac, il n'obtient aucun poste ministériel dans le nouveau gouvernement d'Alain Juppé. Au cours d'un bref passage à une réunion nationale du RPR, le 15 octobre 1995, il est sifflé. C'est le début de sa traversée du désert.

Élections européennes de 1999

D'avril à octobre 1999, il devient président par intérim du RPR, succédant à Philippe Seguin qui en avait démissionné brutalement. Il conduit conjointement avec Alain Madelin la liste RPR-Démocratie Libérale aux élections européennes de 1999, et devient tête de liste conséquemment au départ de Philippe Seguin. Ces élections sont marquées par une sévère défaite : la liste arrive en troisième position avec seulement 12,8 % des suffrages (contre 25,58 % pour l'union RPR-UDF, arrivée en première place, conduite par Dominique Baudis en 1994 et 16,4 % pour l'UMP en 2004), derrière celle de Charles Pasqua (13,1%). Il abandonne alors toute responsabilité au sein du parti et se retire de la politique nationale. Pendant cette période, il rejoint à nouveau le cabinet d'avocat dont il s'était mis en suspension et publie en 2001 un livre, Libre.

XIIe législature

La XIIe législature est une ascension pour Nicolas Sarkozy, tant politique (gouvernementale et de parti) que médiatique et populaire. Il est réélu député de Puteaux et Neuilly sur Seine à l'occasion des élections législatives de 2002. Il est le député de droite le mieux élu, avec 68,78 % des voix. Après le 21 avril 2002, il devient la cible privilégiée des critiques de l'opposition.

Ministre de l'Intérieur (2002-2004)

En 2002, il soutient la réélection de Jacques Chirac. Celui-ci lui préfère Jean-Pierre Raffarin comme Premier ministre mais le nomme ministre de l'Intérieur. Il impose un style « musclé » et fait de la sécurité sa priorité, déclarant vouloir s'affirmer par l'action.

Il organise avec Gilles de Robien, ministre des transports, une politique plus répressive sur les excès de vitesse destinée à renforcer la sécurité routière. Cette politique dont l'aspect le plus emblématique sera la multiplication des radars automatiques sur les routes contribue à une baisse du nombre de morts de 7272 à 4703 entre 2002 et 2006 (-34%). On observe cependant en 2007 une remontée des chiffres (+6% de tués, +10% de blessés entre 2006 et 2007, sur les trois premiers mois, selon les experts cette parenthèse serait due au relâchement des automobilistes qui espèrent une amnistie).

Il soutient la mise en place du Conseil français du culte musulman (CFCM) initiée en 1999 par Jean-Pierre Chevènement et intervient sur les dossiers de l'éducation et des retraites.


Dernière édition par le Ven 11 Mai 2007, 4:07 pm, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyJeu 23 Mar 2006, 3:21 pm

Citation :

Loi pour la sécurité intérieure.

Par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003[10], complétée par la Loi Perben[11], le fichage ADN, instauré en 1998 et limité à l'origine aux délinquants sexuels, a été étendu à toute personne soupçonnée d'un quelconque délit (sauf délit d'initié ou financier), et laissé au libre choix des policiers et des gendarmes, sans que les preuves de culpabilité ne soient obligatoirement établies[12]. Cette loi a permis le fichage génétique de faucheurs d'OGM, d'étudiants anti-CPE[13] et deux frères de 8 et 11 ans pour avoir volé 2 tamagotchi et 2 balles magiques [14]. Les personnes refusant de se laisser ficher risquent jusqu'à 15 000 euros d'amende et 1 an de prison.

Sa politique en Corse est marquée par le rejet de la proposition de réorganisation administrative pour laquelle Nicolas Sarkozy s'était engagé, suite au référendum local en date du 6 juillet 2003.

Yvan Colonna, recherché dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat du préfet Claude Érignac, est arrêté après une cavale de quatre ans, l'avant-veille de ce référendum.

Il mène une lutte vigoureuse contre la recrudescence d'actes antisémites en France. Son action contre l'antisémitisme est saluée par le Centre Simon-Wiesenthal qui lui décerne son prix de la tolérance en 2003 et le consistoire central de France, l'institution administrant le culte israëlite en France, saluera l'"extrême sévérité" dont a fait montre Nicolas Sarkozy dans la répression des actes antisémites[15].

Ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie (2004)

Il est nommé ministre d’État, ministre de l’Économie, des Finances et de l’Industrie, dans le troisième gouvernement de Jean-Pierre Raffarin en mars 2004, poste qu'il occupe pendant neuf mois. Il axe dans un premier temps sa politique sur la réduction du déficit[16] ; il annonce le respect en 2005 par la France du pacte de stabilité, avec un déficit de 2,9 % du PIB.

Au niveau industriel, il fait passer l'État de 50.4 à 41% du capital de France Télécom en septembre 2004, conclut le changement de statut d’EDF et GDF, et annonce la privatisation partielle du groupe Areva. Dans le secteur privé, il fait intervenir l’État pour empêcher le dépôt de bilan du groupe Alstom et favorise la fusion Sanofi/Aventis face à Novartis. En immiscant l'État français dans le marché aux dépens d'intérêts allemands (participations dans Aventis et approches de Siemens pour Alstom), il irrite les dirigeants allemands[17]. Il dénonce également les hausses de prix dans la grande distribution ou les banques, et signe des accords avec les professionnels concernés. Ces accords sont cependant contestés lors de leur signature par les syndicats[18], puisque selon eux, ils auront pour conséquence la réduction des postes administratifs et d’encadrement avec la suppression éventuelle de nombreux postes entre 2005 et 2007.

Nicolas Sarkozy ayant déclaré son intention de présenter sa candidature à l’élection présidentielle de 2007 et laissé entendre qu’il briguerait la présidence de l’Union pour un mouvement populaire (UMP) suite au départ d’Alain Juppé, Jacques Chirac, dans son entretien télévisé du 14 juillet 2004, le met en demeure de choisir entre ce dernier poste et le ministère. À une question à ce propos, le Président français lance « Je décide, il exécute » qui est mal perçu par les proches de Nicolas Sarkozy. Lors de la convention des 28 et 29 novembre 2004, il est élu président de l’UMP par les militants avec 85,1 % des voix. Le lendemain, il présente sa démission à Jacques Chirac et Jean-Pierre Raffarin ; il est remplacé par Hervé Gaymard.

Bilan

Réduction selon le ministre de 2 % en moyenne du prix des articles vendus en grandes surfaces. Selon l'observatoire professionnel ECR-IRI, les prix ont baissé effectivement de 1,76% de juin à novembre 2004, "reflètant visiblement l'accord de baisse de 2% des prix des grandes marques conclu en juin". [19]

Exonération temporaires des donations jusqu’à 20 000 euros à chaque enfant et petit-enfant pour relancer la croissance (mesure du 10 juin 2004 au 31 mai 2005). Cette mesure a été finalement prolongée et amplifiée jusqu'au 31 décembre 2005[20].

Engagement à ne pas privatiser EDF-GDF : « Il n’y aura donc pas de privatisation d’EDF ni de GDF[...] Voilà la réalité des choses, la réalité incontournable »[21]. Un an plus tard, le ministre de l'économie du premier gouvernement Dominique de Villepin (dans lequel il est ministre de l'Intérieur), cherche à céder des parts de GDF en vue de sa fusion avec Suez, et Nicolas Sarkozy, en tant que chef de file de l'UMP ne donne pas d'instruction contraire à ses parlementaires.

Vente d'une partie des réserves d'or de la banque de France, ainsi que de possessions immobilières.

Ministre de l’Intérieur (2005-2007)

Après le résultat négatif du référendum portant sur le Traité constitutionnel européen (29 mai 2005), le gouvernement de Jean-Pierre Raffarin démissionne (31 mai 2005) et Nicolas Sarkozy obtient le poste de ministre d'État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire, au second rang de préséance. Il cumule ainsi un poste ministériel régalien avec la présidence de l’UMP, alors que ce cumul avait été jugé impossible par le chef de l’État lors de son interview du 14 juillet 2004. Il conserve en même temps la présidence du conseil général des Hauts-de-Seine.

Au cours de l’une de ses interventions à propos de l’affaire Nelly Crémel, qui concerne l’assassinat d’une femme par deux repris de justice tout juste libérés, il demande à ce que le juge de remise des peines responsable de leur sortie de prison soit puni, ce qui vaut un rappel à l’ordre de la part de Dominique de Villepin et les reproches du Syndicat de la magistrature, invoquant la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.

À la suite de plusieurs incendies dans des immeubles insalubres ayant causé la mort de nombreuses personnes dont des enfants, Nicolas Sarkozy demande que les immeubles insalubres ou dangereux, souvent voués à la destruction, soient évacués. Des associations de défense des « sans-papiers », dont l’association Droit au logement, ont protesté, contre cette mesure y voyant un prétexte à l’expulsion sans relogement de nombreux locataires ou squatteurs. Ainsi, en août 2006, le plus important squat de France, à Cachan, est évacué par la police. En avril 2007 les expulsés de Cachan étaient presque tous relogés.[22] Au mois de septembre 2005, le ministre d’État, ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du territoire intervient devant les préfets pour les inciter à la fermeté contre tous ceux qui mettent en cause la sécurité des « Français », en premier lieu les gens du voyage, les jeunes des banlieues, les immigrés illégaux[23].


Dernière édition par le Mer 09 Mai 2007, 10:03 am, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyJeu 23 Mar 2006, 3:23 pm

Citation :

Dans son livre "La République", les religions, l’espérance il parle de la reconnaissance des « nouveaux mouvements spirituels », expression commune à de nombreux groupes. Nicolas Sarkozy, après avoir rencontré, le 30 août 2005, l’acteur Tom Cruise, membre du mouvement, a expliqué ne pas avoir d’opinion arrêtée sur la scientologie. Mais dans son livre, à la page 136, Nicolas Sarkozy parle de la scientologie comme d’une secte : « Si on voulait essayer de trouver une définition de la religion par rapport aux sectes, je pense que l’un des critères les plus pertinents serait celui de la pérennité historique, car on doit convenir que l’authenticité du message spirituel est en quelque sorte légitimée par sa pérennité au travers des générations… Les témoins de Jéhovah, ce n’est pas tout à fait de la même nature en termes de pérennité séculaire, les raëliens encore moins, la scientologie pas davantage ».

Les relations entre le ministre et une partie des jeunes de quartiers dits « sensibles » se tendent. Le 20 juin 2005, Nicolas Sarkozy en effectuant une visite dans une cité de La Courneuve (Seine-Saint-Denis), au lendemain de l'homicide d'un enfant de 11 ans victime de balles perdues, déclare : « Les voyous vont disparaître, je mettrai les effectifs qu'il faut, mais on nettoiera la Cité des 4000 »[24]. Une dizaine de jours plus tard, lors d'une nouvelle visite à La Courneuve, il déclare également : « Le terme "nettoyer au Kärcher" est le terme qui s'impose, parce qu'il faut nettoyer cela »[25]. Les mots « nettoyer » et « Kärcher » feront l'objet d'une vive polémique et sont à l'origine de la rupture avec le Ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag[26].

Le 26 octobre 2005, les journaux télévisés diffusent une séquence sur la visite de Nicolas Sarkozy, à 22 heures, dans un quartier défavorisé d'Argenteuil. La relation avec la population est décrite comme houleuse (avec notamment des jets de pierre) et les images le montrent disant « Vous en avez assez, hein, vous avez assez de cette bande de racailles ? Eh bien on va vous en débarrasser[27] ». L'usage du mot « racaille » par le ministre sera à l'origine d'une importante polémique dans la presse et suscitera l'hostilité de certains jeunes issus de quartiers « sensibles ».[28] Ce n'est que le 6 novembre que les journalistes d'Arrêt sur images précisent que la fameuse phrase était la réponse à une habitante demandant « Quand nous débarrassez-vous de cette racaille ? », et d'autre part que le ministre a en fait été plutôt bien accueilli.[29]

L'Humanité soupçonne le ministre d'avoir délibérement employé une expression choquante pour occuper l'espace médiatique.[30] Les jeunes des quartiers à problèmes craignent d'être utilisés comme figures pour effrayer et permettre à Nicolas Sarkozy de mener sa politique sur la sécurité. [31]

La présentatrice Françoise Laborde explique ce traitement médiatique d'une part par la tentation pour la télévision d'aller au sensationnel, d'autre part par un possible parti-pris de certains journalistes contre Nicolas Sarkozy.

Émeutes de 2005 dans les banlieues françaises.

En octobre 2005, après la mort dans un transformateur EDF de deux adolescents qui fuyaient la police[32], leur accusation par Nicolas Sarkozy sur la foi des rapports de police, rapidement avérés faux, et l’agitation menée dans la cité par certains de leurs amis, des émeutes éclatent en banlieue de Paris, qui se répandent en province. En tant que ministre de l’Intérieur, et suivant les instructions du président de la République et du Premier ministre, Nicolas Sarkozy prône et applique une tolérance zéro, et annonce que les sans-papiers ayant participé aux émeutes, seront expulsés du territoire. Une partie de la gauche demande la démission du ministre tandis que certains médias jugent sévèrement son action. Toutefois un sondage annonce une majorité d’opinions favorables (68 % d’après l’institut Ipsos)[33]. Au terme des émeutes, 597 personnes ont été incarcérées sur les 2 734 personnes placées en garde à vue, mais seul un Malien a été expulsé, tandis que 6 autres personnes attendent encore qu’un jugement soit rendu. Il est à noter que malgré la dureté des affrontements, les dégâts considérables – en millions d’euros – occasionnés par les émeutiers (écoles, bibliothèques et entreprises détruites, automobiles brûlées, etc.), il n’y eut qu'un mort et une blessée grave.

À l’occasion de ces émeutes, Julien Dray, le spécialiste des questions de sécurité au Parti socialiste, déclare à propos de Nicolas Sarkozy que « son bilan sur la sécurité est mitigé ». Julien Dray nuance et critique ses résultats sur la baisse de la délinquance, rappelant que, s’il existe une baisse générale des crimes et délits entre 2002 et 2005, ceux-ci ont augmenté dans les quartiers dits « sensibles ». Le 10 janvier 2007, l'Express publie un article[34] détaillant les chiffres officiels de la délinquance en distinguant les atteintes aux biens et les violences aux personnes, et qui montre que sur la période 2001-2006 les premières ont baissé de plus de 17% alors que les secondes ont augmenté de près de 20% en moyenne nationale.

Selon Nicolas Sarkozy, les émeutes sont le fait de « bandes organisées », de « véritables mafias ». Toutes ces informations seront par la suite démenties par un rapport public des Renseignements généraux qui parle plutôt de « révolte populaire des cités[35] ».

Contrat première embauche.

En janvier 2006, Dominique de Villepin annonce la mise en place d'un Contrat première embauche destiné selon lui à réduire le chômage des jeunes, qui s'appuie sur les réflexions développées par des proches de Nicolas Sarkozy sur la réforme des contrats de travail. Dans un premier temps, l'UMP diffuse donc des communiqués dans lesquels elle signale que « les propositions présentées par Dominique de Villepin ont été élaborées à la suite de plusieurs entretiens avec Nicolas Sarkozy », et que « ce contrat est issu d’une proposition de la Convention thématique de l’UMP. » Cependant, durant la montée des protestations après les vacances scolaires et universitaires de février, Nicolas Sarkozy prend ses distances avec ce projet.

Durant la crise opposant le gouvernement et les syndicats d'étudiants et de travailleurs, Nicolas Sarkozy tiendra uniquement son rôle de Ministre de l'Intèrieur et ne s'exprimera que peu sur la loi sur l'égalité des chances. Certains députés de l'UMP prendront position au sein de l'Assemblée Nationale afin d'inciter le gouvernement à discuter avec les syndicats et mettre fin à une crise devenue nationale.

Après l'allocution de Jacques Chirac du 31 mars annonçant l'aménagement du CPE, le président confie la conception de la nouvelle loi aux parlementaires de l'UMP dont Nicolas Sarkozy est le président.

Le 10 avril, Jacques Chirac annonce le « remplacement » du CPE par des mesures plus ciblées sur les jeunes non diplômés. Même si les Français semblent indiquer à travers différents sondages que Nicolas Sarkozy ne voit sa popularité que peu affectée par la crise (contrairement aux deux chefs de l'exécutif[36]), le Parti socialiste cherche à lier le trio « Chirac-Villepin-Sarkozy[37] » et l'intéressé évite tout triomphalisme et joue la solidarité avec le Premier ministre en saluant l'« attitude respectable[38] » de Dominique de Villepin. Selon le Monde, ses relations avec le président ressortent bien meilleures de cette crise[39].

Loi relative à l'immigration et à l'intégration.

Cette loi initiée par Nicolas Sarkozy en 2006 propose une évolution significative du droit de l’immigration en France. Elle se présente comme l’instrument de la mise en œuvre d’une « immigration choisie au lieu d’une immigration subie ». Elle se concentre sur deux points :

Durcissement des conditions de régularisation des sans-papiers et du regroupement familial. Ces mesures sont qualifiées de « régression sécuritaire », par exemple par la Ligue des droits de l'Homme ou le RESF qui lutte depuis 2004 contre l’expulsion de France d’enfants mineurs scolarisés ayant des parents « sans-papiers », et qui qualifie Nicolas Sarkozy de « Ministre de la chasse aux enfants ». Ce dernier tente de désamorcer les critiques début juin 2006 en donnant des directives pour que des familles de ce type soient régularisées ; d’après le RESF, 80 % des personnes visées ne sont pas concernées par ces nouvelles directives. En effet, à l’été 2006, Nicolas Sarkozy annonce 6 000 régularisations, soit un cinquième des demandes. Parmi les réactions politiques, d’un côté Jack Lang déplore qu’il ne s’agisse pas d’une régularisation massive, comme dans d’autres pays européens, tandis que d’un autre côté Philippe de Villiers exprime son refus des régularisations, et son souhait d’expulser tous les sans-papiers. Le ministre annonce des régularisations limitées en nombre et étudiées au cas par cas. Le 16 mars 2007 un communiqué de l’ANAFE repris par le RESF et un article des Dernières Nouvelles d’Alsace explique que : « Deux jeunes hommes, victimes de persécutions dans leur pays, ont été renvoyés à leurs bourreaux car, selon la sentence favorite du ministre de l’Intérieur, "ils avaient vocation à être reconduits dans leur pays". Ce qui a été fait. Issa est en prison au Tchad, Elanchelvan a été exécuté par l'armée sri lankaise. »

Retour à une immigration de travailleurs, fermée depuis 1974, dans plusieurs secteurs de l’économie (BTP, restauration, travail saisonnier, vente, informatique…), sans avoir à justifier que ces emplois ne peuvent être pourvus par des Français. Cette proposition voit l’opposition de plusieurs dirigeants africains, dont le président sénégalais Abdoulaye Wade qui estime qu’il s’agit d’un « pillage des élites ». Nicolas Sarkozy se rend au Sénégal, au Mali, où il est « chahuté » par des manifestants : tandis qu’il tente d’expliquer sa loi, il est, dans ces pays africains, également accusé de racisme[40]. Quelques mois plus tard, au Sénégal, Nicolas Sarkozy signe un accord avec Abdoulaye Wade sur une politique d’immigration concertée[41].

Après les déclarations de Philippe de Villiers dans le livre Les Mosquées de Roissy sur le péril islamiste qui pèserait sur l’aéroport Charles de Gaulle, Nicolas Sarkozy a indiqué qu’il y aurait 122 individus « plus ou moins » suspects travaillant à Roissy sur 83 000 habilitations délivrées et qu’ils feraient l’objet de procédures d’abrogation d’habilitation[42].

Le 21 octobre 2006, il a justifié l’abrogation de 43 habilitations au motif que ces personnes auraient des « pratiques radicales » et qu’il préférait risquer « un contentieux devant un tribunal plutôt qu’un drame »[43]. Quatre bagagistes, dont les habilitations ont été retirées, ont déjà interjeté un recours devant le tribunal administratif de Bobigny, le retrait de cette habilitation justifiée par le préfet par le « comportement » de ces bagagistes leur paraissant discriminatoire car fondé sur leur pratique de la religion musulmane ou leurs idées politiques. La CFDT a porté plainte auprès du procureur de la République de Bobigny pour discrimination. La CFTC d’Air France a annoncé avoir déposé un préavis de grève pour le lundi 23 octobre, dénonçant un « durcissement » dans l’attribution des badges aéroportuaires[44]. Le MRAP dénonce les « ravages de la stigmatisation »[45] et décide de poursuivre le préfet pour discrimination en raison des origines ethniques [46]. L’administration, de son côté, souligne l’existence de cas inquiétants, comme celui d’un bagagiste français qui aurait passé trois années au Yémen où il aurait séjourné dans un camp d’entraînement militaire tenu par des islamistes[47].

À l’issue des premières procédures devant les tribunaux, quatre employés sur une petite dizaine de requérants ont obtenu gain de cause et ont pu récupérer leur badge.[48]

Nicolas Sarkozy a initié dès 2006 un projet de loi sur la prévention de la délinquance. Parmi les points-clé de ce projet, il a insisté pour que soient détectés dès le plus jeune âge d'éventuels troubles du comportement. La loi a été votée et validée par le Conseil constitutionnel, mis à part deux articles qui prévoyaient la responsabilisation des magistrats instructeurs.


Dernière édition par le Mer 09 Mai 2007, 10:06 am, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyJeu 23 Mar 2006, 3:24 pm

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Un autre point est le durcissement et la répression d’activités sur Internet, en particulier la diffusion de scène de violence, visant le Happy slapping, avec un emprisonnement pouvant aller jusqu’à cinq ans. Mais la Ligue ODEBI[49] dénonce qu'au prétexte de cette lutte, Nicolas Sarkozy en profite pour censurer la diffusion d'images de violences policières, elles aussi condamnables jusqu'à 5 ans d'emprisonnement lorsque diffusées par de simples citoyens.

Bilan

Le 8 juin 2006, lors d’une conférence de presse, Nicolas Sarkozy présente un bilan de son action au ministère de l’Intérieur depuis son arrivée en 2002. Dans ce bilan, il présente des chiffres issus d’études de l’Observatoire national de la délinquance (OND)[50] réalisées depuis 1998. Ces chiffres lui permettent de comparer la période où il est (mais aussi partiellement Dominique de Villepin) ministre de l’Intérieur, aux années de législature socialiste. Les chiffres de l’insécurité qu’il présente sont globalement en baisse (en moyenne de 3 %[réf. nécessaire]) sur la période 2002-2005, à l’exception des violences aux personnes, en nette hausse. Cette tendance se serait poursuivie en 2006 (délinquance globalement en baisse mais hausse des violences aux personnes)[51]. Le taux d’élucidation présente une amélioration en passant de 26,3 % en 2002 à 31,8 % selon l’INSEE[52], bien que la méthode de calcul de ce taux ait été discutée[53]. Le Canard enchaîné attribue la baisse de la délinquance à la forte baisse des vols de téléphones portables[54], responsables à eux seuls de 40% des infractions.

En réaction à ce bilan, qui n’intègre pas le nombre de voitures brûlées et les dégradations volontaires commises lors des émeutes de fin 2005, le Parti socialiste invoque la forte augmentation des violences faites aux personnes[55] durant le ministère de Nicolas Sarkozy, et établit des liens entre cette augmentation et le discours et les décisions, qu’il avait critiquées, du ministre (voir plus haut). Il affirme aussi que la notation des fonctionnaires de police dépendant désormais du nombre d’infractions constatées (divers reportages sont passés à ce sujet sur le JT de France 2), cela introduit un biais à la baisse des statistiques collectées dont l’exactitude devient contestable, et souligne à cet égard que la comptabilisation des violences aux personnes, en hausse, est précisément obligatoire. En réaction à ce même bilan, Alain Bauer (président de l’observatoire national de la délinquance) indique que l’indicateur de la violence continue d’augmenter inexorablement chaque année quelle que soit la législature au pouvoir.

En matière de sécurité routière, la politique de contrôle et de répression qu’il a mise en place aurait permis de réduire le nombre de tués de 7 242 en 2002 à 4 703 en 2006, soit une baisse de 35 % en l’espace de 4 ans.[56]

En matière d’immigration, l’immigration légale continue de se développer mais à un rythme moins soutenu, suite à la baisse du nombre de titres de séjour délivrés (-2,57 % en 2005 par rapport à 2004). Cette baisse du nombre de titres délivrés est la première depuis 10 ans. En parallèle, les expulsions d’immigrés clandestins ont doublé entre 2000 et 2005 (passant de 10 000 à 20 000)[57].

Après que Nicolas Sarkozy ait souhaité démissionner du Ministère de l'Intérieur pour s'investir à temps plein dans la campagne pour l'élection présidentielle de 2007[58], le 19 mars 2007, Jacques Chirac annonce la date de démission du ministre de l'Intérieur : Nicolas Sarkozy quitte ses fonctions le 26 mars, laissant la place à François Baroin.

Élection présidentielle de 2007

Nicolas Sarkozy est candidat déclaré à l'élection présidentielle de 2007. Sa déclaration a été faite dans une interview à la presse régionale réalisée le 29 novembre 2006, bien qu'il avait fait connaître aux journalistes en 2004 sa volonté de se présenter aux élections présidentielles.

Les mots d'ordre de sa campagne sont la restauration de la confiance dans la politique, « la rupture tranquille », et l'ordre en mouvement (s'opposant par là au slogan de l'« ordre juste » de sa concurrente Ségolène Royal, qu'il juge immobiliste). Les journalistes y voient une référence au slogan de François Mitterrand, la « force tranquille »[59][60].

Le 10 janvier 2007, le Parti socialiste rend public[61] un ouvrage rédigé par Éric Besson et intitulé L’inquiétante « rupture tranquille » de Monsieur Sarkozy[62] dans lequel ce dernier est accusé de dissimuler une idéologie de « néo-conservateur américain à passeport français » derrière des apparences de pragmatisme[63]. L'UMP réagit vivement, parlant d'« attaques personnelles aux accents xénophobes douteux » ; Yves Jego parle d'« une caricature malhonnête »[64]. Éric Besson, l'auteur du livre, déclara par la suite qu'il s'agissait « d'une entreprise délibérément conçue de diabolisation » organisée par le PS[65].

Le dimanche 14 janvier 2007, Nicolas Sarkozy est élu candidat de l'UMP à l'élection présidentielle suite à un vote en sa faveur de 98,1 % des votants et un taux de participation de 69 % des adhérents (Nicolas Sarkozy était le seul à présenter officiellement sa candidature à la candidature au sein de l'UMP après l'abandon de Dominique de Villepin et Michèle Alliot-Marie) , durant un congrès de l'UMP réunissant entre 30 000 et 110 000 personnes suivant les sources[66] ; le budget annoncé avant celui-ci est de 3,8 millions d'euros[67].

Le lundi 26 mars 2007, Nicolas Sarkozy quitte le ministère de l'Intérieur pour se consacrer pleinement à sa campagne présidentielle, espérant vaincre "la barrière du ministre d'État" et ouvrant une "nouvelle étape de la campagne". L'annonce de son départ avait été faite le 21 mars par Jacques Chirac dans une allocution télévisée. François Baroin prend sa succession place Beauvau.

Le Parti socialiste adopte selon les partisans de Nicolas Sarkozy et certains médias une tactique de diabolisation dite TSS (Tout Sauf Sarkozy)[68] pour remporter l'élection, ce que confirme un des anciens responsables de la campagne de Ségolène Royal, Éric Besson, qui soutint finalement la candidature de Nicolas Sarkozy[69].

Au premier tour des élections présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy a obtenu avec 31,18% le 2e plus haut score relatif pour un candidat de la droite républicaine depuis 1974 où Valery Giscard d'Estaing avait obtenu 32,6 % des voix, et plus haut score absolu jamais obtenu par un candidat au 1er tour avec 11 448 663 voix[70]. Il remporte le second tour avec 53,06 % des suffrages (chiffre définitif, confirmé par le ministère de l'Intérieur) face à 46,94 % pour Ségolène Royal : il est élu président de la République. Aucun des autres candidats ou partis engagés lors de l'élection n'a engagé de procédure de contestation de l'élection de Nicolas Sarkozy qui sera effective après validation par le Conseil constitutionnel.

En marge du score important réalisé par Nicolas Sarkozy lors de cette élection, on peut noter deux particularités de celle ci. D'abord, pour la première fois, l'utilisation de machines à voter électroniques s'est faite à grande échelle puisqu'environ un million et demi d'électeurs ont eu à utiliser ce moyen de vote.[71] Ensuite, pour la première fois au cours de la Ve république, des heurts entre les forces de l'ordre et des opposants au résultat de cette élection se sont produits dans plusieurs villes.[72]

Lors de son premier discours après l'annonce du résultat provisoire, Nicolas Sarkozy a mis un accent fort sur les questions internationales, et sa volonté de rapprocher les positions de la France avec les partenaires européens en faisant ratifier rapidement par le parlement les dispositions essentielles du projet de traité qui permettront à l'Europe de fonctionner. Il a souhaité mettre un terme aux différents de la France avec les États-Unis, avec qui il souhaite pouvoir négocier en toute franchise tout en maintenant l'indépendance de la France. Il souhaite s'investir pour la question des otages français, dont la franco-colombienne Ingrid Bétancourt, pour la défense des droits de l'homme, notamment le sort des femmes et des opprimés. Il a rappelé aussi son opposition à l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, et défendu un développement autonome de l'Afrique et d'une « Union méditérannéenne » forte aux cotés de l'Union européenne. Il a remercié les français pour leur participation aux scrutins et leur engagement et leur franchise dans les débats de la campagne, y compris ceux qui n'ont pas voté pour lui.

Président de la République

Nicolas Sarkozy est élu président de la République le 6 mai 2007 avec 53,06 % des suffrages contre 46,94 % des suffrages exprimés pour Ségolène Royal.

À 52 ans, il devient ainsi le 6e président de la Ve République et le 23e président de la République. La passation de pouvoir aura lieu le 16 mai 2007 dans l'après-midi avec son prédécesseur Jacques Chirac.

Lors de sa prise de fonctions, il recevra aussi le collier de Grand-maître de la Légion d'honneur. En tant que chef des armées françaises, il recevra les clés de la Force de frappe. Par ses fonctions de chef d'État français, il recevra le titre de Co-prince d'Andorre.

Prises de position

Relation avec les électeurs du Front national

Nicolas Sarkozy a à plusieurs reprises et ce depuis 1998 rappelé son intention de récupérer les électeurs du Front national [73]. Nicolas Sarkozy dénonce parallèlement les positions du Front national, comme lors de son débat avec Jean-Marie Le Pen lors de l'émission « 100 minutes pour convaincre », où il a affirmé son opposition avec les idées d'extrême droite. Des personnalités politiques de l'opposition lui reprochent de vouloir s'attirer l'électorat du Front national. Ainsi, Jack Lang affirme que « Nicolas Sarkozy est un républicain, à la différence de Le Pen » mais parle de « dérive paraxénophobe ». De la même façon, Act-Up ou les Guignols de l'info présentent médiatiquement le ministre de l'Intérieur et Jean-Marie Le Pen sur un pied d'égalité. Ainsi, en janvier 2006, l'association Act Up publie des affiches[74] comportant la photographie de Nicolas Sarkozy et le slogan « Votez Le Pen ».

Le livre de Nicolas Sarkozy, Témoignage, a été préfacé[75] dans sa version italienne par Gianfranco Fini président du parti politique italien Alliance nationale (parti issu du MSI) parti issu du néo-fascisme italien mais ayant pris ses distances avec cette idéologie depuis 1995[76][77]. Le précédent livre de Nicolas Sarkozy, La République, les religions, l'espérance, était lui aussi préfacé par cette même personne dans la version italienne[78], le quotidien italien Panorama indiquant même une amitié[78] entre les deux hommes.


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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyLun 15 Jan 2007, 3:45 pm

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Reprise de points du programme du Front national

Le collectif Ré-So, qui s'affiche publiquement contre Nicolas Sarkozy, estime dans un article[79] que plusieurs points du programme du Front national ont déjà été appliqués par Nicolas Sarkozy lors de ses mandats ministériels. Il s'agit de points comme la coopération étroite entre la police et la Justice, la facilitation des contrôles d'identité, l'instauration d'une période probatoire pour tous les mariages mixtes et l'expulsion effective des immigrés clandestins. Certaines de ces mesures étaient déjà effectives mais ont été renforcées.

Certaines autres de ses mesures et positions sont critiquées par Jean-Marie Le Pen : réforme de la double peine, prise de position en faveur de la discrimination positive, du financement public de mosquées et de quotas d'immigration, positions que le Front National combat[80]. Nicolas Sarkozy s'est également prononcé en faveur du droit de vote des résidents étrangers, en situation régulière et présent depuis au moins 10 ans sur le territoire français, aux élections locales. Il a par ailleurs encouragé la nomination d'un «préfet musulman», Aïssa Dermouche, nommé préfet du Jura.

Au premier tour des élections présidentielles de 2007, Nicolas Sarkozy a obtenu avec 31,18% le plus haut score pour un candidat de la droite républicaine depuis 1974 où Valery Giscard d'Estaing avait obtenu 32,6% des voix. Parallèlement, le poucentage de votes pour l'extrême droite a reculé pour la première fois de 19,20% (FN+MNR) en 2002 à 12,67% (FN + MPF) en 2007. Jean-Marie Le Pen retombe ainsi à ses niveaux d'avant 1988. Françoise Fressoz dans Les Echos observe qu'"on le doit en partie à la stratégie du président de l'UMP"[81].

Europe

Après l'échec en France du référendum sur le projet de traité établissant une Constitution pour l'Europe, Nicolas Sarkozy propose qu'un directoire formé des six plus grands pays prennent la direction des affaires européennes. « Je souhaite enfin — sur un plan qui n'est pas institutionnel, mais davantage politique — que [...] nous fassions en sorte que les 6 principaux pays [...] qui représentent 75 % de la population de l'Union, jouent un véritable rôle de moteur de l'Union européenne ». Cette vision de l'Europe est perçue par les autres membres de l'Union Européenne (les scandinaves notamment) comme de l'impérialisme au pire, une perte de souveraineté au mieux, entrainant un rejet en bloc du projet de la construction européenne[82]. Opposant au ministre, Alexis Dalem, chercheur à l'Institut d'études politiques de Paris et corédacteur en chef de la revue officielle du Parti socialiste, polémique en réduisant son bilan à une « instrumentalisation des questions européennes au profit de l’affichage médiatique, faiblesse de l’engagement européen, accord avec la vision britannique d’une Europe réduite à un grand marché voué au libéralisme économique »[83].

Prise de position concernant la recherche et les nouvelles technologies

Loi DADVSI

Nicolas Sarkozy a pris parti en faveur de la loi sur les Droit d'auteur et droits voisins dans la société de l'information. Lors de la conférence Web3, il laisse entendre que la loi DADVSI sera complétée, notamment en définissant le téléchargement illégal comme un « crime ». Michel Rocard critique alors ces orientations en estimant que « l'idée de Sarkozy de criminaliser 2,5 millions de jeunes qui téléchargent n'est pas tenable »[84].

Propos innéistes

En avril 2007, Nicolas Sarkozy déclare qu'il est « inclin[é] (…) à penser qu'on naît pédophile, et c'est d'ailleurs un problème que nous ne sachions soigner cette pathologie »[85], et que des jeunes se suicideraient « parce que, génétiquement, ils avaient une fragilité »[86]. Il nuance par la suite ses propos, indiquant qu'il ne tient « qu'une partie » du comportement pour inné[87].

Ces propos provoquent une vive polémique, notamment de la part de l'archevêque de Paris, André Vingt-Trois[88],[89], de la plupart des autres candidats à l'élection présidentielle [90],[91], de scientifiques[92],[93] ou encore de pédopsychiatres[94].

À l'inverse, certains scientifiques[95] rappellent qu'on ne peut négliger les facteurs génétiques dans le développement du comportement humain[96].

Controverses

Relations avec le groupe Lasserre

Nicolas Sarkozy est mis en cause depuis mi-février 2007 au sujet de ses relations avec ce groupe immobilier, en charge de la plupart des opérations à Neuilly depuis 1980[97]. Selon les articles publiés par le Canard enchaîné dans ses éditions des 28 février, 7 et 14 mars, 18 avril incluant des photocopies de factures, le décompte détaillé des aménagements complémentaires et des analyses faites à partir des actes notariés de la Conservation des hypothèques, Nicolas Sarkozy :
- aurait fait bénéficier en mars 1997 le groupe Lasserre d’un « cadeau » de 5 millions de francs (750 000 euros) sur l'achat des droits à construire sur l'île de la Jatte;
- a acheté en juin 1997 un appartement au groupe Lasserre, groupe qui par ailleurs était le principal partenaire immobilier de la ville de Neuilly-sur-Seine dont il était maire;
- aurait bénéficié lors de cet achat d’une réduction d’au moins 750 000 francs (114 340 euros) et également de prestations pour des aménagements complémentaires de 1 832 000 francs (279 290 euros), dont il a acquitté 400 000 francs (60 980 euros).

La presse nationale et internationale[98], a fait état des articles publiés le Canard enchaîné. Cependant aucun média n’a publié à ce jour d’autres enquêtes journalistiques confirmant les informations de l'hebdomadaire satirique. Nicolas Sarkozy, de son côté, a démenti l’ensemble de ces allégations sans apporter d’explications quant aux factures et décompte publiés par ce journal, à l’exception de celle concernant un escalier en chêne.

Affaire Clearstream 2

Le nom de Nicolas Sarkozy apparaît indirectement sur les listings truqués de la société Clearstream. Par le biais de son avocat Thierry Herzog, il se porte partie civile dans cette affaire le 31 janvier 2006, relançant ainsi une affaire alors assoupie, relance à l'origine d'une importante crise politique en avril-mai 2006. Selon le corbeau, le ministre de l'Intérieur aurait disposé de deux comptes dans une banque milanaise, la Banca popolare di Sondrio, déguisés sous des noms tirés de son identité complète, rappelant ses origines hongroises : Nicolas Paul Stéphane Sarközy de Nagy-Bocsa. Par-là, le corbeau sous-entendait que les personnes citées par le courrier, y compris Nicolas Sarkozy, auraient touché des pots-de-vin dans l'affaire des frégates de Taïwan.

Nicolas Sarkozy exige des explications auprès de Dominique de Villepin, alors ministre de l'Intérieur, et du patron de la DST. La Banca popolare di Sondrio reçoit une commission rogatoire par l'intermédiaire du tribunal de Milan le 5 novembre 2004 et envoie une réponse négative le 16, affirmant que Clearstream ne détient pas de comptes personnels. Malgré cette célérité de la banque, ces résultats innocentant Nicolas Sarkozy n'ont été communiqués au juge Renaud Van Ruymbeke qu'à la fin de 2005. Le journaliste Stéphane Denis affirme dans une interview au Point du jeudi 11 mai qu'il avait transmis en septembre 2004 et avril 2005 un message oral du général Rondot à Nicolas Sarkozy sur l'enquête Clearstream. Nicolas Sarkozy a été entendu le 11 mai 2006 en tant que témoin assisté par le juge Jean-Marie d'Huy chargé de l'enquête.

Imad Lahoud, l'auteur présumé des falsifications des listings, a affirmé début novembre 2006 (après l'avoir précédemment nié[99]) qu'il avait rencontré Nicolas Sarkozy, alors ministre de l'économie, deux fois en 2004 pour « évoquer » ce dossier, ce que Sarkozy dément prouvant que le jour de la « rencontre » avancée par Lahoud, il était en voyage à l'étranger. Il assure en outre n'avoir appris toute l'histoire que par voie de presse. Le journaliste Éric Decouty affirme pour sa part que Nicolas Sarkozy aurait été mis au courant de la manipulation dont il était l’une des cibles plus tôt qu’il ne le prétend (2005) et qu'il a essayé de tirer profit politiquement de cette situation en laissant faire[100][101].

Affaire de la Fondation Hamon.

Médias

Par contraste avec la période qui a suivi les défaites de 1995 et de 1999, Nicolas Sarkozy est l'objet d'une importante médiatisation depuis 2002. Il réalise ainsi dans l'émission Cent minutes pour convaincre le plus gros score d'audience à l'époque pour une émission politique en 2003, avec 7,73 millions de téléspectateurs[102]. Il est le seul à avoir été invité trois fois à cette émission[103]. En 2007, avec l'émission J'ai une question à vous poser (produite par Dominique Ambiel, membre de l'UMP), il atteint un pic de 9,7 millions de téléspectateurs (et environ 8 millions en moyenne)[104].

Il fait de son épouse un de ses principaux conseillers dans ses ministères, puis son chef de cabinet à la présidence de l'UMP. Son couple et sa famille, mêlés à ses actions publiques et ainsi mis en scène, s'affichent dans les médias. Mais en mai 2005, des problèmes conjugaux surgissent et sont largement médiatisés, en particulier dans Le Matin, que Nicolas Sarkozy attaque en justice[105]. Et le 26 août 2005, Paris-Match présente même à la une Cécilia avec son ami Richard Attias. À la suite de cette publication, Nicolas Sarkozy, furieux, aurait usé de son influence auprès d'Arnaud Lagardère, dont le groupe est propriétaire de Paris-Match, pour faire limoger le directeur de l'hebdomadaire, Alain Genestar, selon ce dernier qui quittera son poste une année plus tard. [106]. Après la reformation de son couple, Nicolas Sarkozy explique au début de 2006 qu'il « regrette » d'avoir présenté sa famille trop médiatiquement.

Selon le Canard enchaîné[107], Nicolas Sarkozy serait intervenu pour empêcher la publication d'un livre de Valérie Domain sur Cécilia Sarkozy chez First Editions en octobre 2005. Ce qui déclenche en France un débat sur la médiatisation de la vie privée des hommes politiques. La "biographie" de Cécilia Sarkozy par Valérie Domain a finalement été publiée, sous forme de fiction, le 8 février 2006, sous le titre Entre cœur et raison aux éditions Fayard. Le syndicat de journalistes SAJ-UNSA l'accuse[108] par ailleurs d'être intervenu pour que l'accréditation permettant à un journaliste de recevoir des informations directement de l'administration, soit ôtée à Raphaëlle Picard, de l’AFP, auteur d’un reportage sur des perquisitions menées par erreur, lors de la descente massive de police aux Mureaux, à 5h30 du matin le 4 octobre 2006. Cette descente a provoqué une enquête sur son déroulement et ses conséquences[109]. Une source anonyme interne du journal Libération, confirmée par son PDG Laurent Joffrin[110], affirme que Nicolas Sarkozy a appelé, le 7 mars 2007, l'actionnaire principal du journal, Édouard de Rothschild, pour se plaindre d'un titre qu'il jugeait outrancier : « Impôt sur la fortune de Sarkozy : le soupçon », en qualifiant Libération de « journal de gauche de m**** ». Le lundi 16 avril 2007, Joseph Macé-Scaron, l'ancien directeur du Figaro Magazine, affirme sur RTL qu'il a été « démissionné » du Figaro pour avoir refusé de céder à des pressions sarkozystes ; il estime que des menaces sont exercées par Nicolas Sarkozy sur l'ensemble des journalistes politiques.


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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyMer 09 Mai 2007, 9:57 am

Citation :

Selon Le Monde daté du 3 mai 2007, Nicolas Sarkozy est revenu mardi 2 mai sur France Inter sur les accusations de main-mise sur les médias dont il est l'objet: « On me dit que les médias sont à ma solde. Mais qui peut croire une chose pareille, quand on voit le déchaînement qu'a suscité ma candidature, mon projet », citant deux des soutiens de Ségolène Royal,Libération et Le Nouvel Observateur, dont les actionnaires majoritaires sont respectivement Édouard de Rothschild et Claude Perdriel, parmi les grandes fortunes françaises.[111].

Anecdotes

Il est surnommé « Sarko » par ses partisans comme par ses adversaires.

Le mercredi 12 juillet 2006, Nicolas Sarkozy inaugure son personnage de cire au musée Grévin.

Nicolas Sarkozy a reçu le prix Iznogoud 1999 suite à son échec aux élections européennes.

Nicolas Sarkozy a reçu le « prix de la tolérance 2003 » du centre Simon Wiesenthal pour son action contre le racisme et l'antisémitisme.

Privacy International a décerné à Nicolas Sarkozy le prix Orwell 2005 pour l'« Ensemble de son Œuvre »[112].

Nicolas Sarkozy a été la cible d'un bombardement Google associant son nom au mot-clé Iznogoud, le vizir qui veut devenir « calife à la place du calife » dans la bande dessinée homonyme.

Carrière

Carrière élective locale

Depuis 1977, conseiller municipal de Neuilly-sur-Seine ;

1983 - 2002, maire de Neuilly-sur-Seine (60 364 habitants) ; (depuis 2002 : adjoint « hors rang ») ;

1983 - 1988, conseiller régional d'Île-de-France ;

1985 - 1988, conseiller général du canton de Neuilly-sur-Seine Nord ;

1986 - 1988, vice-président du conseil général des Hauts-de-Seine, chargé de l'enseignement de la culture ;

Depuis 2004, conseiller général du canton de Neuilly-sur-Seine Nord, président du conseil général des Hauts-de-Seine.

Carrière politique

En 1977, membre du comité central du RPR.

1978-1979, délégué national des jeunes du RPR.

1979-1981, président du Comité national des jeunes en soutien à Jacques Chirac pour l'élection présidentielle de 1981.

1988, secrétaire national du RPR, chargé de la Jeunesse et de la Formation.

1989, secrétaire national du RPR, chargé de l'Animation, de la Jeunesse et de la Formation.

Co-directeur de la liste d'union pour les Élections européennes.

1992-1993, secrétaire général-adjoint du RPR, chargé des Fédérations.

Depuis 1993, membre du bureau politique.

1995-1997 porte-parole du RPR.

1998-1999, secrétaire général du RPR.

1999, président du RPR par intérim.

1999, tête de la liste RPR-DL pour les Élections européennes de juin

mai 2000, élu président du Comité départemental du RPR des Hauts-de-Seine.

novembre 2004, élu président de l'UMP avec 85,1 % des voix.

6 mai 2007, élu Président de la République française avec 53,06 % des voix face à Ségolène Royal (46,94 %)

Carrière parlementaire

Député des Hauts-de-Seine (6e circonscription des Hauts-de-Seine) :

dates de ses mandats :

élu en 1988 avec 67,35% des voix au premier tour (mandat jusqu'en mars 1993),

réélu en mars 1993 avec 64,90% des voix au premier tour (remplacé par son suppléant en avril 1993, après sa nomination comme ministre du budget),

élu en septembre 1995 (après la démission de son suppléant, mandat jusqu'en mai 1997),

réélu en mai 1997 avec 56,23% des voix au premier tour (mandat jusqu'en juin 2002)

réélu en juin 2002 avec 68,78% des voix au premier tour (remplacé par sa suppléante Joëlle Ceccaldi-Raynaud, en juillet 2002, après sa nomination comme ministre de l'Intérieur),

élu le 13 mars 2005 (après la démission de sa suppléante, mandat venant en principe à échéance en juin 2007) ; lors de cette élection partielle, il est réélu au premier tour, avec 70,01 % des suffrages exprimés, et 41,38 % de participation ;

membre des commissions parlementaires :

de juin 1988 à avril 1991 : membre de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l'administration générale de la République ;

d'avril 1991 à avril 1993 : membre de la commission des affaires culturelles, familiales et sociales ;

d'octobre 1995 à juin 2002, membre de la commission des finances, de l'économie générale et du Plan.

Député français au Parlement européen :

dates de son mandat :

élu le 13 juin 1999, sur le quota réservé à la liste Union pour l'Europe, dont il était tête de liste. En raison de la loi sur le cumul des mandats (il était à ce moment-là maire de Neuilly, député des Hauts-de-Seine et député européen), il choisit, dans le délai imparti, de démissionner de son mandat de député européen, ce qui a entraîné la nomination automatique en remplacement du premier candidat non élu de la liste, son « bras droit » Brice Hortefeux, président du Comité départemental RPR des Hauts-de-Seine.

Carrière ministérielle

Ministre :

Mars 1993 - janvier 1995, ministre du Budget, porte-parole du gouvernement, puis chargé, à titre provisoire, d'exercer les fonctions du ministre de la Communication (Gouvernement Édouard Balladur) ;

29 mars 1993 - 18 mai 1995, ministre du Budget, chargé d'exercer les fonctions du ministre de la Communication (gouvernement Édouard Balladur) ;

7 mai 2002 - 31 mars 2004, ministre de l'Intérieur, de la sécurité intérieure et des libertés locales dans le premier et le deuxième gouvernement Raffarin ;

Ministre d'État :

31 mars - 29 novembre 2004, ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie dans le troisième gouvernement Raffarin.

31 mai 2005 - 26 mars 2007, ministre d'État, ministre de l'Intérieur et de l’Aménagement du territoire, dans le premier gouvernement Dominique de Villepin.

Autres

Membre honoraire du Rotary Club de Neuilly et du Siècle, il est président de l'Établissement public pour l'aménagement de la région de la Défense (EPAD) depuis le 1er avril 2005. Un des administrateurs de la Société d'économie mixte de Neuilly (Semine) basée à la mairie de Neuilly et qui gère des immeubles résidentiels [113]

Notes et références

↑ La forme complète de son nom est très rarement employée. On la retrouve cependant sur les documents officiels, par exemple sur le décret du 31 décembre 2004 le nommant chevalier de la Légion d'honneur : [pdf] fichier pdf (vers le bas de la troisième page).
↑ En hongrois, le prénom se met toujours après le nom de famille. Le mot nagybócsai est un adjectif de titre nobiliaire qui indique la provenance et ne fait pas partie du nom de famille proprement dit. Selon l'usage de la noblesse hongroise, il est généralement écrit avec une minuscule et se place avant le nom de famille ; il est toujours traduit dans les autres langues (en français et anglais de Nagybocsa, en allemand von Nagybocsa, etc.)
↑ La saga hongroise de la famille Sarkozy, Le Figaro, 07/02/2007
↑ Le nom « Sárközy » signifie « du Sárköz ». Le Sárköz est une une petite région de Hongrie comprise dans le département de Tolna autour des villages de Őcsény, Decs, Sárpilis et Alsónyék.
↑ « Le berceau des candidats », VSD, 21 mars 2007.
↑ 6,0  6,1  Un pouvoir nommé désir, Catherine Nay
↑ Reportage sur les jeunes chiraquiens, Journal de 20 heures, TF1, 24 mars 1981
↑ Sarkozy et Tchernobyl, la rumeur qui court le net, Le Monde, 11 avril 2007, Lire en ligne
↑ Biographie de Nicolas Sarkozy sur le site de l'UMP
↑ La loi n°2003-239 du 18 mars 2003 sur la sécurité intérieure peut être consultée sur Légifrance
↑ Loi n° 2004-204 du 9 mars 2004 portant adaptation de la justice aux évolutions de la criminalité
↑ Détails de la loi par un avocat défendant sa cliente
↑ [http://www.liberation.fr/actualite/societe/216680.FR.php Grève de la salive chez les réfractaires au fichage ADN, Libération du 13 novembre 2006
↑ Article du journal 'Le Monde'
↑ Communiqué du Consistoire central de France
↑ Nicolas Sarkozy veut associer davantage les collectivités locales à la réduction du déficit public, Maire Info, 22/06/2004
↑ [1]
↑ [2], L’Humanité, 19 juin 2004.
↑ Grande distribution, les prix ont cessé de baisser en novembre
↑ Donations : Reconduction et amplification des mesures Sarkozy
↑ Discours de Nicolas Sarkozy le 27 avril 2004 sur le site du ministère de l’Industrie
↑ Cachan : les anciens occupants régularisés, le relogement en cours
↑ « M. Sarkozy contre l’anti-France », Le Monde diplomatique, 21 septembre 2005.
↑ Le Monde, 21 juin 2005.
↑ "France 2", 29 juin 2005.
↑ Selon les propos d'Azouz Begag rapportés par Le Figaro : Azouz Begag tenté par François Bayrou, 13 mars 2007.
↑ France 2, Journal de 20 heures, 26 octobre 2005
↑ Les jeunes des cités inquiets d'une possible victoire de Nicolas Sarkozy, Le Monde.
↑ Arrêt sur images du 6 novembre 2005.
↑ http://www.humanite.presse.fr/journal/2005-06-23/2005-06-23-809232
↑ Les jeunes des cités inquiets d'une possible victoire de Nicolas Sarkozy, Le Monde.
↑ L'embrasement document-fiction retraçant les évènements, ce que savait la police et ce que déclarais le ministre à la presse. inspiré du livre L’affaire Clichy écrit par les avocats des familles des jeunes électrocutés
↑ Popularité suite aux émeutes dans les banlieues
↑ Sécurité: Sarkozy a-t-il réussi? l'Express, 10 janvier 2007
↑ Le Nouvel observateur
↑ Sondage IPSOS/Le Point
↑ Déclaration de François Hollande : Associated Press, 10 avril 2006, Nouvel Observateur
↑ Après la crise, Villepin et Sarkozy jouent l'entente, Le Figaro, 12 avril 2006
↑ Le Monde, 12 avril 2006.


Dernière édition par le Mer 09 Mai 2007, 10:17 am, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyMer 09 Mai 2007, 9:58 am

Citation :

↑ Le 18 mai 2006, la visite de Nicolas Sarkozy au Mali s’est déroulée en parallèle d’une manifestation qui clamait « Sarkozy raciste ! » [3]
↑ « Au Sénégal, Sarkozy s’affiche "gagnant-gagnant" », Libération, 25 septembre 2006 [4]
↑ Sarkozy et Perben vérifient la sûreté de Roissy
↑ Controverse sur les bagagistes musulmans de Roissy, Le Figaro, le 23 octobre 2006
↑ Roissy : bagagistes discriminés, L'Express, le 20 octobre 2006
↑ Bagagistes de Roissy : les ravages de la stigmatisation, MRAP, le 20 octobre 2006 (consulté 2007-02-19)
↑ Roissy : le MRAP poursuit le préfet et le sous-préfet de Seine-Saint-Denis, MRAP, le 21 octobre 2006 (consulté 2007-02-19)
↑ Aéroport de Roissy : le "principe de précaution" mis en avant pour écarter des salariés musulmans, Le Monde, le 2 novembre 2006
↑ Roissy : la justice suspend deux retraits de badge, en confirme cinq
↑ Communiqué de la Ligue ODEBI, avec source des articles de loi en question
↑ Le Rapport 2006, Observatoire National de la Délinquance, consulté le 2007-02-19
↑ La délinquance a de nouveau reculé en 2006, Le Figaro
↑ Crimes et délits constatés et taux d’élucidation
↑ Quand la police résout... plus de 100 % des affaires, Libération, 11 janvier 2007
↑ Édition du 17 janvier 2007
↑ Violence aux personnes: une progression inquiétante. l'Express, 10 janvier 2007
↑ Morts sur la route : baisse record de 43 % en cinq ans, Le Monde, le 11 janvier 2007
↑ Premier coup de frein à l’immigration régulière, Le Figaro
« Je démissionnerai à la dernière minute, lorsque la campagne rendra impossible l'exercice de responsabilité de ministre de l'Intérieur. C'est un engagement que je considère comme honnête devant les Français. »
↑ « Sarkozy promet une "rupture tranquille" », l'Express, 30 novembre 2006 [5]
↑ « Ordre juste ou rupture tranquille : l'hypertexte derrière les slogans de campagne », Le Figaro, 13 décembre 2006 [6]
↑ L’hebdo des socialistes n°430 contenant une présentation du livre.
↑ [pdf]L’inquiétante “rupture tranquille” de Monsieur Sarkozy téléchargeable librement depuis le site du parti socialiste.
↑ Le Monde, « Pour le PS, M. Sarkozy s'inspire des néoconservateurs américains » 9 janvier 2007, [7]
↑ Libération, 10 janvier 2007, « Le livre anti-sarko du PS, une « nullitude » selon l'UMP »[8]
↑ Mea culpa d'Eric Besson lors d'un meeting de Nicolas Sarkozy, Yahoo! News
↑ Le Canard enchaîné du 17 janvier s'était procuré le plan des places assises (25 000 plus 300 journalistes), et affirme que le chiffre annoncé en fin de soirée par l'UMP de 110 000 militants était impossible à réaliser
↑ La Presse, « Couronnement sans suspense pour Sarko » 15 janvier 2007, [9]
↑ http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article1728912.ece ↑ http://www.ericbesson.fr/
↑ Voir le site du Ministère de l'Intérieur pour les résultats officiels
↑ http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-884860@51-885010,0.html
↑ http://www.romandie.com/infos/news2/070507184544.8zi9eo7h.asp
↑ Dans un entretien accordé au Figaro du 11 décembre 1998, Nicolas Sarkozy indique : « Si des électeurs ou des militants du FN souhaitent se détourner de cette formation pour nous rejoindre, nous les accepterons. Je parle des militants et sympathisants. Pour le reste, nous verrons l'évolution des choses. L'opposition doit poursuivre son travail de reconquête, loin de ce qui se passe au FN, qui est une caricature de démocratie. » Le 8 mars 2004, il déclare à Orange : « Les électeurs de droite me font confiance, aussi suis-je peut-être bien placé pour ramener dans le giron de la droite républicaine ceux du FN. » Il ajoute qu'il faut tendre la main « à ceux qui votent ainsi parce qu'ils souffrent ». La droite, selon lui, « a besoin de ces gens qui se sont abusés. Il n'y a qu'une stratégie gagnante : agir pour faire comprendre que la République a entendu la désespérance et y apporte une réponse concrète (Propos cités dans Le Monde, 10 mars 2004). » Le 22 avril, à Paris, le président de l'UMP s'adresse explicitement aux électeurs du FN, et déclare qu'il veut « les chercher un par un »(Cité dans Le Monde, 25 avril 2006.)
↑ rapidement retirées à cause d'un problème de droit d'auteur d'une photographie
↑ Alessandro Mantovani, Gianfranco Fini, l'ami italien de Sarkozy, Article paru dans l'édition du 26 janvier 2007 (page consultée le 3 février 2007), < [10] >
↑ L'aile droite du parti l'a quitté progressivement, en particulier en 2003 quand M. Fini a déclaré que le fascisme avait été le "mal absolu" du XXe siècle
↑ (en) Article de la BBC décrivant Gianfranco Fini (page consultée le 2 février 2007.
↑ 78,0  78,1  (it) Journal italien, SARKÒ fa il bis, Panorama (2006-10-27), < [11] >, extrait traduit: « Fini, qui est aussi un ami de Sarkozy, a écrit la préface d'un de ses autres livres La République, les religions, l'espérance, sorti en Italie en 2005. »
↑ « Le Front national et Sarkozy ? Ré-So relève le défi »
↑ Les blogueurs frontistes ne voteront pas Sarkozy
↑ Il y a du Mitterrand dans Sarkozy, Les Echos, 25 avril 2007
↑ Courrier international_15 mars 2007_Hebdo - n° 854 : Tout le mal qu’ils pensent de Sarkozy
↑ « L’Europe de Nicolas Sarkozy »
↑ Interview sur ZDnet.fr
↑ dans un entretien avec le philosophe libertaire Michel Onfray accordé pour la revue Philosophie Magazine
↑ Voir le site de Philomag qui publie un court extrait de l'interview [12]
↑ http://clubobs.nouvelobs.com/article/2007/04/11/20070411.FAP0846.xml
↑ Il a mis en garde contre, selon lui, des « relents » d'eugénisme LeMonde.fr, AFP et Reuters, 9 avril 2007 http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-893372,0.html
↑ Le débat génétique se poursuit après les propos de Sarkozy, dépêche AFP du 9 avril 2007
↑ « On naît pédophile » : Sarkozy sur la défensive, Ouest-France.
↑ http://clubobs.nouvelobs.com/article/2007/04/19/20070419.FAP2429.xml
↑ comme l'ancien membre du Comité national d'éthique et professeur de génétique Axel Kahn qui déclare « La vision d'un gène commandant un comportement complexe tel que ceux conduisant à l'agressivité, à la violence, à la délinquance, à la dépression profonde avec dérive suicidaire, est ridicule et fausse ». Les propos sur la génétique de Nicolas Sarkozy suscitent la polémique, LeMonde.fr, 8 avril 2007
↑ Axel Kahn sur le forum du nouvel observateur
↑ Plusieurs pédopsychiatres ont également protesté contre les idées défendues par Nicolas Sarkozy http://tempsreel.nouvelobs.com/actualites/20070409.OBS1242/
↑ comme le professeur Daniel Cohen (tout en affirmant que « Le devenir d'un être ne dépend pas de son génome ou de son environnement ou du hasard, mais des trois à la fois. ») [13] et le professeur de génétique Philippe Froguel[14]
↑ expliquant que la génétique a, entre autres, des effets démontrés sur la schizophrénie, la dépression [15] de même que sur l'obésité et le diabète
↑ Nouvelles accusations du Canard contre Nicolas Sarkozy, Le Nouvel Observateur, page consultée le 1er avril 2007]
↑ entre autres Der Spiegel, Wirbel um Sarkozys Edel-Apartment,Times , ‘Man of the people’ Sarkozy is hit by €1m luxury property scandal
↑ Clearstream : Lahoud dit avoir rencontré Sarkozy, Le Figaro
↑ Clearstream: Lahoud accuse, Sarkozy nie, RFI, 3 novembre 2006
↑ Affaire Clearstream: Imad Lahoud affirme avoir rencontré "à deux reprises" Nicolas Sarkozy, Le Monde, 3 novembre 2006
↑ chiffre pic, Le Monde, 22 novembre 2003
↑ Yan Chantrel, sous la direction d'Élisabeth Cazenave, maître de conférences en sciences de l'information et de la communication à l'Université de Paris-XIII,« Communication de Nicolas Sarkozy à l'émission 100 minutes pour convaincre », mémoire de maîtrise d'information et communication, Université Paris-XIII, Villetaneuse, 2005.
↑ Un pic d'audience à près de 10 millions, Le Figaro, 6 février 2007
↑ devant le tribunal de grande instance de Thonon-les-Bains (Haute-Savoie) le 22 juin pour « intrusion et atteinte dans la vie privée »
↑ Nouvel Obs.com, « Genestar accuse Sarkozy après son licenciement de Paris-Match »
↑ Le Canard enchaîné, 16 novembre 2005
↑ Communiqué du syndicat autonome des journalistes (SAJ-UNSA), 27/10/2006
↑ La police va enquêter sur la descente aux Mureaux, paru sur lefigaro.fr, En ligne, consulté le 21 novembre 2006 [16]
↑ Nouvel Observateur : ISF : Nicolas Sarkozy pique une colère contre Libération
↑ http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-823448,36-904310@51-889614,0.html
↑ http://www.bigbrotherawards.eu.org/liste-bba.php3?annee=2005&statut=gagnant
↑ Société d'économie mixte de Neuilly (SEMINE)

Voir aussi

Bibliographie

Œuvres

Georges Mandel, le moine de la politique (Biographie de Georges Mandel qui a donné lieu à une adaptation télévisée), Grasset (9 février 1994) (ISBN 2246463017)
Au bout de la passion, l'équilibre (entretiens avec Michel Denisot), Albin Michel (7 mars 1995) (ISBN 2226076166)
Libre, Robert Laffont et XO, 24 janvier 2001 (ISBN 222108909X)
La République, les religions, l'espérance, Éditions du Cerf (28 octobre 2004) (ISBN 2266157086)
Témoignage, XO Editions (17 juillet 2006) (ISBN 2845632878), traduit en italien (Testimonianza) et préfacé par Gianfranco Fini
Ensemble, XO Editions, (2 avril 2007) (ISBN 978-2-84563-345-2)

Ouvrages autour de Nicolas Sarkozy

Ghislaine Ottenheimer, Les Deux Nicolas, éd. Plon, 22 novembre 1994
Anita Hausser, Sarkozy, l'ascension d'un jeune homme pressé, Belfond (1995, réédition en 2006).
Christophe Barbier, La Comédie des orphelins. Les vrais fossoyeurs du gaullisme, Éditions Grasset, 2000
Michaël Darmon, Sarko Star, éd. du Seuil (2004), 400 pages.
Nicolas Domenach, Sarkozy au fond des yeux, éd. Jacob-Duvernet (2004), 267 pages.
Béatrice Gurrey, Le Rebelle et le roi, éd. Albin Michel, 2004, 240 pages, sur les rapports Sarkozy-Chirac.
Paul Ariès, Misère du sarkosisme, cette droite qui n'aime pas la France, éd. Parangon/Vs, 2005, 251 pages, ISBN.
Victor Noir, Nicolas Sarkozy ou le destin de Brutus, Denoël, 2005, 318 pages, ISBN 2-207-25751-7.
Frédéric Charpier, Nicolas Sarkozy. Enquête sur un homme de pouvoir, Presses de la Cité, 2006
Philippe Cohen, Richard Malka et Riss : La Face Karchée de Nicolas Sarkozy, BD (2 novembre 2006), Vents d'Ouest / Fayard Éditions, (ISBN 2749303095)
Noël Mamère, Sarkozy, mode d'emploi, éd. Ramsay, 2006, 283 pages, ISBN.
Catherine Nay, Un Pouvoir nommé désir, Grasset, 2006
Serge Portelli, Traité de démagogie appliquée : Sarkozy, la récidive et nous, éd. Michalon, 2006, 136 pages, ISBN.
Hedwige Chevrillon, Sarkozy Connection, Hachette littératures, 17 janvier 2007
Jean-Luc Porquet, Le Petit Démagogue, éd. La Découverte, 18 janvier 2007
Christophe Barbier , La Saga Sarkozy, éd. L'Express, 8 mars 2007
Azouz Begag, Un mouton dans la baignoire, Fayard, 11 avril 2007, ISBN 2213633754.
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MessageSujet: Cécilia Sarkozy à l’Élysée   Nicolas SARKOZY EmptyMer 16 Mai 2007, 3:59 pm

Source : http://www.tdg.ch/pages/home/tribune_de_geneve/l_actu/infos_generales/detail_infos_generales/(contenu)/74465

Cécilia Sarkozy à l’Elysée? Un rôle qui reste à inventer.

TANDEM | 00h05

Citation :
La nouvelle première dame exerce en coulisses une influence certaine. Mais elle ne s’embarrassera pas de trop nombreuses contraintes.

Où est Cécilia? Dimanche, l’épouse de Nicolas Sarkozy a de nouveau joué les arlésiennes. Contrairement au premier tour, elle n’était pas avec lui pour voter à Neuilly-sur-Seine. Et ne paradait pas plus dans la voiture qui a mené le leader de la droite de son QG électoral à la Salle Gaveau, où attendaient tous ses sympathisants. Elle n’est apparue à ses côtés que tard dans la soirée, place de la Concorde.
Une éminence grise
S’interroger de cette absence peut sembler futile. Un conjoint n’a jamais fait l’élection. L’influence de Cécilia reste cependant inédite dans le concert des femmes de présidents sous la Ve République. Elle est juste plus difficile à discerner depuis la rupture du couple en 2005, et son retour auprès de lui en juin 2006.
Auparavant, elle a tour à tour été sa directrice de cabinet au Ministère de l’intérieur en 2002, son conseiller technique au Ministère de l’économie en 2004, et plus généralement une éminence grise, organisantles moindres déplacements et les interventions du ministre.
Au point d’irriter ses plus proches collaborateurs. Elle s’est alors expliquée: travailler ensemble est «un choix de vie qu’on a fait», car «la politique est tellement violente qu’à deux, c’est mieux». Mais pas au point d’encaisser la surexposition médiatique de leur union entre 2002 et 2004 – photos intimes, interviews, reportages complaisants à la télévision.
Depuis la réconciliation apparente, elle ne figure plus dans aucun organigramme. Mais elle s’arroge, en publicitaire – son métier – la confection de l’image présidentielle du chef de l’UMP. Organisation de meetings, contrebalancée par des réunions plus modestes sur le terrain, maintien du candidat le plus longtemps possible au gouvernement, choix des membres clés de l’équipe de campagne, création de la NSTV (Nicolas Sarkozy Télévision)...
A distance, c’est elle qui a «le premier et le dernier mot». Elle donne à Nicolas Sarkozy un profil plus serein. Dans une interview à Paris Match début avril, le candidat prévient: celle qui est «la part non négociable» de lui-même va jouer un «rôle» s’il est élu.
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MessageSujet: Cécilia María Sara Isabel Ciganer Albéniz   Nicolas SARKOZY EmptyMer 16 Mai 2007, 4:03 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/C%C3%A9cilia_Sarkozy

Citation :
Cécilia Sarkozy, née Cécilia María Sara Isabel Ciganer Albéniz le 12 novembre 1957 à Boulogne-Billancourt, est l'épouse de Nicolas Sarkozy, élu Président de la République le 6 mai 2007.

Biographie

Son grand-père Ciganer est roumain, tsigane (d'où le patronyme de « Ciganer »). Son père, André, est ami de Joseph Kessel, il s'installe à Paris comme fourreur rue François-Ier, puis place Beauvau. Sa mère, Teresita (dite Diane) Albeniz, était espagnole, fille d'ambassadeur belge et petite-fille du compositeur Isaac Albéniz.
Elle a trois frères aînés. Patrick Ciganer est citoyen américain, et travaille dans une unité de gestion financière de la NASA. Christian Ciganer est consultant (Framatome, Axa, Lagardère, Crédit Foncier, Accor, Aurel Conseil...), et a été mis en cause dans l'affaire de la vente de la salle Pleyel[1]. Ivan Antoine Ciganer est directeur des ventes de Movistar Pérou, conseiller du commerce extérieur de la France et président de la Chambre de commerce franco-péruvienne.
Enfant, elle souffre de problèmes cardiaques qui retardent sa croissance. Elle est opérée à cœur ouvert à l'âge de 13 ans, et rattrape ensuite rapidement son retard de croissance (elle mesure maintenant 1,78 m).
Tout en suivant des études de piano (elle obtient un premier prix de piano au Conservatoire), Cécilia obtient son baccalauréat B après treize années chez les sœurs de Lübeck, et entame des études de droit à Assas. À l'époque, elle vit de petits boulots, travaille dans la communication, devient mannequin cabine chez Schiaparelli, la nuit. Elle abandonne finalement le droit et devient attachée parlementaire de René Touzet, sénateur de l'Indre (Gauche démocratique) et ami de son frère.
Elle rencontre puis épouse le 10 août 1984 Jacques Martin, l'animateur vedette de l'École des fans. Son témoin de mariage est Conrada de La Brosse, épouse de François de La Brosse. Ce mariage a eu lieu à la mairie de Neuilly-sur-Seine et a été célébré par son maire Nicolas Sarkozy. Elle cesse alors de travailler. Ils auront ensemble deux filles, Judith (née le 22 août 1984) et Jeanne-Marie (née le 8 juin 1987).
Elle quitte ensuite Jacques Martin pour rejoindre Nicolas Sarkozy, en compagnie de ses deux filles, âgées alors de six mois et deux ans et demi. Elle obtient le divorce en quatre mois (1989). Ultérieurement, une fois prononcé le divorce entre Nicolas Sarkozy et première épouse, Cécilia et Nicolas se marient, le 23 octobre 1996 à Neuilly. Ils ont un fils, Louis né le 28 avril 1997.
En mai 2005, en pleine campagne du référendum français sur la constitution européenne, elle n'apparaît plus aux côtés de son mari. Les médias français se font l'écho de la rumeur de problèmes conjugaux[2]. Ailleurs en Europe, des journaux comme Le Matin de Suisse romande et La Libre Belgique publient des détails, et indiquent qu'elle entretiendrait une liaison avec Richard Attias. Nicolas Sarkozy attaque en justice Le Matin, qui diffuse quelques centaines d'exemplaires en France, pour « intrusion et atteinte à la vie privée » et obtient partiellement gain de cause[3].
Patrick Balkany, un ami du couple, annonce dans le Parisien du 11 janvier 2006 que l'épouse est à nouveau auprès de Nicolas.
Lors du premier tour de élection présidentielle de 2007, elle vote en compagnie de son mari et de ses deux filles, mettant fin à plusieurs semaines d'invisibilité médiatique qui avait alimenté diverses rumeurs. Cependant le 26 avril 2007, soit 10 jours avant le second tour de l'élection présidentielle, divers journaux étrangers[4] reprennent l'information d'une nouvelle séparation du couple Cécilia et Nicolas Sarkozy[5]. La presse française reste largement muette[6]. Au delà du respect de la vie privée voulu par la loi, ces mêmes journaux pointent du doigt le manque d'indépendance des journaux français soupçonnés de faiblesse vis-à-vis du pouvoir[5].

Rôle en politique

Elle devient une personnalité connue des médias comme membre des cabinets ministériels de son mari dès 2002, même si elle a toujours été présente à ses côtés dans ses différentes activités politiques. Afin d'éviter toute polémique, Nicolas Sarkozy indique que son épouse n'est pas rémunérée pour son travail.
Elle n'a en général pas eu de rôle officiel, juste un bureau à côté de son mari, sauf à une occasion : elle a été officiellement nommée conseiller technique au cabinet de son époux le ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (Journal officiel du samedi 24 avril 2004).
Cécilia Sarkozy n'exerce plus aucune fonction officielle au sein de l'UMP mais a un bureau au QG de campagne de son époux pour la campagne présidentielle de 2007. Selon le Times[7], elle aurait convaincu son mari de faire appel à François de La Brosse, le mari d'une de ses amies, et à Rachida Dati.
Interrogée sur son rôle possible d'épouse de président, elle a répondu selon le New York Times que, dans dix ans, elle se voyait plutôt « à New York, en train de faire du jogging dans Central Park » [8].

Polémiques

La pertinence de cet article est remise en doute. Considérez-le avec précaution. Discutez-en ou améliorez-le !

En juillet 2004, elle se dit fière de n'avoir « aucune goutte de sang français dans les veines » [9]. Ces propos sont rappelés pendant la campagne présidentielle de 2007 par Marine Le Pen après son père Jean-Marie Le Pen qui avait considéré Nicolas Sarkozy comme étant le candidat "issu de l'immigration"[10].
Le 9 novembre 2005, selon Le Canard enchaîné du 16 novembre 2005, Nicolas Sarkozy convoque au ministère de l'Intérieur le président-directeur-général des Éditions First, Vincent Barbare, pour le menacer de « foudres judiciaires et variées ». Cette maison d'édition s'apprêtait à publier le 24 novembre l'ouvrage signé de Valérie Domain, journaliste à Gala, et intitulé Cécilia Sarkozy, entre le cœur et la raison. Dans une interview du Parisien publiée vendredi 18 novembre 2005, Cécila Sarkozy indique que c'est elle qui a alerté son mari sur la sortie du livre. « Je ne souhaite pas que ma vie privée soit médiatisée », a-t-elle affirmé. L'auteur affirme quant à elle que Cécilia Sarkozy était parfaitement au courant de la teneur du livre. Valérie Domain souhaite que son ouvrage soit publié et est entrée en contact avec l'éditeur Fayard. Cette biographie de Cécilia Sarkozy par Valérie Domain a été publiée le 8 février 2006 et tirée à 100.000 exemplaires sous le titre Entre le cœur et la raison sous forme de roman aux éditions Fayard. Cécilia avait donné son accord pour cette biographie avant de se raviser après de multiples entretiens avec l'auteur. Du fait des menaces de poursuites judiciaires par le couple Sarkozy, Cécilia y apparaît sous le nom de « Célia Michaut-Cordier, épouse d'un homme politique influent ». « Une femme quitte un homme pour un autre. Homme de pouvoir, cet autre la voit à son tour lui échapper pour un troisième. Dès lors, il n'a de cesse de la reconquérir » résume l'auteur.
Bibliographie
Valérie Domain, Entre le coeur et la raison, Fayard, 2006, (ISBN 2213629080)
Portrait dans Libération le 8 juillet 2004, http://www.liberation.fr/transversales/portraits/117271.FR.php
Notes et références externes
↑ Par exemple, Le Monde, 14 avril 2007, http://www.lemonde.fr/web/imprimer_element/0,40-0@2-823448,50-896066,0.html
↑ Par exemple, Le Nouvel Observateur, 30 juin 2005, http://archquo.nouvelobs.com/cgi/articles?ad=people/20050630.OBS1901.html
↑ Le Matin condamné à payer un euro à Nicolas Sarkozy, dépêche du 22 septembre 2006 : le directeur de la publication a été mis hors de cause, et le tribunal a débouté le plaignant sur la publication de la décision. Le jugement précise : « Il n’était pas illégitime d’informer sur la séparation du couple Sarkozy ».
↑ L'information à été publiée en Angleterre (The Independent), en Italie (La Repubblica), en Turquie (Sabah), aux États-Unis (The New York Times) par des journaux à rapprocher du Monde et du Figaro plutôt que de la presse « people ». Interrogé par le New York Times sur la séparation éventuelle du couple, Franck Louvrier a répondu par e-mail qu'il s'agissait d'une affaire privée (The New York Times, 27 avril 2007).
↑ 5,0  5,1  Cherchez la femme: the mystery of Mme Sarkozy in The Independent, Londres, repris et traduit dans Le mystère Cécilia in Le Courrier internationnal
↑ Voir cependant Libération le 20 avril 2007 : http://www.liberation.fr/rebonds/248776.FR.php
↑ The Times, 1er avril 2007, "Meet the wife: Sarko's secret weapon", http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/europe/article1596961.ece
↑ The New York Times, 27 avril 2007
↑ « La deuxième dame de France », Libération, 8 juillet 2004
↑ Marine Le Pen s'en prend à Cecilia Sarkozy, Le Point
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyMer 16 Mai 2007, 5:02 pm

Nicolas Sarkozy et la FM

Dans un chat sur le site de l'Express, Jean-Michel Quillardet (qui a été condamné pour usage de faux), grand-maître du Grand-Orient, affirmait le 26 avril :
"Nicolas Sarkozy a autour de lui beaucoup de franc-maçons et si nous pouvons avoir avec lui des divergences sur des problèmes de fond, il n'est pas à mes yeux un danger pour la franc-maçonnerie. [...]
Au fond, je souhaite que le GO en particulier soit la première force humaniste en France et ailleurs. [...] [J]e crois que l'immigration, le métissage sont une chance pour l'Europe alors même qu'il appartient à ces pays de nous apporter aussi leur culture et leur mode d'approche des grands problèmes de la société. [...]
Nous sommes une association où les dirigeants exercent un certain pouvoir, une certaine influence, et le poste que j'occupe est très convoité. [...] ce qui fait peut être notre force, c'est que, à l'exception des partisans de l'extrême droite, nous sommes à l'écoute de chacun pour forger nos convictions. [...] [N]ous avons une commission qui a compétence de traiter toutes les questions, notament de bioéthique".

Alexis, tu aurais du mettre ce message ailleurs que la biographie de SARKOZY. Pourquoi n'avoir pas ouvert un sujet à part ? Le Webmestre.
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyDim 30 Sep 2007, 3:51 pm

"David Martinon : l'héritier ?"

Nicolas SARKOZY David_10

Le jeune et fringant porte-parole de l'Elysée héritera t-il du fief de Neuilly ?

Notre Président s'exprimera dimanche soir depuis la mairie de Neuilly, après l'annonce du résultat d'une cantonale partielle dans les Hauts-de-Seine. A cette occasion, le chef de l'Etat pourrait "introniser" M. Martinon comme tête de liste UMP pour les municipales de mars dans la cité la plus riche d'Ile-de-France.


Citation :
Il a reçu à l'Elysée David Martinon et Arnaud Teullé, qui a été son conseiller au ministère de l'Intérieur. Les deux hommes souhaitaient mener la liste UMP pour les municipales, le maire actuel, Louis-Charles Bary, ne se représentant pas. Un accord a été trouvé, selon lequel ce sera M. Martinon, M. Teullé acceptant d'être son adjoint, selon Le Parisien.

En déplacement à Clermont-Ferrand samedi, M. Sarkozy n'avait pas confirmé cette information, mais il avait déclaré: "J'aurai des choses à annoncer là-dessus demain" (dimanche).

Au second tour de l'élection cantonale partielle de Garches (Hauts-de-Seine), le candidat de l'UMP, Yves Ménel, devrait facilement s'imposer dimanche soir pour succéder au Conseil général à Jacques Gautier, devenu sénateur.

En tenant compte des sièges laissés vacants par les démissions récentes de Nicolas Sarkozy et de Jacques Gautier, la droite détient 28 des 45 sièges du Conseil général, présidé par le secrétaire général de l'UMP, Patrick Devedjian.
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyDim 30 Sep 2007, 3:59 pm

Il ne parvient pas à cacher son ambition ! C'est très malsain d'agir ainsi lorsqu'on travaille pour Nicolas SARKOZY !
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyLun 01 Oct 2007, 5:25 pm

Tout à fait, mais je pense aussi que Sarkozy commence à se disperser un peu trop, avec un interventionnisme qui ne sied pas à un président dans les basses affaires politiques...Attention, pente glissante, un chef d'Etat ne peut être juge et partie
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyLun 01 Oct 2007, 8:34 pm

Oui ! Que SARKOZY se recentre un peu et laisse ses troupes se chamailler entre elles en restant au-dessus de la mélée !
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyLun 01 Oct 2007, 11:44 pm

"Ceux qui tuent au nom de l'Islam, n'ont rien à faire sur le sol français."

Nicolas SARKOZY Nicola15


Notre Président, invité par le Recteur de la Grande Mosquée à partager le repas de rupture du jeûne qui clôt le Ramadan, a une nouvelle fois mais cette fois en tant que Chef d'Etat assuré de son amitié envers les musulmans mais montré sa détermination à combattre l'islamisme sous toutes ses formes.


Citation :
"Ceux qui veulent tuer au nom de l'Islam, ceux qui veulent la violence au nom de l'Islam (...) n'ont rien à faire sur le sol de la République française. Que les choses soient claires", a-t-il prévenu. En revanche, "ceux qui veulent vivre leur foi dans le respect des principes de l'Islam, de la laïcité et de la République sont les bienvenus".

"ceux qui sont bienvenus, c'est ceux qui portent un message de paix, d'amour de l'autre, de respect de la diversité, d'un Islam de France". En revanche, "ceux qui ne veulent pas porter ce message, seront expulsés du territoire français". Et "je ne ferai preuve d'aucune faiblesse à l'endroit des extrémistes".

"Notre pays ne connaît aucune montée de tension dans les rapports entre musulmans et non musulmans", a assuré Nicolas Sarkozy. Et de souhaiter "que dans les pays majoritairement musulmans on ait le même respect de la différence et de l'identité de l'autre". Car "la diversité, on ne peut pas la souhaiter lorsqu'on est minoritaire, et la combattre lorsqu'on est majoritaire".
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyMar 02 Oct 2007, 6:44 am

On s'éparpille un peu shériff ! Ce message aurait du faire l'objet d'un nouveau sujet !
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyMar 02 Oct 2007, 10:10 am

    C'est l'actualité de NOTRE Président. Je pensais que ce topic lui était consacré ?

    Sinon j'avais prévu de faire vivre ce fil de tout ce que pourra dire ou faire Notre Président. Je répète : c'est SON topic. Sur tout forum francophone qui se respecte, il est de bon ton de réserver un espace pour Notre Président.
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MessageSujet: Re: Nicolas SARKOZY   Nicolas SARKOZY EmptyMar 02 Oct 2007, 10:52 am

Non, c'est un topic de présentation mis en post-it ! Sa politique doit faire l'objet de nouveaux sujets.
Pour éviter toute redondance, je clos donc ce post-it.
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