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 Cryptozoologie

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Stans
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MessageSujet: Cryptozoologie   Cryptozoologie EmptyMer 14 Fév 2007, 4:44 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Cryptozoologie

Cryptozoologie

Citation :
Le terme de cryptozoologie (du grec κρυπτός « caché », ζῷον « animal » et λόγος « étude », soit « étude des animaux cachés ») désigne l'étude des animaux dont l'existence même est sujette à caution, tels le yéti, le soko, l'almasty, le monstre du Loch Ness ou le sasquatch (en anglais Bigfoot), ou encore des animaux supposés éteints, mais également des animaux totalement inconnus. La cryptozoologie est particulièrement critiquée par les sceptiques, car il s'agit d'une pseudo-science.

Bien que « l'invention » du terme ne lui soit pas attribuée, le zoologue Bernard Heuvelmans est considéré comme le créateur de la cryptozoologie dans son ouvrage de référence Sur la piste des bêtes ignorées.

Méthodes de la cryptozoologie

On peut définir la cryptozoologie comme l'étude et la recherche d'animaux de moyenne et de grande taille non encore officiellement répertoriés et dont l'existence controversée peut néanmoins être établie sur base de preuves testimoniales (témoignages oculaires), circonstancielles (films, photos, enregistrements de cris), ou même autoscopiques (que chacun peut voir : empreinte de pas, poils, plumes, etc.) mais considérées comme insuffisantes par la communauté scientifique des zoologues. Dans sa méthodologie, elle peut faire appel à diverses disciplines scientifiques telles la zoologie, la paléontologie, la paléoanthropologie, etc. mais aussi à la psychologie, la mythologie, voire la police scientifique.

On peut classer son sujet d'étude en 5 catégories, qui parfois se complètent l'une l'autre :

- Des animaux connus uniquement par tradition ou traces dans la mémoire collective des autochtones sous forme de légendes ou de contes, voire à travers certaines représentations graphiques. Il est à noter que dans beaucoup de régions d'Europe le loup et l'ours, animaux parfaitement répertoriés dans la zoologie contemporaine, ont disparu et n'existent donc plus qu'au travers de leurs représentations culturelles
- Des animaux connus uniquement par témoignages visuels, auditifs, voire tactiles ou olfactifs
- Des animaux connus par une empreinte matérielle (comme une trace de pas)
- Des animaux connus par un ou plusieurs éléments anatomiques (fragments de squelette, poils, écailles, traces de sang, etc.)
- Des animaux connus au travers d'un spécimen complet vivant ou mort

Il est bon de remarquer que le champ d'étude de la cryptozoologie ne se limite pas au Bigfoot, Yéti et autres "Monstre du Loch Ness", mais s'étend à toute créature vivante non-identifiée, pour autant que la taille soit égale ou supérieure à celle d'une grenouille et qu'elle ait laissé une trace dans l'esprit humain. Ainsi les insectes, à quelques exceptions près, n'en font pas partie, car trop petits pour avoir frappé les esprits. Les découvertes fortuites d'animaux ne font pas partie de la cryptozoologie.

Controverse : la cryptozoologie, scientifique ou pas ?

Une partie de la communauté scientifique ne voit dans cette discipline qu'une pseudoscience, similaire à l'ufologie ou à la parapsychologie. La question de fond est de savoir quel est le statut épistémique d'une discipline étudiant un objet n'existant pas. S'il est légitime pour une discipline telle que la sociologie d'étudier les folklores liés aux visions de créatures folkloriques, une discipline ayant pour objet d'étudier non plus les témoignages en tant que témoignages, mais bien ces créatures folkloriques elles-même (dans l'espoir qu'elles existent réellement) est-elle légitime ?

La principale raison pour laquelle une grande partie de la communauté scientifique considère que l'existence du Bigfoot, du monstre du Loch Ness ou du Mokèlé-mbèmbé est plus qu'improbable est qu'aucune preuve robuste de leur existence n'a jamais été administrée à ce jour. Si la zoologie et la paléontologie ont été fréquemment confrontées à des contrefaçons (par exemple à base de faux squelettes comme celui de l'Homme de Piltdown, construit à partir d'un crâne d'Homo sapiens et d'une mandibule de chimpanzé), la cryptozoologie prête également le flanc à ce genre de manipulations frauduleuses, telles que photos truquées ou faux moulages de pas. Les témoignages, enfin, sont par nature des preuves anecdotiques, et ils s'expliquent généralement par des méprises complexes. Ils demandent de toute manière analyse critique et recoupement, qui ne sont généralement pas fournis.

Citons d'autres animaux mythiques allégués par les cryptozoologues :

- Le serpent de mer de Egede (XVIIIe siècle) serait en fait une baleine mâle en érection.
- La licorne viendrait de l'observation de rhinocéros indiens, ou de cas tératologiques chez des caprins. Toutes les cornes de licorne figurant dans des collections sont des exemplaires de la défense démesurée du narval mâle, appelé aussi licorne de mer, défense qui est en fait une canine.
- Certains observateurs du monstre du Loch Ness auraient en fait aperçu soit une simple vague, soit un phoque égaré, ou encore des arbres gorgés d'eau flottant entre deux eaux … mais il reste plusieurs dizaines d'observations sans explication.
- Le rapprochement du Mokèlé-mbèmbé avec un rhinocéros (mais de quelle espèce ?). Il serait également possible que le Mokéké-mbêmbé soit en fait un animal « composite » issu d'observations d'animaux différents, comme pour la licorne.

Notons que l'existence réelle d'animaux que l'on croyait disparus ou imaginaires a fini par être attestée, après des recherches menées par des zoologues. On peut citer l'okapi, découvert en 1901, le panda géant, à la fin du XIXe siècle, le bonobo, le calmar géant, ou le paon congolais avant la Seconde Guerre mondiale. C'est également le cas du cœlacanthe, un poisson que l'on croyait disparu depuis 65 millions d'années. Certains animaux que l'on pensait éteints ont parfois survécu uniquement dans une zone géographique très précise. Mais il est intéressant de noter que ces êtres vivants nouvellement décrits par les chercheurs au cours du dernier siècle (comme le cœlacanthe), n'avaient pas été pris en considération par la cryptozoologie, pas plus que celle-ci ne s'est intéressée aux découvertes de rameaux particuliers disparus et peu connus du genre humain. Elle ne s'est davantage soucié de la prolongation ou survivance d'organismes peu développés (invertébrés notamment). Force est donc de constater que les découvertes dont il vient d'être question ne relèvent que de la zoologie la plus classique, et non de la cryptozoologie, et que celle-ci ne s'intéresse en priorité qu'aux cas spectaculaires.

Cryptozoologie et sociologie des sciences

Enfin, il faut s'aviser que la cryptozoologie présente au moins un intérêt pour la sociologie des sciences. Elle manifeste en effet une conception de la science comme propriété privée jalousement gardée par une coterie de spécialistes bien homogène gardant jalousement leur pouvoir sur une série de faits et de concepts fermée à tout jamais (alors que toute science est par définition vouée à se contester et à se dépasser, et que les guerres d'école font souvent rage), conception contre laquelle elle se rebelle, comme le font d'ailleurs les tenants de l'ufologie et du paranormal. Elle souscrit donc à la théorie du complot. Elle manifeste donc, en même temps que le besoin de merveilleux, celui de s'approprier le savoir, mais sans passer par les formations disciplinaires nécessaires (en paléontologie, archéologie, archéométrie, etc.).

Dans la littérature

Dans le monde fictif et parallèle des Cités obscures, inventé par Benoît Peeters et François Schuiten, cette discipline serait (si l'on en croit leur ouvrage Le Guide des Cités) la plus importante dans le domaine de la zoologie. Les Cités obscures semblent, d'après les auteurs, pauvres en créatures animales, ce qui explique l'importance de cette science.

Quelques bandes dessinées, comme Kenya, de Léo, Adèle et la Bête, de Tardi, L'Énigme de l'Atlantide d'Edgar P. Jacobs, la Montagne de Gotpower, sans oublier le très célèbre Tintin au Tibet de Hergé, reprennent des thèmes cryptozoologiques, faisant apparaître dans leurs récits des animaux inconnus (yéti…) ou disparus (ptérodactyle, mastodonte…).

Voir aussi : Liste de créatures fantastiques

Dans le cinéma

De nombreux films ou séries télévisées empruntent à la cryptozoologie ou s'inspirent directement d'elle. Parmi ceux encore disponibles en DVD (liste non-exhaustive) :

Les diverses adaptations du Le Monde perdu, roman de Sir Arthur Conan Doyle, écrit à une époque où le terme de "cryptozoologie" n'existait pas encore.
Les trois versions de King-Kong (1933, 1976, 2005)
Baby, Secret of the Lost Legend de B.W.L. Norton (1985)
Harry and the Hendersons de William Dear (1987) et la série télé qui en est inspirée.
Bigfoot, La Rencontre Inoubliable de Cory Michael Eubanks.
The Abominable Snowman de Val Guest (1957)
The Untold / Sasquatch (en français Traque Sauvage) de Jonas Quastel (2002)
Plusieurs épisodes de X-files : Le diable du New Jersey (New Jersey's Devil), El Chupacabra (El Mundo gira),… et surtout Les dents du lac (Quagmire) où l'on parle d'un lac appelé Heuvelman, en souvenir bien sûr de Bernard Heuvelmans.
Les 3 "Jurassic Park" (mais surtout le The Lost World et Jurassic Park 3) de Steven Spielberg

Voir aussi

Liens internes

- mouvement sceptique contemporain
- méprise complexe
- pseudo-sciences et sciences paranormales

Liens externes

Cryptozoologie sur Dmoz

Bibliographie

Sur la piste des bêtes ignorées, Bernard Heuvelmans, Plon, 1955.
(en) Cryptozoology: Science & Speculation de Chad Arment Coachwhip Publications, 2004, 396 pages, ISBN : 1930585152.
(en) Dictionary of Cryptozoology de Ronan Coghlan. Xiphos Books, 2004, 273 pages, ISBN : 0954493613.
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