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 Présidentielles : l'analyse des résultats

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MessageSujet: Présidentielles : l'analyse des résultats   Présidentielles : l'analyse des résultats EmptyMer 09 Mai 2007, 6:45 am

Source : http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/252397.FR.php

Présidentielles : l'analyse des résultats

Un vote Royal par défaut, pour contrer Sarkozy

Selon un sondage LH2-«Libération», seuls 51 % des électeurs de la candidate ont voté par adhésion.

Par Jean-Dominique MERCHET - QUOTIDIEN : mardi 8 mai 2007

Citation :
A droite, vote d'adhésion. A gauche, vote de rejet. Les électeurs de Nicolas Sarkozy se sont prononcés pour le programme et la personnalité de leur candidat, alors que ceux de Ségolène Royal ont bien plus voté contre le président de l'UMP qu'en faveur de la candidate socialiste.
C'est l'une des principales conclusions d'un sondage postélectoral réalisé par l'institut LH2 pour Libération (1). Cette enquête montre que 76 % des électeurs de Nicolas Sarkozy ont voté ainsi parce qu'ils approuvaient le programme de leur candidat, alors qu'ils ne sont que 51 % dans l'électorat de Ségolène Royal. Même contraste sur l'adhésion à la «personnalité» des candidats : 52 % pour Nicolas Sarkozy, et à peine 24 % pour Ségolène Royal. En revanche, 46 % des «royalistes» ont voté «pour faire barrage» à l'autre candidat, alors qu'ils ne sont que 21 % chez les électeurs de Nicolas Sarkozy.
Aspects régaliens. La «crédibilité comparée» des deux finalistes va dans le même sens. Elle est nettement en faveur de Nicolas Sarkozy sur les aspects régaliens de la fonction présidentielle : «diriger le pays avec efficacité» (57 % contre 34 %), «représenter la France à l'étranger» (56 % contre 36 %) ou «incarner l'identité de la France» (53 % contre 38 %). L'ancien ministre de l'Intérieur obtient donc des scores comparables aux résultats de l'élection, alors que Ségolène Royal est nettement en dessous. Ce qui témoigne du décalage entre l'adhésion, faible, à la socialiste et le vote en sa faveur, nettement plus élevé grâce au réflexe anti-Sarkozy des électeurs de gauche. En matière de crédibilité, Ségolène Royal ne s'en tire finalement que sur «l'attention aux préoccupations des Français» (48 % contre 42 %).
Selon notre sondage, l'électorat sarkozyste a voté pour un programme clairement de droite. «Nicolas Sarkozy a capitalisé sur un vote identitaire, instituant une droite nouvelle, réconciliée avec elle-même», avance François Miquet-Marty, directeur des études politiques de LH2.
Pour les électeurs de droite, les trois principaux enjeux du scrutin étaient l'insécurité (39 %), le chômage (37 %) et l'immigration (29 %). Suivent le pouvoir d'achat et les retraites. Ces préoccupations sont très différentes de celles des électeurs de gauche : pour eux, les principaux enjeux sont les inégalités sociales (44 %), le chômage (31 %), l'exclusion et la précarité (25 %), puis le système de santé et le pouvoir d'achat. Ce sont deux sensibilités politiques très différentes qui se sont affrontées. Mais l'une a perdu la bataille, et «la défaite de Ségolène Royal signe la difficulté de la gauche à instituer une identité nouvelle et fédératrice», pointe François Miquet-Marty.
Cette polarisation droite-gauche ne se retrouve que partiellement dans les reports de voix entre les deux tours. Si 68 % des électeurs de la gauche antilibérale ont voté Ségolène Royal, cela signifie quand même qu'un sur trois (32 %) n'a pas suivi les consignes de vote unanimes de José Bové, Olivier Besancenot ou Arlette Laguiller contre Nicolas Sarkozy. Même indiscipline chez les lepénistes, puisque 55 % ont voté pour Nicolas Sarkozy (et 9 % pour Ségolène Royal) malgré l'appel à l'abstention du président du Front national. Quant aux électeurs de François Bayrou, ils se partagent assez équitablement entre Ségolène Royal (39 %), Nicolas Sarkozy (32 %) et l'abstention ou le vote blanc (29 %).
«Effet femme». Droite et gauche offrent des profils sociologiques contrastés (voir le tableau ci-contre). En matière d'âge notamment. Royal arrive en tête chez les 18-24 ans et chez les 50-64 ans, la génération des baby-boomers. En revanche, Nicolas Sarkozy est en tête chez les 25-49 ans et, de manière écrasante (72 %), chez les plus de 65 ans. Par ailleurs, l'«effet femme» a joué en faveur de Royal, qui obtient 50 % des voix de femmes contre seulement 44 % des suffrages masculins.

Il ne fallait pas être un grand savant pour en arriver aux mêmes conclusions ! Madame ROYAL n'avait pas de programme cohérant ! diable
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