Economie : l'Union Européenne met la pression sur la France

Les mesures annoncées par Nicolas Sarkozy,­ bouclier fiscal, suppression des droits de succession, réduction de l'impôt sur les sociétés, déduction des intérêts d'emprunt immobilier, exonérations de charges sociales, etc., inquiètent Bruxelles. Jean-Claude Juncker, le Premier ministre luxembourgeois et président de l'Eurogroupe, a rappelé que l'actuelle période de croissance devait servir à réduire les déficits :

«La France doit pleinement se conformer au pacte de croissance et de stabilité, toutes ses bonnes ou ses mauvaises idées doivent entrer dans les règles du pacte.»

La France s'est engagée, en janvier, dans un «programme de stabilité» déposé à Bruxelles, à atteindre l'équilibre de ses comptes en 2010 et à ramener sa dette publique sous le plafond de 60 % du PIB. Or, la France est l'un des plus mauvais élèves en matière de réduction du déficit : 2,4 % du PIB attendu pour 2007 contre 2,6 % en 2006, la moyenne de l'Euroland s'établissant à 1,6 % en 2006 et à 1 % en 2007. La pression commence : le gouvernement Sarkozy saura-t-il y faire face ?

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Mais où est la souveraineté nationale dans ton scénario ?

Le point soulevé par Alexis est primordial et Mitterand l'avait clairement énoncé en son temps : il était "le dernier vrai président de la république"...Depuis, l'Union Européenne a fait des chefs d'Etat des "supers-gouverneurs" et 70% des Lois dépendent de la Bruxelles, et notamment les Lois de finances...Or ces Lois imposent la stabilisation des déficits publics, ce que va renier par obligation Nicolas Sarkozy qui, compte tenu de son programme aussi risqué qu'ambitieux, ne pourra à la fois favoriser la relance et préserver les déficits publics, c'est une logique mathématique...¨
De la même manière cette relance prônée et engagée ne pourra réussir qu'avec l'espoir d'une croissance économique mondiale forte (au moins 2,8 %), sans quoi ce sera un naufrage...
D'autant plus que l'Union Européenne va nous imposer des pénalités...Mais Sarkozy doit se donner les moyens de sa politique.