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 Attentats manqués de Londres et Glasgow

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Stans
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MessageSujet: Attentats manqués de Londres et Glasgow   Attentats manqués de Londres et Glasgow EmptyMar 03 Juil 2007, 2:16 pm

Source : http://www.lematin.ch/pages/home/depeches__1/monde/depeche_monde?contenu=274703

Attentats manqués de Londres et Glasgow: deux nouvelles arrestations

La police britanique a annoncé lundi deux nouvelles arrestations, dans l'enquête sur les attentats manqués de Londres et Glasgow, qui avance à pas de géant.

02/07/2007 - LONDRES (AFP)

Citation :
Il s'agit de deux hommes de 25 et 28 ans, arrêtés dimanche soir dans la région de Glasgow, a précisé la police.

Alors que le Royaume-Uni restait placé en état d'alerte maximale, des sources policières ont confirmé lundi qu'un médecin hospitalier figurait parmi les sept personnes désormais arrêtées.
Selon la presse britannique, il pourrait être le "cerveau" de l'opération.
Il s'agit d'un chirurgien jordanien, Mohammed Jamil Abdelkader Asha, ont indiqué lundi des responsables en Jordanie sous couvert d'anonymat.
Agé de 26 ans, il a été arrêté avec une femme qui serait son épouse sur l'autoroute M6 près de Liverpool (nord-ouest) samedi soir. Il travaillait depuis peu à l'hôpital de Stoke-on-Trent (Staffordshire, nord-ouest), et vivait dans la ville proche de Newcastle-under-Lyme, dans une maison perquisitionnée par la police dimanche.
La police a procédé lundi à une nouvelle perquisition dans cette ville.
Un médecin irakien formé à Bagdad a également été arrêté, selon les chaînes de télévision Sky News et BBC. Cet homme, identifié par ces télévisions comme Bilal Abdulla, serait l'un des auteurs de l'attentat manqué contre l'aéroport de Glasgow.
Les attentats manqués de Londres et Glasgow pourraient avoir été commis par les mêmes hommes, affirmaient lundi le Sun et le Daily Telegraph.
La police était déjà sur leurs traces, quand ils ont lancé samedi après-midi une voiture remplie d'au moins quatre bonbonnes de gaz contre la porte principale de l'aéroport de Glasgow, selon le Daily Telegraph.
La voiture, qui s'est encastrée dans l'entrée, n'a pas explosé, mais a provoqué un incendie spectaculaire.
La veille, deux voitures piégées avaient été découvertes près de Piccadilly Circus dans le centre de Londres. L'une d'elles se trouvait près d'une discothèque.
A l'intérieur, la police a découvert des dizaines de litres d'essence, des bonbonnes de gaz et un très grand nombre de clous. Le dispositif de mise à feu a été désamorcé dans l'une, il n'a pas fonctionné dans l'autre.
Daniel Gardiner, un agent immobilier, qui louait la maison occupée à Houston (près de Glasgow) par les deux auteurs de l'attentat manqué contre l'aéroport, a expliqué que la police avait cherché à le contacter avant l'attentat, mais qu'il n'avait pris connaissance de son message que dix minutes avant cette attaque.
Lundi, Downing Street a annoncé une nouvelle réunion du comité Cobra dans l'après-midi.
Le Premier ministre Gordon Brown devait également rencontrer le ministre de la Défense, également en charge de l'Ecosse, Des Browne et la ministre des Transports Ruth Kelly, ainsi que des députés écossais affectés par l'attentat de Glasgow.
La ministre de l'Intérieur Jacqui Smith devait également faire le point devant le parlement sur les développements des derniers jours, qui ont conduit les autorités à relever le niveau d'alerte terroriste à son maximum, dans la crainte d'un nouvel attentat.
Les mesures de sécurité ont été renforcées dans les gares et les aéroports, et une forte présence policière était visible lundi dans les rues de Londres.
La sécurité a également été renforcée autour du tournoi de tennis de Wimbledon. Des blocs de béton ont été installés devant les entrées, la fouille des véhicules a été rendue systématique, occasionnant de gros bouchons.
Mme Smith s'est dite lundi "très encouragée par les progrès" de l'enquête.
Elle a insisté sur le fait que la police disposait désormais "d'une quantité considérable d'informations".
Dimanche, le chef de la section antiterroriste de Scotland yard, Peter Clarke, avait déjà affirmé que l'enquête avançait "extrêmement vite", et que les liens entre les opérations de Londres et Glasgow devenaient "de plus en plus clairs".
"Je suis persuadé que dans les prochains jours et semaines la police aura une idée précise de la méthode utilisée par les terroristes, de la façon dont ils ont planifié ces attentats et du réseau auquel ils appartiennent", avait-il ajouté.
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MessageSujet: Re: Attentats manqués de Londres et Glasgow   Attentats manqués de Londres et Glasgow EmptyMer 04 Juil 2007, 5:52 pm

Source : http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=12507
mercredi 4 juillet 2007, mis à jour à 11:48

Terrorisme

Royaume-Uni: le syndrome irakien

Marc Epstein

Citation :
Les attentats manqués de Londres et de Glasgow semblent ouvrir une nouvelle ère angoissante. Où des terroristes amateurs mais fanatisés pourraient multiplier les attaques.

Voilà quelques années, en Grande-Bretagne, la période estivale prêtait surtout à sourire, en raison des trombes d’eau tombées du ciel sur les courts de tennis de Wimbledon. Les temps ont changé.
Le 7 juillet 2005, d’abord, une série d’attentats suicides, dans les transports en commun de Londres, fait 56 morts, dont les auteurs, et plus de 700 blessés. Deux semaines plus tard, quatre autres kamikazes tentent de se faire exploser à bord du métro. Sans succès. Puis, à partir du 10 août 2006, la police britannique interpelle 25 individus, soupçonnés d’être liés à un complot visant à faire sauter plusieurs avions de ligne en vol entre la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Auparavant, pendant l’été 2004, un hindou britannique converti à l’islam, Dhiren Barot, avait été arrêté en compagnie de six complices : le petit groupe envisageait de faire exploser une rame de métro sous la Tamise, dans le but d’inonder le réseau souterrain. Autant dire que les deux attentats manqués dans le cœur de Londres, le 29 juin dernier, et celui mené, le lendemain, devant l’aéroport de Glasgow (Ecosse) – la ville natale de Gordon Brown, le nouveau Premier ministre – annoncent sans doute d’autres opérations.
A la différence de son prédécesseur, le charismatique Tony Blair, Gordon Brown souhaitait se faire discret sur les plateaux de télévision. Mais les circonstances l’ont obligé à apparaître devant les caméras, à trois reprises en autant de jours. Le visage sombre, le chef du gouvernement, qui venait tout juste d’inaugurer son mandat, le 27 juin, a condamné «un acte diabolique qui ne peut être justifié par la foi». Le niveau d’alerte terroriste a été porté à son maximum. En France, une réunion de tous les services de renseignement et de contre-espionnage s’est tenue le 1er juillet .
Outre-Manche, l’enquête de la police semblait, en début de semaine, avancer à pas de géant. Pas moins de sept suspects avaient déjà été arrêtés, dont un médecin irakien, Bilal Abdulla, qui a suivi ses études à Bagdad, ainsi qu’un autre médecin, jordanien d’origine palestinienne, Mohammed Jamil Abdelkader Asha. Agé de 27 ans, ce dernier serait le cerveau de l’opération. Un troisième médecin, de nationalité indienne, a été interpellé, le 2 juillet, à Brisbane (Australie).
Le travail des enquêteurs a été facilité par le grand nombre de caméras de surveillance éparpillées sur le territoire et par les nombreux indices restés intacts. A Londres, en particulier, les experts ont pu désamorcer à temps les dispositifs de mise à feu dans deux voitures chargées d’explosifs, de bidons d’essence, de bonbonnes de gaz et de nombreux clous. Le lendemain, une troisième voiture a percuté le terminal de l’aéroport de Glasgow et s’est enflammée de manière spectaculaire, sous l’impact du choc. Mais les bonbonnes de gaz présentes à bord n’ont pas explosé. Et les deux passagers, grièvement brûlés, ont pu être arrêtés.
30 complots recensés depuis juillet 2005
Dès le lendemain de l’attentat de Glasgow, Gordon Brown a laissé entendre que les auteurs des derniers attentats sont «liés à Al-Qaeda». Et l’ancien chef de Scotland Yard, sir John Stevens, semblait lui donner raison : «Al-Qaeda importe maintenant les tactiques de Bagdad et de Bali dans nos rues», a-t-il estimé dans une interview à l’hebdomadaire populaire News of the World.
Dans leur malheur, cependant, les policiers britanniques ont eu la chance d’avoir affaire à des amateurs mal entraînés. Et c’est l’un des aspects les plus intéressants de cet épisode. Oussama ben Laden, s’il est toujours vivant, a eu 50 ans le 10 mars dernier. Et son organisation s’est transformée en profondeur depuis les attentats terroristes du 11 septembre 2001. Une évolution riche d’enseignements.
Selon les spécialistes européens de la lutte antiterroriste, Al-Qaeda redéploie ses forces, au-delà de sa base traditionnelle, à proximité de la frontière entre le Pakistan et l’Afghanistan. Une nouvelle génération de dirigeants, âgés en moyenne d’une trentaine d’années, aurait repris en main l’organisation. La plupart auraient acquis l’expérience du combat en Afghanistan ou en Tchétchénie; ils seraient pakistanais ou nord-africains, alors qu’Al-Qaeda était dominée auparavant par des Egyptiens.
Selon des officiels du renseignement américain, cités par le New York Times, cette direction serait moins hiérarchisée que celle d’avant le 11 septembre, «avec des nombreux lieux de planification et travaillant de façon autonome».
Cette tendance explique peut-être pourquoi les auteurs des attentats font preuve d’un savoir-faire si variable. A supposer que la responsabilité d’Al-Qaeda dans les dernières actions menées sur le sol britannique soit bien établie, il semble que, outre des professionnels aguerris, l’organisation fait appel à des volontaires fanatisés, certes, mais sans grande compétence. Une perspective qui ouvre la voie à une autre hypothèse beaucoup plus inquiétante.
Voilà plusieurs mois, en effet, que les spécialistes britanniques de la lutte antiterroriste mettent en garde contre le nombre sans cesse croissant de projets d’attentat. En novembre 2006, l’ex-chef des services de renseignement intérieur, Elizabeth Manningham-Buller, révéla que ses hommes avaient eu connaissance de 30 complots, depuis les attentats de juillet 2005, et qu’ils en avaient déjoué «cinq très importants». Les enquêteurs, ajoutait-elle, suivent les agissements de quelque 1 600 militants actifs (contre 250 en 2001), et ces extrémistes peuvent compter sur l’appui de quelque 100 000 sympathisants.
D’où cette question: Al-Qaeda veut-elle multiplier les attentats à la mode irakienne en Grande-Bretagne dans l’espoir de submerger, en quelque sorte, les services de lutte antiterroriste ?

Citation :
Les musulmans ont eu peur

De nombreux responsables musulmans ont exprimé leur soulagement en apprenant que les suspects arrêtés à la suite des récents attentats n’étaient pas de nationalité britannique, à la différence des auteurs des actions du 7 juillet 2005. Un député travailliste de Glasgow, Mohammed Sarwar, s’est dit «soulagé que ces gens ne soient pas écossais, car nous sommes fiers des excellentes relations entre communautés chez nous». Les auteurs des attentats manqués pourraient cependant avoir bénéficié d'appuis auprès d’islamistes britanniques. Car beaucoup sont opposés à la politique étrangère du pays, notamment en Irak. Et l’anoblissement par la reine Elisabeth II, le 16 juin, de l’auteur des Versets sataniques, Salman Rushdie, a ravivé les tensions. Londres a exprimé de «vives inquiétudes» après des propos incendiaires d’un ministre pakistanais, justifiant des attentats suicides.

Citation :
Etat d'alerte maximal

Les autorités britanniques ont décrété, le 30 juin, un niveau d'alerte «critique». Ce dernier signifie qu'un attentat terroriste est considéré comme imminent. Il existe cinq paliers de menace terroriste au Royaume-Uni :
Faible : un attentat est improbable ;
Modéré : un attentat est possible, mais peu probable ;
Important : un attentat est fort possible ;
Grave : un attentat est extrêmement probable ;
Critique : un attentat est attendu de façon imminente.
«Le niveau de menace actuel est considéré comme critique, ont indiqué les services de renseignement intérieur britanniques, le MI5, sur leur site Internet. La plus importante menace terroriste vient d’Al-Qaeda et des réseaux qui lui sont associés», précise le texte. Les mesures de sécurité ont été renforcées dans les gares et les aéroports, ainsi que dans les rues de la capitale. Et des blocs de béton ont été installés devant les entrées du stade où se déroule le tournoi de tennis de Wimbledon.
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