Régimes spéciaux défendus par la gauche !

Source : http://today.reuters.fr/news/newsArticle.aspx?type=topNews&storyID=2007-09-10T112939Z_01_MAL041115_RTRIDST_0_OFRTP-FRANCE-RETRAITES-20070910.XML

La réforme des régimes spéciaux irritent syndicats et opposition

lun. sept. 10, 2007 1:29 CEST

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PARIS (Reuters) - Syndicats de salariés et opposition ont accueilli avec un mélange de vigilance et d'irritation, lundi, l'annonce d'une réforme prochaine des régimes spéciaux de retraite faite par le Premier ministre et confirmée par le chef de l'Etat.

François Fillon a affirmé dimanche que la réforme était "prête", "simple à faire", et que cette promesse électorale de Nicolas Sarkozy pourrait être mise en oeuvre "dans les prochains mois" si le président donnait son feu vert en ce sens.

"Ces réformes se feront", a confirmé lundi en Allemagne Nicolas Sarkozy, qui en dira plus dans un discours qu'il prononcera le mardi 18 septembre devant l'Association des journalistes de l'information sociale (Agis), au Sénat.

Attention à la précipitation, a prévenu le Parti socialiste, tandis que les syndicats mettaient en garde contre toute tentative de passage en force sur ce dossier, faisant resurgir le spectre des grèves qui avaient paralysé la France en 1995.

"Nous sommes prêts à en débattre, mais si les choses se font d'une façon autoritaire, il y aura conflit, y compris avec la CFDT", a déclaré le secrétaire général de la CFDT, François Chérèque, sur France Inter.

Les propos du Premier ministre sont en contradiction avec ceux tenus la semaine dernière par le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a-t-il fait remarquer. "Il faut sortir de cette cacophonie, décider d'une méthode et le dialogue est la meilleure méthode".

Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT, a lui aussi dénoncé la méthode du gouvernement.

"Nous considérons que ce dossier comme les autres doit faire l'objet de négociations, or que constate-t-on ? C'est qu'on nous propose la négociation sur la base déjà d'un texte déjà ficelé. Je crois qu'il y a là une perversion complète de l'idée de dialogue social", a-t-il dit sur France Info

"DÉCLARATION DE GUERRE", DIT BESANCENOT

Invité de RTL à la mi-journée, le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, a fait de même.

"Ça donne le sentiment que le missile est chargé et qu'on attend que le président appuie sur le bouton (...) On ne peut pas nous dire 'nous sommes prêts, on a tout décidé et puis on va vous consulter derrière'", a-t-il dit.

"Si le gouvernement veut passer en force et ratiboiser les droits, il risque d'y avoir des réactions, ça c'est évident", a encore prévenu Jean-Claude Mailly.

Les régimes spéciaux d'entreprises publiques (SNCF, RATP, EDF, GDF, etc.) et de professions particulières (marins, clercs de notaire, ou encore parlementaires) permettent généralement à leurs affiliés (500.000 actifs et 1,1 million de retraités) de partir à la retraite plus tôt que les autres salariés. La réforme envisagée consisterait à aligner ces régimes sur celui des fonctionnaires.

Côté opposition, François Hollande a mis en garde dès dimanche le gouvernement contre toute "précipitation".

Priorité doit être donnée au "dialogue social", a renchéri lundi sur RTL le socialiste Manuel Valls. Pour autant, a ajouté le député de l'Essonne, la France ne pourra pas faire l'économie d'un alignement des régimes spéciaux sur le régime général. "C'est d'abord une question d'équité (...) et puis c'est une question financière parce que demain il y aura pour ces régimes beaucoup plus d'inactifs que d'actifs", a-t-il expliqué.

Olivier Besancenot, porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire, a quant à lui qualifié de "déclaration de guerre" les propos de François Fillon et a rappelé au souvenir du gouvernement le mouvement anti-CPE du printemps 2006. "Derrière les régimes spéciaux, ce sont les régimes de retraite qui sont visés", a-t-il dit sur LCI.

Le secrétaire général délégué de l'UMP, Patrick Devedjian, ne craint pas pour sa part les réactions de la rue, estimant que les "esprits ont mûri" dans l'opinion sur ce sujet.

"Les Français comprennent bien que d'abord ils doivent être égaux devant la retraite," a-t-il dit sur France 2. "La demande d'égalité du corps social sur les questions des retraites est une demande forte".

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Voici une réforme au delà du nécessaire, elle est indispensable...La multiplicité des régimes spéciaux est une véritable honte dans une recherche d'équité devant la retraite... Néanmoins, comme nous sommes en France, peu importe les générations futures ou l'Etat des retraites à verser dans ne serait-ce qu'une quinzaine d'année, il faut protéger ses propres inréêts, comme savent si bien le faire les syndicats, parasites ennemis du travail et adeptes de la connaisssance des droits plutôt que des devoirs...Que le gouvernement ne lâche rien !

Je suis aussi pour l'équité ! Que celui qui veut obtenir une retraite maximale travaille 40 ans quitte à autoriser ceux qui en ont marre (ou les moyens) de partir quand ils veulent au pro rata du nombre d'années de cotisations !
Faisons travailler les jeunes !

Sans compter la notion de justice et d'égalité des citoyens (tiens les syndicats seraient-ils contre ces notions ?)

Et puis il faudra que l'on m'explique en quoi conduire un TGV à l'abris dans une cabine climatisée mérite une retraite à 50 ans alors qu'un maçon qui travaille sous le soleil, le vent, la pluie, le froid en portant de lourdes charges doit bosser jusqu'à 60 ans lui !

Si on posait la question à la CGT, la CFDT et FO ?