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 Emmanuel Joseph SIEYÈS

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Stans
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Emmanuel Joseph SIEYÈS Empty
MessageSujet: Emmanuel Joseph SIEYÈS   Emmanuel Joseph SIEYÈS EmptyVen 23 Mai 2008, 4:14 pm

Source : http://www.histoire-en-ligne.com/spip.php?article=271

Emmanuel Joseph Sieyès

Citation :
Né à Fréjus en 1748, mort à Paris en 1836, Sieyès devint prêtre et, en cette qualité, fréquente les salons et les académies, où se répandaient les idées des Lumières.

Vicaire général de Chartres en 1787, Sieyès publie en 1788 son Essai sur les privilèges puis son célèbre pamphlet : « Qu’est-ce que le Tiers Etat ? », en janvier 1789 qui deviendra un des textes fondateurs de la Révolution.

Elu député Paris pour le tiers état aux États généraux, Sieyès propose de changer le nom « Etats généraux » en « Assemblée nationale ».

Il rédige le texte du serment du Jeu de paume (20 juin 1789) qui sera la base de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen. Il est à noter qu’il sera aidé dans cette démarche par Mirabeau.

Sieyès qui est à l’origine de la création des départements français est aussi membre fondateur du club des Jacobins [1]. Sieyès reste très discret pendant la Révolution : il est à la Convention, l’un de ces hommes du Marais qui, pour l’essentiel, votent comme les Montagnards, et dont ils n’approuvent pas l’idéologie. Ainsi il vote la mort du roi. Il est souvent critiqué par Robespierre, qui l’accuse d’être « la Taupe de la Révolution ».

Sieyès n’en subit néanmoins aucun dommage et entre au Conseil des Cinq-Cents [2] après la mort de Robespierre. Il refuse son élection au Directoire en 1795 et devient l’un des chefs du mouvement révisionniste à partir de 1798.

Il accepte enfin d’être élu au Directoire en mai 1799, inspire le coup d’État du 30 prairial an VII (18 juin 1799), par lequel les Assemblées reprennent l’avantage sur le pouvoir exécutif. Sieyès prépare une Constitution destinée à renforcer le pouvoir de l’exécutif sans supprimer le rôle des Assemblées.

Pressentant le général Joubert pour mener à bien cette opération, il est obligé de se retourner vers Bonaparte, Jouber ayant été tué à Novi. Après le coup d’Etat du 18 Brumaire, Sieyès est l’un des trois consuls du Consulat, mais Bonaparte refuse sa Constitution, trop parlementaire à son gré.

Il est promu grand officier de la Légion d’honneur en 1804 et comte d’Empire en 1808. Il ne siège plus beaucoup durant les Cent-Jours et à la fin de l’Empire, la Restauration ne lui pardonnant pas son vote en faveur de la mort du roi le force à s’exiler pendant quinze ans.

De retour après Juillet 1830, il meurt à 88 ans, fidèle à ses idées premières d’une France bourgeoise et constitutionnelle.


[1] Société politique qui joua un rôle important pendant la Révolution française de 1789 à la fin de 1794. En janvier 1790, le club prend le nom de Société des amis de la Constitution et tint ses réunions au réfectoire du couvant dominicain des Jacobins situé rue Saint Honoré à Paris. Jusqu’en juin 1791 et avant la fuite du roi, le club rassemblait tous les députés patriotes. Citons parmi ses membres Barnave, La Fayette, Mirabeau, Talleyrand, Robespierre, Petion...

[2] Une des deux assemblées créées par la Constitution de l’an III (1795). Composée de 500 membres, elle était élue au suffrage censitaire à deux degrés et renouvelée annuellement par tiers. Elle proposait des lois que le Conseil des Anciens examinait, et participait à l’élection des directeurs. Elle disparut, comme le Conseil des Anciens, après le 18 brumaire an VIII (9 novembre 1799).

Conseil des Anciens

Assemblée instituée par la Constitution de l’an III (1795). Avec le Conseil des Cinq-Cents, elle formait le Corps législatif. Le Conseil des Anciens, qui comprenait 250 membres renouvelés par tiers chaque année, n’avait pas l’initiative des lois et se prononçait sur les textes élaborés par les Cinq-Cents. Il élisait chaque année un directeur sur une liste présentée par ces derniers. Il fut supprimé après le coup d’État du 18 brumaire (1799).
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