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 "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni

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MessageSujet: "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni   "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni EmptySam 08 Avr 2006, 5:26 pm

Source : http://www.confidentiel.net/article.php3?id_article=45

La CIA autorisée à tuer ben Laden - le mercredi 7 novembre 2001

par Bob WOODWARD [Washington Post] L’Agence et les militaires collaborent à un niveau "sans précédent". 21 octobre, 2001

Citation :
Le mois dernier, le président Bush a signé un ordre pour l’agence de renseignements, lui indiquant d’entreprendre l’action secrète la plus large et la plus meurtrière depuis la fondation de l’Agence, en 1947, demandant explicitement la destruction d’Oussama ben Laden et son réseau mondial, al-Qaida, selon des sources gouvernementales importantes. Le président a également ajouté plus de un milliard $ au budget de la CIA pour la guerre contre le terrorisme, la majeure partie allant à cette nouvelle activité clandestine. L’opération va inclure ce que des responsables ont qualifié de coordination « sans précédent » entre la CIA et les commandos et autres unités militaires. Les fonctionnaires ont déclaré que le président, opérant par l’entremise du « cabinet de guerre », a promis d’envoyer des unités militaires pour profiter des derniers et meilleurs renseignements de la CIA

« On a enlevé les gants »

L’ordre de Bush, appelée une « intelligence finding » (recherche de renseignements), ordonne à l’agence d’attaquer les communications de ben Laden, son dispositif de sécurité et son infrastructure, ont déclaré des responsables hauts placé du gouvernement. Les services de renseignements américains ont identifié des faiblesses nouvelles et spécifiques dans l’organisation de ben Laden qui ne sont pas connues publiquement, et ces vulnérabilités seront le centre d’intérêt de l’action clandestine mortelle, selon des sources. « On a enlevé les gants », a déclaré un responsable sénior. « Le président a donné à l’Agence le feu vert pour faire tout ce qui est nécessaire. Des opérations meurtrières qui étaient impensables avant le 11 septembre sont maintenant en marche. » L’action clandestine de la CIA est une partie essentielle de l’offensive du président contre le terrorisme, mais l’agence joue également un rôle critique dans la défense contre de futures attaques terroristes. Par exemple, chaque jour, un document de la CIA appelé « Threat Matrix » (système de menaces), qui a la plus haute classification de sécurité (« Top Secret/Codeword »), arrive sur les bureaux des principaux responsables de la sécurité nationale et des services de renseignements de l’administration Bush. Le document contient les renseignements bruts les plus récents et les plus sensibles sur des douzaines de menaces de bombes, de piratages de l’air ou d’empoisonnement. Seules les menaces considérées comme ayant une certaine crédibilité sont incluses dans le document. Une journée, la semaine dernière, la Threat Matrix contenait 100 menaces contre des installations américaines aux Étas-Unis et autour du monde - des centres d’achats, des villes spécifiques, des endroits ou des milliers de personnes se rassemblent, des ambassades. Bien que presque toutes les menaces inscrites se soient passées sans incident, et 99 % se sont avérées sans fondement, des douzaines d’autres prennent leur place dans la matrice, chaque jour. C’est la matrice qui a généré une alerte nationale d’une action terroriste imminente émise par le FBI, le 11 octobre. Le but de la matrice est bien simple : regardez pour des plans et des détails spécifiques qui pourraient prévenir un autre 11 septembre. « Je ne pense pas qu’il y ait eu un tel risque pour le pays depuis la Crise des missiles de Cuba », déclarait un haut responsable. Durant une entrevue dans son bureau du West Wing, vendredi dernier, le vice-président, Dick Cheney, a parlé de la nouvelle guerre contre le terrorisme comme étant beaucoup plus problématique et à long terme que la Guerre du golfe, en 1991, quand Cheney était Secrétaire à la Défense du père de Bush. Le vice-président a délaré sans ambages : « C’est différent de la Guerre du golfe, dans le sens qu’elle pourrait ne jamais se terminer. Du moins, pas de notre vivant. »

Repousser les limites

En émettant son ordre de recherche visant ben Laden, le président a déclaré qu’il veut que la CIA entreprenne des opérations à haut risque. Il a déclaré à ses conseillers qu’il est prêt à risquer un échec dans la poursuite de la victoire ultime, même si les résultats sont des reculs publiquement embarrassants pour certaines opérations individuelles. L’ensemble du plan militaire et secret est prévu pour être massif et décisif, déclarent des responsables. « Si vous êtes pour ’pousser l’enveloppe’ il y a des choses qui vont aller mal, et le président en est conscient et comprend le risque à prendre », a déclaré un officiel. Au cours de l’entrevue, Cheney disait : « "Je pense qu’il est juste de dire que vous ne pouvez pas prédire une ligne droite vers la victoire. Vous savez, il va y avoir des bons et des mauvais jours tout au long. » La nouvelle détermination des gens autour de Bush d’aller à la poursuite de ben Laden et de son réseau est bien au fait de la triste réalité du fait que le printemps dernier les services de renseignements américains avaient obtenu un vidéo de bonne qualité de ben Laden lui-même mais qu’ils n’avaient pas pu agir. Le vidéo montrait ben Laden avec sa barbe distinctive et ses tuniques blanches avec un vaste entourage à l’un de ses lieux de résidence en Afghanistan. Mais ni la CIA, ni les militaires américains avaient les moyens d’envoyer un missile ou toute autre arme sur lui alors qu’il était filmé. Depuis ce temps, l’avion parasite de la CIA sans pilote, Predator, avec sa caméra haute résolution, a été équipé des missiles anti-chars Hellfire qui peuvent être tiré sur des cibles de circonstances. La technologie n’était pas opérationnelle au moment où ben Laden a été capté sur vidéo. La capacité des armes, qui a été révélée la semaine dernière dans le magazine New Yorker, a été développée spécifiquement pour attaquer ben Laden, selon des officiels. De plus, avec les forces militaires américaines massivement déployées dans certains pays autour de l’Afghanistan, les commandos et autres unités sont maintenant disponibles pour avancer rapidement sur ben Laden ou ses associés clés à mesure que les informations deviennent disponibles. Les services policiers et de renseignements américains ont récemment eu une occasion en or dans leur effort pour retracer des leaders terroristes outre-mer, selon des responsables. Au cours des dernières semaines, le FBI et la CIA ont eu un accès limité à un lieutenant important de ben Laden qui a été arrêté après le 11 septembre, et qui est détenu dans un pays étranger. Cette personne, dont les nombreux alias incluent « Abu Ahmed », est un « joueur important », d’après les dires d’un important fonctionnaire de Bush. Ahmed a été arrêté en même temps que cinq autres membres de Al-Qaida. Les plus hautes autorités croient qu’il est le plus important membre d’Al-Qaida à être détenu pour un interrogatoire systématique. Bien qu’Ahmed n’ait pas donné d’informations sur de futures opérations terroristes, il a fourni certains détails sur l’attaque d’octobre 2000 contre le USS Cole, dans un port du Yémen, quand 17 marins ont été tués. Une source a également déclaré qu’il avait de l’information sur les attaques terroristes planifiées aux États-Unis avant les célébrations du millénaire, en décembre 1999.
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MessageSujet: Re: "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni   "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni EmptySam 08 Avr 2006, 5:27 pm

Citation :
La « nouvelle normalité »

Quand des installations ou des endroits spécifiques sont menacés, comme ils l’ont été à maintes reprises le mois dernier, le FBI informe les autorités policières locales ou les services de renseignements étrangers qui sont supposés accroître la sécurité et prendre des mesures de protection. Le système central des menaces (Threat Matrix) inscrit d’où viennent les renseignements - communications interceptées, sources entrées naturellement, courriels, services de renseignements étrangers amicaux, menaces téléphoniques, et les sources humaines du FBI et de la CIA. Le public n’en n’est pas informé excepté quand la menace est considérée comme hautement crédible ou spécifique, comme ce fut le cas le 11 octobre quand le FBI a émis son alerte nationale. Au cours de l’entrevue, Cheney déclarait que l’une des tâches les plus difficiles qu’a à affronter l’administration est de décider quand aller public et quand retenir les informations de menaces. « Vous devez éviter de tomber dans le piège d’un exercice pour couvrir votre derrière, » dit-il. « Si vous faites peur au monde trop souvent, et rien n’arrive, cela peut également créer des problèmes. Puis quand vous avez finalement une menace valide et que vous alertez les gens et qu’ils ne portent pas attention, c’est aussi domageable. » Il a également ajouté que « si vous créer de la panique, le terroriste gagne sans rien faire. Alors, ce sont là des décisions difficiles à prendre ». De rendre publics les détails du Threat Matric pourrait créer le chaos, ont déclaré plusieurs officiels. Littéralement des centaines d’endroits, d’institutions et de villes à travers le pays ont été mises sur la liste. « Cela pourrait détruire le gagne-pain de toutes ces organisations et de ces endroits sans qu’une seule bombe soit lancée ou une seule spore d’anthrax libérée », précisait un autre officiel de Bush. On demandait à cet officiel ce qui arriverait s’il y avait un incident terroriste majeur et que plusieurs étaient tués à l’une des installations ou l’un des endroits indiqués sur la Matric, et qu’aucun avertissement n’ait été rendu public. « Ils auraient alors nos têtes », dit-il. Les agences policières et de renseignements tentent d’écraser au plancher chaque menace pour voir si elle est réelle. À certains moment, les résultats ont été surprenants. Au début d’octobre, une femme a téléphonée aux autorités pour dire qu’il était de son devoir patriotique de rapporter que son mari, qui vient du Moyen-Orient, planifiait une attaque sur le Sears Tower, à Chicago, avec huit ou neuf de ses amis. La femme semblait crédible et ses allégations ont été rapportées dans le Threat Matrix. Le FBI a ensuite détenu son mari et ses amis. Dans le Threat Matrix suivant, la CIA a rapporté que le FBI pourrait avoir démantelé une cellule Al-Qaeda. Après une enquête plus approfondie, le FBI apprenait que la femme était furieuse contre son mari qui avait une seconde épouse. Ses accusations n’avaient aucun fondement, mais le bureau a découvert que certaines des personnes mentionnées étaient impliqué dans un système de mariages arrangés. « Au lieu du terrorisme, on a découvert une femme en colère. » Durant l’entrevue, Cheney, avec une grande carte de l’Afghanistan sur un chevalet près de lui, a parlé de la vie après le 11 septembre. « Je pense que c’est une nouvelle normalité », dit-il. « Nous allons devoir poser des gestes, et nous en posons, qui deviendront une partie permanente de notre façon de vivre. En termes de sécurité, en termes de façons de voyager et de prendre l’avion, toutes ces mesures que nous finirons par adopter de telle sorte que l’on rende plus difficile de nous cibler, va rendre plus difficile aux terroristes la tâche de nous atteindre. Et je pense que cela va devenir des caractéristiques permanentes dans notre façon de vivre. »

Nouvelle guerre, vieux problèmes

Bien que la nouvelle guerre des renseignements offre à la CIA une opportunité d’exceller, plusieurs officiels ont noté que la campagne est également lourde de risques. On a assigné à l’agence une tâche monumentale pour laquelle elle n’est pas tout à fait équipée ou entraînée, déclarait un vétéran de la CIA ui connaît l’agence sous plusieurs angles. Les sources humaines, sur le terrain sont rares dans la région et dans le monde musulman en général. Depuis la fin de la Guerre froide il y a plus d’une décennie, le Directorat des Opérations (DO), qui dirige les activités clandestines, n’est plus en affaire pour financer et diriger les importantes actions meurtrières secrètes. Dans un des complots célèbres contre Castro, un agent de la CIA dont le nom de code était AM/LASH, avait planifié d’utiliser Blackleaf-40, un excellent poison, avec une seringue stylo à bille sur le leader cubain. L’engin a été livré le 22 novembre 1963, et le rapport subséquent d’un inspecteur général de la CIA avait noté que cela s’était sans doute produit « au moment même où le président Kennedy avait été abattu ». Bien qu’aucun lien n’ait jamais été établi entre les complots anti-Castro et l’assassinat de Kennedy, la réputation de la CIA avait été sérieusement entachée. La guerre clandestine au Nicaragua au cours des années 80 était une autre source de publicité négative, alors que la CIA minait des ports sans avis adéquat au Congrès et publiait une manuel de guerre de la guérilla de 90 pages sur « l’utilisation sélective de la violence » contre des cibles comme des juges, des officiels de la police et de la sécurité nationale. On l’appelait le « manuel de l’assassinat ». William J. Casey, le directeur de la CIA sous Reagan (1981-1987), a été traîné dans la boue par le résultat désastreux des opérations « non documentées » du scandale Iran-contra. Ce scandale a impliqué la vente secrète d’armes à l’Iran et le détournement des profits découlant de ces ventes aux rebelles contra appuyés par la CIA au Nicaragua. Reagan et Casey ont eu des problèmes quand ils ont tenté de punir en secret les terroristes responsables de l’attentat au camion piégé sur les baraques des Marines américains au Liban, en 1983, où 241 militaires américains ont été tués au cours de cet attentat le plus meurtrier avant le 11 septembre. Casey a travaillé secrètement et personnellement avec l’Arabie saoudite pour planifier l’assassinat du chef musulman Sheik Fadlallah, dirigeant du Parti de Dieu ou l’Hezbollah, relié à l’attaque à la combe contre les Marines. La méthode de représailles était une immense bombe dans une voiture piégée qui a explosé à 50 verges de la résidence de Fadlallah, à Beyrouth, tuant 80 personnes en en blessant 200, en 1985. Mais Fadlallah s’en est tiré sans une égratignure. Depuis Gerald Ford (74-76), tous les présidents ont signé un « ordre exécutif » interdisant à la CIA ou tout autre agence du gouvernement américain de s’impliquer dans un assassinat politique. Généralement parlant, les avocats de la Maison Blanche et de la CIA ont déclaré que l’interdiction ne s’applique pas en temps de guerre quand les militaires frappent des objectifs de commandement et de contrôle ou les dirigeants. Les États-Unis peuvent également invoquer le droit à l’auto-défense comme justification pour frapper les terroristes ou les leaders planifiants des attaques contre les É.-U. Le nouvel ordre de recherche de Bush diffère des ordres précédents contre les terroristes de plusieurs façons. D’abord, on a mis davantage de muscle militaire derrière l’effort secret pour écraser Al-Qaida. Deuxièmement, il est beaucoup mieux financé. Troisièmement, ont précisé des officiels de hauts rangs, il a la plus haute priorité possible et impliquera une meilleure coordination à l’intérieure de toute la structure nationale de sécurité : la Maison Blanche, la conseillère du président sur la sécurité nationale, la CIA, le président des Chefs d’état-major interarmes et les départements d’État, de la Défense et de la Justice. Vendredi dernier, Cheney a déclaré que le pays avait une sensation de confiance envers l’équipe de Bush, qui inclut un trio expérimenté de conseillers - le secrétaire à la Défense, Donad H. Rumsfeld, le secrétaire d’État, Colin Powell et Cheney lui-même. Le directeur de la CIA, George J. Tenet, a développé une relation exceptionnellement proche avec le nouveau président, devenant un des réguliers durant les fins de semaines de Camp David, et faisant rapport au président la majorité du temps. « Il y a beaucoup de décisions difficiles qui sont impliquées ici, et certaines d’entre elles sont au fil du rasoir », dit Cheney. « Si j’avais à bâtir une équipe de défense ?c’est celle-là que je choisirais. » Le vice-président ajoutait que la guerre contre ben Laden et les terroristes en général va être particulièrement difficile. « Ils n’ont rien à défendre », dit-il. « Vous savez, durant 50 ans nous avons découragé les Soviétiques en les menaçant de la destruction complète de l’Union soviétique. Qu’est-ce que ben Laden apprécie ? » « Il n’y a pas de territoire. Ce n’est pas comme un État ou un pays. La notion de dissuasion ne s’applique pas vraiment ici. Il n’y a pas de traité à négocier, il n’y a pas d’entente de contrôle des armes qui va garantir notre sécurité. La seule façon de traiter avec eux c’est de les détruire. » Six jours après les attaques du 11 septembre, Bush a dévoilé publiquement les intentions de son administration avec la déclaration que ben Laden était « Recherché : Mort ou Vif ». Dans ces remarques au Pentagone, il a dit que le nouvel ennemi, ben Laden et autres terroristes, aimaient « se cacher et s’enfuir » et se dissimuler dans des cavernes. Il a d’abord mentionné « un type de guerre différent » qui « demanderait une nouvelle façon de penser. » Deux jours plus tard, le 19 septembre, Bush a mentionné pour la première fois des « activités clandestines », faisant remarquer que certains gouvernements étrangers seraient « confortables » d’appuyer de tels actes. Il a ajouté un vaste profil de l’objectif : « Clairement, l’un des point sur lesquels on concentre nos efforts est de faire sortir ces gens de leurs cavernes, les débusquer, les faire se déplacer et leur mettre la main dessus. C’est le plus clairement que je puisse le dire. » Bush a mentionné ce thème à nouveau durant son discours télévisé au Congrès, le 20 septembre, quand il a parlé « d’activités clandestines, secrètes, même si elles sont un succès ». Dans ses remarques publiques devant les employés de la CIA aux quartiers généraux de l’agence, une semaine plus tard, à Langley, le président a laissé tombé plus d’indices : « Vous voyez, l’ennemi est parfois difficile à trouver ; ils aiment se cacher. Ils pensent qu’ils peuvent se dissimuler, mais nous savons qu’ils se trompent. » Les autorités ont déclaré que les activités clandestines approuvées par le président incluent un large éventail d’opérations traditionnelles de la CIA, telles une coopération étroite avec les services de renseignements étrangers amicaux et l’aide secrète ou ouverte aux rebelles afghans qui combattent pour renverser le leadership taliban qui procure un refuge à ben Laden. LA CIA étudie ben Laden et son réseau al Qaida depuis des années. Une unité spéciale ou « station ben Laden » créée en 1996, travaille 24/24 heures à ses quartiers généraux.
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MessageSujet: Re: "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni   "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni EmptySam 08 Avr 2006, 5:30 pm

Source : http://www.topchretien.com/topinfo/affiche_info_v2.php?Id=9705

09/10/2005 - Irak - Zarqaoui dit que l'Islam autorise de tuer des civils ''infidèles''

Citation :
Le chef du réseau Al-Qaïda en Irak, Abou Moussab al-Zarqaoui, a affirmé dans un enregistrement sonore qui lui est attribué, que le meurtre de civils "infidèles" était autorisé par l'islam.

L'enregistrement mis sur internet dans la nuit de vendredi à samedi survient au lendemain d'une annonce par des responsables américains de la récente découverte en Irak d'une lettre présumée du numéro deux d'Al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui met en garde Zarqaoui contre les risques de s'aliéner le monde musulman en continuant à tuer et décapiter des coreligionnaires.

"En islam, la distinction se fait entre le musulman et l'infidèle et non entre un civil et un militaire", dit la voix, attribuée à Zarqaoui, dans cet enregistrement dont l'authenticité ne peut être confirmée dans l'immédiat.
"Le sang des musulmans ne peut être versé (...) alors que verser le sang de l'infidèle est autorisé (...)", ajoute-t-elle.

Le groupe de Zarqaoui, ennemi numéro un des Etats-Unis en Irak, a revendiqué de nombreux attentats meurtriers et la décapitation d'otages. L'armée américaine a mis la tête de Zarqaoui à prix pour 25 millions de dollars.

Source : AFP
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MessageSujet: Re: "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni   "Allowed to kill" (autorisation à tuer) [topic uni EmptySam 08 Avr 2006, 5:31 pm

Le Mossad est autorisé à tuer : http://www.washington-report.org/backissues/1297/9712007.html
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