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 Agression contre Silvio Berlusconi

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Stans
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Agression contre Silvio Berlusconi Empty
MessageSujet: Agression contre Silvio Berlusconi   Agression contre Silvio Berlusconi EmptyMar 15 Déc 2009, 6:52 am

Source : http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/12/14/silvio-berlusconi-apres-son-agression-je-suis-encore-la-et-ils-ne-m-arreteront-pas_1280288_3214.html

Silvio Berlusconi après son agression : "Je suis encore là, et ils ne m'arrêteront pas"

LE MONDE | 14.12.09

Rome Correspondant

Citation :
Silvio Berlusconi devait rester en observation à l'hôpital San Raffaele de Milan, lundi 14 décembre, après l'agression dont il a été victime, la veille, dans la capitale lombarde, après un meeting. Un homme de 42 ans, Massimo Tartaglia, suivi depuis une dizaine d'années pour des problèmes psychiatriques et sans antécédents judiciaires, a lancé une reproduction miniature du dôme de Milan au visage du président du conseil. Selon un premier bilan, M. Berlusconi a perdu des dents et souffre d'une fracture du nez. Son agresseur a été arrêté. Le chef de l'exécutif avait été victime d'une agression sans gravité en janvier 2005, à Rome.

Les proches de Silvio Berlusconi ont voulu faire du geste de Massimo Tartaglia - condamné par tous les bords politiques - la conséquence de la "longue campagne de haine" conduite contre le chef du gouvernement. Pour Ignazio La Russa, ministre de la défense, "quand on se permet de haïr et de criminaliser quelqu'un, il n'y a qu'un pas de la parole aux faits".
De fait, le climat politique est extrêmement tendu en Italie. Depuis le printemps et la révélation dans la presse de scandales touchant à la vie privée du "Cavaliere", le débat public tourne quasi exclusivement autour des problèmes personnels, politiques et judiciaires du premier ministre.
La perte de son immunité judiciaire, la réouverture de deux procès à Milan où il doit faire face à l'imputation de corruption et de fraude, les tensions dans la majorité ainsi que les déclarations d'un mafieux repenti accusant le président du conseil de liens avec Cosa Nostra l'ont conduit à user d'un ton de plus en plus violent et provocant à l'encontre de la presse, des magistrats et de l'opposition, accusés de "menées subversives".
Dimanche à Milan, M. Berlusconi entendait répondre aux 350 000 manifestants qui, la semaine précédente à Rome, avaient réclamé sa démission. Il a pris pour cible la gauche qui sème "la haine et l'envie", les médias qui répandent "mensonges et calomnies" et les "juges politisés". Interrompu un instant par une vingtaine de contestataires qui l'ont traité de "bouffon", M. Berlusconi les a fait conspuer par la foule en répétant : "Honte à vous !" "La gauche veut faire de moi un monstre, a-t-il dit. Mais je ne suis pas un monstre parce que je suis beau et que je suis un bon garçon." Jeudi, à Bonn, lors d'une réunion du Parti populaire européen (PPE), il s'était vanté d'être, "heureusement pour l'Italie", un premier ministre "qui a des c... "
Selon les agences de presse italiennes, M. Berlusconi a exprimé son "amertume" après l'agression. "Tous devraient comprendre qu'il n'est pas possible d'outrager le président du conseil. Il en va de la défense des institutions. Mais je suis encore là, et ils ne m'arrêteront pas."

Philippe Ridet

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Source : http://www.ouest-france.fr/actu/actuDet_-L-agression-de-Berlusconi-illustre-un-climat-tendu-_3637-1192492_actu.Htm

L'agression de Berlusconi illustre un climat tendu

mardi 15 décembre 2009

Citation :
Geste d'un déséquilibré, l'agression de Silvio Berlusconi, dimanche soir, n'en révèle pas moins la lourdeurdu climat politique qui règne actuellement en Italie.
En voyant le visage ensanglanté de Silvio Berlusconi au journal de 20 h, dimanche soir, les Italiens, de gauche comme de droite, étaient sous le choc. L'incontournable Cavaliere qui domine la scène politique depuis 1994, l'homme de médias qui a façonné (et dégradé pour une part) le paysage culturel des vingt dernières années, le maître absolu de la droite italienne, était en sang, le regard égaré. Pour une fois, les paillettes, le fard et les liftings ont été relégués au second plan. L'agresseur a beau être un déséquilibré, nul ne s'y est trompé. C'est la violence politique qui éclatait ainsi à l'écran.

Victime ou responsable ?
Et l'Italie de craindre, bien sûr, le retour des sombres années du terrorisme (1969-1985). Tous les commentateurs soulignaient, dès hier matin, la pesanteur du climat politique qui règne en Italie depuis quelques mois. On devrait dire : depuis quelques années. « Un climat de haine » dénoncé par tous les quotidiens et la plupart des partis politiques, même si le rôle de Berlusconi est apprécié différemment, ici ou là. Pour la majorité, il en est surtout la victime, pris pour cible par une certaine presse de gauche et par les magistrats.
Pour l'opposition, en revanche, Berlusconi a pris une part active à la création d'un tel climat, en attaquant presque quotidiennement le rôle des juges, et surtout celui de la cour constitutionnelle et de la présidence de la République, censées garantir le fonctionnement des institutions. Si on s'interroge souvent à l'étranger sur les raisons du consensus qui, par trois fois, a mené Berlusconi au pouvoir, on oublie généralement l'ampleur du rejet qu'il suscite chez des millions d'Italiens.
Cette agression intervient à un moment difficile pour Berlusconi. Au coeur de multiples affaires judiciaires et de scandales sexuels, le chef du gouvernement italien est de plus en plus contesté dans son propre camp. Car au goût de quelques prétendants, le berlusconisme s'éternise un peu trop. Omnivore, Berlusconi gouverne, raconte à gogo des histoires drôles ou supposées telles, fait virer tel journaliste ou nomme ministre telle soubrette, accumule les milliards, donne des tapes sur l'épaule des puissants de ce monde, qui cachent mal leur embarras... Bref, il est omniprésent (envahissant diront beaucoup) dans l'imaginaire collectif italien. Il l'était aussi, apparemment, dans celui d'un fou.
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