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 Le cas Bernard ARNAULT

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Stans
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MessageSujet: Le cas Bernard ARNAULT   Le cas Bernard ARNAULT EmptyLun 10 Sep 2012, 4:11 pm

Source : http://www.lemonde.fr/politique/article/2012/09/10/bernard-arnault-heraut-des-grands-patrons-du-cac-40_1757961_823448.html

Bernard Arnault, héraut des grands patrons du CAC 40


LE MONDE | 10.09.2012 à 13h32 • Mis à jour le 10.09.2012 à 16h00

Par Cédric Pietralunga, avec Denis Cosnard


Le cas Bernard ARNAULT 1757985_3_5cd8_bernard-arnault-le-pdg-de-lvmh-lors-d-une_3a2848b18279a95bea6a2ac29807e5b0

Fini le round d'observation, place au combat. La révélation par le quotidien La Libre Belgique, samedi 8 septembre, de la demande de naturalisation déposée outre-Quiévrain par Bernard Arnault jette une lumière crue sur la détérioration des rapports entre François Hollande et un nombre croissant de grands patrons français.

Le PDG de LVMH a beau dire que sa demande n'a pas de motivation fiscale – comme s'en est félicité M. Hollande sur TF1, dimanche soir, soulignant tout de même que M. Arnault "aurait dû bien mesurer ce que signifiait demander une autre nationalité" et qu'"être Français, c'est recevoir des encouragements, mais aussi donner à son pays" –, beaucoup de dirigeants d'entreprise voient dans le pape du luxe une sorte de porte-parole. Certes, aucun ne le soutient officiellement, mais tous refusent, même en "off", de le critiquer.

Lire aussi : Bernard Arnault, le prédateur du luxe (zone abonnés)

"ILS MONTRENT LES CROCS"

"Jusqu'ici, les chefs d'entreprise attendaient avec une certaine bienveillance les décisions du nouveau pouvoir, persuadés que François Hollande était conscient de leurs difficultés et allait les prendre en compte, explique un lobbyiste. Aujourd'hui, ils s'impatientent et montrent les crocs. " "Leur opinion a basculé à la rentrée, confirme un autre conseiller. Ils n'ont pas compris les vacances 'normales' du président et sont lassés de ne pas être écoutés. Du coup, ils durcissent leur position."

Ce qu'ils reprochent à M. Hollande ? Le projet de taxe à 75 % des revenus au-delà de 1 million d'euros, qu'ils considèrent comme une
déclaration de guerre personnelle, et plus généralement toute la politique fiscale du nouveau gouvernement : hausse de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF), augmentation des taxes sur les dividendes et les stock-options, prélèvements sociaux accrus sur les retraites-chapeau et les parachutes dorés...

Lire aussi : La taxe à 75 % : histoire d'une promesse symbolique de Hollande

"Tout pays qui veut taxer sa population à un taux maximal supérieur à la norme mondiale, c'est-à-dire à plus de 40 % ou 45 %, CSG [contribution sociale généralisée] et ISF inclus, perd sa matière fiscale. Au-delà, les gens concernés partent. Ou alors, il faut fermer les frontières", commente le banquier d'affaires Philippe Villin.

Mais, au-delà des questions fiscales, c'est également le flou qui entoure la politique de M. Hollande qui inquiète. "On ne sent pas de direction claire, les ministres se contredisent, les conseillers ne sont pas au niveau, ça ne va pas, estime le président d'un groupe du CAC 40, pourtant peu soupçonnable de sympathies sarkozystes. Pour diriger une entreprise de plusieurs dizaines de milliers de personnes, il faut des perspectives claires, un environnement juridique stable, une fiscalité cohérente."

Conscient de cette fronde qui monte en puissance, M. Hollande tente bien depuis quelques semaines de – discrètement – rassurer les patrons. Le 23 août, il a reçu à déjeuner douze dirigeants membres de l'Association française des entreprises privées (AFEP), dont Baudouin Prot (BNP Paribas), Serge Weinberg (Sanofi), Pierre Pringuet (Pernod Ricard) ou Pierre-André de Chalendar (Saint-Gobain).

"PREUVES D'AMOUR"

Vendredi 7 septembre, il s'est également invité au dîner de gala des 21es Rencontres franco-allemandes d'Evian, qui réunissent chaque année depuis 1992 une quarantaine de chefs d'entreprise des deux pays sur les rives du lac Léman. Un rendez-vous qui n'était pas à son agenda officiel et dont les journalistes étaient exclus.

Selon les convives présents, parmi lesquels Franck Riboud (Danone), qui organisait l'événement, Stéphane Richard (France Télécom), Luc Oursel (Areva), Christophe de Margerie (Total), Bruno Lafont (Lafarge), Frédéric Oudéa (Société générale), Jean-François Cirelli (GDF Suez), Benoît Potier (Air Liquide) ou encore Louis Schweitzer (ex-Renault), M. Hollande a été "très bon" et "très applaudi". "Il a fait un discours remarquable sur la question de la compétitivité hors coûts et sur l'exemple allemand", assure l'un d'entre eux.

Le 13 septembre, M. Hollande doit également prononcer l'allocution d'ouverture du LH Forum, un symposium organisé au Havre par Jacques Attali, où plusieurs patrons devraient être présents, comme Henri Lachmann (Schneider Electric), Martin Vial (Europ Assistance) ou Gérard Mestrallet (GDF Suez).

UNE PRÉVENANCE QUI IRRITE

Mais si cette prévenance du président de la République à leur égard a pu un moment flatter les patrons, et continue d'en séduire quelques-uns, elle irrite aussi de plus en plus. Certains dénoncent ainsi le double langage de M. Hollande : chaleureux et compréhensif en privé, froid et dur en public. "François Hollande donne l'impression de faire du Michel Rocard : à chaque fois qu'il reçoit un patron, il prend des notes, très concentré, ce qui donne l'impression qu'il vous écoute. Mais dès que le rendez-vous est terminé, les notes partent à la poubelle ", affirme un conseiller du Tout-Paris des affaires.

"Les patrons sont des hommes comme les autres : s'ils ont conscience des difficultés du pays et sont prêts à aider, ils ont aussi besoin de preuves d'amour, explique une directrice de la communication d'un groupe du CAC 40. Or, entre Montebourg et la taxe à 75 %, ils ont pour le moment plutôt l'impression qu'on veut les répudier..."

Cédric Pietralunga, avec Denis Cosnard

En "une" de "Libération" : "Casse-toi riche con !" Le quotidien Libération ose le titre choc, lundi 10 septembre, avec un "Casse-toi riche con !" en "une". Beaucoup de tweets, lundi matin, critiquaient ce choix, qui fait référence à la réplique du président Nicolas Sarkozy au Salon de l'agriculture, en 2008. "Parfois, Libé fait des "unes" intelligentes et fines, et parfois... non", déplore Geoffrey Dorne sur Twitter. "Effondré, mais alors effondré par la connerie de la "une" de Libé de ce matin.", lâche Thomas Clement. Joint lundi matin, Nicolas Demorand, le directeur de Libération, défend ce titre : il est "dans la tradition des "unes" provocantes de Libé. Il n'y a pas eu de débat en interne hier soir". En revanche, il y en a eu un à la conférence de rédaction de lundi matin. Ce "riche-bashing" n'est-il pas contre-productif ? "Il n'est pas de notre fait. Il n'est que le revers de ce que des sociologues extrêmement sérieux appellent la sécession des riches dans la société française."
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MessageSujet: Je suis plein aux as et je vous emm..de!   Le cas Bernard ARNAULT EmptyMer 12 Sep 2012, 5:28 pm

Grasse, Sextidi 26 fructidor, an CCXX.

Cher Stans,

La Belgique ne serait-elle pas par hasard une étape sur le chemin fiscal feutré menant de France à la Principauté de Monaco? Il me semble que Johnny Halliday avait entrepris des démarches similaires, avant de faire marche arrière... Que Monsieur Arnault choisisse justement ce pays et justement ce moment précis ne dupera personne, malgré tous les démentis d'exil fiscal de sa part et toutes les fausses bonnes raisons invoquées.

Salut et fraternité! france
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