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 La chronique du jeudi 25 mars 2021 : Vers une armée sans forces terrestres ,remplaçée par des drones ? Les dernières mesures du gouvernement et vers la faillite de milliers de comm

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aigle gouvernant
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aigle gouvernant


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La chronique du jeudi 25 mars 2021 : Vers une armée sans forces terrestres ,remplaçée par des drones ? Les dernières mesures du gouvernement et vers la faillite de milliers de comm Empty
MessageSujet: La chronique du jeudi 25 mars 2021 : Vers une armée sans forces terrestres ,remplaçée par des drones ? Les dernières mesures du gouvernement et vers la faillite de milliers de comm   La chronique du jeudi 25 mars 2021 : Vers une armée sans forces terrestres ,remplaçée par des drones ? Les dernières mesures du gouvernement et vers la faillite de milliers de comm EmptyJeu 25 Mar 2021, 6:10 pm

La chronique du jeudi 25 mars 2021 : Vers une armée sans forces terrestres ,remplaçée par des drones ? Les dernières mesures du gouvernement et vers la faillite de milliers de commerces ,une grève générale lundi absurde et totalement irresponsable .


Le cercle des lumières Wallonie et Flandre (héritier du siècle des lumières )
Comité de rédaction : Erwin Vandendaele de Ledeberg (c/o Président )
Sciences politiques et économiques et régent en langues germaniques
La chronique du jeudi 25 mars 2021 : Vers une armée sans forces terrestres ,remplaçée par des drones ? Les dernières mesures du gouvernement et vers la faillite de milliers de comm Lu41247qe9m7_tmp_42429cebdcd2b6f6 Inge Van Overschoot ( Voorziter vlaanderen)
Harald von Steffenhagen : rédacteur germanophone cantons de l’est
Eleonore Dupuis : ( France )
Will Gevers : documentaliste et layout






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Bonjour à toutes et tous , avant tout, les dernières mesures prise par le comité de concertation de ce mercredi 24 mars 2021 ,


Le Comité de concertation s’est achevé ce mercredi peu après midi. Voici les mesures prévues. Elles entrent en vigueur vendredi à minuit, et s’appliqueront jusqu’au 25 avril, à l’exception de l’enseignement. Ecoles. Les cours sont suspendus du 29 mars au 2 avril, pour le primaire, le secondaire, l’artistique à horaire réduit. Ils reprendront le 19 avril, après Pâques.
Commerces. Les magasins non essentiels seront fermés, ils peuvent poursuivre les activités de livraison et fonctionner sur rendez-vous, avec un maximum 50 personnes en même temps, dans des créneaux horaires définis.
Magasins essentiels : alimentation, y compris les magasins de nuit, produits d’hygiène et de soins, alimentation pour animaux, pharmacies, librairies, stations-service, télécommunications, dispositifs médicaux, bricolage, jardineries, pépinières, magasins de fleurs et plante, de gros pour professionnels, tissus, fils à tricoter, merceries, papeteries.
Rassemblements. Les manifestations statiques sont limitées à 50 personnes maximum. Les rassemblements de plus de 4 personnes, enfants de moins de 12 ans non compris, ne sont pas autorisés.Les membres d’un même ménage peuvent se déplacer ensemble.
Télétravail. Les entreprises et services publics restent ouverts, en télétravail.
Métiers de contact. On ferme les professions de contact non médicales, les coiffeurs et barbiers, instituts de beauté, tatouage, piercing, pédicure non médicale, manucure, massage.
Les centres de vaccination seront ouverts sept jours sur sept.
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Petite anecdote , le jeudi , donc le jour des courses , seul moment ou l’on voit hors confinement bulle de 4 , un peu plus de monde au supermarché , la discussion animée entre plusieurs clientes à la file à la caisse au lidl, sur la grève générale de lundi prochain , une grève absolument absurde et totalement irresponsable , alors que notre économie est en lambeau , ce n’est vraiment pas le moment de faire grève !


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Et si les drones remplacaient les troupes terrestres dans l’avenir ?
Comment et dans quelle perspective les drones ont-ils été employés ? Le développement des drones est encouragé par les besoins liés au contexte de guerre froide et apparaît comme un vecteur ayant la capacité d’acquérir à distance des renseignements recueillis sur une zone dangereuse. À travers les différentes expérimentations conduites par les armées françaises, la volonté d’utiliser ce type d’appareil dans le cadre de missions de reconnaissance s’est renforcée. Les nouveaux contextes stratégiques et les conflits des années 1990 (Irak, Kosovo) ont consacré l’opportunité d’utiliser des drones. L’industrie de défense a bénéficié de ce fait d’une certaine impulsion qui a favorisé la production d’appareils nettement plus fiables et opérationnels. Les premiers succès réalisés par les appareils inhabités dans le cadre de missions de reconnaissance laissent apparaître de grandes potentialités et révèlent en filigrane le débat sur la robotisation au sein des armées.La fin de la Seconde Guerre mondiale a vu s’ouvrir, en même temps que l’ère atomique, celle de l’automaticité 2. Les utilisateurs des forces ont pris conscience de la plus-value que pourraient apporter les appareils aériens inhabités sur le champ de bataille. L’acquisition du renseignement dans le contexte de guerre froide était risquée, voire mortelle pour les équipages. Dans cet environnement particulier on peut s’interroger sur la façon dont les drones ont été intégrés par les armées en France ? Dans quels types de missions ont-ils été utilisés ?

  • 3  Cecile (Jean-Jacques), La Guerre des robots, Paris, Ellipses, 2006, p. 33.


2Les appareils aériens inhabités sont expérimentés à la fin des années 1950, dans le cadre de campagnes d’essais, et des cibles sont reconfigurés en engins de reconnaissance. Toutefois, leur engagement opérationnel au sein des forces ne s’effectue que lors des guerres du Golfe et du Kosovo. Les drones relèvent d’un certain niveau de sophistication et leur emploi nécessitait une maturité technique, même pour de simples missions de reconnaissance. Selon Jean-Jacques Cécile : « Pourquoi la mission de reconnaissance aérienne a-t-elle été la première à avoir été confiée à des engins aériens sans pilote ? Parce qu’elle est très certainement la plus simple à automatiser. Pas de comportement complexe à programmer, pas d’armement à bord à gérer, peu de variantes comportementales à sérier en fonction des diverses hypothèses de déroulement de mission, non : dans sa forme la plus épurée, une mission de reconnaissance se limite à aller d’un point à un autre, à prendre quelques photos et à revenir. En réalité, c’est tout de même un peu plus compliqué. » 3
3Les bouleversements stratégiques ont accéléré l’innovation dans le domaine de l’acquisition de l’information et ont révélé de nouveaux besoins. Depuis Alexandre ou César, la maîtrise du renseignement est essentielle pour remporter la victoire, les drones n’ont fait que confirmer cet impératif en offrant une nouvelle dynamique à l’industrie française.
Trente ans d’expérimentations et de campagnes d’essais (1957-1980)
4Durant près de trente ans, les drones font l’objet de nombreux essais, sans être utilisés pour des missions opérationnelles. Il est possible d’expliquer ce choix par le fait que pendant longtemps la France a fait preuve d’une certaine frilosité : l’appréhension de perdre inutilement des moyens financiers pour des programmes qui n’offraient pas, à l’époque, de réelles applications tactiques a compromis l’emploi des drones sur le champ de bataille.

L’armée de l’Air

Dès les années 1950, l’armée de l’Air s’intéresse aux engins inhabités. L’objectif est de créer à moindre coût des engins-cibles par l’intermédiaire de ses avions en « fin de vie » 4. À cet effet, elle fait l’acquisition de divers équipements permettant de radioguider ces derniers : pilotes automatiques, appareillages de télécommande et de télémesure. Les expérimentations sont réalisées grâce à l’apport des avions Vampire 1. Ainsi, le 12 octobre 1957, c’est au Centre d’essai en vol (CEV) de Brétigny que s’accomplit avec succès le premier vol entièrement radioguidé d’un appareil inhabité. D’ailleurs, les : « Essais des engins air/air n’étant qu’à leurs premiers pas en France, il s’avère rapidement nécessaire de déterminer avec précision la trajectoire du missile au voisinage de la cible, dans le but d’étudier les résultats de guidage de l’engin et de mesurer la distance de passage afin de contrôler le fonctionnement de la fusée de proximité dont il est équipé. Le CEV entreprend donc une nouvelle série d’études ayant pour objet la mise au point d’emport de caméras. » 5
La reconfiguration des appareils en engins de reconnaissance entraîne la formation de personnels hautement qualifiés ; en effet, télécommander un avion et prendre les prises de vue depuis le sol implique un nouveau type de pilotage. De plus, l’ancienneté de ces appareils et l’inexistence d’enseignement opérationnel – c’est-à-dire le retour d’expérience – ont pour conséquence de générer des incidents au cours des campagnes d’essai : erreurs de pilotage, brouillage de la télécommande 6. Le manque de fiabilité des drones nécessite un territoire vaste afin d’occasionner le moins de dommage 7. Des notices sont alors rédigées pour instruire les personnels appelés à voler sur un avion « télépiloté » ou à « télépiloter » un avion. Pour autant, cette expérimentation ne conduit pas véritablement à une intégration des drones par l’armée de l’Air dans la mesure où le concept d’appareil aérien inhabité ne constitue pas une priorité.

L’armée de Terre

Le fait d’apporter un appui et d’être au contact avec les troupes au sol par le biais de moyens aériens devient pour les forces terrestres un facteur de soutien non négligeable. Ainsi, l’armée de Terre ayant formulé le besoin de posséder un appareil capable de recueillir des renseignements photographiques dans un court délai, l’expérimentation des engins-cibles, appelés alors systèmes missiles de reconnaissance, commence en 1960 8. La société Nord-Aviation est chargée de développer un engin de reconnaissance, le R20 dérivé de l’engin-cible subsonique CT20 9. Le R20 fait l’objet de nombreuses campagnes des années 1960 à 1970 10.


Un autre élément représente un facteur essentiel du développement des drones, celui de la profondeur du champ de bataille à une époque où l’on s’attend à de grandes rencontres de forces mécaniques avec les puissances du Pacte de Varsovie 11. Mais les vols du R20 n’ayant pas obtenu les résultats escomptés, le programme est abandonné en 1976. L’insuffisance technique et un manque de fiabilité ont compromis l’usage de ces appareils. Même si l’emploi des drones a semblé peu encourageant, le choix des politiques a été de poursuivre les efforts au profit des engins aériens inhabités. D’ailleurs, à la fin des années 1970, les forces terrestres françaises sont peu à peu équipées du MLRS (Multiple Launch Rocket System12, rendant nécessaire l’acquisition de drones 13.
9En une décennie, les drones sont passés de simples systèmes expérimentaux pour devenir de réels moyens complémentaires des autres vecteurs habités. Les avantages apportés par les drones sur le champ de bataille ont contribué à étendre considérablement leur emploi.
Le développement des drones de reconnaissance : l’industrie française face aux attentes des armées (1980-1990)
La chute du bloc soviétique, la soudaineté et la multiplicité des crises rendent l’acquisition du renseignement indispensable. Ce contexte particulier modifie les besoins des armées et met à l’honneur l’emploi des drones. L’industrie française, jusqu’alors réservée, entreprend le développement des appareils inhabités à travers différents programmes. Progressivement, le savoir-faire dans la conception et la réalisation des drones devient un enjeu des plus importants 14.

La coopération industrielle

À la fin des années 1970, les avions sans pilote revêtent un intérêt industriel. Des projets sont alors conduits à travers des accords de coopérationentre États. La France engage des pourparlers avec ses alliés du pacte Atlantique au sujet de programmes de drones de reconnaissance au profit de son armée de Terre 15. Dès 1980, les forces terrestres profitent de l’acquisition du CL-89 16. D’autres programmes sont également engagés comme le CL-289 17, accord trilatéral franco-germano-canadien signé en mars 1977 par les firmes SAT (Société anonyme de télécommunication), Dornier et Canadair 18. Les coopérations semblent pourtant encore peu importantes durant cette période, malgré un effort entrepris par différents industriels. Des réflexions relatives à l’amélioration d’emploi des drones sont menées dans le cadre des programmes industriels générant de ce fait des progrès techniques. À titre d’exemple, on peut citer les propositions relatives au perfectionnement des objectifs de navigation pour le CL-289 19.
12Ce développement conduit dans le domaine des drones n’apparaît pas suffisant pour créer une industrie compétitive et solide en France. Une transformation est à noter dans la manière de percevoir les drones. Un pays se démarque pourtant en employant des équipements innovants, Israël. Lors de l’opération « paix en Galilée » en 1982, les succès des forces israéliennes doivent beaucoup à l’emploi des drones. Ce qui génère un regain d’intérêt pour cette arme nouvelle.

Les besoins opérationnels



La France a pour volonté de répondre le plus rapidement aux besoins opérationnels de ses forces : l’acquisition d’un véhicule aérien de reconnaissance équipé d’une caméra de télévision avec la transmission au sol des images sont alors les principaux critères recherchés. Différents programmes sont proposés. À partir de 1979, la France s’engage dans le projet « Scorpion » 20 relatif à la reconnaissance, à la localisation et à l’identification d’objectifs à partir de drones 21. Le centre d’essais en vol de Cazaux, responsable du projet, réalise avec succès les expériences, cependant l’ensemble des travaux mené est arrêté en 1986. Dans les années 1990, un nouveau programme d’appareil inhabité est lancé, le Brevel 22. Cette dynamique permet d’entrevoir les enjeux opérationnels liés aux drones pour lesquels l’armée de Terre se montre très intéressée en exprimant des demandes précises. Son objectif est de bénéficier d’un appareil ayant la capacité de satisfaire le besoin d’observation au-delà de la première ligne de crête. Ainsi, l’artillerie a besoin d’être soutenue au plus près de la ligne de contact 23. Ce drone doit être utilisé en complément du CL-289 24. Les conflits étant facteurs de rupture et révélateurs de besoins inédits, il faut attendre le début des années 1990, puis la guerre du Golfe pour voir apparaître une nouvelle perception de la guerre, et a fortiori la consécration indiscutée des drones.
Éclairage sur les conflits des années 1990
14Les guerres du Golfe et du Kosovo confirment  la pertinence de l’emploi du renseignement d’origine aérienne, mais aussi spatiale. Ce renseignement par l’image revêt une importance stratégique ; son acquisition par les drones dans les missions de reconnaissance prend toute sa dimension. L’emploi des drones au cœur des conflits n’a, depuis, cessé de grandir.

La guerre du Golfe

La guerre du Golfe met en lumière plusieurs aspects opérationnels. Tout d’abord, l’hélicoptère, dans le cadre de l’acquisition du renseignement en zone hostile, trop vulnérable, est apparu comme n’étant pas parfaitement adapté au théâtre d’opérations. Le détachement HORUS(Hélicoptère d’observation radar en utilisation spéciale) utilisé pour soutenir les forces terrestres a montré l’insuffisance de son action en matière de renseignement sur ce théâtre d’opérations. En effet, la faiblesse des moyens concernant le renseignement sur l’état du dispositif ennemi situé immédiatement derrière la première ligne de crête est soulignée. Une section de drones lents au profit de l’armée de terre française est détachée en urgence sous contrôle de la division Daguet, il s’agit des MART (Mini avion de reconnaissance télépiloté) , appelé aussi ALT (Avion léger télépiloté) . Au cours des missions, des appareils sont perdus suite à des tirs ennemis ou bien en raison de dysfonctionnements techniques. Malgré ces difficultés, les missions sont réalisées avec succès. Au total, les MART ont effectué six principales missions – des vols de reconnaissance – au cours desquelles ils ont offert de nombreux avantages : l’acquisition du renseignement ennemi, le guidage de tirs de l’artillerie française, la destruction et la prise de position irakienne .Les drones ont été utilisés de manière peu importante, mais le conflit a eu pour conséquence de mettre en avant la pertinence de posséder des drones dans la guerre moderne.
La guerre du Golfe révèle de nouvelles formes d’organisation et de doctrine d’emploi des forces militaires à travers le concept dit de « Révolution dans les affaires militaires » (RAM) . Les principaux préceptes de la RAM sont de disposer de renseignements exploitables en temps réel et de centraliser les moyens militaires. Les capacités opérationnelles des drones s’insèrent dans cette logique d’emploi et la possibilité de leur conférer une place plus importante est alors envisagée. De ce fait, on assiste : « (...) à un renforcement de l’intérêt porté aux systèmes à base de drones. Jusqu’à présent, leurs missions étaient essentiellement limitées à la reconnaissance et à la désignation d’objectifs au profit de l’Armée de Terre, mais de nouveaux concepts d’emploi semblent aujourd’hui envisageables : guerre électronique, reconnaissance tout temps, attaque (...)Les drones sont devenus en quelques générations des appareils de haute technologie au sein des forces, capables d’observation à distance. Ces systèmes « (...) permettent d’acquérir l’information de façon quasi permanente et en temps réel. Cette "fouilleaérienne est utile pour surveiller les abords des bases, tout en rendant les reconnaissances plus faciles et les frappes théoriquement plus sûres » . L’armée de Terre a déployé ses drones dans le cadre de missions au profit de l’IFOR (Implementation Force). Le 7e RA a utilisé le CL-289  en effectuant durant la période du 15 février au 20 mai 1995 plus d’une trentaine de vols en Bosnie-Herzégovine . Ces appareils veillaient à l’application des accords de Dayton en étant employés essentiellement pour l’identification et la comptabilité des armes et des véhicules. Dans ce conflit, les drones de reconnaissance CL-289 démontrent l’apport opérationnel et l’assurance d’une véritable discrétion dans les situations de crise. Des difficultés subsistent tout de même, car ces appareils évoluent à basse altitude rendant leur emploi périlleux .


L’armée de l’Air perçoit aussi l’intérêt d’utiliser des drones en envisageant ces systèmes de manière complémentaire. Dès lors : « L’aviateur "moderneest au centre d’une boucle complexe, (...) où la bataille aérienne est devenue globale, interarmée, interalliée, tant au niveau de sa préparation que de ses structures de commandement et de contrôle . En 1995, la France opte pour l’engin israélien de l’industriel Israël Aircraft Industrie (IAI), le drone Hunter. Une certaine structure est alors nécessaire pour « accueillir » ce système. Pour ce faire, une équipe interarmée d’expérimentation est mise en place au Centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) à Mont-de-Marsan . Avec la création, en 2001, de l’escadron d’expérimentation drone, l’EED-1/330 « Adour », le Hunter est déployé au Kosovo dès octobre 2001. L’expérience s’est s’avérée positive grâce à la réalisation de plus de 25 missions . En s’insérant dans le cycle des opérations aériennes, les drones accroissent l’efficacité des forces dans les missions de reconnaissance. Il est juste de souligner que : « Depuis le Kosovo, ces acteurs de la 3e dimension sont devenus incontournables pour les armées modernes et se présentent désormais comme des éléments majeurs des réseaux de combat numérisés. Les premières expérimentations des appareils aériens inhabités n’ont pas justifié leur emploi, dans la mesure où les résultats étaient apparus mitigés. Même si, avant la chute du mur de Berlin, il était nécessaire de pénétrer les défenses antiaériennes afin de rapporter des informations sur des concentrations massives de troupes et d’ajuster le tir d’armes nucléaires préstratégiques. Ce sont les bouleversements stratégiques qui ont changé les enjeux de la guerre. Les drones sont apparus comme des outils essentiels dans la chaîne d’acquisition du renseignement. En effet, les drones permettent de reconnaître diverses zones de conflits tout en diminuant les risques d’exposition lors de l’engagement des forces dans des milieux très hostiles. Les conflits ont révélé de nouvelles doctrines d’emploi ainsi que les enjeux opérationnels des drones. Raymond Clarinard et Julien Colette remarquent que : « La guerre du Kosovo, comme tant d’autres conflits avant elle, sert de banc d’essai aussi bien à du nouveau matériel qu’à de nouvelles théories. Cette manière de faire la guerre se veut innovante et la place de l’homme dans l’action sur les théâtres d’opérations s’en trouve, par conséquent, profondément modifiée. Il est pertinent de penser que : « Nous sommes d’ores et déjà des êtres hybrides marqués de l’empreinte de la technique ou, en d’autres termes, la technique est un des éléments qui construit l’identité contemporaine de l’homme.

Bonne journée à toutes et tous ,Erwin
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