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 La chronique du vendredi 2 avril 2021 : le sous financement de l'enseignement

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aigle gouvernant
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MessageSujet: La chronique du vendredi 2 avril 2021 : le sous financement de l'enseignement   La chronique du vendredi 2 avril 2021 : le sous financement de l'enseignement EmptyJeu 01 Avr 2021, 4:47 pm

La chronique du vendredi 2 avril 2021 : le sous-financement de l’enseignement supérieur

le "sous-financement" de l'enseignement supérieur
Chaque année, nous sous-finançons un peu plus notre enseignement. Après la récente adoption du décret définissant le nouveau paysage de l'enseignement supérieur, un nouveau chantier d'envergure a été lancé depuis 2018, à savoir la révision de son mode de financement.
A cette fin, a été a mis sur pied un groupe de réflexion avec les différents acteurs et spécialistes du secteur, mais "il n'y a pas de consensus entre les différents acteurs sur un nouveau modèle de financement"Devant les députés, une volonté d'en finir avec l'enveloppe fermée "qui a des effets pervers négatifs". "Mais comment fait-on vu la situation budgétaire de la Fédération?", la question des droits d'inscription serait incluse dans la réflexion. Il est à cet égard un prononcé pour une harmonisation de ceux-ci.L'élaboration d'un nouveau mode de financement de l'enseignement supérieur sera sans doute l'un des gros dossiers politiques de la prochaine législature communautaire.Vu les difficultés budgétaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l'enseignement supérieur fonctionne depuis 1996 selon le principe décrié de l'enveloppe fermée, alors que le nombre d'étudiants a progressé dans le même temps de... 25%.Selon ce régime, les établissements reçoivent un subventionnement forfaitaire, augmenté d'un subside variable sur base de leur nombre d'étudiants. Une logique qui attise une concurrence entre établissements qui se livrent dès lors à une "chasse à l'étudiant".Lors de son intervention, le ministre a encore annoncé qu'il programmait avant la fin de la législature quelques changements au financement actuel, notamment une nouvelle définition d'étudiant non finançable, une adaptation des moyens d'aide à la réussite pour les nouveaux étudiants, ou encore la prise en compte éventuelle d'éléments différenciés, notamment en matière d'aide sociale ou pédagogique.Le supérieur est largement lésé, par rapport au primaire-secondaire, selon une étude. La Belgique sous-investit dans ses universités et hautes écoles. « Le constat est brutal : alors que tous les autres pays choisissaient d’investir à la fois dans l’enseignement obligatoire et dans l’enseignement supérieur, seule la FWB optait pour une priorité exclusive en faveur de l’enseignement obligatoire et choisissait, en conséquence, de désinvestir de son enseignement supérieur », assène Jean-Paul Lambert. Qui recommande : « Le nécessaire rééquilibrage de sflux budgétaires ne peut venir que de l’enseignement obligatoire et, en réalité, dans l’obligatoire du secondaire. » Car il existe un gouffre entre les budgets de l’enseignement obligatoire (qui comprend le primaire et le secondaire) et le supérieur. Entre 2000 et 2015, l’enveloppe pour l’obligatoire a augmenté de 10 % en Fédération Wallonie-Bruxelles, tandis qu’elle a baissé de 15 % pour le supérieur.
La gratuité scolaire en Belgique francophone, utopie ou réalité ?
Si l’accès gratuit à l’enseignement est un droit inscrit dans larticle 24 de la Constitution belge, l’école peut en réalité coûter (très) cher aux parents. Maxime Michiels, chargé d’études pour la Ligue des Familles, était l’invité ce samedi de Christophe Grandjean et de Régine Dubois dans La Semaine Viva sur VivaCité. Premier constat : les coûts de la scolarité n’ont pas baissé depuis des années. “La Ligue des familles demande depuis des années de diminuer cette pression financière sur les familles dans le cadre de l’accès à l’école. On parle toujours aujourd’hui d’environ 280-300 euros par an pour un élève en maternelle, de 1200 euros en primaire et de 1500 en secondaire. “
Ces coûts peuvent se révéler plus importants dans l’enseignement technique et professionnel où les élèves sont parfois issus de milieux plus défavorisés.

Des frais autorisés

Des décrets et des circulaires de la Fédération Wallonie-Bruxelles autorisent des frais relatifs au temps scolaire. C’est le cas notamment du matériel et des fournitures scolaires (cahier, tenue sportive, bics, manuels…).
Selon la Ligue des Familles, on peut toutefois remettre en question certaines pratiques. “Demander des marques particulières – souvent plus chères comme Stabilo ou le tube de colle Pritt – est illégal. En quoi un tube de colle Pritt serait-il nécessairement meilleur qu’un autre pot de colle moins cher ?”. De même, au lieu d’imposer de se procurer des ordinateurs portables à amener en classe, l’école devrait se munir de salles informatiques directement accessibles à ses élèves.
D’autres frais sont également permis par la Fédération Wallonie-Bruxelles et concernent le temps extra-scolaire comme le temps de midi par exemple. Ainsi, les écoles peuvent imposer un droit de chaise pour que les élèves puissent profiter des cantines ou des réfectoires.

Mais des pratiques totalement illégales

Des établissements scolaires demandent aussi un minerval déguisé, ce qui est par contre totalement illégal. “Une maman de trois enfants a récemment appelé la Ligue des Familles pour savoir s’il était normal de se voir imposer une facture de 120 euros par enfant pour une “ASBL des amis de l’école en question”’.  
Maxime Michiels pointe surtout une méconnaissance de la part des familles et des écoles de ce qu’on peut ou pas demander en termes de frais. “Dans certaines écoles primaires, les directions imposent aux parents de fournir une rame de papier ou des cartouches d’encre aux élèves, ce qui est totalement interdit en primaire. Dans l’enseignement secondaire, il est en effet permis de facturer ces frais de photocopie aux parents, mais le plafond maximum est de 75 euros par année et doit correspondre à des frais réels. Pas question donc d’exiger un forfait avant la moindre photocopie en début d’année”.

Une crainte d’agir

Selon Maxime Michiels, les parents ne se révoltent pas spécialement pour faire valoir leurs droits, parce qu’ils craignent des répercussions sur leurs enfants ou sur leurs relations avec le monde scolaire. “Les parents peuvent introduire une plainte auprès du délégué général aux droits de l’enfance. Mais dans les faits, le volume des plaintes est peu important par rapport aux cas de non-respect de la loi”.

Vers la gratuité ?

Le fameux pacte d’excellence change quelque peu la donne. Car cette rentrée 2019 marque une nouveauté : la gratuité est renforcée et encadrée en première maternelle. Les dotations et les subventions couvrent désormais la distribution de matériel scolaire. Un poids en moins donc pour les parents, même s’ils devront toutefois participer financièrement pour le temps extrascolaire comme le repas, la garderie ou des activités sportives et culturelles.
Ce principe de “gratuité” sera appliqué en deuxième maternelle à la rentrée prochaine, puis en troisième en septembre 2021. Et pour les primaires et les secondaires ? Rien n’est prévu pour le moment, même si le pacte vise à réduire certains coûts, notamment en allongeant le tronc commun jusqu’à la troisième secondaire.
Vers des cancres généralisés ?
Choisissez bien l'enseignement , chers parents !
Et vers un enseignement à 2 vitesses , de l'état dévalué et privé pour les riches !
Erwin
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