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 La chronique du 26 avril 2021: la défiance envers les politiciens et dossier l'ena

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aigle gouvernant
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aigle gouvernant


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La chronique du 26 avril 2021: la défiance envers les politiciens et dossier l'ena Empty
MessageSujet: La chronique du 26 avril 2021: la défiance envers les politiciens et dossier l'ena   La chronique du 26 avril 2021: la défiance envers les politiciens et dossier l'ena EmptyLun 26 Avr 2021, 9:49 am

[size=32][size=32]Le cercle des lumières Wallonie et Flandre (héritier du siècle des lumières )[/size][/size]
Comité de rédaction : Erwin Vandendaele de Ledeberg (c/o Président )
La chronique du 26 avril 2021: la défiance envers les politiciens et dossier l'ena Lu126004b0gr1_tmp_42429cebdcd2b6f6 Inge Van Overschoot ( Voorziter vlaanderen)
Harald von Steffenhagen : rédacteur germanophone cantons de l’est
Eleonore Dupuis : ( France )
Will Gevers : documentaliste et layout






Les nouvelles en bref :
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Bonjour , Je décrypte le sentiment de défiance généralisé, exacerbé par l'épidémie de Covid-19.

En effet, la nature des mesures adoptées lors de la crise sanitaire, mais aussi leur succès ou leur échec, a mis en évidence cette variable essentielle qu'est la confiance que les citoyens ont en leurs institutions et leurs représentants. Et à ce titre, la Belgique est bien mal placée, puisque la défiance institutionnelle s'y aggrave d'année en année et produit de nombreux effets délétères. Un phénomène qu'il est encore temps d'enrayer !


Un peu de maths pour commencer la semaine
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Les lettres ayant une valeur , A = 2 B = 3 C = 4 D= 5


Calculez cet exercice , (A + B +B Exposant 3) + (A+B+C+D Exposant 2) = ?


Les lettres sont ici sans valeurs : A+A+B+C+D = ?


La suppression de l’ena
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[size=48][size=48]Suppression de l’ENA : 5 minutes pour comprendre une mesure symbolique[/size][/size]

Après plusieurs revirements, Emmanuel Macron a finalement décidé de supprimer l’Ecole nationale d’Administration. Du moins, elle n’existera plus telle qu’on l’a connue. Explications.

Bonjour à toutes et tous , C’est un totem de la Haute fonction publique d’Etat qui s’apprête à disparaître.Un peu comme les mines ou les polytechniques en Belgique, Emmanuel Macron a annoncé ce jeudi la suppression de l’École Nationale d’Administration, communément appelée l’ENA, pour la remplacer par un « Institut du service public », lors d’une réunion en visioconférence avec plusieurs centaines de cadres dirigeants de l’Etat. Un public familier de cette école, qui chaque année voit sortir de ses rangs les plus hauts fonctionnaires du pays, et quelques-uns de ses futurs responsables politiques. Quatre présidents de la Ve République, dont Emmanuel Macron, et neuf Premiers ministres, parmi lesquels Édouard Philippe et Jean Castex, sont issus de ses rangs.
Le président de la République signe ainsi la fin d’un long feuilleton, fait de revirements, qui l’a accompagné depuis son entrée en campagne en 2017. Mais l’ENA n’a pas attendu le huitième président de la Ve République pour être la cible de critiques.

Pourquoi l’ENA est-elle critiquée ?

Ces dernières semaines, Emmanuel Macron a fait de la question de la diversité dans les grandes écoles de l’administration une priorité. C’est le sens qu’il souhaite donner à la réforme annoncée ce jour. En déplacement à Nantes le 11 février dernier, il faisait part de son ambition : que plus « aucun gamin dans notre République se dise : ce n’est pas pour moi ». Il déplorait alors un ascenseur social en panne dans le pays, qui « fonctionne moins bien qu’il y a 50 ans » car la mobilité « est très faible ».
Sur les 82 élèves de la promotion 2019-2020, un seul était fils d’ouvrier. C’est une constante à l’ENA, alors que la moyenne ne dépasse pas les 5,5 % depuis sa création en 1945. Les enfants d’agriculteurs, d’artisans, d’ouvriers et d’employés ne représentent que 15 % des effectifs de chaque promotion. À l’inverse, 72 % de ses anciens élèves sont des enfants de cadre.
Dès le 25 avril 2019, en réponse à la crise des Gilets jaunes, Emmanuel Macron avait commandé une mission d’information sur la Haute fonction publique à l’ancien président de la Ligue de football professionnel, Frédéric Thiriez. Dans ses conclusions rendues en février 2020, ce dernier prônait déjà la suppression de l’ENA, pour la remplacer par une « École d’administration publique » (EAP). Un établissement chargé de former tous les hauts fonctionnaires du pays, sur la base d’un concours remanié, appliquant notamment la discrimination positive à son entrée.

Un vieux débat

L’ENA est contestée dans son fonctionnement depuis les années 60. En 1964, le sociologue Pierre Bourdieu écrivait Les Héritiers en collaboration avec Jean-Claude Passeron. Tous deux estimaient que l’ENA, au même titre que d’autres écoles françaises, était monopolisée par les « héritiers de la culture dominante ». Des années plus tard, il consacrait la formule de « noblesse d’Etat ».
Il est loin d’être le seul détracteur. Dans la sphère politique, nombreux sont ceux qui ces dernières années se sont attaqués à l’école. Parmi eux, d’anciens élèves de l’ENA. L’un des premiers fut Jean-Pierre Chevènement. Avec ses acolytes Dider Gomez et Didier Motchane, ils inventent le concept d’énarchie en 1967. Un terme que l’ancien ministre n’assume pas immédiatement, puisqu’il le fait dans un premier temps sous pseudonyme.
D’autres leur ont succédé. Le candidat à la présidentielle François Bayrou s’était publiquement positionné en faveur de la fermeture de l’école en 2007. Il n’a pas changé de position. Quatre ans plus tôt, le Premier ministre de Jacques Chirac Jean-Pierre Raffarin commandait un rapport sur le sujet à l’ancien commissaire européen Yves-Thibault de Silguy. Ce dernier écrivait alors qu’au sein de l’école, « le conformisme tend à s’imposer, le développement des aptitudes n’est pas encouragé, la connaissance des administrés et des entreprises n’est guère stimulée et l’ouverture au monde reste frileuse ». En 2016, c’est Bruno Le Maire, alors candidat à la primaire de la droite et issu de l’ENA, qui défendait l’idée de la fermeture de l’école. Il avait alors été vivement tancé par sa collègue Annick Girardin, aujourd’hui ministre de la Mer, qui officiait à l’époque au ministère de la Fonction publique sous le quinquennat de François Hollande. « La critique de l’ENA est facile, déclarait-elle à la presse, c’est un repoussoir classique pour tous les populistes ».

Les revirements d’Emmanuel Macron

Le moins que l’on puisse dire, c’est que la position du président de la République a varié sur ce dossier. En 2017, le candidat Emmanuel Macron était contre la fermeture. « J’ai la tête d’un moule ? Vous trouvez ? Je vous donne le sentiment d’être fait dans un moule ? Ben, l’ENA ce n’est pas un moule, c’est un moule pour qui veut le devenir », lançait-il lors d’un déplacement à Clermont-Ferrand. « Avant que ce soit l’ENA, c’était quoi ? C’était le recrutement par copinage, par concours de bonnes manières, parce qu’on avait un parent ou un cousin qui était déjà dans la fonction publique. Moi, je préfère les concours de la République, ils sont méritocratiques », poursuivait-il, appelant non pas à la suppression de l’école mais à la réforme du système scolaire. « Le vrai scandale, ce n’est pas l’ENA. C’est qu’il y a moins d’enfants de paysans ou d’ouvriers qui arrivent à l’ENA. »
Bonne journée à toutes et tous
Erwin
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