Qui à balancé Abou Moussab AL ZARKAOUI ?

Source : http://fr.news.yahoo.com/08062006/290/la-prime-pour-zarkaoui-ne-trouve-pas-preneur.html

jeudi 8 juin 2006, 21h48

La prime pour Zarkaoui ne trouve pas preneur

Citation :

WASHINGTON (Reuters) - Les Etats-Unis n'ont pas encore attribué la prime de 25 millions de dollars promise pour la mort ou la capture d'Abou Moussab al Zarkaoui, faute d'avoir identifié quiconque la méritant, selon le département d'Etat.

Le montant de cette récompense est le plus élevé jamais atteint, à égalité avec la prime promise pour Oussama ben Laden.

"Personne n'a encore été désigné pour recevoir cet argent qui, peut-être, ne sera jamais en fait attribué", a ajouté un responsable du département d'Etat sous couvert de l'anonymat.

Washington avait versé 30 millions de dollars à l'informateur qui avait orienté l'armée américaine sur Oudaï et Quoussaï, les fils de Saddam Hussein. En revanche, rien n'a été offert pour le raïs déchu, capturé grâce au travail des services secrets et de l'armée américaine.

Ces dernières années, plus de 60 millions de dollars ont été distribués en récompense d'informations ayant permis d'éviter un attentat ou de retrouver la trace des principaux ennemis des Etats-Unis.

http://www.lexpress.fr/info/quotidien/actu.asp?id=4123

jeudi 8 juin 2006, mis à jour à 11:25

Irak

"Al-Zarqaoui est éliminé"

Auriane Boudin, avec Reuters

Selon le Premier ministre irakien, le chef d'Al-Qaeda en Irak aurait été tué ce matin dans un bombardement américain. George W. Bush et Tony Blair s'en sont immédiatement félicités

Citation :

Lors d'une conférence de presse avec l'ambassadeur des Etats-Unis, Zalmay Khalilzad, et le général George Casey - commandant des forces américaines en Irak, le Premier ministre Nouri al-Maliki a confirmé les déclarations de la télévision publique irakienne: Al-Zarqaoui, chef de l' organisation d'Al-Qaeda en Irak, a été tué mercredi soir en compagnie de sept lieutenants dans le nord de l'Irak, lors d'une opération conjointe des services de renseignement américains et des Forces spéciales américaines avec les services de renseignements jordaniens. Selon une source gouvernementale irakienne, un des principaux complices du Jordanien aurait été capturé et serait en possession d'informations cruciales.

"Une tête mise à prix 25 millions de dollars"
Un responsable irakien a annoncé que les conditions de sa mort seraient précisées dans le courant de la journée, mais il a estimé que l'organisation du Jordanien, dont la tête était mise à prix 25 millions de dollars, restait opérationnelle.

L'ambassadeur des Etats-Unis en Irak, Zalmay Khalilzad, a présenté la mort de Al-Zarkaoui comme "un grand succès" et le Premier ministre irakien Nouri al-Maliki s'est dit réjoui que l'homme le plus recherché d'Irak soit désormais "liquidé".

Al-Zarqaoui était devenu l'homme le plus recherché d'Irak, devenant aussi tristement célèbre qu'Oussama ben Laden auquel il avait fait serment d'allégeance en 2004. Le terroriste jordanien est responsable des attentats, enlèvements et décapitations les plus sanglants au cours des trois dernières années. Lors de son message en avril authentifié par les experts de la CIA, Abou Moussab al-Zarqaoui exhortait les sunnites à affronter les chiites et à ignorer les appels à la réconciliation.

Quoi qu'il en soit : BON DEBARAS!

C'est un fait ! Mais comme il faisait de l'ombre à BEN LADDEN, certains prétendent que ce dernier l'aurait balancé aux Américains !!!

Source : http://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3218,36-781418@51-780770,0.html

IRAK La mort, lors d'un bombardement ciblé de l'US Air Force, du chef de la branche locale d'Al-Qaida
Des proches de Zarkaoui auraient renseigné les Américains

LE MONDE | 09.06.06 | 15h38 • Mis à jour le 09.06.06 | 15h38

BEYROUTH CORRESPONDANTE

Citation :

Le renseignement était bon. La traque a duré plusieurs semaines. Le choix du lieu et du moment de l'intervention ne devait rien au hasard. Les conditions quasi idéales étaient réunies pour que l'armée américaine, qui conduit la force multinationale en Irak, monte une opération contre le djihadiste jordanien Abou Moussab Al-Zarkaoui, chef de la branche d'Al-Qaida dans l'ancienne Mésopotamie. Selon le récit fait, jeudi 8 juin, par les officiers supérieurs américains dans ce pays, Zarkaoui a été tué la veille, au moment où il tenait une réunion à la tombée du jour, avec sept responsables de son réseau, dont deux femmes et un dénommé Abdel Rahman Al-Masri, qualifié de guide spirituel du groupe.

Cela se passait dans une maison isolée, à une cinquantaine de kilomètres au nord-est de Bagdad. Deux appareils F-16 américains ont largué sur l'habitation deux bombes de 230 kg, dont une guidée par laser, la GBU-12, utilisée une seule fois auparavant en Irak. La police irakienne au sol, rapidement rejointe par une unité des forces spéciales américaines, est allée s'assurer que les occupants étaient bien morts.

Le décès "en martyr" de Zarkaoui, dont la tête était mise à prix pour 25 millions de dollars par les Etats-Unis, a été confirmé quelques heures plus tard sur le site Internet du groupe - Al-Hesba. Il porte la signature d'Abou Abdel Rahman Al-Iraki, en sa qualité d'adjoint de "l'émir" (Zarkaoui) du "Conseil consultatif des moujahidines", regroupement de plusieurs mouvements djihadistes en Irak. Le groupe s'y engage à continuer le djihad et réitère l'allégeance à Oussama Ben Laden, chef du réseau Al-Qaida.

Selon les officiers supérieurs américains, c'est la traque d'Al-Masri, sur la base de renseignements obtenus auprès de collaborateurs de Zarkaoui, qui a permis de repérer ce dernier et de le localiser mercredi "sans l'ombre d'un doute". La primeur de l'annonce de la mort de celui que les Etats-Unis considéraient comme leur ennemi numéro un en Irak est revenue au nouveau premier ministre irakien, Nouri Al-Maliki, lors d'une conférence de presse commune avec l'ambassadeur des Etats-Unis, Zalmay Khalilzad, et le général George Casey, qui commande la force multinationale en Irak. Ce dernier a indiqué que Zarkaoui a été identifié grâce à "ses empreintes digitales, sa physionomie et certaines cicatrices qu'on lui connaissait."

Quelques heures plus tard, le porte-parole de l'armée américaine, William Caldwell, faisait exhiber lors d'une autre conférence de presse un cliché grand format de la tête de Zarkaoui mort, dont les traits ne portaient pas trace de violence. Par décence, toute trace de sang et de défiguration a été éliminée, a expliqué M. Caldwell. Il a ajouté que des analyses d'ADN étaient en cours pour une confirmation de l'identité des morts.

L'origine des renseignements qui ont conduit à la traque et au repérage de Zarkaoui est demeurée confuse. Le premier ministre irakien a rendu hommage à la collaboration de ses concitoyens en la matière. Le général Casey a fait état de renseignements obtenus de l'intérieur du réseau Zarkaoui. Moaffak Al-Roubeyï, conseiller à la sécurité nationale irakienne, a révélé à la télévision satellitaire Al-Arabiya que les forces de sécurité avaient réussi à "infiltrer" le réseau Zarkaoui. Quarante-huit heures avant le raid, un renseignement indubitable leur était parvenu qui est la clef de la réussite de l'opération.

Tant le général Caldwell qu'un porte-parole jordanien ont laissé entendre que les informations fournies par les services de renseignement jordaniens ont été très utiles. Zarkaoui est condamné à mort par contumace dans son pays, la Jordanie, où son groupe a commis plusieurs attentats. Les services du royaume ont récemment arrêté un djihadiste irakien, présenté comme un proche collaborateur de Zarkaoui.

Hormis le gouvernement jordanien, qui s'est félicité de la fin de Zarkaoui, aucun Etat arabe n'avait fait de commentaire vendredi matin. En Occident, c'est un certain "soulagement" qui prévaut, selon l'expression du secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. La chancelière allemande, Angela Merkel, a parlé d'"une bonne nouvelle". Nul ne croit pour autant au miracle de la fin de la violence en Irak. "Des jours difficiles" attendent encore ce pays, a commenté l'ambassadeur américain Khalilzad. Tony Blair, le premier ministre britannique, qui s'est félicité du "coup porté à Al-Qaida", n'a pas exclu une opération de représailles du réseau.

Mouna Naïm

Article paru dans l'édition du 10.06.06