Le message de l’Opus Dei est très simple, très clair, et à la portée de tous. On peut le résumer en quelques mots : chercher Dieu dans la vie quotidienne, dans les choses ordinaires et dans le travail, pour devenir saints au milieu du monde.
La Prélature de l’Opus Dei est une Institution de l’Église catholique qui se propose d’apporter un accompagnement spirituel à ceux qui le désirent, en coopération avec les diocèses et dans un esprit d’union et de fidélité au Pape et aux Évêques. Sa mission consiste à diffuser l’idée que chaque instant et chaque circonstance de la vie est une occasion de rencontrer le Christ, de servir les autres et de contribuer ainsi à l’amélioration de la société.
L’Opus Dei accueille également en tant que coopérateurs des hommes et des femmes de toutes religions – protestants, Juifs, musulmans, bouddhistes, etc. – parce que l’Église croit que tous les hommes doivent coopérer ensemble dans la recherche du bien.
L’Opus Dei – ce qui signifie Œuvre de Dieu en latin – a été fondé en 1928 par le Père Josémaría Escrivá de Balaguer, qui avait compris dès cet instant ce que le Concile Vatican II proclamera près de quarante ans plus tard : tous les baptisés de l’Église sont appelés à devenir saints.
Mais comment devenir saints ? En faisant des actions extraordinaires ? Non, nous n’en avons pas l’occasion ! En quittant tout pour se retirer dans un monastère ? Non, tout le monde ne peut quand même pas faire cela !
Il y a donc une autre façon de devenir saints ? Oui : en vivant chaque instant avec amour, en faisant chaque chose avec amour, en regardant toute personne humaine avec amour, en étant au service de Dieu et de ses frères. Ainsi nous pouvons devenir saints au beau milieu du monde et de la société, en restant à notre place, sans avoir à quitter notre famille ou nos engagements professionnels. Il faut donc chercher la sainteté dans l’humilité, la discrétion, dans les choses les plus simples, les plus matérielles.
Ce qui compte pour les disciples de Saint Josémaría c’est d’élever le Christ au sommet de toutes leurs actions humaines. On pourrait dire que le Fondateur de l’Opus Dei avait dans sa vie trois grands amours – le Christ, la Vierge, le Pape – et qu’il a toujours voulu communiquer cette passion à ses fidèles. Il nous a appris à aimer Dieu plus que tout et à aimer notre prochain, quel qu’il soit.
Son message s’adresse à des hommes et des femmes de toutes conditions sociales, de tous pays, de toutes cultures, et on pourrait même ajouter de toutes religions tellement il est universel. Josémaría Escrivá l’a prêché avec un grand amour pendant près de cinquante ans, sillonnant le monde pour appeler tous les hommes à la sainteté. En même temps, il a participé beaucoup à l’évolution de l’Église, en prenant parti pour les droits des femmes, pour le dialogue avec les autres religions, pour la justice et l’égalité entre les hommes. Il a toujours défendu la liberté et prêché un catholicisme ouvert, éclairé, tolérant, fermement résolu à traiter avec amour et égalité tous les hommes, chrétiens ou non, et à coopérer avec eux pour le bien commun.
Le Fondateur de l’Opus Dei est mort le 26 juin 1975 à Rome, en regardant avec une immense affection un tableau de la Vierge Marie. Il est enterré dans l’église romaine de Santa Maria della Pace, entouré de l’affection et de l’amour de milliers de fidèles qui chaque année viennent se recueillir sur sa tombe ou qui, aux quatre coins du monde, sont unis à lui et le prient avec une grande ferveur.
Josémaría Escrivá a été canonisé par le Pape Jean-Paul II le 6 octobre 2002 à Rome. Son message d’amour et de simplicité a changé la vie de milliers de personnes, dont moi. Nombreux aussi sont ceux qui ont reçu de très grandes grâces de Dieu par l’intercession de Saint Josémaría : conversions, guérisons, retour vers l’Église, réconciliations, solutions dans des problèmes matériels…
Ce que nous croyons, c’est qu’après avoir prêché avec amour pendant tant d’années, Saint Josémaría continue de nous regarder depuis le Ciel avec le même amour, un amour infini, et qu’il nous accompagne dans nos joies, dans nos peines, dans tous les événements de notre vie.
En canonisant Josémaría Escrivá, Jean-Paul II a voulu nous dire que tous les hommes peuvent devenir saints d’une façon très simple. Saint Josémaría est le saint de l’ordinaire, le saint de la vie de tous les jours, un saint pour notre temps, un guide, un ami, un père. Certains considèrent qu’il est, avec Mère Teresa de Calcutta, la figure la plus marquante de l’Église du XXème siècle.
L’Opus Dei a été élevé au statut juridique de Prélature personnelle par Sa Sainteté le Pape Jean-Paul II en 1982.
Mgr Alvaro del Portillo a succédé à Saint Josémaría Escrivá en tant que Prélat de l’Opus Dei. Il est mort le 23 mars 1994. Aujourd’hui, la Prélature est dirigée par Mgr Javier Echevarría et compte environ 85 000 membres.
Je me suis efforcé de résumer brièvement le message et la mission de l’Opus Dei, mais n’hésitez surtout pas à me poser d’autres questions si vous en avez. Je suis à votre disposition !
Vous trouverez de plus amples informations sur ces sites qui sont très bien faits et très agréables à visiter :
www.opusdei.frSite de la Prélature de l’Opus Dei
www.fr.josemariaescriva.infoSite de Saint Josémaría Escrivá
www.fr.escrivaworks.orgSite des écrits de Saint Josémaría
www.fr.romana.orgSite du bulletin officiel de la Prélature
Saint Josémaría a beaucoup écrit. Tous ses livres sont disponibles en ligne sur le site indiqué ci-dessus. Son livre le plus connu est
Chemin. Permettez-moi de terminer avec quelques citations de ce saint.
« Tous les chemins de la terre peuvent être l’occasion d’une rencontre avec le Christ »
« Tu n’atteindras la sainteté que Notre-Seigneur exige de toi qu’en accomplissant avec amour de Dieu ton travail, tes obligations de chaque jour, faites presque toujours de petites réalités »
« C’est dans la simplicité de ton travail ordinaire, dans les détails monotones de chaque jour que tu dois découvrir ce qui est caché aux yeux de beaucoup, le secret qui donne grandeur et nouveauté : l’Amour »
« Ou nous savons trouver le Seigneur dans notre vie ordinaire, ou nous ne Le trouverons jamais »
« C’est dans un laboratoire, dans la salle d’opération d’un hôpital, à la caserne, dans une chaire d’université, à l’usine, à l’atelier, dans le foyer familial et au sein de l’immense panorama du travail, c’est là que Dieu nous attend chaque jour ».
« Là où sont vos frères les hommes, là où sont vos aspirations, votre travail, vos amours, là se trouve le lieu de votre rencontre quotidienne avec le Christ »
« Ton travail doit être lui aussi une prière personnelle ; il doit devenir une grande conversation avec notre Père du Ciel »
« Dieu nous appelle à travers les petits événements de la vie de chaque jour »
« C’est au milieu des choses les plus matérielles de la terre que nous devons nous sanctifier, en servant Dieu et tous les hommes »
« Tes occupations courantes et ordinaires ont un sens divin, un sens d’éternité »
« Dieu ne t’arrache pas à ton milieu ; Il ne te fait pas non plus quitter le monde ou ton état, ni renoncer à tes nobles ambitions, ou à ton travail professionnel. Bien au contraire, c’est là qu’Il veut que tu deviennes saint ! »
« Je ne me lasse pas de répéter que nous devons être des âmes contemplatives au milieu du monde, qui s’efforcent de transformer leur travail en prière »
« Je rêve d’une foule d’enfants de Dieu en train de se sanctifier dans leur vie de citoyens ordinaires, de partager les soucis, les idéaux et les efforts des autres créatures »