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 L'Arche d'Alliance

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Stans
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MessageSujet: L'Arche d'Alliance   L'Arche d'Alliance EmptyDim 16 Juil 2006, 10:26 pm

Source : [url]http://fr.wikipedia.org/wiki/Arche_d'alliance[/url]

Selon les écrits bibliques, l'Arche d'alliance, également connue sous le nom d'Arche perdue, serait un coffre qui aurait contenu les tables de la Loi (Dix Commandements) données à Moïse sur le mont Sinaï.

Description

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La vision d'un artiste de la fin du 19e siècle représentant l'Arche comme un coffre de style Renaissance et les chérubins comme des angelots de la tradition chrétienne de l'époque.


La description de l'arche se trouve dans le récit de l'Exode, au chapitre 25, des versets 10 à 21 :

« Ils feront donc une arche en bois d'acacia, longue de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie, haute d'une coudée et demie.
Tu la plaqueras d'or pur; tu la plaqueras au-dedans et au-dehors et tu l'entoureras d'une moulure en or.
Tu couleras pour elle quatre anneaux d'or et tu les placeras à ses quatre pieds : deux anneaux d'un côté et deux anneaux de l'autre.
Tu feras des barres en bois d'acacia, tu les plaqueras d'or
et tu introduiras dans les anneaux des côtés de l'arche les barres qui serviront à la porter.
Les barres resteront dans les anneaux de l'arche, elles n'en seront pas retirées.
Tu placeras dans l'arche la charte que je te donnerai.
Puis tu feras un propitiatoire en or pur, long de deux coudées et demie, large d'une coudée et demie.
Et tu feras deux chérubins en or ; tu les forgeras aux deux extrémités du propitiatoire.
Fais un chérubin à une extrémité, et l'autre chérubin à l'autre extrémité ; vous ferez les chérubins en saillie sur le propitiatoire, à ses deux extrémités.
Les chérubins déploieront leurs ailes vers le haut pour protéger le propitiatoire de leurs ailes ; ils seront face à face et ils regarderont vers le propitiatoire.
Tu placeras le propitiatoire au-dessus de l'arche et, dans l'arche, tu placeras la charte que je te donnerai. »

Parcours

L'arche d'alliance amenée au Temple

De la sortie d'Égypte jusqu'à l'entrée des Israélites dans le pays de Canaan, l'arche est portée par les Lévites. Elle fait partie du cortège qui permet la traversée du Jourdain sous la direction de Josué puis de celui qui permet de faire tomber les murailles de Jéricho, lors de sa conquête racontée dans le livre de Josué.

Après l'installation des Israélites, l'arche demeure à Guilgal, puis Silo avant d'être placée dans le saint des saints par le roi Salomon.

Si l'on se limite aux textes bibliques, d'après le canon des écritures juives, il semblerait que l'Arche, après avoir résidé de nombreuses années dans le temple de Salomon, ait purement et simplement disparu de la surface de la Terre. Dans le second livre des Maccabées, au chapitre 2, cependant, on trouve rapportée comme une légende que Jérémie aurait assisté ou participé au camouflage de l'arche lors de la destruction de Jérusalem au sixième siècle. D'autres écrits, tels que ceux du Kebra Nagast, nous proposent un autre éclairage : l'Arche aurait été dérobée par Ménélik Ier (fils illégitime de Salomon et de la reine Makeda de Saba), suite à une visite à Jérusalem. La tradition du Kebra Nagast affirme par ailleurs que l'Arche se trouverait toujours dans le Saint des Saints d'une église chrétienne située à Aksoum : la cathédrale Sainte Marie d'Aksoum.
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MessageSujet: La cathédrale Sainte-Marie d'Aksoum (Arche d'Alliance)   L'Arche d'Alliance EmptyDim 16 Juil 2006, 10:32 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Aksoum

Citation :
Aksoum ou Axoum, ville d'Éthiopie, dans la province septentrionale du Tigré. Elle compte 14.000 habitants. C'est la capitale religieuse de l'Église éthiopienne orthodoxe. Le site archéologique d'Axoum a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial en 1980.

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Obélisque à Aksoum


Un royaume antique

Aksoum était la capitale du royaume homonyme. Fondé au Ier siècle comme simple principauté, celui-ci connaît une croissance rapide et s'étend jusqu'au plateau du Tigré et la vallée du Nil, annexant les petits royaumes voisins. Il atteint son apogée au Ve siècle, il est alors une grande puissance commerciale, et le premier État africain à battre monnaie. Il lance même des expéditions de l'autre côté de la mer Rouge, comme en 571 contre La Mecque.

Depuis le IIIe siècle et le roi Ezana, le royaume est chrétien, et le premier évêché éthiopien est fondé en 340 par saint Frumence.

Le royaume finit par disparaître au XIIe siècle, miné par l'émergence du royaume éthiopien méridional et l'influence des nomades musulmans au nord.

Les origines

Les Sabéens, Minéens et Homérites arrivent des royaumes de l’Arabie Heureuse (Yémen) en Ethiopie entre 1.000 et 400 avant J.-C.

Les institutions d’Arabie méridionale pénètrent avec les immigrants : aux époques anciennes, le pouvoir reste religieux, exercé par le moukarrib, grand-prêtre et gouverneur à la fois, comme Melchisédech, roi et prêtre de Salem dans l’ancien testament. Les nagashi, collecteur du tribut, jouent le rôle de prince pour le gouvernement de certaines régions. Le titre de roi apparaît peu à peu (malkán) et remplace (à Saba) celui de moukarrib. Le patriarcat des colons s’implante dans les familles éthiopiennes, où auparavant l’autorité appartenait aux femmes.

Les inscriptions nous font deviner que les colons, au début, ont constitué des provinces rivales gouvernées par des chefs assez indépendants. Ils interviennent parfois lors de conflits au Yémen.

La toponymie de l’Ethiopie, inspirée des bourgades sabéennes, attestent la colonisation (Saba : Assab, Sahart, Haouzién, Aoua, Madara, Dahané ont leur modèle au Yémen). Des ruines des villes subsistent sur les grandes voies de communication (entre le port d’Adoulis, vers Coloë, Matara, Yéha, Aksoum, etc.).

Les colons, excellent agriculteurs, apportent l’art de l’irrigation, l’usage du métal, le cheval et le chameau. Ils s’enrichissent en jouant les intermédiaires entre les populations de l’intérieur et les négociants égyptiens, grecs et syriens qui fréquentent les ports. Guerriers, ils protégent les voies de communications.

Les Sabéens introduisent en Ethiopie leur religion, d’origine sémitique (ils vénèrent essentiellement le Soleil, la Lune et Vénus), leur architecture (temples) et leur art, une langue écrite. Ces éléments sont assimilés progressivement par les peuples du Tigré, puis ceux de l’Amhara, qui abandonnent leurs cultes (culte des arbres et des eaux, du serpent, divers cultes totémiques) pour adorer (à Yéha, par exemple) Sin, dieu lunaire, Ashtar (Vénus), et Nourou (la « resplendissante »). A Yéha encore mais également près d’Azbi, on adore le dieu lunaire sous le nom d’Almouqah, et ses deux sanctuaires portent le nom d’Aoua, comme le temple sabéen du dieu. Sur le plateau du Tigré, les divinités se différencient par leur rôle ou leur nom de celle de la patrie d’origine. A Aksoum où l’on vénérait le soleil sous le nom sabéen de Dzât-Badân, divinité féminine à laquelle semble consacré le cheval, on se met à vénérer une triade Ashtar, Behér (la Mer), Médèr (la Terre). Puis les rois adoptent pour divinité tutélaire Mahrem (guerre) et finissent par faire de Behér le dieu de la terre et de la mer à la fois. Des temples et des autels sont dédiés à ces dieux, avec leurs enceintes sacrées. On leur brûle de l’encens, leur offre des statues d’or, d’argent ou de bronze et de gigantesques trônes en de pierre taillée. Les victoires sont l’occasion de sacrifices sanglants de bestiaux et de captifs. Un culte funéraire est attesté par des temples établis sur les tombeaux dits « de Ménélik » et « de Caleb et Gabra-Masqal » et par des tables d’offrandes disposées au pied de stèles. Les tombes retrouvées sont vides d’objets et n’abritent que des squelettes pour lesquels un dernier sacrifice à été offert avant de fermer la sépulture.

Une place privilégiée dans le christianisme täwahedo
D'après la tradition éthiopienne relatée dans le Kebra Nagast (livre de la Gloire des Rois) - propre à la tradition canonique de l'Église orthodoxe autocéphale, l'Arche d'alliance aurait été volée par un roi d'Aksoum, Ménélik Ier, fils du roi Salomon et de la légendaire reine de Saba, puis cachée dans la cathédrale Sainte-Marie-de-Sion, où elle se trouverait toujours. Les rois éthiopiens ont toujours, jusqu'à Ménélik II, fait célébrer leurs cérémonies de couronnement dans cette cathédrale.

Aksoum demeure aujourd'hui le cœur identitaire de l'Éthiopie moderne, particulièrement pour les Tigréens.

Un site archéologique exceptionnel

Les grandes stèles - obélisques - aksoumites , marquent selon les archéologues l'emplacement des tombeaux des souverains de ce royaume antique. Ils figurent parmi les plus grands monolithes jamais façonnés par l'homme. Le plus grand d'entre eux mesurait 35 mètres de haut.

De nombreux tombeaux ont été fouillés, certains ont été pillés, d’autres épargnés. Les richesses de ces derniers se trouvent aux musées archéologiques d’Aksoum et d’Addis-Abeba.

L'un des obélisques d'Aksoum avait été ramené en 1937 en Italie lors de l'invasion de l'Éthiopie par les armées de Mussolini et érigé non loin du Cirque Maxime à Rome, devant le bâtiment qui abritait le ministère de l'Afrique italienne jusqu'en 1945 et qui fut muté en 1951 en siège de la FAO. En 1947, l'Italie s'est engagée à le restituer. Cette restitution n'eut finalement lieu qu'en 2005. Transporté en trois morceaux, le monolithe démembré devrait retrouver l'emplacement qu'il occupait à Aksoum depuis le IVe siècle en septembre 2005.

Lors de la préparation de l'aire qui l'accueillera, d'importantes découvertes archéologiques ont été faites. Selon les experts, il s’agit d’une nécropole royale de différentes dynasties pré-chrétiennes, qui se prolonge bien au-delà des limites actuelles de la zone archéologique. Des fouilles archéologiques pourraient aboutir à la mise à jour de richesses d’un intérêt historique majeur.
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