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 La Bataille de Stalingrad

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Stans
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MessageSujet: La Bataille de Stalingrad   La Bataille de Stalingrad EmptyMar 25 Juil 2006, 12:00 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Bataille_de_Stalingrad

Citation :
La bataille de Stalingrad a été un tournant majeur dans la Seconde Guerre mondiale et est considérée comme une des batailles les plus sanglantes de toute l'Histoire. La bataille a été marquée par la brutalité et le manque de prise en compte des pertes civiles. Contrairement au "classique" siège, elle a principalement consisté en combats urbains dans cette ville du sud de la Russie (appelée de nos jours Volgograd) menés par les Allemands et leurs alliés. La bataille inclut le siège allemand de la ville soviétique, la bataille à l'intérieur de la ville et la contre-offensive soviétique. Le nombre de morts total est estimé entre 1 et 2 millions de personnes.

La capitulation des troupes allemandes le 2 février 1943 devant les forces soviétiques est considérée comme le début de la fin des forces de l'Axe, qui y perdirent un quart de leurs armées et l'initiative sur le front Est ; l'espoir changea de camp, le combat d'âme.

Cette bataille a cependant été décrite de façon grinçante par le chroniqueur Delfeil de Ton :

Un million d'Allemands dont 90% n'étaient pas nazis s'entretuèrent avec un million de Russes dont 90% n'étaient pas communistes. D'aucuns rétorquent que les soviétiques se sont battus contre un occupant, ce qui est une motivation suffisante.

Stalingrad : verrou sur la route du Caucase et ville symbole
Le 22 juin 1941, l'Allemagne et ses alliés de l'axe envahirent l'Union soviétique, avançant rapidement et profondément dans le territoire ennemi. Après avoir beaucoup souffert pendant l'été et l'automne 1941, les forces soviétiques contre attaquèrent lors de la bataille de Moscou en décembre 1941. Les forces allemandes épuisées, mal équipées pour une guerre hivernale et avec ses ravitaillements au maximum de leurs capacités, ont été arrêtées dans leur avancée vers la capitale et même repoussées dans certains cas.

Les Allemands stabilisèrent leur avancée au printemps 1942. Des plans pour lancer une autre offensive contre Moscou ont été rejetés car les troupes avaient été trop fortement affaiblies. La philosophie militaire allemande voulant que l'attaque soit faite là où cela était le moins prévisible pour des gains rapides, une attaque sur Moscou a été perçue comme trop prévisible par certains, et plus notamment Adolf Hitler. Le Haut Commandement allemand savait que le temps jouait contre eux car les États-Unis d'Amérique venaient d'entrer en guerre après l'attaque sur Pearl Harbor par les Japonais. Hitler voulait donc finir le combat sur le front de l'est avant que les États-Unis aient eu une chance d'être plus profondément impliqués dans la guerre en Europe.

Pour toutes ces raisons, de nouvelles offensives vers le nord et vers le sud ont été envisagées. Une percée au sud aurait sécurisé le Caucase riche en pétrole, aussi bien que le fleuve Volga, une voie très importante de transport soviétique en Asie centrale. Elle comprend aussi de grosses industries comme l'usine de tracteurs convertie à la production de chars T-34, l'usine d'armement Barrikady ainsi que le complexe métallurgique "octobre rouge". Une victoire allemande dans le sud de l'Union soviétique aurait endommagé sévèrement la machine de guerre de Staline ainsi que l'économie du pays, tout en permettant la capture de vastes champs agricoles dans le secteur.

Le nom de la ville faisant référence au dirigeant soviétique, elle revêt un intérêt tout particulier pour les deux camps : sa capture aurait été, pour la propagande nazie, une victoire que Staline ne pouvait se permettre d'accepter.

Ces éléments ont contribué à faire de cette bataille un point de cristallisation des deux armées en guerre, qui y jetteront toutes leurs forces. La guerre totale : idéologique, économique et militaire qui mobilise les deux pays tout entier.

L'opération Braunschweig

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L'« opération Braunschweig », à partir du 23 juillet 1942 est prépondérante dans l'échec allemand. Alors qu'il était prévu lors de « Blau » qu'un fort groupement comprenant la 6e Armée et surtout la 4e Panzerarmee, couvertes sur le Don par l'ARMIR (Armata Italiana in Russia), les Hongrois et les Roumains, plus la 2e Armée à hauteur de Voronej devait foncer dans la grande boucle du Don et le corridor Don-Volga, l'opération « Braunschweig » déroute la 4e Panzerarmee (en fait le XXXXVIII. Panzerkorps renforcé) vers le Caucase, en laissant à la seule 6e Armée (également renforcée) le soin de conquérir la grande boucle du Don et Stalingrad.

Ce changement a deux conséquences désastreuses :

la 6e Armée n'est plus assez forte pour opérer seule, de manière décisive, dans la grande boucle du Don. Cela implique un raidissement de la résistance soviétique face à l'affaiblissement des forces d'assaut allemandes du secteur, donc un ralentissement de la progression vers Stalingrad préjudiciable à sa conquête rapide.
la 4e Panzerarmee, en rejoignant la 1e Panzerarmee et la 17e Armée dans leur progression vers le Caucase, provoque un effet inattendu et catastrophique : elle embouteille complètement les voies logistiques de la Heeresgruppe A et ralentit également la progression, sans même pouvoir entrer en ligne !
Ainsi, à la mi-août 1942, la 4e Panzerarmee est réorientée vers le nord-est, vers Stalingrad. Trois semaines ont ainsi été perdues sans gain notable sur le front du Caucase et avec des effets négatifs dans la grande boucle du Don.

Forces en présence

La Bataille de Stalingrad 370pxbattleofstalingrades5


En novembre 1942, la Wehrmacht avait déployé, sous le commandement de Friedrich Paulus, la VIe armée, composée de :

Corps IV

XXIXe div. d'infanterie motorisée
CCCXCVIIe div. d'infanterie
CCCLXXIe div. d'infanterie
Corps VIII

LXXVIe div. d'infanterie
CXIIIe div. d'infanterie
Corps XI

XLIVe div. d'infanterie
CCCLXXVIe div. d'infanterie
CCCLXXXIVe div. d'infanterie
Corps XIV

IIIe div. d'infanterie motorisée
LXe div. d'infanterie motorisée
XVIe div. blindée
Corps LI

LXXIe div. d'infanterie
XLIXe div. d'infanterie
XCIVe div. d'infanterie
Ce div. de chasseurs
CCXCVe div. d'infanterie
CCCVe div. d'infanterie
CCCLXXXIXe div. d'infanterie
XIVe div. blindée
XXIVe div. blindée
Luftwaffe

IVe flotte aérienne
IXe div. de DA (troupes au sol)
VIII Corps aérien

Mutineurs 5eme organisation (troupes sous le sol).
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MessageSujet: La Bataille de Stalingrad   La Bataille de Stalingrad EmptyMar 25 Juil 2006, 12:02 pm

Citation :
Vers une âpre bataille

Staline interdit l'évacuation des civils de la ville pensant que leur présence encouragerait une plus grande résistance des défenseurs de la ville. Des civils comprenant les femmes et les enfants ont été mis au travail pour améliorer les fortifications protectrices et continuer de travailler jusque au bout dans les usines de tracteurs (converties en usines de chars).

Un bombardement aérien allemand massif le 23 août causa une véritable tempête de feu, tuant des milliers de civils et transformant Stalingrad en vaste paysage de gravas et de ruines en feu. 80% de l'espace habitable de la ville a été détruit.

Le combat initial pour la ville est revenu au 1077e régiment anti-aérien, une unité composée principalement de jeunes femmes volontaires qui n'a eu aucune formation sur les cibles s'engageant au sol. En dépit de ceci et sans l'appui fourni par d'autres unités soviétiques, les canonniers anti-aériens restèrent à leurs postes et combattirent l'avancée des panzers. La 16e Division de Panzer dut combattre les canonniers du 1077e jusqu'à ce que chacune des 37 batteries anti-aériennes ait été détruites.

Vers la fin d'août, les troupes allemandes ont finalement atteint la Volga au nord de Stalingrad. Une autre avancée vers le fleuve au sud de la ville suivit. Les combattants soviétiques sont donc encerclés dans la ville, adossés à la Volga, malgré divers moyens mis en oeuvre pour circuler sur le fleuve.

Dans la phase initiale, la défense soviétique s'est basée essentiellement sur des «milices ouvrières» composées d'ouvriers indirectement impliqués dans la production de guerre. Les chars continuaient d'être produits et équipés par des équipes volontaires d'ouvriers d'usine. Les engins ont été conduits directement de l'usine à la ligne de front sans même avoir été peints.

La ville atteint bientôt un état de destruction quasi-total, sous le feu des bombardements allemands. Les civils ont déserté la ville. Parmi les débris, la 62e armée soviétique forma des lignes de défense, avec des points forts situés dans les maisons et les usines. Le combat dans la ville se fit féroce et désespéré. Le numéro 227 de l'ordre de Staline du 27 juillet 1942 avait décrété que tout ceux qui fuyaient ou reculaient de leurs positions sans ordres pourraient être sommairement abattus. "Pas un pas en arrière!" était le slogan. Mais les soviétiques n'avaient pas vraiment besoin de cette propagande pour comprendre l'enjeu de cette bataille et se battre héroïquement. Les Allemands poussant en avant dans Stalingrad ont ainsi souffert lourdement. Des renforts soviétiques ont été embarqués à travers le fleuve Volga de la rive orientale sous le bombardement constant de l'artillerie et des Stukas. L'espérance de vie d'un soldat soviétique nouvellement arrivé dans la ville a chuté à moins de vingt-quatre heures.

La doctrine militaire allemande a été basée sur le principe des équipes d'armes combinées impliquant une collaboration étroite de l'infanterie, de l'ingénierie, de l'artillerie et d'attaques aériennes au sol. Pour parer ceci, les commandants soviétiques ont adopté une technique simple: toujours garder les lignes de front au plus proche. Ceci a exposé l'infanterie allemande au danger de leur propre feu de support, obligeant à en limiter l'usage.

Enlisement et batailles de rue sanglantes

Le combat a fait rage pour chaque rue, chaque usine, chaque maison, chaque sous-sol et chaque escalier. Les Allemands appellent cette guerre urbaine invisible Rattenkrieg ("Guerre de rats") et une plaisanterie grinçante se répandit à ce sujet : "Une fois la cuisine capturée, on combat toujours pour la salle de séjour"…

Les soldats soviétiques se battaient dans un demi-sommeil, car ils dormaient rarement plus de trois heures d'affilée : leurs nuits étaient entrecoupées d'alertes, attaques, contre-attaques... Les soviétiques et les Allemands se mitraillaient sans cesse à l'aveuglette, en plus des bombardements incessants, pour énerver l'adversaire. Il fallait effectuer des reconnaissances de nuit, en rampant dans les décombres, afin de mener des attaques-surprises nocturnes, qui terrifiaient les Allemands. Le contact avec l'arrière était fréquemment coupé, en particulier avec l'état major, installé de l'autre côté de la Volga. Les postes de commandement étaient installés à la va-vite dans les sous-sols (les seuls abris restants), mais étaient rapidement détruits. Une simple maison pouvait être considérée comme une "position stratégique".

Sur "Kourgane de Mamaev", une colline de 102 métre de hauteur, les combats étaient particulièrement impitoyables. L'enjeu était crucial pour la wehrmacht qui voulait installer de l'artillerie dans le but de détruire tous les bateaux naviguant sur la Volga. La colline changea de mains plusieurs fois et les allemands n'ont jamais pu installer leur artillerie lourde. Pendant une contre-attaque soviétique pour reprendre "Kourgane de Mamaev ", les Soviétiques perdirent une division entière de 10 000 hommes en un jour. À l' Ascenseur à grain, un énorme complexe traitant le grain dominé par un énorme silo, le combat était si rapproché que les soldats soviétiques et allemands pouvaient selon les témoignages s'entendre respirer. Dans une autre partie de la ville, un immeuble défendu par un peloton soviétique sous le commandement de Yakov Pavlov a été transformé en forteresse impénétrable, après s'être fait couper du reste des forces par une attaque allemande. Le bâtiment, plus tard appelé la «Maison de Pavlov», surveillait une place au centre de la ville. Les soldats l'ont entouré avec des champs de mines, des nids de mitrailleuses aux fenêtres et ont cassé des cloisons pour améliorer la communication. Ils tinrent plus de 27 jours, ce qui peut-être servira d'exemple dans l'intensité de l'engagement.

Les Allemands transférèrent l'artillerie lourde à l'intérieur de la ville, y compris plusieurs énormes mortiers de 600 mm. L'artillerie soviétique sur la berge orientale de la Volga continua à bombarder les positions allemandes. Les défenseurs soviétiques utilisèrent les ruines à bon escient comme position défensive, en montant entre autres des pièges (par exemple des tourelles de chars positionnées statiquement dans les ruines). Les chars d'assauts allemands devinrent inutiles dans les tas de débris pouvant aller jusqu'à huit mètres de haut. S'ils pouvaient avancer, ils étaient pris sous le feu antichar soviétique provenant des toits.

C'est à Stalingrad qu'on vit émerger le rôle important d'un nouveau type de combattant, nommé par la suite le franc-tireur, dont "Zikan", un tireur inconnu, qui fit 224 tués et Vasily Zaitsev qui fit 225 tués lors de la bataille. Il s'agit d'un tireur d'élite qui vise discrètement sa victime à grande distance, à son insu, et la tue ou la blesse assez gravement pour que ses camarades tentent de l'aider et donc s'exposent. Ce climat de crainte permanente contribua à saper le moral des combattants de l'axe.

Ces conditions ralentirent la progression allemande.

Pour Staline et Hitler, la bataille de Stalingrad est devenue une question de vie et de mort. Le Commandement soviétique a déplacé les troupes de réserve stratégiques de l'Armée Rouge à Moscou vers la Volga et a transféré toute l'aviation disponible du pays entier à Stalingrad. Les pressions sur les deux commandants militaires étaient immenses : Paulus a développé un tic incontrôlable à son œil et Tchouikov éprouvait une manifestation d'eczéma qui a exigé de lui de bander complètement ses mains.

En novembre, après trois mois de carnage et d'avance lente et coûteuse, les Allemands ont finalement atteint les rives du fleuve, capturant 90% de la ville ruinée et coupant les forces soviétiques restantes en deux poches étroites. En outre, du gel sur la Volga empêcha les bateaux de fournir les défenseurs soviétiques par le fleuve.

La contre attaque soviétique

En automne, le Général soviétique Georgi Konstantinovich Joukov responsable de la planification stratégique dans la région de Stalingrad, concentra les forces soviétiques dans les steppes au nord et au sud de la ville. Le flanc nord allemand était particulièrement vulnérable, puisqu'il été défendu par les unités hongroises et roumaines dont l'équipement était inférieur et le moral bas. Le plan de Joukov était de maintenir les Allemands vers le sud dans la ville, de passer à travers les larges flancs allemands faiblement défendus et d'entourer les Allemands à l'intérieur de Stalingrad. Cette opération s'appela "Uranus" et fut lancée le 19 novembre 1942, en même temps que l'opération "Mars" qui elle a été dirigée vers le centre.

Les unités soviétiques attaquèrent sous le commandement du Général Nikolai Vatutin. Elles étaient composées de trois armées complètes, la 1ère de la Garde, le 5ème Régiment de chars d'assauts et la 21ème Armée, y compris un total de dix-huit divisions d'infanterie, de huit brigades de chars, de deux brigades motorisées, de six divisions de cavalerie et d'une brigade antichar. Les troupes roumaines ont continué à demander des renforts sans résultat. Trop écartée, dépassée en nombre et mal équipée, la 3ème Armée roumaine, qui a tenu le flanc nord de la 6ème armée allemande, a été brisée après une défense d'une journée quasi-miraculeuse.

Isolement des forces allemandes et ordres suicidaires

Coupées de leurs arrières par la manœuvre d'encerclement opérée par les Soviétiques, les forces allemandes ne purent plus compter que sur elles-mêmes. Peu après, la perte des aérodromes de Tatzinskaïa et Morozovskaïa aggrava encore la situation. L'aviation allemande se vit en effet dans l'impossibilité d'organiser un pont aérien efficace et donc de fournir vivres, munitions et hommes. Ceci, cumulé à la pression exercée par l'Armée Rouge, rendit la situation intenable.

Les divisions blindées que le commandement de la Wehrmacht avait envoyées pour briser l'encerclement de Paulus furent arrêtées et repoussées par l'Armée Rouge. Cet échec scella le sort des troupes assiégées. Hitler octroya cependant à Paulus le titre de maréchal, pour inciter ses hommes à le défendre jusqu'au-delà de leur courage, aucun récipiendaire de cette haute distinction n'ayant été capturé auparavant. Hitler justifia ce sacrifice en expliquant que ces troupes permettaient de fixer sept armées russes ce qui lui laissait le champ libre pour attaquer un autre secteur que celui de Stalingrad. Les soldats de la VIe armée devaient impérativement mourir au combat, d'autant que les conditions de captivité qui attendaient les survivants étaient atroces.

85 000 des 91 000 prisonniers succombèrent, moins à cause de mauvais traitements qu'en raison de l'affaiblissement général de leur organisme, engendré par l'exposition prolongée au froid et les privations subies pendant ce dernier combat désespéré.

Les troupes de la RKKA (Robotche Krestianskaïa Krasnaïa Armïa - l'Armée rouge des ouvriers et paysans) procédèrent alors au morcellement des unités adverses en coupant le secteur sud de Stalingrad du secteur nord. La découverte par les Soviétiques de Paulus et de son état-major, cachés dans une cave, accéléra la capitulation des forces allemandes qui eut lieu le 31 janvier 1943 pour le secteur sud et le 2 février 1943 pour le secteur nord. Paulus donna personnellement à ses troupes l'ordre de se rendre.

Conséquences

La défaite de Stalingrad marque, pour les Allemands, le début de la fin. Bien que le général Paulus ait tenu, un temps, les neuf dixièmes de la ville, les forces de l'Axe furent impuissantes face à l'extraordinaire force morale des Soviétiques et à leur tactique d'encerclement. Cette dernière s'inspire d'ailleurs peut-être de celle utilisée au XIIIème siècle par le prince russo-vareg Alexandre Nevsky, dont l'exploit face aux Teutons, porté à l'écran par Sergueï Eisenstein en 1938, avait été, sur ordre de Staline et dans un souci de propagande antigermanique, diffusé très largement dans l'URSS après la rupture du Pacte germano-soviétique.
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