De moins en moins de Flamands à Bruxelles

Source : http://www.vrtnieuws.be/nieuwsnet_master/versie2/francais/details/060920_flamandBXL/index.shtml

Moins de Flamands à Bruxelles

Citation :

me 20/09/06 - Selon un sondage publié dans l'hebdomadaire "Brussel Deze Week", le nombre d'électeurs flamands à Bruxelles serait en baisse. Cette enquête se base sur les chiffres des registres électoraux de dix communes bruxelloises.
Il s'agit de chiffres officieux, les chiffres officiels n'ayant pas encore été publiés. Le dernier recensement linguistique date de 1947.
Selon ce sondage, il semble que le nombre d'habitants flamands à Bruxelles a fortement diminué.
A Anderlecht, on enregistre 500 habitants flamands en moins. Ce nombre baisse à 300 pour Bruxelles-Ville et à 200 pour Schaerbeek.
Dans la commune de Jette, où les Flamands sont généralement nombreux, la baisse est également perceptible.
"Les chiffres récents indiquent qu'il y a plus de décès de Flamands que de naissances et de mariages. De plus, beaucoup de jeunes Flamands déménagent vers la Flandre après quelques années d'habitation à Bruxelles", a déclaré l'échevin Werner Daem.
Les candidats flamands aux élections communales gardent un oeil attentif à la liste des électeurs.
Cette baisse a évidemment des conséquences sur la représentation flamande lors des élections.
"Les listes flamandes ont toujours eu moins de succès que les candidats flamands sur les listes francophones", a expliqué Steven Van Garsse de Brussel Deze Week.

De plus en plus de jeunes Flamands habitant à Bruxelles déménagent vers la Flandre après quelques années.

Argent contre échevin flamand

Dans les 19 communes de Bruxelles, le nombre de Flamands varie entre 5 et 10% de la population.
Cela n'empêche pas certaines communes de compter des échevins flamands.
C'est notamment une des conséquences des accords du Lombard. Selon ce dernier, une commune qui octroie un poste d'échevin ou de président de Centre public d'aide sociale (CPAS) à un Flamand, bénéficie d'une aide financière supplémentaire.

On pourais également s'intéroger sur la présence de belge francophones de souche...
Plus je vais à Bruxelles, dans les communes "résidentielles", plus je trouve qu'il y en a de moins en moins.
Mes parents, qui ont eu leur dernière résidence à Jette, ont revendu il y a quelques années leur maison à des Belges de souches...
Il y a deux semaines, quant je suis passé devant, j'ai constaté qu'elle avait été revendue, et quelle ne fu pas ma surprise de voir une femme voilée rentrer dans la maison...

à Ixelles, il n'y a pour ainsi dire pas de Flamands (97-98 % de francophones).

Idem à Saint-Josse-ten-Noode : 98 à 99% de francophones !

SBJ a écrit:

à Ixelles, il n'y a pour ainsi dire pas de Flamands (97-98 % de francophones).

Je pense qu'il ne reste des néerlandophones qu'a :

Neder-Over-Hembeek, Laken, Berchem, Ganshoren, Jette, Evere, Anderlecht, Koekelberg...

Pour le reste leur présence est minime...

CitoyenAuQuotidien a écrit:

SBJ a écrit:

à Ixelles, il n'y a pour ainsi dire pas de Flamands (97-98 % de francophones).

Je pense qu'il ne reste des néerlandophones qu'a :

Neder-Over-Hembeek, Laken, Berchem, Ganshoren, Jette, Evere, Anderlecht, Koekelberg...

Pour le reste leur présence est minime...

Il en reste aussi à Molenbeek. Cela peut paraître curieux, mais beaucoup de populations d'origine turque sur le territoire de Molenbeek parlent le ... néerlandais (expérience faite à plusieurs reprises pour demander mon chemin, les personnes interrogées me répondant qu'elles sont néerlandophones et me répondent en néerlandais).

Je m'en réjouirais... si l'islam n'était de plus en plus présent à Bruxelles.

Quand je me promène rue Neuve, le samedi après-midi, j'entends avec plaisir sonner les cloches de l'église Notre-Dame du Finistère. "Sonnez, sonnez !" Car je ne vois partout que des voiles islamiques portés avec une certaine morgue.

Certains parlent de faire de Bruxelles un "district Européen"...
Moi je parlerais plutôt de District islamique extra Européen...

CitoyenAuQuotidien a écrit:

Certains parlent de faire de Bruxelles un "district Européen"...
Moi je parlerais plutôt de District islamique extra Européen...

Un "district européen", dans un premier temps, pour satisfaire la Flandre (comme Tanger, naguère).

SBJ a écrit:

CitoyenAuQuotidien a écrit:

Certains parlent de faire de Bruxelles un "district Européen"...
Moi je parlerais plutôt de District islamique extra Européen...

Un "district européen", dans un premier temps, pour satisfaire la Flandre (comme Tanger, naguère).

Pas d'accord ! Ce serait une reculade face à la Flandre et la situation pourrait perdurer comme d'habitude jusqu'à devenir un fait accompli !

Stans a écrit:

Pas d'accord ! Ce serait une reculade face à la Flandre et la situation pourrait perdurer comme d'habitude jusqu'à devenir un fait accompli !

En 1980, Pierre Efratas avait lancé le mouvement Bruxelles Libre Européenne. Il s'agissait de faire de Bruxelles une ville libre, francophone et autonome, siège des institutions européennes. En 1989 est née la Région de Bruxelles : ce fut une grande avancée, car beaucoup, à commencer par le professeur Perin, croyaient que jamais les Flamands n'accepteraient le principe d'une troisième Région.

Le "district européen", c'est différent. Bruxelles directement gérée par la Commission européenne, c'est utopique, à mon sens. La seule solution est la réunion de Bruxelles à la France, que beaucoup jugent également utopique, mais qui ne l'est que dans la mesure où n'existe aucune volonté politique de réussir.

Pourtant, il y eut des cas, en droit international, de villes ou régions co-gérées internationalement. J'ai cité le cas de Tanger (de 1923 à 1956), on pourrait aussi citer Dantzig, la région de la Ruhr, etc.

Hormis Tanger, les deux autres cas ont fini dans un bain de sang !

Disons que la formule du "territoire international" est une solution transitoire permettant de ménager les susceptibilités dans l'attente des référendums (plébiscites) qui devront fatalement s'organiser un jour. Cette formule permet aussi, le cas échéant, de rattacher uniquement la Wallonie à la France dans un premier temps en éludant la question des frontières définitives reportées à plus tard.
Cela peut être intéressant pour les Bruxellois également : il ne faut pas oublier que Bruxelles et la Wallonie seules ne pèseront pas dans les négociations avec la Flandre. Alors que le processus "en deux temps" mettra face à face la France et la Flandre ...

N'oublies pas que si Bruxelles est "européanisée" elle sera encore plus vite anglicisée que flamandisée tout en restant dans un carcan géographique avec la Flandre qui se collera contre Bruxelles qui lui servira de "vitrine internationale". Alors je dis 1.000 fois "non" à un statut à la Dantzig pour Bruxelles !

Je ne crois pas en une "anglicisation" de Bruxelles. L'anglais est la langue des affaires, certes, pas la langue des habitants ...

Attention tout de même ! L'anglais serait alors appris dans les écoles dès le plus jeune âge !

Je ne crois pas en cela. Contrairement à ce qu'on prétend, l'anglais a un rayonnement très peu important en Europe continentale. Ce n'est même pas la deuxième langue parlée (sauf en affaires, bien sûr...).

Mais après avoir "largué" le néerlandais, les Bruxellois choisiront de préférence l'anglais à l'allemand !

Mais je ne crois pas. Les gens sont attachés à leur langue maternelle. De plus la proximité de la France devrait favoriser le choix du français ...

certes, mais les écoles ne resteront pas unilingues ! Et puis il y a le danger des eurocrates !

1° Bonne nouvelle : De moins en moins de Flamands à Bruxelles .

2° Bonne nouvelle: Avec la hausse des températures,la mer monte ...

Ils n'ont qu'à construire digues et polders comme les Néerlandais !

SBJ a écrit:

Disons que la formule du "territoire international" est une solution transitoire permettant de ménager les susceptibilités dans l'attente des référendums (plébiscites) qui devront fatalement s'organiser un jour. Cette formule permet aussi, le cas échéant, de rattacher uniquement la Wallonie à la France dans un premier temps en éludant la question des frontières définitives reportées à plus tard.
Cela peut être intéressant pour les Bruxellois également : il ne faut pas oublier que Bruxelles et la Wallonie seules ne pèseront pas dans les négociations avec la Flandre. Alors que le processus "en deux temps" mettra face à face la France et la Flandre ...

Je crains cependant que ce transitoire-là ne devienne définitif.

Le tout est de savoir si les Flamands accepteront de négocier quoi que ce soit. A plusieurs reprises, nous avons tout de même été au bord de la violence...

VINCENT a écrit:

SBJ a écrit:

Disons que la formule du "territoire international" est une solution transitoire permettant de ménager les susceptibilités dans l'attente des référendums (plébiscites) qui devront fatalement s'organiser un jour. Cette formule permet aussi, le cas échéant, de rattacher uniquement la Wallonie à la France dans un premier temps en éludant la question des frontières définitives reportées à plus tard.
Cela peut être intéressant pour les Bruxellois également : il ne faut pas oublier que Bruxelles et la Wallonie seules ne pèseront pas dans les négociations avec la Flandre. Alors que le processus "en deux temps" mettra face à face la France et la Flandre ...

Je crains cependant que ce transitoire-là ne devienne définitif.

Le tout est de savoir si les Flamands accepteront de négocier quoi que ce soit. A plusieurs reprises, nous avons tout de même été au bord de la violence...

Il ne faut pas oublier que la reconnaissance internationale d'un nouvel état n'est pas automatique. Si la Wallonie décidait de prendre le large en se rattachant la première à la France (ce qui n'est malheureusement pas son état d'esprit actuel), la Flandre n'obtiendrait pas automatiquement le statut de nouvel état sur l'échiquier international. Les sièges laissés vacants par la défunte Belgique à l'ONU, à l'OTAN, au sein du Conseil de l'Europe, dans les instiutions européennes et internationales ne lui échoiraient pas automatiquement. Pour cela elle devrait négocier, et au premier chef avec la France, état repreneur d'une partie du territoire ex-belge, qui ne sera pas insensible au million de francophones se trouvant à quelques kilomètres de sa frontière.

De surcroît, cette formule aurait encore le mérite de faire préfigurer le choix de
nationalité des habitants sur l'option territoriale. Je m'explique.

En cas de succession d'états (p. ex., scission ou sécession), les nationaux de l'état disparaissant doivent individuellement, quel que soit l'endroit où ils habitent, effectuer un choix administratif entre les nationalités des états repreneurs. Ce fut le cas, notamment, en Tchécoslovquie, ou TOUS les ex-Tchécoslovaques durent effectuer ce choix entre la nationale tchèque et la la nationalité slovaque (donc, p. ex., un ex-Tchécoslovaque a pu choisir la nationalité slovaque même s'il vivait à Prague, p. ex., ou inversement la nationalité tchèque même s'il vivait depuis quarante ans en Svlovaquie).

Apppliqué à la Belgique, ce principe de l'option de nationalité voudra dire que des Flamands v ivant en Wallonie pourront choisir la nationalité flamande s'ils ne veulent pas devneir Français, ou inversement que des Wallons ou Bruxellois vivant à la côte belge depuis cinquante ans ne seront pas obligés de devenir Flamands et pourront choisir la nationalité française. Idem a fortiori pour les Bruxellois et les francophones de la périphérie.
Cela permettrait donc de se compter, ce que la suppression du volet linguistique du recensement décennal ne permet plus depuis 1960.
Croyez-vous que la Flandre refusera de se mettre à table si on lui lance à la figure qu'elle a 1,5 millions de Français sur son territoire à quelques kilomètres de sa frontière internationale ? Croyez-vous qu'elle prendra le risque de se voir refuser la qualité de membre de l'UE pour de telles raisons, de se voir refuser un siège à l'ONU, à l'OTAN, etc.
Car c'est bien de cela qu'il s'agit en matière de reconnaissance internationale. J'ajoute, surabondamment, que le Conseil de l'Europe lui refusera toute reconnaissance si elle ne reconnait pas les francophones de son territoire (devenus Français) comme minorité culturelle.
Je crois qu'en droit international, il y a assez d'armes (au sens figuré) pour la faire fléchir.

Mais la Flandre peut également décider de fusionner avec les Pays-Bas !