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 Les Évangiles apocryphes

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MessageSujet: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyVen 27 Oct 2006, 11:02 pm

Source : http://www.arimathie.be/articles.php?lng=fr&pg=843

Citation :
Saintes Écritures - Évangiles apocryphes

Les écrits apocryphes

Etymologiquement, apocryphe signifie caché ou secret ; appliqués aux Livres de la Bible, l'adjectif qualifie un ouvrage que l'Église n'a pas reconnu comme inspiré et qu'elle n'a pas retenu dans le Canon des Écritures.

On en compte 325 pour l'Ancien Testament : Esdras III, Esdras IV, le livre d'Hénoch, les 3e et 4e livres des Maccabées, le Testament de Moïse, les psaumes de Salomon, etc...

Pour le Nouveau Testament de nombreux ouvrages ont paru dans les premiers siècles de l'Église. Il n'en reste que des fragments ou des versions très remaniées. A côté des évangiles apocryphes, on connaît les Actes de Pierre, de Jean, de Thomas, une 3e Épître aux Corinthiens, une Épître aux Alexandrins, une autre aux Laodiciens, une correspondance de PAul avec Sénèque, des Apocalypses de Pierre, de PAul, d'Étienne...

Les évangiles apocryphes

Le foisonnement des écrits aux premiers temps de l'Église répond comme l'écrit Daniel Rops, à une "curiosité bien compréhensible au sujet de personnages sur lesquels les évangiles canoniques ne disent que bien peu de choses". Par exemple sur Jésus-Enfant, Marie, Joseph, Nicodème, Pilate, Joseph d'Arimathie...

Il répond aussi, pour le même auteur, au désir "de faire coïncider les données de l'histoire avec les passages de l'Ancien Testament qui paraissaient prophétiques à leurs rédacteurs". Par exemple : l'Annonciation se déroule près d'une fontaine parce que, selon Gn 24,15ss, c'est près d'une fontaine que le serviteur d'Abraham a trouvé la fiancée d'Isaac ; le détail de la grotte de la Nativité que seuls les apocryphes mentionnent, correspond à Is 33,16 : "il habitera la grotte creusée dans le rocher" ; le boeuf et l'âne du Pseudo-Matthieu se réfèrent à Is 1,3 : "le boeuf connaît son maître et l'âne la crèche de son maître".

Quant aux textes, "l'excès en est le caractère le plus frappant ; ils veulent trop prouver ; ils ajoutent ; ils surajoutent et dans bien des cas, la puérilité le dispute au mauvais goût". Pax exemple : "les miracles" de Jésus-Enfant, ses discussions avec les fils des scribes ; la vie de Joseph racontée par Jésus aux Apôtres, au mont des Oliviers ; l'épreuve des "eaux amères" (cf Nb 5,11-31) imposée à la Vierge pour prouver que son enfant n'est pas adultérin ; l'épisode de la sage-femme qui veut avoir une preuve anatomique de la virginité de Marie. Toujours d'après Daniel Rops, "ce qui frappe dans l'ensemble des apocryphes, c'est leur manque d'humilité ; les vrais évangélistes acceptent de ne pas tout savoir, laissant dans l'ombre (et surtout) dans le mystère (divin), des traits essentiels.

Cependant, et c'est l'avis général, tout n'est pas à rejeter dans les apocryphes. Outre que de certains textes se dégage un charme "mystérieux" comme de la Légende dorée de Jacques de Voragine, charme qui a inspiré de nombreux artistes du Moyen-âge et dont "les éléments reposent souvent sur la foi et la piété les plus vives", il se trouve des éléments "dogmatiques valables" qui sont "ignorés de canoniques : la descente du Christ aux enfers... La Présentation de Marie au Temple, son Assomption". Ainsi donc, on peut dire que "si la vérité ne s'y trouve pas tout entière, des vérités partielles s'y discernent".

En ce qui concerne les genres littéraires, on divise généralement les évangiles apocryphes en trois groupes :

les évangiles archaïques qui, issus du judéo-christianisme, imitent les synoptiques ;
les évangiles-fiction ou romanesques, comme le Protévangile de Jacques ;
les évangiles gnostiques, comme l'évangile de Thomas.

Présentation succincte d'évangiles apocryphes

Fragments d'Évangiles

Dans ces fragments, on cite tout d'abord :

1°/ Les Agrapha : un agraphon est une parole isolée attribuée à Jésus par la tradition, mais absente des évangiles canoniques. Les agrapha proviennent d'autres textes du Nouveau Testament et de citation des Pères. Les découvertes de Nag-Hammadi (1945), en Haute-Égypte, à 200 km au sud-ouest du Caire, permettent d'en dénombrer une vingtaine.

2°/ Les lambeaux de papyrus : les papyrus d'Oxyrhynque (Haute Égypte) découverts de 1897 à 1904 font des emprunts aux évangiles canoniques et à des apocryphes. Ils contiennent plusieurs paroles attribuées à Jésus et dateraient du IVe siècle.
Les papyrus Egerton découverts en Égypte en 1934 ; on crut d'abord à un évangile inconnu ; il fait des emprunts aux canoniques surtout à Jean, mais suit aussi une tradition orale.
Les fragments de diverses provenances : le fragment du Fayoum (une oasis à 70 km au sud du Caire) qui contient des bribes de Marc et Matthieu ; le fragment du Caire ; l'évangile de Marie-Madeleine...

3°/ Les fragments d'évangiles perdus : l'évangile des Hébreux ou des Nazaréens : écrit en araméen au IIe siècle. Saint Jérôme en découvrit deux textes, l'un à Césarée, l'autre à Antioche et crut avoir trouvé une version primitive de Matthieu. Cet évangile est d'origine judéo-chrétienne et n'a subi aucune influence hérétique.
L'évangile des Ébionites : probablement le même que l'évangile des Douze Apôtres, il date de la première moitié du IIe siècle. Il n'est connu que par S. Épiphane (315-403), juif converti devenu évêque de Salamine ; il est proche de l'évangile des Hébreux, cependant saint Jérôme et Origène le considèrent comme hérétique. Les Ébionites, secte judéo-chrétienne, n'admettent pas la filiation divine de Jésus, mais bien son adoption divine lors de son baptême par Jean dans le Jourdain.
L'évangile des Égyptiens, deuxième moitié du IIe siècle. On y trouve un fragment de dialogue entre Jésus et Salomé. On y discerne des infiltrations gnostiques sur l'âme ; il subit le rigorisme des encratistes qui condamnent le mariage et l'usage de la viande ; il est entaché des erreurs des sabelliens qui soutiennent que la Trinité n'est pas l'union des trois personnes divines, mais une même essence manifestée sous trois aspects successifs : Père, Fils et Saint-Esprit.
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MessageSujet: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyVen 27 Oct 2006, 11:03 pm

Citation :
Évangiles de la Nativité et de l'Enfance :

1°/ Le Protévangile de Jacques (milieu du IIe siècle)

"Protévangile" parce qu'il relate des évènements antérieurs à ceux des évangiles canoniques. On l'intitule maintenant plus correctement : Nativité de Marie - Révélations de Jacques. Il est écrit par Jacques le Mineur, demi-frère de Jésus d'après le texte. Jacques le Mineur est signalé dans la liste des Douze comme fils d'Alphée (Mt 10,2-4) à côté de Jacques, fils de Zébédée, frère de Jean, dit le Majeur et vénéré à Compostelle, en Galice.

Cet évangile a pour but de régler la question, controversée par les Juifs, de l'absolue pureté de Marie ; il relate une vie de Joachim et d'Anne, couple stérile jusqu'à la naissance de Marie ; l'éducation de Marie au Temple ses fiançailles avec Joseph, un veuf déjà avancé en âge ; la naissance de Jésus dans une grotte à Bethléem ; la constatation par deux sages-femmes de la virginité de Marie après l'enfantement. Le récit se termine par la fuite en Égypte.

Le protévangile de Jacques a joui d'une grande influence ; il a inspiré l'évangile du Pseudo-Matthieu (IVe siècle). Il est à l'origine de plusieurs fêtes liturgiques : la célébration d'Anne et de Joachim, la Conception immaculée de Marie, sa Nativité, sa Présentation au Temple. L'art chrétien du Moyen-âge y a abondamment puisé. Il demeure un précieux témoin de la piété mariale des premiers siècles.

Bien qu'il n'entre pas dans le cadre des évangiles de la Nativité et de l'Enfance, nous insérons, ici, un apocryphe sur Marie dont il raconte la mort et l'assomption : le Transitus Mariae (IVe-Ve siècle), faussement attribué à Méliton de Sardes (IIe siècle), écrit probablement en grec, on en possède des traductions en latin, arabe, syriaque, copte et arménien, ce qui atteste son influence dans les pays de ces langues.

Marie, confiée à saint Jean, se retire à Jérusalem. Vingt-deux ans après l'Ascension, l'ange Gabriel lui annonce sa mort prochaine ; les apôtres et saint Paul sont réunis autour d'elle pendant trois jours ; Jésus remet l'âme de sa mère à l'Archange Michel ; la dépouille est transportée dans un sépulcre de la vallée de Josaphat ; Jésus apparaît, ressuscite Marie qui, portée par les anges, monte au ciel avec son fils.

Ce texte qui n'a pas été invoqué lors de la définition du dogme par Pie XII, atteste cependant la foi du peuple dans l'Assomption de la Sainte Vierge.

2°/ L'évangile du Pseudo-Thomas

Thomas qui se dit philosophe israélite, y raconte l'enfance de Jésus. Le texte dont il existe des relations en grec, latin, géorgien, slavon et arménien remonterait à une source syriaque antérieure à l'an 400. Cet évangile n'est pas à confondre avec l'évangile de Thomas. Il accumule une série d'anecdotes et de miracles de Jésus-Enfant où il apparaît parfois charmant, mais souvent cruel. Il n'a absolument rien de chrétien.

3°/ Histoire de Joseph le Charpentier (IVe siècle)

Il en existe trois versions : deux en copte, une en arabe, qui semblent dériver d'un original grec du IVe siècle. Jésus raconte aux apôtres, au mont des Oliviers la vie et la mort de Joseph. Les apôtres mettent ces paroles par écrit et déposent le texte "dans la bibliothèque, à Jérusalem". Joseph y est dépeint comme un "homme sage, instruit dans l'art de la menuiserie" ; il a d'un premier mariage quatre garçons et deux filles ; veuf, il se voit confier, par les prêtres du Temple, Marie qui a douze ans. Celle-ci s'occupe spécialement du plus jeune fils de Joseph, le petit Jacques, ce pourquoi elle est appelée "mère de Jacques". Lorsque Marie a 14 ans, "moi" dit Jésus, "je vins de ma propre volonté et j'entrai en elle". "Comme elle était enceinte de trois mois, le candide Joseph revint de l'endroit éloigné où il exerçait son métier de charpentier"... Le texte imagé suit alors les évènements que relate Matthieu. L'apparition de l'archange Gabriel qui annonce à Joseph que l'enfant de Marie est "issu du Saint-Esprit", la naissance à Bethléem, la fuite en Égypte, le retour à Nazareth...

Dans une deuxième partie, le texte raconte la maladie et la mort de Joseph à 111 ans, ayant conservé une bonne vue et sans une dent gâtée ; puis ; puis l'ensevelissement est décrit dans le même style.

Après des considérations sur la justice et l'immortalité, relativement décousues, le texte se termine par une action de grâces des apôtres.

Évangiles de la Passion et de la Résurrection

1°/ L'évangile de Pierre

D'origine syrienne, il date des années 130. Cet évangile a été découvert en 1886, en Haute-Égypte, dans la tombe d'un moine. Il accentue la culpabilité des juifs dans les évènements de la Passion, estompe le rôle de Pilate et cherche surtout à montrer les preuves de la divinité de Jésus dont les souffrances sont minimisées, ce qui le rend suspect de docétisme. Pour les docètes, en effet, Jésus est Dieu, mais il n'est homme qu'en apparence et n'a pas réellement souffert sur la croix.

2°/ Les Actes de Pilate ou Évangile de Nicodème

Le texte date du Ve siècle, cependant Justin de Rome et Tertullien au IIe siècle en font déjà mention. Pilate y est décrit comme un témoin de l'innocence et de la divinité de Jésus. Dans une première partie, tous les personnages dont Nicodème et Joseph d'Arimathie se convertissent ; dans la seconde partie de caractère apocalyptique, les deux fils jumeaux de Syméon racontent la descente de Jésus aux enfers.

3°/ L'évangile de Barthélemy

Est aussi inclus dans le Cycle de la Passion.

Évangile de Thomas

C'est le plus connu des textes découverts en 1945, à Nag-Hammadi, en Haute-Égypte. Ces textes de tendance gnostique, manuscrits coptes, dateraient du IVe siècle. L'original grec de l'évangile de Thomas proviendrait de Syrie et daterait du IIe siècle. Il fut publié en 1956.

Lorsqu'on le découvrit, on crut avoir trouvé un cinquième évangile. Il contient, en effet, 114 "logia", mais il ne fait allusion à aucun miracle de Jésus ni à la Passion et à la Résurrection.

Il commence ainsi : "Voici les paroles que Jésus le Vivant a dites et qu'a écrites Didyme Jude Thomas". Didyme signifie jumeau. Dans les écrits gnostiques, Thomas, le jumeau du Seigneur, devient le révélateur par excellence.

Trois sources s'entremêlent dans cet évangile : l'une s'apparentant aux synoptiques, en donne des citations tantôt exactes, tantôt libres ; une deuxième emprunte le style évangélique, mais sans analogie avec les canoniques ; la troisième d'origine gnostique transforme des citations canoniques et les rend hérétiques.

Un autre écrit gnostique découvert à Nag-Hammadi, l'évangile selon Philippe, ne rapporte pratiquement aucune tradition à propos de Jésus.

Charles Everard de Harzir, Régence
P.H.R., le 7 septembre 2005
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MessageSujet: Re: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyMar 31 Oct 2006, 3:47 pm

Il me semble qu'en Allemagne il existe une traduction que j'aimerais trouvé d'ailleurs sur l'Evangile (apocryphe) de Marie Madeleine. Ma prof d'histoire de l'art nous l'a dit mais je n'ai pas eu l'occasion de le noter. Si quelqu'un a l'information ?
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MessageSujet: Re: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyMar 31 Oct 2006, 5:24 pm

En livre ? http://www.fraternet.com/magazine/loi0212.htm
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MessageSujet: Re: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyMar 31 Oct 2006, 7:58 pm

Merci merci Stans je ne savais même pas qu'il avait été traduit en français ... C'est génial je vais aller à ma fnac préférée dans ce cas merci
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MessageSujet: Re: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyMer 01 Nov 2006, 1:08 pm

Il suffisait de me le demander Satine ! salue
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MessageSujet: Re: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyJeu 14 Déc 2006, 3:39 pm

Satine vous semblez bien au fait de ces évangiles malheureusement oubliées...Pourriez vous éclairer mes modestes connaissances ? J'ai lu je ne sais où (pas dans le Da Vinci Code ) que Marie Madeleine n'était en aucun cas la prostituée décrite par les évangélistes reconnus...Que ce qualificatif lui avait été donné bien plus tard que le concil de Nicée, vers l'an 700...Est-ce vrai ?
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MessageSujet: Re: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyJeu 14 Déc 2006, 3:55 pm

Le Concile de Nicée eu lieu en 325 et non en 700 et les débats étaient temporés par l'empereur Constantin encore païen à ce moment (il se convertira au christianisme sur son lit de mort après avoir offert Rome à l'Église et transféré la capitale de Rome à Constantinople).
Pour en revenir à Marie (de) Madeleine, il faut se replonger dans l'esprit machiste des Juifs qui la connurent ! Ce devait être une femme avec un certain franc-parler, plutôt intelligente et semble-t-il assez fortunée (une riche veuve ?). De là à affirmer un peu à la légère que ce fut une prostituée ! Jésus voulut rompre avec ces traditions juives dépassées mais l'Église naissante fut vite récupérée par le mysoginisme paulinien !
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MessageSujet: Re: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyJeu 14 Déc 2006, 5:02 pm

Merci Stans de votre réponse... En réalité, et cette fois je suis obligé de faire une allusion indirecte au "fameux" Da Vinci code, je croyais que le qualificatif de prostituée avait été délibérément attribué pour ôter à cet "élément" des évangiles ses relations pour le moins dérangeantes avec Jésus...Je savais que cette manipulation, dont l'Eglise est friand, était arrivé bien après le concil de Nicée...De toute façon mes souvenirs du catéchisme, et chez des Jésuites s'il vous plaît, faisaient de cette femme non une femme de caractère mais bel et bien une femùme de petite vertue...Merci quand même
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MessageSujet: Re: Les Évangiles apocryphes   Les Évangiles apocryphes EmptyJeu 14 Déc 2006, 8:05 pm

C'est cependant la seule femme que Jésus appréciait ! Les Jésuites auraient du souligner ce point !
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