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| La fin du tabagisme passif approche ! | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: La fin du tabagisme passif approche ! Jeu 16 Nov 2006, 2:49 pm | |
| Source : http://fr.news.yahoo.com/16112006/202/la-france-interdit-par-decret-de-fumer-dans-les-lieux.html jeudi 16 novembre 2006, 13h42 La France interdit par décret de fumer dans les lieux publics Par Véronique MARTINACHE - Citation :
- PARIS (AFP) - La France a rejoint jeudi le mouvement général en Europe d'interdiction du tabac dans les lieux publics, en publiant, après de longues concertations et à six mois d'échéances électorales, un décret qui durcit considérablement la législation existante.
A compter du 1er février 2007, il sera interdit de fumer dans tous les lieux publics, sauf dans les cafés, bars-tabacs, restaurants, discothèques, casinos, qui bénéficieront d'un délai jusqu'au 1er janvier 2008. L'interdiction s'appliquera dans "tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail". Elle sera mise en oeuvre "avec pragmatisme et fermeté", a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand, jeudi au cours d'une conférence de presse.
Elle est particulièrement draconienne pour les écoles, collèges, lycées, et en général les établissements accueillant des mineurs, où on ne pourra plus du tout fumer, y compris dans les cours de récréation, jardins et autres espaces extérieurs. Même rigueur dans les établissements de santé et les administrations qui se doivent d'être "exemplaires". En revanche, les entreprises auront le droit d'installer des "fumoirs", des "salles closes" dont le décret fixe très précisément le cadre technique et dans lesquelles "aucune prestation de service n'est délivrée".
Présent à la conférence de presse, le président de l'Alliance contre le tabac Gérard Dubois a estimé que cette possibilité était "un pis aller". Mais, s'est-il rassuré, "les modalités retenues font que, comme en Italie, très peu seront installés." "La possibilité de fumoirs est une nécessité imposée par le recours au décret. Dans la réalité, il n'y aura pas de fumoirs dans les entreprises", a commenté de son côté le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue et tabacologue.
Le ministre a apporté des précisions sur la question des "substituts de domicile" : les résidents de maisons de retraite, les clients d'hôtels et les prisonniers pourront continuer de fumer dans leur espace privé. Mais les résidents des maisons de retraite ne pourront plus fumer dans leur lit, ce qui présentait un risque évident d'incendie, a-t-il indiqué.
Il sera également possible de fumer sur les quais de gare ouverts.
Le ministre a souhaité que le respect de l'interdiction repose moins sur la coercition que sur la responsabilisation. Des amendes sanctionneront toutefois les particuliers contrevenant à l'interdiction (68 euros). Pour les responsables d'établissements, l'amende forfaitaire sera portée à 135 euros.
Il s'agit de "convaincre plutôt que de contraindre", a dit M. Bertrand, insistant sur "la prévention et l'information".
Ainsi, un baromètre mensuel mesurera à partir du mois de mars les effets sur la santé de l'interdiction de fumer, sur le modèle de ce qui avait été fait pour la sécurité routière.
Un dispositif de communication accompagnera la mise en place de l'interdiction, avec le lancement dès jeudi d'une campagne télévisée sur le tabagisme passif.
Enfin, le gouvernement a prévu des mesures d'accompagnement à l'arrêt du tabac, dans le souci "de ne pas stigmatiser les fumeurs, mais de les accompagner sur le plan thérapeutique et humainement".
L'interdiction de fumer a été saluée par les présidents de l'Institut national du cancer, Dominique Maraninchi, et de la Ligue contre le cancer, Henri Pujol, pour qui cette mesure "va réduire le nombre de morts". L'interdiction s'appliquera dans "tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail". Elle sera mise en oeuvre "avec pragmatisme et fermeté", a déclaré le ministre de la Santé Xavier Bertrand, jeudi au cours d'une conférence de presse.
Elle est particulièrement draconienne pour les écoles, collèges, lycées, et en général les établissements accueillant des mineurs, où on ne pourra plus du tout fumer, y compris dans les cours de récréation, jardins et autres espaces extérieurs. Même rigueur dans les établissements de santé et les administrations qui se doivent d'être "exemplaires". En revanche, les entreprises auront le droit d'installer des "fumoirs", des "salles closes" dont le décret fixe très précisément le cadre technique et dans lesquelles "aucune prestation de service n'est délivrée".
Présent à la conférence de presse, le président de l'Alliance contre le tabac Gérard Dubois a estimé que cette possibilité était "un pis aller". Mais, s'est-il rassuré, "les modalités retenues font que, comme en Italie, très peu seront installés." "La possibilité de fumoirs est une nécessité imposée par le recours au décret. Dans la réalité, il n'y aura pas de fumoirs dans les entreprises", a commenté de son côté le Pr Bertrand Dautzenberg, pneumologue et tabacologue.
Le ministre a apporté des précisions sur la question des "substituts de domicile" : les résidents de maisons de retraite, les clients d'hôtels et les prisonniers pourront continuer de fumer dans leur espace privé. Mais les résidents des maisons de retraite ne pourront plus fumer dans leur lit, ce qui présentait un risque évident d'incendie, a-t-il indiqué.
Il sera également possible de fumer sur les quais de gare ouverts.
Le ministre a souhaité que le respect de l'interdiction repose moins sur la coercition que sur la responsabilisation. Des amendes sanctionneront toutefois les particuliers contrevenant à l'interdiction (68 euros). Pour les responsables d'établissements, l'amende forfaitaire sera portée à 135 euros.
Il s'agit de "convaincre plutôt que de contraindre", a dit M. Bertrand, insistant sur "la prévention et l'information".
Ainsi, un baromètre mensuel mesurera à partir du mois de mars les effets sur la santé de l'interdiction de fumer, sur le modèle de ce qui avait été fait pour la sécurité routière.
Un dispositif de communication accompagnera la mise en place de l'interdiction, avec le lancement dès jeudi d'une campagne télévisée sur le tabagisme passif.
Enfin, le gouvernement a prévu des mesures d'accompagnement à l'arrêt du tabac, dans le souci "de ne pas stigmatiser les fumeurs, mais de les accompagner sur le plan thérapeutique et humainement".
L'interdiction de fumer a été saluée par les présidents de l'Institut national du cancer, Dominique Maraninchi, et de la Ligue contre le cancer, Henri Pujol, pour qui cette mesure "va réduire le nombre de morts". | |
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