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| Ernesto Guevara de la Serna dit le "Che" | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Ernesto Guevara de la Serna dit le "Che" Ven 15 Déc 2006, 9:48 pm | |
| Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Che_Guevara Ernesto Rafael Guevara de la Serna, plus connu sous le nom de Che Guevara ou Le Che (prononcer "tché"), né le 14 juin 1928 à Rosario, Argentine et décédé le 8 octobre 1967 à La Higuera (Bolivie), est un révolutionnaire marxiste et homme politique d'Amérique latine, dirigeant de la guérilla internationaliste cubaine. - Citation :
- Alors qu'il était jeune étudiant en médecine, Guevara voyagea à travers l'Amérique latine, ce qui l'amena en contact direct avec la pauvreté dans laquelle beaucoup de gens vivaient. Son expérience et ses observations pendant ces voyages l'amenèrent à la conclusion que les inégalités socio-économiques pouvaient seulement être changées par la révolution, l'amenant à intensifier son étude du marxisme et à voyager au Guatemala pour y apprendre des réformes entreprises par le président Jacobo Arbenz Guzmán qui fut renversé quelques mois plus tard par un coup d’État appuyé par la CIA.
Peu après, Guevara joignit le mouvement du 26 juillet, un groupe paramilitaire dirigé par Fidel Castro, qui après plus de deux ans de guérilla, prit le pouvoir à Cuba en renversant le dictateur Fulgencio Batista en 1959. Il occupa ensuite plusieurs postes importants dans le gouvernement cubain, échouant en partie dans l'industrialisation du pays, et écrivit plusieurs ouvrages sur la pratique de la révolution et de la guérilla. En 1965, il quitta Cuba avec l'intention d'étendre la révolution au Congo-Léopoldville, sans succès, puis en Bolivie où il fut capturé et exécuté sommairement par l'armée Bolivienne entraînée et guidée par la CIA. [1] [2][3]
Après sa mort, Che Guevara devint une icône pour les mouvements révolutionnaires marxistes du monde entier. Une photo de lui par Alberto Korda est considérée comme une des plus célèbres au monde.[4]
Biographie
Sa jeunesse
Ernesto Guevara de la Serna est né le 14 juin 1928 à Rosario, Argentine, de Ernesto Guevara Lynch et Celia de La Serna, tous deux d'ascendance basque, irlandaise et espagnole. Il se pourrait que sa date de naissance officielle ait été reculée d'un mois pour éviter un scandale, car trop proche du mariage.
Ses parents étaient d'une aristocratie souvent désargentée penchant vers des idées de gauche non autoritariste, s'opposant notamment à Peron et à Hitler. Sa tante qui avait élevé sa propre soeur, la mère d'Ernesto Guevara, à la mort prématurée de leurs parents était communiste.
Ainé de 5 enfants, il vécut d'abord à Córdoba, la seconde ville du pays.
Dès l'âge de trois ans, il apprit le jeu d'échecs auprès de son père et commença à participer à des tournois dès 12 ans.[5] Sa mère lui enseigna le français qu'il parlait couramment.
Ernesto Guevara de la Serna devint vite connu pour ses opinions radicales même comme jeune garçon. Il admirait Francisco Pizarro et aurait voulu être un de ses soldats.[6]
Toute sa vie, il subit de violentes crises d’asthme, qui l'accablèrent dès l'enfance. Affrontant cette maladie, il devint un athlète accompli. Malgré l'opposition de son père, il devint joueur de rugby où il gagna le surnom de "fuser", (une contraction de "furibundo" (furibond) et du nom de famille de sa mère, "Serna") à cause de son style de jeu agressif. [7]
Durant son adolescence, il mit à profit les périodes de repos forcés de ses crises d'asthme pour étudier la poésie et la littérature, depuis Pablo Neruda en passant par Jack London, Emilio Salgari et Jules Verne, jusqu'à des essais sur la sexualité de Sigmund Freud ou des traités sur la philosophie sociale de Bertrand Russell. Il écrivit des poèmes (parfois parodiques) tout au long de sa vie comme cela est courant chez les latino-américains de son éducation. Il développa aussi un grand intérêt pour la photographie.
En 1948, il entreprit des études de médecine à Buenos Aires. Durant cette période, il songea à se marier avec une fille de la haute société argentine et à s'établir, mais il ne put mener ce projet à bien à cause de l'opposition de la famille de cette dernière, de sa propre personnalité déjà jugée anticonformiste et de son désir grandissant de voyages et de découvertes.
En 1951, son vieil ami d'extrême gauche Alberto Granado, biochimiste, lui suggéra de prendre une année sabbatique. De cette façon, ils purent concrétiser le voyage dont ils parlaient depuis longtemps, traversant l'Amérique du Sud sur une vieille moto Norton 500 cc surnommée La vigoureuse (La poderosa en espagnol) dans des conditions souvent précaires (dormant souvent volontairement dans la cellule d'un commissariat), avec pour objectif de passer quelques semaines comme volontaires dans la léproserie de San Pablo sur les bords de l'Amazone au Pérou. Guevara relate cette épopée dans Diarios de motocicleta : Notas de viaje por América Latina, (qui a inspiré, avec le témoignage Con el Che por Sudamérica de son ami Granado, un film en 2004 Carnets de voyage).
Au travers de ses propres observations de la pauvreté et de l'impuissance des masses, et influencé par ses lectures marxistes, il conclut que le seul remède aux inégalités sociales de l'Amérique latine était la révolution par les armes. Il fut conduit à considérer l'Amérique latine non comme un ensemble de nations distinctes mais comme une entité économique et culturelle requérant une stratégie continentale de libération. Cette conception d'une Amérique latine unie et sans frontière partageant une culture métisse (mestizo) est un thème qui reviendra de manière importante dans ses activités révolutionnaires ultérieures. De retour en Argentine, il termina ses études le plus rapidement possible afin de poursuivre son périple en Amérique du Sud et reçut son diplôme le 12 juin 1953.
Le Guatemala
Le 7 juillet 1953, il entreprit un long périple à travers la Bolivie, le Pérou, l'Equateur, le Panama, le Costa Rica, le Nicaragua, le Honduras, El Salvador puis le Guatemala.
En Bolivie, il participe à l'été 1953 à la révolution sociale populiste du MNR, puis s'en détache avec indignation, estimant que cette révolution sociale reste entachée d'inégalités racistes.
Il arrive fin décembre 1953 au Guatemala, où le président de gauche Jacobo Arbenz Guzmán, dirige un gouvernement populiste qui, au travers d'une réforme agraire et d'autres initiatives, tente d'éliminer un système de latifundia dominé par les Etats-Unis.
Dans une lettre à sa tante Beatriz, Ernesto Guevara explique sa motivation à s'établir dans ce pays: "Au Guatemala, je me perfectionnerai et accomplirai tout ce qui est nécessaire pour devenir un vrai révolutionnaire." [8]
Peu après son arrivée à Guatemala Ciudad, Guevara suivit les conseils d'un ami commun de rencontrer Hilda Gadea Acosta, une économiste péruvienne qui vivait et travaillait au Guatémala. Gadea, qu'il épousa plus tard, avait de nombreux contacts politiques car elle était membre du American Popular Revolutionary Alliance (APRA) socialiste, dirigé par Víctor Raúl Haya de la Torre. Elle présenta Guevara à de nombreux responsables de haut niveau du gouvernement Arbenz, mais aussi lui permit de renouer le contact avec un groupe d'exilés cubains qu'il avait déjà rencontrés au Costa-Rica, membres du mouvement du 26 juillet de Fidel Castro. Guevara joignit ces "moncadistas" dans la vente d'objets religieux liés au Christ noir d'Esquipulas, et fut aussi assistant de deux spécialistes vénézuéliens de la malaria à l'hôpital local.
Les tentatives d'Ernesto Guevara d'obtenir un internat ne furent guère fructueuses et sa situation financière devint très précaire, ce qui l'amena à vendre certains bijoux d'Hilda.
C'est pendant cette période qu'il obtint son surnom célèbre de "Che", à cause de son utilisation intensive de l'interjection argentine "che", qui signifie approximativement "hé", "mon pote" ou "mec" tel qu'employé familièrement en français. L'Argentine, l'Uruguay, et le sud du Brésil sont la seule zone géographique (Rioplatense) où cette expression est utilisée.
La situation politique changea beaucoup à partir du 15 mai 1954, quand une livraison d'armes et d'artillerie légère Skoda arriva de la Tchécoslovaquie communiste à Puerto Barrios à destination du gouvernement Arbenz à bord du bateau suédois Alfhem. La quantité d'armes était estimée à 2000 tonnes par la CIA [9] et seulement 2 tonnes par Jon Lee Anderson. [10] (Peut être une erreur typographique étant le seul chercheur à citer ce chiffre).
Ernesto Guevara se rendit brièvement au Salvador pour renouveler son visa, et retourna au Guatemala quelques jours avant la tentative de coup d’État de Carlos Castillo Armas appuyé par la CIA qui soupçonnait le président Arbenz d'être communiste. [11]
Les forces anti-Arbenz qui venaient du Honduras ne réussirent pas à arrêter le transbordement des armes, mais après une pause pour se regrouper, la colonne de Castillo Armas reprit l'initiative, aidée d'un support aérien américain. [12]
Guevara avait hâte de combattre pour Arbenz et joignit dans un premier temps une milice créée par les jeunesses communistes, mais frustré par l'inaction de ce groupe, il revint à la médecine. Quand le coup d'État fut en passe de réussir, il redevint volontaire au combat mais en vain, quand Arbenz prit refuge dans l'ambassade mexicaine et demanda à ses partisans de quitter le pays.
Après que Hilda fut arrêtée, il se mit sous la protection du consulat argentin où il resta jusqu'à ce qu'il reçoive un sauf-conduit quelques semaines plus tard. A ce moment, il déclina un vol gratuit pour l'Argentine que lui proposait l'ambassade, préférant se diriger vers le Mexique.
Le renversement du régime démocratiquement élu d'Arbenz par un coup d’État appuyé par la CIA (opération PBSUCCESS) renforça la vue qu'Ernesto Guevara avait des États-Unis comme une puissance impérialiste qui s'opposerait implacablement à tout gouvernement qui essaierait de corriger les inégalités socioéconomiques endémique à l'Amérique du sud et aux autres pays en voie de développement. Il devint définitivement convaincu que le socialisme atteint à travers le combat et défendu par une population armée était le seul moyen de rectifier une telle condition. | |
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| Sujet: Ernesto Guevara de la Serna dit le "Che" Ven 15 Déc 2006, 9:49 pm | |
| - Citation :
- Cuba
Guerilla et Révolution
Che Guevara arriva à Mexico début septembre 1954, et peu après il retrouva Ñico López et d'autres exilés cubains qu'il avait connu au Guatemala. En juin 1955 López le présenta à Raúl Castro. Quelques semaines plus tard, Fidel Castro arriva à Mexico après avoir été amnistié de prison à Cuba et le 8 juillet 1955 Raúl présenta Guevara à son frère ainé. Après une conversation d'une nuit entière, le Che devint convaincu que Fidel était le dirigeant révolutionnaire inspiré qu'il cherchait et il joignit immédiatement le mouvement du 26 juillet qui voulait renverser le gouvernement du dictateur Fulgencio Batista.
Bien qu'il ait été prévu qu'il soit le médecin du groupe, le Che participa à l'entrainement militaire avec les autres membres du mouvement, à la fin duquel il fut désigné par leur instructeur le colonel Alberto Bayo comme la meilleure recrue. [13]
Entre temps, Hilda Gadea était arrivé à Mexico et elle et Guevara reprirent leur liaison. Durant l'été 1955 elle l'informa qu'elle était enceinte, et il lui demanda immédiatement à ce qu'ils se marient. Leur fille, Hilda Beatríz, naquit le 15 février 1956.[14]
Il fit partie des 82 hommes (un des quatre non-cubain de l'expédition) qui partirent avec Castro en novembre 1956 pour Cuba, sur un petit yacht appelé Granma. Ils furent attaqués juste après leur débarquement par l'armée de Batista qui avait eu vent de l'expédition. Le chiffre exact n'est pas connu mais il est certain que pas plus d'une vingtaine d'hommes survécurent, soit tués au combat, soit exécutés sommairement. Le Che écrivit que pendant cette confrontation il dut abandonner son sac d'équipement médical pour ramasser une caisse de munition abandonnée par un des ses compagnons en fuite. Plus tard il se rappella que ce moment marquait sa transition de médecin à combattant..[15]
Les rebelles survivants se regroupèrent et fuirent dans les montagnes de la Sierra Maestra pour lancer une guérilla contre le régime de Batista. Là ils furent soutenus par les paysans locaux (guajiros ou montunos) qui souffraient d'abord du régime de Batista, et puis de la répression politique lancée contre la guérilla et ses partisans réels ou non qui les affectait directement. Le Che souligna l'importance de se faire accepter par la population en fournissant des soins dans les villages isolés ou en alphabétisant les nouvelles recrues au cœur de la jungle. Leurs forces grandirent tandis qu'ils gagnaient des armes et des recrues, avec le soutien logistique de la partie urbaine du mouvement de 26 juillet (non communiste, le partido socialista popular cubain n'aidant Castro qu'à partir du moment où ils étaient certain de sa victoire, mi-1958) et des États-Unis (qui voyaient en Castro un bonne alternative au régime corrompu de Batista et auxquels il avait dissimulé ses objectifs communistes).
Che Guevara devint un dirigeant des rebelles, accédant au grade de Comandante (commandant), respecté par ses compagnons d'armes pour son courage, son obsession de l'exemple et ses succès militaires,[16] mais aussi craint par ce que certains ont décris comme de la cruauté : il fut lui même responsable (avec l'aval de Fidel Castro) de l'exécution sommaire de nombreux hommes accusés d'être des informateurs, des déserteurs ou des espions. Il protégeait cependant les soldats de Batista prisonniers de la vengeance de ses troupes avec la même vigueur qu'il avait à châtier les traîtres. [17]
Che Guevara fut aussi un des créateur de la radio clandestine Radio Rebelde en février 1958. Radio Rebelde diffusait des informations pour la population cubaine mais aussi servait de lien entre les différentes colonnes repartis sur l'île. [18]
Après que les hommes du « 26 juillet » eurent repoussé les forces de Batista de la Sierra Maestra, base de départ de la guérilla, le Che fut envoyé dans la province de Las Villas, pour couper les forces gouvernementales en deux. Il fut choisit par Fidel Castro pour diriger une des trois colonnes qui traversa les plaines du Cauto. À la fin décembre 1958, il dirigea son "commando suicide" (qui entreprenait les missions les plus dangereuses de l'armée rebelle) [19] dans la bataille de Santa Clara qui fut une victoire décisive pour les révolutionnaires.[20]
Le pays était alors paralysé par une grève générale demandée par Castro. Batista, apprenant que ses généraux négociaient une paix séparée avec les dirigeants rebelles, fuit en République dominicaine le 1er janvier 1959, juste avant l'arrivée triomphale des guérilleros (dits Barbudos) dans la Havane.
Gouvernement révolutionnaire
Le 2 janvier, Che Guevara fut nommé par Fidel Castro commandant et "procureur suprême" de la prison de la forteresse de Cabaña [21], et pendant les 5 mois à ce poste, [22] il supervisa les jugements et signa les exécutions de 55 à 550 personnes selon les sources. [23] Les accusés étaient pour la plupart des officiels du régime de Batista déclarés responsable du pire de la répression, des membres du "bureau de la répression des activités communistes" (une unité de police secrète qui recourrait à la torture et à l'assassinat dans de véritables escadrons de la mort), des dissidents politique ou des militaires accusés de crime de guerre. Seuls les militaires et policiers étaient condamnés à mort, les civils étant dans un deuxième tribunal. [24]
Pour un procureur qui travaillait avec Guevara pour les accusations, les procédures étaient illégales car "les faits étaient jugés sans aucune considération pour les principes judiciaire généraux", "les éléments présentés par l'officier investigateur étaient considéré comme des preuves irréfutables", "il y a avait des membres de familles de victimes du régime précédent parmi les jurés" et "Che Guevara était aussi président de la cour d'appel".[25] Ces exécutions inquiétèrent beaucoup les démocrates à Cuba et aux Etats-unis.
Le 7 février 1959 le nouveau gouvernement proclama Che Guevara "citoyen cubain de naissance" en reconnaissance de son rôle dans le triomphe des forces révolutionnaires. Le 22 mai 1959 le divorce avec Hilda Gadea (avec laquelle il était séparé avant même son départ pour Cuba) est prononcé, ce qui lui permet de régulariser la situation avec Aleida March, une cubaine du mouvement du 26 juillet, qu'il épouse le 2 juin de la même année. Il l'avait rencontrée dans la province de Las Villas en 1958.
Fidel Castro modifia la constitution du pays pour permettre à un étranger s'étant particulièrement illustré durant la guérilla et ayant reçu le grade de Commandant de pouvoir être membre du gouvernement. Cette modification ne concernait que l'argentin Guevara.
Le 7 octobre, Che Guevara assisté de son second Nathanael Bennoit, devint un des dirigeants de l'institut national de la réforme agraire et le 26 novembre président de la banque nationale de Cuba. Ce dernier poste était un peu ironique, car le Che condamnait l'argent et voulait son abolition. La signature sur les billets de banque ne portait d’ailleurs que son surnom "Che". Billet de banque signé par le Che
Dès cette année 1959, Il aida à organiser des expéditions révolutionnaires à Panama et en République dominicaine qui échouèrent toutes. [26] [27]
À cette époque son goût pour les échecs revint et il participa à la plupart des tournois ayant lieu à Cuba tout en promouvant ce sport. [28] [29]
Il visita Tokyo en juin 1959 pour évaluer la réforme agraire radicale effectué par les Etats-Unis après la deuxième guerre mondiale, notant que la réforme agraire cubaine offrait plus de propriété privée et un meilleur taux de compensation que ce qui avait été donné au Japon. [30] Malgré ses propos Cuba vit la plupart de ses activités nationalisées et les libertés individuelles restreintes, de nombreux démocrates étant jetés en prison. Le régime devint de plus en plus autoritaire, en partie pour appliquer ses réformes communistes, en partie en réaction aux pressions américaines. Après avoir négocié un accord commercial avec l'Union soviétique en 1960, Che Guevara représenta Cuba dans de nombreuses délégations auprès de pays du bloc communiste ou du mouvement des non-alignés en Afrique et en Asie suite à l'imposition de restrictions commerciales qui devinrent un embargo des États-Unis contre Cuba en 1962 et qui est toujours en application fin 2006.
En 1960 Guevara fit parti des premiers secours aux victimes de l'explosion de la Coubre, un navire remplit d'armes à destination du gouvernement cubain, opération de secours qui devint encore plus dangereuse quand une deuxième explosion fit alors plus d'une centaine de morts. [31] Les causes de la double explosion n'ont jamais été clairement établis. Le gouvernement cubain accusa la CIA [32] et William Alexander Morgan [33] un ancien rival du Che dans la lutte anti Batista et soupçonné d'être un agent américain. Les exilés cubains (anticastristes) avancèrent la théorie que le sabotage avait été organisé par des opposants soviétiques à Guevara.[34] C'est au service commémoratif des victimes que la célèbre photo d'Alberto Korda du Che fut prise.
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| Sujet: Ernesto Guevara de la Serna dit le "Che" Ven 15 Déc 2006, 9:50 pm | |
| - Citation :
- Ministre de l'industrie et théoricien
Guevara devint le 23 février 1961 ministre de l'industrie et il s'attela à transformer l'économie capitaliste agraire de Cuba en économie socialiste industrielle. Il fut un participant actif aux nombreuses réformes économiques et sociales mise en place par le gouvernement et devint célèbre dans le monde pour ses attaques enflammées sur la politique étrangère des États-Unis en Afrique, en Asie (guerre du Vietnam) mais surtout en Amérique latine.
Pendant cette période il définit la politique cubaine et sa propre opinion dans de nombreux discours, articles, lettres et essais. Dans son livre "La guerre de guérilla" (1961), il promut la réédition dans d'autres pays de la révolution cubaine, commencé par de petits groupes (foco) de guérillas de paysans sans besoin de grandes organisations pour attaquer le gouvernement, générer un sentiment révolutionnaire dans la population et augmenter l'échelle de la guérilla par étape avant de lancer une insurrection armée. Cependant ce modèle de "révolution à la cubaine" en Bolivie et ailleurs fut un échec à cause selon certains de son manque de soutien populaire et cette stratégie est considéré maintenant comme ineffective. Elle fonctionna à Cuba parce que la population voulait se débarrasser de Batista et parce que les fondations d'une révolution avait déjà été jeté par d'autres tel que Frank País (assassiné par la police de Batista en 1958). Tout ce dont la population avait besoin était une avant garde (militaire) pour les inspirer.
Son essai "Le socialisme et l'homme à Cuba" (1965) avançait le besoin d'un "homme nouveau" ("hombre nuevo") en conjonction avec l'état socialiste, c'est à dire plus une révolution personnelle et morale qu'une simple révolution économique. L'apport d'une activité à la société en plus de son activité rémunérée par un être humain se transforme en une valeur exemplaire, source de solidarité. Pour le Che la société communiste idéale n'était pas possible sans que le peuple n'évolue en cet "homme nouveau" et l’État socialiste n'était qu'une première nécessité, une échelle destinée à être grimpée puis abandonnée dans une société d'égaux sans gouvernements ni états. Pour lui toute société qui fonctionnait uniquement sur la récompense matérielle, que ce soit une économie socialiste soviétique ou capitaliste était vouée à l'échec.[35] En tant qu'officiel du gouvernement et toujours aussi conscient de la valeur de l'exemple, Che Guevara s'employait à démontrer ce que devait être cet "homme nouveau". Il passait régulièrement ses week-ends et soirées au travail volontaire, que ce soit dans les usines de textiles, sur les ports ou à la récolte de la canne à sucre. Il pensait que cela permettait de garder un contact direct entre le peuple et ses dirigeants [36] et aussi qu'un tel sacrifice et une telle implication de la part du peuple était nécessaire pour atteindre le communisme à travers une société socialiste.
Che Guevara était aussi connu pour son austérité personnelle, son niveau de vie et ses habitudes simples. Il détestait tout favoritisme lié au rang (comme c'était déjà le cas lors de la guérilla). Par exemple lorsqu'il devint membre du gouvernement, il refusa une augmentation de salaire, préférant garder sa paye de "commandante" (major) de l'armée. Cette austérité se manifestait aussi par un mépris des richesses qu'il démontra de nombreuses fois, un exemple marquant étant lors d'un dîner avec des officiels communistes en Union des Républiques socialistes soviétiques, où lorsque que le repas fut servit dans de la porcelaine de valeur, le Che fit remarquer sarcastiquement à ses hôtes "Est-ce de cette façon que vit le prolétariat en Russie ?" Certains voyaient Che Guevara comme le modèle à la fois austère et "glamour" de cet "homme nouveau".
Guevara ne participa pas à la défense de Cuba lors du débarquement de la Baie des Cochons en 1961, étant placé à la défense d'une autre partie de l'île et blessé accidentellement par sa propre arme. [37]
Il joua un rôle clef dans la crise des missiles de Cuba en négociant en 1962 à Moscou avec Raúl Castro auprès des russes l'implantation de missiles balistique nucléaire sur l'île. Che Guevara pensait que l'installation de missiles soviétiques protégerait Cuba de toute attaque militaire américaine. Dans un interview au journal britannique le Daily Worker quelques semaines après la fin de la crise, il déclara tout en fulminant contre le recul soviétique, à moitié en plaisantant, que si les missiles avaient été sous contrôle cubain, ils les auraient utilisé. [38]
Il fut confronté à de nombreuses difficultés dans ses tâches de réforme, l'économie cubaine étant souvent archaïque et décousue, donc peu encline à une rationalisation des moyens de production. En outre, Guevara fit une de ses priorités de lutter contre la bureaucratie naissante. En plus de ces problèmes, suite à l'embargo américain et à l'entrée de Cuba dans le COMECON l'industrialisation massive fut abandonnée et l'île resta un fournisseur agricole, cette fois ci pour le bloc est.
Disparition de Cuba (New York - 11 décembre 1964)[39]En décembre 1964 Che Guevara voyagea à New York comme chef de la délégation cubaine à l'Organisation des Nations unies où il prononça un discours enflammé contre la politique étrangère américaine [40], participa à une émission télé et rencontra des personnalités aussi différentes que le sénateur Eugene McCarthy des compagnons de Malcolm X ou les Rockefeller.[41] Le 17 décembre, il commença une tournée internationale de 3 mois où il visita la Chine, l'Egypte), l'Algerie, le Ghana, la Guinée, le Mali, le Bénin, la République du Congo et la Tanzanie, avec des étapes en Irlande, Paris et Prague. A Alger le 24 février, il fit son dernier discours sur le devant de la scène internationale où il déclara "Il n'y a pas de frontières dans cette lutte à mort. Nous ne pouvons pas rester indifférents face à ce qui se passe dans n'importe quelle partie du monde. La victoire de n'importe quel pays contre l'impérialisme est notre victoire, tout comme la défaite de quelque pays que ce soit est notre défaite." [42] Il étonna alors son audience en proclamant "Les pays socialistes ont le devoir moral d'arrêter leur complicité tacite avec les pays de l'ouest exploiteurs." [43][44]
(14 March 1965)Deux semaines après son retour à Cuba où il fut accueilli par Fidel et Raul Castro, il disparu littéralement de la vie publique. Son activité en 1965 était un grand mystère vu qu'il était à l'époque considéré comme le numéro deux du gouvernement.
Les causes de sa disparition sont toujours controversées et peuvent être attribuées à diverses raisons:
Echec de l'industrialisation.
La pression sur Castro des soviétiques et d'une partie des responsables cubains qui désapprouvaient l'alignement économique et idéologique pro-chinois communiste du Che, surtout à une époque où se creusait le conflit sino-sovietique et où l'économie cubaine dépendait de plus en plus de l'Union des Républiques socialistes soviétiques. Guevara était considéré par beaucoup comme un avocat de la stratégie maoïste en Amérique du Sud et ils comparaient son plan d'industrialisation au grand bond en avant chinois. D'autres suggérèrent que Castro avait pris ombrage de la popularité de Guevara et commençait à le considérer comme une menace. Ils trouvèrent suspect ses explications sur sa disparition et furent surpris que le Che ne fît jamais une annonce publique de ses intentions. Après la crise des missiles cubaine et ce qu'il avait pris comme une trahison de Khrouchtchev quand il avait donné son accord au retrait des missiles sans consulter Castro, Che Guevara était devenu septique quand au rôle de l'Union des Républiques socialistes soviétiques. Comme révélé dans son dernier discours à Alger, il était venu à la conclusion que l'hémisphère nord, mené par les Etats-unis dans l'ouest et l'Union des Républiques socialistes soviétiques dans l'est, exploitait l'hémisphère sud. Il soutenait le Vietnam du Nord dans la guerre du Vietnam et encourageait les peuples des autres pays en voie de développement à prendre les armes et a créer "de nombreux Vietnam". [45] Cependant aussi bien Guevara que Castro étaient partisan d'un "front anti-impérialiste uni" et avaient tentés à plusieurs reprises de réconcilier l'Union Soviétique et la Chine.
Pressé par la spéculation internationale et les rumeurs quand au destin du Che, Fidel Castro déclara le 16 juin 1965 que le peuple serait informé à propos du Che quand lui même l'aurait décidé. Le 3 octobre, Castro dévoila une lettre non datée [46] écrite par Guevara à son attention, dans laquelle il réaffirmait sa solidarité avec la révolution cubaine mais déclarait son intention de partir combattre à l'étranger pour la révolution. Il annonçait également sa démission de tous ses postes au gouvernement, au parti et dans l'armée ainsi qu'il renonçait à la citoyenneté cubaine qui lui avait été donnée. Castro révéla peut après qu'il savait où Guevara était mais qu'il ne le révélerait pas, ajoutant que son ancien compagnon d'arme était en bonne santé.
Malgré les assurances de Castro, la destinée de Che Guevara resta un mystère et un secret bien gardé pour les deux années à venir.
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| - Citation :
- Congo
En 1965, Guevara quitte Cuba afin de propager la révolution, soutenu par des volontaires cubains. Il se rend d'abord au Congo où il rencontre Laurent-Désiré Kabila et avec qui il organise le maquis d'Hewa Bora. Cette expérience africaine ne sera pas concluante.
Bolivie
Rentré à Cuba, il repart pour la Bolivie où il tente de constituer une guérilla. Faute de pouvoir s'appuyer sur la logistique de ses partisans, il est finalement capturé en 1967 et exécuté à 13h10 par l'armée bolivienne, sur ordre de la CIA.
Sa mort
De nombreuses questions restent sans réponse concernant la mort d'Ernesto Guevara. Le Che était devenu gênant pour beaucoup. Une entrave même pour certains. Électron libre ingérable aux yeux des Américains, il avait également critiqué publiquement le régime soviétique, accusé de ne pas être socialiste, notamment à travers son célèbre discours d'Alger (1964) qui précédait sa dernière guérilla, mettant Castro et le pouvoir révolutionnaire cubain dans une situation délicate vis-à-vis de l'Union des Républiques socialistes soviétiques. Il a été exécuté par l'armée bolivienne sous les ordres du président René Barrientos Ortuño, en présence d'un agent de la CIA, Felix Ramos, dans une petite école où il était retenu prisonnier. Le rapatriement très tardif de sa dépouille à Santa Clara (Cuba), trente ans après sa mort (1997) est dû au fait que le gouvernement bolivien avait toujours refusé jusque là de révéler l'emplacement de la fosse dans laquelle avaient été jetés les corps. Toutefois, ses proches défendent que le Parti Communiste de Bolivie a fait acte de propagande contre le Che (désigné comme un bandit) en représailles de son discours d'Alger. De fait, en Bolivie, les guérilleros devaient être nourris par les paysans qui, au lieu de les cacher, les dénoncèrent contre les 50 000 dollars offerts pour sa capture.
Selon le géographe Yves Lacoste, l'échec du Che serait due à une erreur dans l'implantation géographique de la guérilla, dans une région où la densité de population était insuffisante pour obtenir le soutien paysan escompté (article de la revue Hérodote).
Le personnage
Il est indéniable que le Che a été auréolé d'un certain mystère. Son histoire lui a conféré une aura de martyr qui ne doit pas masquer la complexité du personnage. L'intransigeance du Che doit être reliée à sa conception de la révolution et de l'histoire du monde, à savoir que, pour le Che, le monde était le terrain d'affrontement permanent entre bourgeois et prolétaires, et que toute faiblesse de la part des révolutionnaires serait chèrement payée. Les défenseurs du Che soulignent pour leur part que cette intransigeance et cette violence n'étaient jamais gratuites et qu'elles étaient liées aux nécessités de la révolution. La figure de Che Guevara est très populaire à Cuba et dans toute l'Amérique latine, les représentations de Guevara à Cuba sont très nombreuses.
Controverses
Alors qu’il est considéré par certains comme un héros, notamment en raison du mythe qui s’est créé autour de sa personne, les opposants d’Ernesto Guevara, parmi lesquels on trouve la majorité des Cubains en exil ainsi que des réfugiés d’autres pays communistes, le considèrent comme un tueur et un terroriste. Un journaliste du New York Sun, Williams Myers, le qualifie même de « brute sociopathe », vision qui est partagée par un certain nombre d’autres auteurs américains. Ils soulignent que Che Guevara fut « personnellement responsable » de la torture et de l’exécution de centaines de personnes dans les prisons cubaines, et du meurtre d’un nombre encore plus grand de paysans dans les régions qui étaient contrôlées ou visitées par la guérilla. Ils estiment également qu’il était un tacticien maladroit, et non un génie révolutionnaire, n’ayant aucune victoire militaire à son actif. Certains pensent également qu’il a raté son école de médecine en Argentine, et qu’il n’existe aucune preuve de ses compétences médicales.
Ernesto Guevara fut aussi l’instigateur du système cubain de camps de travail forcé, ayant créé le premier de ceux-ci à Guanahacabibes afin de « rééduquer » les responsables des entreprises publiques qui étaient coupables de diverses entorses à « l’éthique révolutionnaire ». [47] Longtemps après sa mort, le système cubain de camps servait encore à emprisonner les dissidents de la révolution.
En 2005, Carlos Santana ayant arboré un tee-shirt du « Che » à la cérémonie des Academy Awards, le musicien de jazz d’origine cubaine Paquito D'Rivera lui écrivit une lettre ouverte le fustigeant pour son support au « Boucher de la Cabaña », la Cabaña étant le nom de la prison où Guevara a supervisé l’exécution de nombreux dissidents parmi lesquels se trouvait le propre cousin de D’Rivera. D’après ce dernier, son parent fut emprisonné là en raison de sa foi chrétienne, et assista aux exécutions d’un grand nombre d’autres chrétiens dans cette prison. [48]
Ses détracteurs arguent que contrairement à l’abondante propagande le décrivant comme un guerrier extraordinaire, il était en réalité un piètre tacticien. Il ne parvint pas à gérer l’économie cubaine durant la période où il a supervisé le quasi-effondrement de la production de sucre, l'échec de l'industrialisation et l'introduction du rationnement total dans ce qui avait été avant la dictature de Batista un des quatre pays d'Amérique latine les plus dynamiques économiquement. [49][50]
Dans The Cult of Che, le journaliste Paul Berman critique vivement le film The Motorcycle Diaries, et montre que le culte moderne du Che occulte les épouvantables luttes sociales qui ont aujourd’hui lieu à Cuba [51]. Il donne comme exemple l’emprisonnement de dissidents, tels que le poète Raúl Rivero, qui a été finalement libéré grâce à une campagne mondiale de solidarité organisée par le Comité international pour la démocratie à Cuba dont font notamment partie Lech Wałęsa, Árpád Göncz, et Yelena Bonner.
Surnoms et pseudonymes
« Che » est une exclamation (traduisible par « homme ») particulièrement employée en Argentine (che ven, qui signifie « viens ici toi ») et qui, par extension, est employée en Amérique centrale et à Cuba pour désigner les Argentins. Ce surnom, les années passant, ne désignera plus que le seul « Che Guevara ». Une autre hypothèse viendrait de son accent particulier. Il prononcerait donc les "s" [ch-], ce qui lui aurait valu le surnom de Che par dérision... Le nom de code d'Ernesto Guevara lors de son passage au Congo était Tatú. Ce mot signifie le chiffre trois en swahili, langue locale. Il fut surnommé Tatú Muganga, car il était médecin, et Muganda signifiant « celui qui soulage du mal » en swahili. Les noms de code d'Ernesto Guevara lors de son passage en Bolivie furent Ramón puis Fernando (après l'arrestation de Régis Debray). Pendant son voyage avec Granado, son surnom est Fuser venant de « Furibond » (« coléreux ») et de « Serna » (« Guevara de la Serna »).
Citations
« Nous avons fusillé, nous fusillons et nous continuerons à fusiller tant que cela sera nécessaire. Notre lutte est une lutte à mort. » 11 décembre 1964, devant l'Assemblée générale des Nations-Unies.[52] « Les exécutions sont non seulement une nécessité pour le peuple de Cuba mais également un devoir imposé par ce peuple. » 5 février 1959 [53] « Celui qui n'a pas lu les quatorze tomes des écrits de Staline ne peut pas se considérer comme tout à fait communiste. » [54] « La haine comme facteur de lutte ; la haine intransigeante de l’ennemi, qui pousse au-delà des limites naturelles de l’être humain et en fait une efficace, violente, sélective et froide machine à tuer. » [55] « Soyez réalistes : demandez l'impossible » réf. nécessaire « Dans une révolution, on doit triompher ou mourir. » réf. nécessaire « Les travailleurs cubains doivent petit à petit s'habituer à un régime de collectivisme. En aucune manière les travailleurs n'ont le droit de faire grève. » [56]
Hommages
Bien que né en Argentine, il fut déclaré en 1959 « citoyen cubain de naissance » par Fidel Castro.
De nombreuses chansons rendent hommage au « Che », dont la fameuse Hasta siempre de Carlos Puebla, ainsi que La Mort du Che de Bernard Lavilliers.
Filmographie
El Che de Maurice Dugowson, 1997, 83min. documentaire historique Che Guevara : hasta la victoria siempre de Ferruccio Valerion, 2005, 55min. documentaire avec des images d'archives Carnets de voyage de Walter Salles, 2004, 2h06min. Inspiration des notes prises par Ernesto "Che" Guevara lors de son périple à travers l'Amérique du Sud
Bibliographie
Ernesto Guevara, Textes politiques, Maspero, Paris, 1968. Jeannine Verdès-Leroux, la Lune et le Caudillo, Gallimard, Paris, 1989. Pierre Kalfon, Che, Points, Ed. du Seuil, Paris, 1997. Paco Ignacio Taibo II, Ernesto Guevara, connu aussi comme le Che, Payot, Paris, 1997. Miguel Benasayag, Che Guevara : du mythe à l’homme : aller-retour, Bayard, 2003. Marie-Dominique Bertuccioli, Juan Andrés Neira Franco, Che, Commandant, Ami, Graphein, 2000, Texte intégral Ernesto Guevara, Voyage à motocyclette, éditions Mille et une nuits (2001), ISBN 2842055810 Alberto Granado, En voyage avec Che Guevara, éditions L'Archipel, ISBN 2841876918 Carlos Tablada, Che Guevara : l'économie et la politique dans la transition au socialisme, éditions Pathfinder, ISBN 0-87348-885-7, Traduction française Fernando Garcia et Oscar Sola, Che, Rêve Rebelle, éditions La Mascara, ISBN 027098951 | |
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