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 MNEF & UNEF ...la Trotski connection

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Frank
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Frank


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MessageSujet: MNEF & UNEF ...la Trotski connection   MNEF & UNEF ...la Trotski connection EmptyJeu 23 Mar 2006, 12:19 pm

A la MNEF, la solidarité c'est l'essentiel. La MNEF est cette mutuelle étudiante gérée principalement par l'UNEF. Comme l'exprime fort clairement Philippe Campinchi, l'un des prévenus, ex-président de l'UNEF-ID : "La MNEF sans l'UNEF n'existe pas".
La MNEF est passé des mains de l'ex UNEF liée au PCF à celles de l'extrême gauche, trotskyste essentiellement. OCI, LCR s'y disputaient les postes de permanents et géraient donc une manne financière énorme, celle de la sécurité sociale étudiante.

Là encore, peu d'étudiants votent, et il était relativement facile à des militants professionnels motivé(e)s, rôdé aux magouilles et prêts à tous les entrismes de s'emparer du pouvoir dans cette mutuelle.

Une fois chose faite, c'est « tout un système politique » comme le reconnaît Olivier Spithakis qui s'est installé.

Jean-Michel Grosz, ancien secrétaire général des étudiants socialistes, président de la MNEF de 1979 à 1985, puis haut fonctionnaire du ministère de l'intérieur le définit parfaitement.

"L'affaire de la MNEF est double, voire triple, a-t-il expliqué devant le tribunal. La première est connue de tout le monde. La MNEF a été un réservoir de militants politiques et une pompe à finances pour les générations qui se sont succédé à sa direction. Nous sommes en plein dans ce que l'on appelle aujourd'hui le financement occulte des partis politiques, que l'on appelait, à l'époque, le financement tout court. La deuxième affaire, c'est celle d'une génération, née plus de dix ans après 1968. Une génération plus sociétale, avec des mouvements comme SOS-Racisme, qui a été créé dans mon bureau."
Des moyens pour tous ? Pompons des sous !

Tout cela laisse rêveur lorsque l'on sait que la litanie préférée de l'UNEF, des syndicats et de la gauche dans son ensemble est « on manque de moyens ». Quel que soit le problème examiné, agression d'enseignants, méthodes pédagogiques destructrices, faiblesse du niveau, désintégration de l'école, le réflexe pavlovien du paléo-syndicaliste est « on manque de moyens ». L'ancien « Pompon (Pompidou) des sous ! » de 1968 s'est transformé en « pompons des sous » dès que la gestion « solidaire » a été confiée aux amateurs de Soviets.

Comme on peut le constater, ces moyens ne manquaient pas partout Ainsi, 15 millions de francs ont été versés par la MNEF, selon les estimations de la police, en salaires fictifs.

Les étudiants étaient donc solidaires à leur insu. Adhérant à une mutuelle pour se faire soigner, ils se faisaient plumer, et cela bien avant la grippe aviaire.

La MNEF était donc bien une caisse d'insécurité sociale.

Comment créer des emplois en commençant par soi-même


Le système bien rôdé permettait de disposer des cotisations des étudiants pour payer aussi bien des permanents du PS, puis de SOS-racisme, des permanents syndicaux, des assistantes parlementaires. On tape allègrement dans la caisse aussi entre copains, pour financer maîtresses (et pas d'école, celles-là) et passion pour les chevaux de course.

Toutes ces huiles socialistes de l'ère Mitterrand, issues du trotskisme, ont eu leur contrat de première embauche par la MNEF au départ, et sans période d'essai ni risque de licenciement.

Olivier Spithakis, le député (PS) de Paris Jean-Christophe Cambadélis, l'ancienne conseillère en communication de Lionel Jospin, Marie-France Lavarini, Jean-Michel Grosz ont fait de brillantes carrières après ce contrat première escroquerie qui leur a mis le pied à l'étrier.

Une sorte de parrainage trotskorleone avec des offres qu'on ne saurait refuser.

On constatera qu'il y a bel et bien eu discrimination à l'embauche car les compétences et la probité étaient remplacées par l'idéologie politique.

Les mêmes aujourd'hui dans la rue !

Cette même UNEF vient ces jours-ci nous vanter la solidarité, déplorer le manque de moyens et s'indigner contre les méchants patrons qui ont pour unique but, c'est bien connu, que de licencier leurs employés. Que ces entreprises soient confiées aux sains gestionnaires de la MNEF, et les licenciements disparaîtraient !

« Police partout, justice nulle part » est le slogan d'extrême gauche repris (certainement spontanément) par les manifestants, avant de l'avoir été par le Syndicat de la Magistrature.

Là toute la bande trosko-Mitterrandienne est sur le banc des accusés, mais semble s'en tirer par des condamnations avec sursis. Après tout voler des étudiants et monter des réseaux occultes de financement, quelle importance quand on est homme politique solidaire et qu'on accède aux plus hautes fonctions de l'Etat ?

Comme le disait Coluche, « le capitalisme c'est l'exploitation de l'homme par l'homme, le communisme c'est l'inverse ».

Moralité, si vous allez à la MNEF et qu'on vous prend le pouls, vérifiez en sortant si vous avez encore votre montre. Et si vous manifestez avec l'UNEF, n'emmenez pas votre portable, il paraît qu'ils ont de nouveaux co-manifestants très solidaires aussi.
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