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 L'arianisme

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Stans
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MessageSujet: L'arianisme   L'arianisme EmptySam 13 Jan 2007, 6:56 pm

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Arianisme

L’arianisme est un courant de pensée des débuts du christianisme, initié par Arius (256 - 336) auquel il doit son nom.

Citation :
Christologies

Au IVe siècle, l'arianisme joue un rôle important dans le développement du dogme chrétien de la Trinité ; en fait, il a conduit à sa formulation. À l'époque, il n'existe pas encore de représentation obligatoire de la relation entre le Père et le Fils. Les Ariens adoptent le point de vue d'Origène, celui d'une certaine subordination (subordinationisme) dans une Trinité qu'ils expriment ainsi:
Jésus est créé mais n'est pas de la même substance que Dieu.

Dieu lui-même est considéré comme incréé et sans origine. Le fils toutefois témoigne de Dieu, et donc n'est pas également Dieu. Aussi, si le fils a une position particulière, elle est toutefois moins importante que Dieu. Absence de consubstantialité.
Les arguments de l'arianisme philosophique sont issus du moyen platonisme sur l'Absolu et la Transcendance divine (voir : apophatisme) pour s'orienter vers un Dieu hors d'atteinte par les seules forces de l'homme et vers un strict monothéisme.
Le second arianisme, celui de Arius considère que Jésus est un homme dans lequel s'incarne la Parole de Dieu, suivant le prologue de l'évangile selon Jean.
Les anti-subordinationistes trinitaires s'opposent à cette vision, entre autres par les arguments suivants :
« L'arianisme enseigne deux dieux, un incréé et un créé, un élevé et un subordonné ; on tombe ainsi dans le polythéisme. De même, l'arianisme remet l'enseignement du salut chrétien en question, puisque, outre dieu pouvant sauver la création, une créature le peut aussi. Si Jésus n'est pas de même nature que Dieu, les hommes ne peuvent devenir des enfants de Dieu. »
Aux côtés d'Arius, les penseurs de l'arianisme sont Eusèbe de Nicomédie, Eunomius, l'antipape Félix II (353-365), l'archevêque Wulfila et le patriarche de Constantinople Macédonius (342-346 et 351-360), le pape Eudoxe d'Antioche (360-370), Démophile (370-379), et le co-empereur Maxence (380).

Histoire

La christologie arienne est développée pour la première fois au milieu du IIIe siècle chez Paul de Samosate. Cet enseignement est condamné par plusieurs synodes locaux (Antioche 319), mais garde des partisans.

La contestation entre Trinitaires et Ariens évolue vite vers le domaine politique. L'arianisme domine l'histoire de l'Église institutionnelle au IVe siècle. Il est bien implanté dans la maison impériale et soutient le pouvoir, les anti-subordinationistes trinitaires, tels qu'Athanase, tentent de se placer, puis obtiennent le siège d'Alexandrie, c'est-à-dire le pouvoir sur l'Égypte, grenier à blé de l'empire.
Le second arianisme verra s'opposer les conciliateurs orientaux — Basile de Césarée, Grégoire de Nysse, et Grégoire de Nazianze —, aux boute-feu occidentaux, comme Ambroise de Milan.
La crise se subdivise en trois phases :

Environ 318-325 : une polémique locale entre le pape Alexandre d'Alexandrie et Arius, probablement élève de Mélèce, s'envenime au point que l'empereur Constantin Ier, après avoir constaté l'impuissance des conciles locaux, prend le parti de réunir un concile œcuménique à Nicée, qui établira la première version d'une confession de foi.
325-361 : réaction des ariens qui rétablit leur position dominante, politique et religieuse — Saturnin d'Arles, évêque d'Arles, en est le porte-drapeau en Gaule, de 353 (date du concile d'Arles) jusqu'au concile de Paris en 361.
361-381 : retour en force des Trinitaires qui durera jusqu'au concile œcuménique de Constantinople, lequel donnera la forme définitive de la confession de foi de Nicée-Constantinople.
Ce n'est qu'après le concile de Constantinople 381 que l'enseignement de l'Église sera uniformément anti-subordinationniste et trinitaire.

Diffusion

L'empereur Constantin Ier, qui souhaitait éviter les désordres religieux, aida à la tenue du Concile de Nicée I en 325 pour que l'Église unifie sa position. Il favorisa ensuite le parti d'Athanase d'Alexandrie qui avait procédé à l'excommunication d'Arius — c'est à l'occasion de ce concile que le mot hérésie trouva un sens péjoratif. Mais le même empereur se fit (peut-être) baptiser sur son lit de mort par Eusèbe de Nicomédie, évêque arien.

La catégorie Royaume wisigoth contient d'autres articles sur le sujet du royaume wisigoth.Les successeurs de Constantin varièrent entre le soutien aux orthodoxes et aux ariens.

Constance II soutint l'arianisme, probablement plus pour des raisons politiques que religieuses ; se trouvant à Arles en Provence, il décida qu'un concile s’y tiendrait pour mettre au pas Athanase, l'évêque d’Alexandrie qui s’opposait à l’arianisme et à son autorité. Il en arbitra les séances et réclama la condamnation d’Athanase. C’est le concile d’Arles de 353 présidé par l'évêque d'Arles Saturnin.

Mais l’avènement de Julien l'Apostat, appelé également Julien le Philosophe (361-363), qui n’appréciait pas la religion chrétienne et qui n’était sans doute pas fâché d’envenimer les relations dans l’Église, revint sur ces dispositions. Quelques années plus tard, l'empereur Valens régnant sur l'Orient favorisa à l'inverse certains évêques ariens. Au milieu du IVe siècle, les évêques Photin à Sirmium, Valens à Mursa en Pannonie et son voisin Ursace à Singidunum en Mésie, furent ariens. Cet ancrage arien proche du Danube concourut à la conversion à l'arianisme des Wisigoths et des Vandales par l'évêque goth Wulfila. Les Wisigoths convertirent à leur tour les Suèves, et probablement les Burgondes, au Ve siècle lors de leur domination en Hispanie et en Gaule.

L'opposition farouche des Chrétiens orthodoxes romains contre l'arianisme fut un obstacle à l'assimilation des peuples fédérés installés sur les terres de l'ex-Empire romain. Comme ils avaient besoin de collaborer avec les anciennes élites romaines, ces peuples germaniques finirent par rallier le catholicisme orthodoxe. Les Burgondes se convertirent les premiers au catholicisme au Ve siècle, puis les Wisigoths d'Hispanie et les Suèves qu'ils venaient de soumettre se convertirent au siècle suivant. Les derniers foyers ariens — Vandales en Afrique et Ostrogoths en Italie — disparuent lors des reconquêtes sous Justinien Ier au VIe siècle.

Postérité

De plusieurs façons, le conflit autour des croyances d'Arius durant le quatrième, cinquième et sixième siècles contribua à définir la centralité de la Trinité dans le flux principal de la théologie chrétienne. En tant que premier conflit majeur interne après la légalisation du christianisme, la lutte entre Nicéens et partisans d'Arius laissa une profonde impression sur la mémoire institutionnelle des églises nicéennes. Ainsi, au cours des 1 500 années passées, le terme « arien » fut utilisé pour désigner les groupes qui se voient eux-mêmes comme adorateurs ou disciples de Jésus Christ, mais n'embrassant pas le credo nicéen.

En 1553, le savant espagnol et réformateur protestant Michel Servet — vu par beaucoup d'Unitariens réf. nécessaire comme une figure fondatrice de leur mouvement — fut condamné à mort et brulé par ses camarades réformateurs, dont Jean Calvin, pour l'hérésie d'antitrinitarisme, une christologie similaire à l'arianisme.

« Arien », une épithète polémique

À l'instar d'Arius, plusieurs groupes ont adopté la croyance que Jésus n'est pas le Dieu, mais une personne distincte et subordonnée au Père, et qu'il fut un temps ou Jésus n'existait pas. Certaines de ces confessions, comme les Ariens, enseignent que Dieu a créé toutes choses par son intermédiaire. Certaines professent que Jésus devint de condition divine à travers l'exaltation, tout comme croyaient les Ariens. Établir un parallère entre ces groupes et les Ariens peut être pour distinguer les antitrinitarismes entre eux. Malgré la fréquence de l'emploi du terme en une étiquette polémique, il n'y a pas de survivance historique continue de l'Arianisme jusqu'à notre époque. Ces groupes ainsi étiquetés n'ont pas des croyances identiques à l'arianisme. Pour cette raison, ils n'utilisent pas ce nom quand ils se décrivent eux-mêmes, même s'ils reconnaissent que leurs croyances sont en accord sur certains points, ou globalement semblables à l'Arianisme.

Ceux dont les croyances religieuses ont été comparées ou faussement étiquetées comme étant arianistes incluent :

Les Cathares
Les Unitariens. Beaucoup d'entre eux croient en l'autorité morale du Christ, mais non en sa divinité. réf. nécessaire
Les Étudiants de la Bible, mouvement fondé par Charles Taze Russell. C'est chez Georges Storrs, une figure du Second Adventisme américain, qu'il a tiré cette croyance. Pour lui, Jésus a eu une existence pré-humaine en tant que Logos, de même nature que le Père. C'est à la résurrection de Jésus que celui-ci a en plus obtenu l'immortalité. Cependant, Arius considérait le Saint-Esprit comme étant une personne, alors que Russell n'attribue pas une personnalité à cet esprit.
Autres groupes issus de l'œuvre de Charles Russell :
L'Association des étudiants de la Bible
Le Mouvement missionnaire intérieur laïque
Les Témoins de Jéhovah qui ont abandonné la distinction que faisait Russell entre la nature divine de Jésus et la nature angélique. Pour eux, Jésus est l'archange Michel.réf. nécessaire
Les Christadelphiens. Pour eux, Jésus a eu une existence pré-natale en tant que Logos conceptuel plutôt que littéral.
Les membres de l'Église de Jésus-Christ des Saints des Derniers Jours, ainsi que de divers mouvements issus du mormonisme, qui croient en l'unité du but de la divinité, mais pour qui Jésus et le St-Esprit sont des êtres divins distincts de Dieu le Père.
Les Musulmans, qui voient en Jésus (`Isa) un prophète du Dieu unique, mais non d'essence divine.
Isaac Newton, secrètement anti-trinitaire , membre du Trinity College à Cambridge.
[b]
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Alexis
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MessageSujet: Re: L'arianisme   L'arianisme EmptySam 13 Jan 2007, 6:59 pm

En fait les musulmans ont été catalogué de nestoriens par les chrétiens.
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MessageSujet: Re: L'arianisme   L'arianisme EmptySam 13 Jan 2007, 7:10 pm

C'est normal, l'oncle de Mohamed, qui l'avait élevé, était un moine nestorien qui l'a fortement influencé !
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MessageSujet: Re: L'arianisme   L'arianisme Empty

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