|
| Borloo rallie Sarkozy, qui redoute Le Pen | |
| | Auteur | Message |
---|
Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Borloo rallie Sarkozy, qui redoute Le Pen Mer 28 Mar 2007, 6:41 am | |
| Source : http://fr.news.yahoo.com/27032007/290/borloo-rallie-sarkozy-qui-redoute-le-pen.html mardi 27 mars 2007, 20h16 Borloo rallie Sarkozy, qui redoute Le Pen - Citation :
- PARIS (Reuters) - Nicolas Sarkozy a reçu le renfort de poids de Jean-Louis Borloo, une caution centriste censée faire pièce à François Bayrou, réduit à "une création essentiellement médiatique" par le candidat de l'UMP, qui souligne en contrepoint le "risque" Le Pen.
Le ministre de l'Emploi, coprésident du Parti radical (associé à l'UMP), a annoncé mardi son ralliement lors du Grand Journal de Canal+. Initialement invité, Nicolas Sarkozy lui avait cédé sa place.
"Je crois à des choses assez fortes que je porte depuis 17 ans : c'est le progrès social, c'est lutter absolument contre le chômage de masse, c'est faire en sorte qu'il y ait 100% d'une classe d'âge qualifiée et lutter contre l'injustice territoriale", a expliqué Jean-Louis Borloo.
"Si moi demain je disparais, je sais qu'il (Nicolas Sarkozy) va le porter maintenant, je pense même qu'il va mettre un point d'honneur à réussir ses engagements", a-t-il dit.
Les deux hommes, qui ont dîné ensemble lundi soir aux Baux-de-Provence (Bouches-du-Rhône), se seraient accordés sur les grands axes d'un plan pour l'emploi et l'insertion professionnelle des jeunes des cités inspiré du livre-programme du ministre de l'Emploi, "L'architecte et l'horloger".
Leur objectif commun est de ramener le taux de chômage à 5% de la population active d'ici à 2012. Ils prônent un "plan Marshall 2" en faveur des quartiers défavorisés qui offrirait à 250.000 jeunes un contrat rémunéré - emploi à mi-temps dans une entreprise et mi-temps en formation "qualifiante".
Jean-Louis Borloo est considéré comme un "premier ministrable" possible si Nicolas Sarkozy accède à l'Elysée, à l'instar de l'ancien ministre des Affaires sociales François Fillon. Le ministre de l'Emploi a assuré qu'il n'avait pas abordé ce sujet avec le candidat de l'UMP, qui ne lui "doit rien".
"Il y a Michèle Alliot-Marie, aussi, et d'autres. Si je suis présent au second tour, je serai peut-être amené à préciser les choses", a déclaré le candidat de l'UMP à des journalistes.
Conforté par des sondages régulièrement favorables depuis le 14 janvier, Nicolas Sarkozy, pour qui la France penche plus à droite que lors des précédentes présidentielles, paraît désormais "enjamber" le premier tour.
Dans cette perspective, il estime que le dirigeant d'extrême droite Jean-Marie Le Pen représente "beaucoup plus un risque" que le candidat centriste François Bayrou, une "création essentiellement médiatique" dont "la campagne tourne en rond".
Quant à Ségolène Royal, le candidat de l'UMP affirme ne pas "comprendre" sa stratégie, qui "change tous les jours".
"Un jour je vais à Notre-Dame-de-la-Garde faire un voeu, le lendemain je démens. Un jour je tape sur les éléphants du PS, le lendemain je les aime", a-t-il ironisé.
LES CABRIS ET LA TORTUE
Dans un entretien à paraître jeudi dans L'Express, Nicolas Sarkozy se projette dans l'après-6 mai en détaillant de nouveau ce que seraient les premières mesures de son mandat : la modification des règles de regroupement familial, l'instauration de peines planchers pour les multirécidivistes, la création d'hôpitaux-prisons et une loi pénitentiaire.
Nicolas Sarkozy est "plus préparé et plus qualifié pour présider la France" que Ségolène Royal. Le jugement est signé...Eric Besson dans Le Figaro, ancien secrétaire national à l'Economie du PS qui a quitté le parti avec fracas.
Le président du Mouvement républicain et citoyen (MRC) Jean-Pierre Chevènement, qui soutient la candidate socialiste, a porté la contradiction sur RTL en comparant le candidat UMP au "petit-fils de Mme Thatcher".
Philippe de Villiers, candidat du Mouvement pour la France (MPF), confond pour sa part Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal dans une même inimitié, raillant leur surenchère patriotique.
"Avant ils sautaient comme des cabris 'Europe, Europe, Europe'. Maintenant ils sautent comme des cabris 'la France, la France, la France', ce n'est pas sérieux", a-t-il dit en paraphrasant le général de Gaulle, lors d'une visite en Vendée.
"Je crois que l'amour de la Nation ça se suscite, ça ne s'impose pas", a renchéri Marine Le Pen sur RMC-Info et BFM TV.
"Ils sont dans une posture électoraliste et je le regrette parce que la patrie mérite mieux que ça", a ajouté la vice-présidente du FN, où l'on estime que la "lepénisation" patriotique de ses adversaires valide les idées de Jean-Marie Le Pen.
"Je suis la tortue", précise le candidat d'extrême droite.
"Je suis parti il y a un an, sur mes petites pattes, avec ma maison sur mon dos, je ne suis pas trop loin de la ligne quand je vois encore gambader dans les champs les grands lièvres".
Quelque 44,5 millions de Français sont appelés aux urnes le 22 avril pour signer le scénario d'un second tour toujours indécis. Le nombre d'inscrits sur les listes électorales est en augmentation de 4,2% par rapport à 2006, selon le ministère de l'Intérieur. | |
| | | | Borloo rallie Sarkozy, qui redoute Le Pen | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |