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| Un franc-maçon célèbre : Joseph Rudyard KIPLING | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Un franc-maçon célèbre : Joseph Rudyard KIPLING Jeu 29 Mar 2007, 2:21 pm | |
| Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Rudyard_Kipling - Citation :
- Joseph Rudyard Kipling (Bombay, le 30 décembre 1865 - Londres, le 18 janvier 1936) est un écrivain britannique. Ses ouvrages pour la jeunesse ont connu dès leur parution un succès qui ne s'est jamais démenti, notamment Le Livre de la jungle (1894), Le Second Livre de la jungle (1895), Histoires comme ça (1902), Puck, lutin de la colline (1906) ; il est également l'auteur du roman Kim (1901), de poèmes, (Mandalay (1890), Gunga Din (1890), et If- (1895) sont parmi les plus célèbres) et de nouvelles, dont L'Homme qui voulait être Roi (1888) et le recueil Simples Contes des collines (1888). Il a été considéré comme un "innovateur dans l'art de la nouvelle"[1] et l'un des plus grands auteurs de la littérature de jeunesse ; son œuvre manifeste un talent pour la narration qui s'est exprimé dans des formes variées.
De la fin du XIXe siècle au milieu du XXe siècle, Kipling est resté l'un des auteurs les plus populaires de la langue anglaise. L'écrivain Henry James écrit à son sujet : "Kipling me touche personnellement, comme l'homme de génie le plus complet que j'ai jamais connu". En 1907, il est le premier auteur de langue anglaise à recevoir le Prix Nobel de littérature, et le plus jeune à l'avoir reçu. Par la suite, il a refusé d'être annobli.
Cependant, Kipling a été souvent considéré comme un "prophète de l'impérialisme britannique", selon l'expression de George Orwell. La controverse au sujet des préjugés et du militarisme qui seraient présents dans son œuvre a parcouru tout le XXe siècle. Selon le critique littéraire Douglas Kerr : "Il reste un auteur qui inspire des réactions de rejet passionnées, et sa place dans l'histoire littéraire et culturelle est loin d'être solidement établie. Cependant, à l'heure où les empires européens sont en repli, il est reconnu comme un interprète incomparable, sinon controversé, de la manière dont l'empire était vécu. Cela, ajouté à son extraordinaire génie narratif, lui donne une force qu'on ne peut que reconnaître."[2]
Biographie
L'enfance
Rudyard Kipling naît le 30 décembre 1865 à Bombay, fils d'Alice Kipling, née MacDonald, et de John Lockwood Kipling, sculpteur et professeur à la Jejeebhoy School of Art and Industry de Bombay ; ses parents venaient à peine d'arriver en Inde, et s'étaient rencontrés en Angleterre, dans le Staffordshire, près du lac Rudyard - dont ils donnèrent le nom à leur fils. D'après Bernice M. Murphy[3], « les parents de Kipling se considéraient comme des "Anglo-Indiens", et leur fils devait faire de même, bien qu'il ait passé la plus grande partie de sa vie hors d'Inde. Cela explique pourquoi des problèmes complexes d'identité et d'allégeance nationale marquent ses œuvres de fiction ».
Ces journées de ténèbres et de lumière crue passées à Mumbai prirent fin lorsque Kipling eut six ans[4]. Comme le voulait la tradition chez les anglo-indiens, Rudyard et sa jeune sœur Trix, trois ans, prirent le bateau pour l'Angleterre, en l'occurrence pour se rendre à Southsea, Portsmouth, dans une famille d'accueil qui prenait en pension des enfants britanniques dont les parents résidaient en Inde. Les deux enfants grandirent sous la tutelle du capitaine Holloway et de son épouse, à Lorne Lodge, pendant les six années qui suivirent. Dans son autobiographie, publiée plus de soixante ans plus tard, Kipling évoque cette période avec horreur en se demandant non sans ironie si le mélange de cruauté et d'abandon qu'il subit auprès de Mme Holloway n'aurait pas précipité l'éclosion de ses talents littéraires[4].
Si vous faites subir un interrogatoire à un enfant de sept ou huit ans sur ses activités de la journée (surtout lorsqu'il tombe de sommeil), il se contredira d'une façon tout à fait satisfaisante. Si chaque contradiction est épinglée comme mensonge et rapportée au petit déjeuner, la vie n'est pas facile. J'ai du subir pas mal de brimades, mais il s'agissait là de torture délibérée, religieusement et scientifiquement. Mais cela m'obligea à faire très attention aux mensonges que je fus bientôt obligé de concocter et ceci, je suppose, est une bonne base pour une carrière littéraire.
Trix fut mieux traitée que Rudyard, car Mme Holloway voyait en elle un beau parti pour son fils[5]. Cependant les deux enfants avaient de la famille en Angleterre dans laquelle ils pouvaient séjourner. A Noël, ils passaient un mois chez leur tante Georgiana (Georgy) et son mari, le peintre Edward Burne-Jones dans leur maison de Fulham à Londres, un paradis auquel je dois en vérité d'avoir été sauvé selon Kipling[4]. Au printemps 1877, Alice Kipling revint d'Inde et retira les enfants de Lorne Lodge.
Maintes et maintes fois par la suite, ma tante bien-aimée me demanda pourquoi je n'avais jamais raconté comment j'étais traité. Mais les enfants ne parlent pas plus que les animaux car ils acceptent ce qui leur arrive comme étant décidé de toute éternité. De plus, les enfants maltraités savent très exactement ce qui les attend s'ils révèlent les secrets d'une prison avant d'en être bel et bien sortis. [4]
En janvier 1878, Kipling entra au United Services College, à Westward Ho! dans le Devon, école fondée quelques années plus tôt afin de préparer les garçons à la carrière militaire. Ses débuts à l'école s'avérèrent difficiles, mais il finit par se faire des amitiés durables et ces années lui fournirent la matière du recueil d'histoires de potaches, Stalky & Co., publié des années plus tard[5]. Au cours de cette période, Kipling tomba amoureux de Florence Garrard, co-pensionnaire de Trix à Southend où sa sœur était retournée. Florence servira de modèle à Maisie, l'héroïne du premier roman de Kipling, La Lumière qui s'éteint (1891)[5]. Vers la fin de son séjour à l'école, il fut décidé qu'il n'avait pas les aptitudes nécessaires pour obtenir une bourse d'études qui lui aurait permis d'aller à l'université d'Oxford[5] puisque ses parents n'avaient pas les moyens de financer ses études supérieures[6]. Kipling père procura donc un emploi à son fils à Lahore (aujourd'hui au Pakistan), où il était directeur de l'école d'art (Mayo College of Art)[7] et curateur du musée de Lahore. Kipling devait travailler comme assistant dans un petit journal local, la Civil & Military Gazette. Il prit la mer pour l'Inde le 2 septembre et débarqua à Mumbai le 20 octobre 1882.
Œuvres
Plain Tales From the Hills, 1888 (Simples contes des collines) Soldiers Three, 1888 In Black and White, 1888 The Story of the Gadsbys, 1888 Under the Deodars, 1888) The Phantom Rickshaw, 1888 Wee Willie Winkie, 1888 The Light That Failed, New York, F. M. Lupton, 1890 (La Lumière qui s'éteint, Paris, P. Ollendorff, 1900) Life's Handicap, 1891 The Naulakka, Leipzig, Heinemann & Balestier, 1892 (avec W. Balestier) Many Inventions, 1893 The Jungle Book, 1894 (Le Livre de la jungle, Paris, Mercure de France, 1899) The Second Jungle Book, Londres, MacMillan, 1895 Captains Courageous: a Story of the Grand Banks, 1897 (Capitaines courageux, une histoire du banc de Terre-Neuve, Paris, Hachette, 1903) The Seven Seas, 1896 The Day's Work, 1898 A Fleet In Being, 1898 Stalky and Co, 1899 From the Sea To Sea, 1899 Kim, Londres, MacMillan, 1901 (Kim, Paris, Mercure de France, 1902) Just So Stories, 1902 (Histoires comme ça) The Five Nations, 1903 Traffics and Discoveries, 1904 Puck of Pook's Hill, 1906 Actions and Reactions, 1909 Rewards and Fairies, 1910 Songs From Books, 1912 A Diversity of Creatures, 1917 Land and Sea Tales, 1923 Debits and Credits, 1926 Thy Servant a Dog, Told By Boots, 1930 Limits and Renewals, 1932
Bibliographie 1965 : Rudyard Kipling to Henry Rider Haggard : the record of a friendship by Morton Cohen (Ed.Hutchinson)
Anecdotes Parce qu'il était passionné de l'Inde, Rudyard Kipling avait demandé à son éditeur d'orner les pages de garde de ses livres de svastikas, symbole indien de vie. Les svastikas furent retirées pour éviter toute ambiguïté au moment de la montée du nazisme en Allemagne, bien qu'elles ne fussent pas orientées dans le même sens. Rudyard Kipling est aussi à l'origine, de façon involontaire, d'un sigle informatique : TWAIN On a beaucoup reproché à Kipling ses prises de position impérialistes. Ses critiques citent volontiers des déclarations telles que "L'Angleterre, nation choisie par Dieu pour apporter aux peuples de couleur les bienfaits de la civilisation blanche"[réf. nécessaire], ou la formule lapidaire Le Fardeau de l'homme blanc pour désigner la colonisation. Il était également franc-maçon.
Traducteurs Le poème If possède au moins deux traductions françaises. La plus répandue est celle effectuée par André Maurois dans son livre Les silences du colonel Bramble. Elle est parfois attribuée, à tort, à Paul Éluard. Cependant, il est presque abusif de parler de traduction. En effet, la version française du poème ne correspond que très peu à la version originale anglaise. Ceci peut s'expliquer par le fait que les traducteurs du début du XXe siècle étaient beaucoup plus soucieux de rendre un texte dans un français parfait plutôt que d'être absolument fidèles aux mots et au style de l'auteur - cette tendance semble avoir disparu aujourd'hui. On remarquera que la version traduite de Si n'est composée que vers parfaitement réguliers et qu'aucune rime n'est fausse, donc que le traducteur a suivi la tendance de l'époque. On pourrait de ce fait dire que le poème Si est d'André Maurois lui-même et que ce dernier s'est inspiré du texte de Kipling. Toutefois, l'idée de fond du poème de Kipling est bien présente dans la version traduite.
Dans le poème La loge mère l'auteur y célèbre sa Loge-Mère en Inde, alors qu'il se trouve en Angleterre.
Adaptations cinématographiques 1937 : Capitaines courageux de Victor Fleming 1939 : Gunga Din de George Stevens 1950 : Kim de Victor Saville avec [Errol Flynn] 1967 : Le Livre de la jungle de Wolfgang Reitherman 1975 : L'Homme qui voulut être roi de John Huston avec Sean Connery 1994 : Le Livre de la jungle de Stephen Sommers 2003 : Le Livre de la jungle 2 de Steve Trenbirth | |
| | | Roy Grand Maître
Nombre de messages : 4440 Age : 55 Localisation : Banlieue lyonnaise Langue : Français Date d'inscription : 22/06/2006
| Sujet: Re: Un franc-maçon célèbre : Joseph Rudyard KIPLING Jeu 29 Mar 2007, 2:27 pm | |
| Décidément ça vire à la fixette, à la paranoïa ! | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Un franc-maçon célèbre : Joseph Rudyard KIPLING Jeu 29 Mar 2007, 2:46 pm | |
| - Roy a écrit:
- Décidément ça vire à la fixette, à la paranoïa !
Où vois-tu de la fixette dans le fait de citer un excellent écrivain britannique représentatif de la franc-maçonnerie ? Moi j'ai vu trois films tirés de ses romans sans le moindre préjugé. Aurais-tu un problème ?
Dernière édition par Stans le Jeu 30 Avr 2009, 9:50 am, édité 1 fois | |
| | | Roy Grand Maître
Nombre de messages : 4440 Age : 55 Localisation : Banlieue lyonnaise Langue : Français Date d'inscription : 22/06/2006
| Sujet: Re: Un franc-maçon célèbre : Joseph Rudyard KIPLING Jeu 29 Mar 2007, 3:38 pm | |
| A quand des sujets du style : - Un homosexuel célèbre : Tartenpion - Un juif célèbre : bidule - .... | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| | | | Roy Grand Maître
Nombre de messages : 4440 Age : 55 Localisation : Banlieue lyonnaise Langue : Français Date d'inscription : 22/06/2006
| Sujet: Re: Un franc-maçon célèbre : Joseph Rudyard KIPLING Jeu 29 Mar 2007, 4:39 pm | |
| - Stans a écrit:
- Roy a écrit:
- A quand des sujets du style :
- Un homosexuel célèbre : Tartenpion - Un juif célèbre : bidule - .... Lorsque tu n'as plus rien à dire il faut que tu te sentes obligé de te vautrer dans le trollage ! Alors là pas du tout ; pourquoi mettre en avant l'appartenance à la FM de Kipling, quel intérêt ? Je me pose donc la question de pourquoi ne pas mettre en ce cas l'appartenance à un groupe sexuel ou religieux ? | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Un franc-maçon célèbre : Joseph Rudyard KIPLING Jeu 29 Mar 2007, 4:45 pm | |
| Lorsque j'en aurai le temps je pourrai te parler de Saint-Augustin, Saint-Thomas d'Aquin afin de peaufiner ta culture religieuse ! | |
| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Re: Un franc-maçon célèbre : Joseph Rudyard KIPLING Dim 07 Juin 2009, 3:53 pm | |
| Un film tiré d'un roman de KIPLING (le franc-maçon comme dirait Roy) que j'ai adoré : L'Homme qui voulut être roi. Un régal ! | |
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