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| SARKOZY rompt avec l'ancien régime ! | |
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Stans Fondateur
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| Sujet: SARKOZY rompt avec l'ancien régime ! Mar 15 Mai 2007, 11:46 am | |
| Source : http://www.lefigaro.fr/economie/20070515.FIG000000101_sarkozy_promet_de_reformer_sans_passer_enforce.html Sarkozy promet de réformer sans passer en force OLIVIER AUGUSTE. Publié le 15 mai 2007Actualisé le 15 mai 2007 : 08h13 Le président élu a cherché, hier, à rassurer les syndicats, sans renier ses promesses, notamment sur le service minimum. - Citation :
- TOUT LE MONDE est content... en attendant d'aborder les sujets qui fâchent. Les premiers partenaires sociaux reçus par Nicolas Sarkozy, hier, dans ses bureaux provisoires près des Invalides (CFDT, CGC, Medef, CGT, CGPME et UPA), ont salué la portée symbolique de cette invitation du nouveau président, avant même son entrée en fonctions.
« Le président Sarkozy a voulu faire un geste de dialogue par cette rencontre. C'est une première », a apprécié François Chérèque, au nom de la CFDT. « Le président de la République a vraiment envie d'avoir un vrai dialogue », a insisté Jean-François Roubaud, de la CGPME. La rencontre était « franche, directe, cordiale », a ajouté Bernard Van Craeynest, le leader de la CGC. Plus grinçant, Bernard Thibault observe : « Certains considèrent que les organisations syndicales représentent peu de salariés. Finalement, du point de vue de l'agenda présidentiel, ce n'est pas si mal. » Mais le patron de la CGT promet de ne pas faire de « procès d'intention » au nouveau chef de l'État : « Ce sont les actes qui vont nous préciser l'état d'esprit » du président.
Tonalité positive, donc, pour les syndicats, y compris ceux qui avaient le plus exprimé leurs réticences sur le programme et le ton du candidat Sarkozy. Il est vrai qu'« aucun sujet n'a été abordé sur le fond, nous étions uniquement sur la méthode de travail », a expliqué François Chérèque. Les partenaires sociaux ont à nouveau rendez-vous avec Nicolas Sarkozy, plus officiellement, à l'Élysée, dans une dizaine de jours, pour préparer les quatre conférences prévues pour la rentrée, sur la démocratie sociale, l'égalité hommes-femmes, le contrat unique et la flexsécurité, et les conditions de travail.
D'ici là, une discussion spécifique aura lieu sur les heures supplémentaires, que Nicolas Sarkozy veut exonérer de toute charge et impôt dès juillet - les syndicats ne goûtent guère la mesure mais n'ont pas l'intention d'en faire un cheval de bataille. Autrement plus délicat, le chantier du service minimum en cas de grève dans les transports publics sera également ouvert cet été. Les syndicats ont répété leur opposition à une loi, souhaitant une négociation par entreprise.
« Pas de couteau sous la gorge »
« J'ai l'assurance qu'il n'y aura pas de mesures unilatérales prises dans les prochaines semaines », a déclaré Bernard Thibault. Le nouveau président « a réaffirmé à plusieurs occasions qu'il ne voulait pas mettre les organisations syndicales en difficulté, a souligné François Chérèque. Il veut réformer par le dialogue. » Pour Bernard Van Craeynest, « nous n'avons pas le couteau sous la gorge. Mais Nicolas Sarkozy est ferme sur les objectifs, indiquant qu'il a été élu avec un mandat très clair. À un moment donné, il faudra trancher, il ne laissera pas de dossier tomber aux oubliettes ». C'est ce que Laurence Parisot retient de son entretien : la volonté de s'attaquer aux « facteurs bloquants ». « Le président élu est immédiatement tourné vers l'action. Nous sommes dans les starting-blocks et impatients de nous mettre au travail », commente la responsable du Medef, citant ses trois priorités « d'intérêt général » : baisse du chômage et de la dette, hausse de la croissance. Elle souligne la nécessité d'« articuler de manière efficace les projets de Nicolas Sarkozy et le travail que nous avons commencé », avec les syndicats, dans le cadre de la « délibération sociale » (lire ci-dessous).
« Nicolas Sarkozy a montré son souci de la concertation. Il semblait s'assurer que tout le monde avait bien compris, y compris ses collaborateurs », s'amuse le représentant de la CGC. Au côté du président élu se trouvaient Emmanuelle Mignon, sa proche collaboratrice en charge des questions économiques, Henri Guaino, sa « plume » de campagne, Claude Guéant, probable secrétaire général de l'Élysée. Ainsi que Raymond Soubie, vétéran du monde social, présenté à ses interlocuteurs comme le « sherpa » chargé de préparer les prochaines échéances, dans dix jours puis à l'automne. Aujourd'hui, Nicolas Sarkozy recevra FO, la CFTC, mais aussi l'Unsa. Un signe, alors que la représentativité syndicale sera l'un des prochains thèmes de discussions : les « grand-messes » sociales sont en général réservées aux cinq confédérations dites représentatives depuis 1966. En revanche, ni la FSU, premier syndicat chez les fonctionnaires d'État, ni SUD ne figurent sur la liste des invités. | |
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