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| SARKOZY entend se démarquer de CHIRAC | |
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Stans Fondateur
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| Sujet: SARKOZY entend se démarquer de CHIRAC Mer 23 Mai 2007, 6:52 am | |
| Source : http://fr.news.yahoo.com/22052007/290/nicolas-sarkozy-promet-de-ne-pas-regarder-la-france-d.html mardi 22 mai 2007, 18h57 Nicolas Sarkozy promet de ne pas regarder la France "d'un nuage" - Citation :
- DUNKERQUE, Nord (Reuters) - Nicolas Sarkozy a de nouveau manifesté mardi son intention d'intervenir activement dans la gestion des dossiers intérieurs et de ne pas se cantonner aux dossiers internationaux, contrairement à son prédécesseur à l'Elysée, Jacques Chirac.
"Ma vision de la présidence de la République, ce n'est pas d'être sur un nuage et de regarder les problèmes de tellement haut (...) que je ne peux pas articuler trois mots", a déclaré le nouveau chef de l'Etat devant des représentants du personnel et de la direction du Centre hospitalier de Dunkerque. "Mon problème de président de la République n'est pas simplement de m'occuper des crises internationales. Bien sûr que c'est mon rôle", a-t-il ajouté. Mais les Français "ont voté pour avoir un président qui s'occupe aussi de la France, qui ait des idées, qui s'engage." Six jours après son installation à l'Elysée, il effectuait mardi son deuxième déplacement de chef de l'Etat en province, cette fois sur le thème de la santé et de l'hôpital, après avoir été réaffirmer à Toulouse, la semaine dernière, ses positions sur le dossier EADS. Selon son porte-parole, David Martinon, il a l'intention d'effectuer "très régulièrement" ce type de visite sur le terrain "pour garder la proximité avec les Français". Héritage de son histoire industrielle, le Nord-Pas-de-Calais est une des régions de France les plus touchées par les pathologies lourdes, comme le cancer ou les maladies liées à l'amiante, et par la surmortalité. Plus que d'autres, cette région connaît également des problèmes de recrutement de médecins et d'infrastructures. "Le rôle d'un président de la République c'est d'aller là où ça ne va pas, pas d'aller où ça va bien", a dit Nicolas Sarkozy. "Je veux être le président de la France qui a des problèmes." "JE N'AI PRIS PERSONNE EN TRAITRE" Il était accompagné par la ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, à qui il a distillé ses instructions - lancer une "grande concertation" sur les missions de l'hôpital, se pencher sur la question des heures supplémentaires ... "Avec Roselyne on se connaît bien depuis très longtemps. Elle fera son travail et je ferai le mien, mais le mien ce n'est pas de voir ça avec une vision stratosphérique", a-t-il dit. "Moi, j'ai des idées sur l'hôpital (...) Je demande à Roselyne (...) de mettre en oeuvre plutôt mes idées", a ajouté le président de la République. Ce à quoi la ministre de la Santé n'a pu qu'acquiescer. Nicolas Sarkozy a répondu implicitement au passage, sans le nommer, au nouveau Haut commissaire du gouvernement aux Solidarités actives, Martin Hirsch, qui a déclaré lundi ne pas approuver le projet présidentiel de franchise non remboursable pour les dépenses de santé. "Pendant la campagne présidentielle j'ai tout dit, y compris sur la franchise. Je n'ai pris personne en traître", a déclaré Nicolas Sarkozy. Ce déplacement, qui avait encore un petit air de campagne, était accessoirement aussi un geste de soutien du président de la République à Franck Dhersin, un de ses anciens proches collaborateurs à l'UMP, aujourd'hui candidat aux élections législatives à Dunkerque. Maire de Téteghem, une commune voisine, Franck Dhersin a été député de Dunkerque de 1997 à 2002. Malgré la réélection de Jacques Chirac à la présidence de la République en 2002, il a perdu son siège cette année-là au profit du maire socialiste de Dunkerque, Michel Delebarre, qui est de nouveau son adversaire. C'est une circonscription "prenable", estime Franck Dhersin sur la foi du score qu'y a réalisé Nicolas Sarkozy au second tour de la présidentielle, le 6 mai (52,3%) contre la candidate socialiste Ségolène Royal. "Je ne sais pas si mon adversaire est dans un tel état qu'il faille commencer par un service d'urgence. La réanimation aurait peut-être été utile", a ironisé Michel Delebarre, qui a accompagné le chef de l'Etat, Roselyne Bachelot et Franck Dhersin pendant toute sa visite du centre hospitalier. | |
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