Magnifique "euro-défilé" du 14 /07/2007 à Paris !

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Sur les Champs-Elysées, un défilé du 14-juillet aux couleurs de l'Europe

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 14.07.07 | 11h42 • Mis à jour le 14.07.07 | 21h06

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L'arrivée du président Nicolas Sarkozy à l'Arc de Triomphe à 10 heures précises samedi a donné le coup d'envoi de "l'euro-défilé" du 14 juillet, marqué par la présence inédite de contingents des 27 Etats membres de l'Union européenne. M. Sarkozy a passé les troupes en revue, aux côtés du chef d'état-major des armées, le général Jean-Louis Georgelin, et du gouverneur militaire de Paris, le général Xavier de Zuchowicz, avant de descendre l'avenue des Champs-Elysées en command-car.

Escorté par les 241 chevaux de la Garde républicaine, le président, debout dans le véhicule, faisait des signes en direction des militaires et de la foule, massée derrière des barrières de sécurité. Il a fait une entorse à la tradition en faisant une brève halte pour aller serrer les mains des spectateurs, lors de deux brefs bains de foule de part et d'autre de l'avenue.

Il a ensuite rejoint l'ensemble du gouvernement sur la tribune d'honneur érigée sur la place de la Concorde, ainsi que ses invités : le premier ministre portugais José Socrates, dont le pays préside actuellement l'Union européenne, le président de la Commission européenne José Manuel Barroso, le président du Parlement européen Hans-Gert Pöttering, le Haut représentant de l'Union européenne pour la politique étrangère, Javier Solana.L'émir du Qatar, dont le fils défilait en tant qu'élève de Saint-Cyr, était également présent.

37 HÉLICOPTÈRES EN CLÔTURE

Une foule nombreuse se pressait autour des Champs-Elysées, soumis à d'importantes mesures de sécurité. Policiers et gendarmes patrouillaient tous les vingt mètres environs, et les spectateurs étaient fouillés avant de pouvoir pénétrer derrière les barrières qui délimitaient des zones pour assister au défilé. Des personnes étaient perchées dans les arbres, d'autres avaient apporté des périscopes en carton afin de tenter de voir le défilé par dessus la foule.

Après un préambule aérien, entamé par la patrouille de France pour un total de 62 appareils de l'armée de l'air et de l'aéronautique navale, des porte-drapeaux des 27 pays membres de l'Union européenne ont défilé. Conduits par un officier portugais, porteur de la bannière étoilée de l'Union européenne dont le Portugal assure la présidence tournante, ils ont descendu les Champs-Elysées en formant un V avant de s'aligner face à la tribune présidentielle. Les détachements européens, qui s'étaient entraînés à la cadence française, ont foulé le pavé parisien par ordre alphabétique, pour ménager les susceptibilités diplomatiques. Côté français, ont défilé des troupes à pied (4 224 militaires et policiers), montées (241 chevaux) et motorisées (83 motos et 329 véhicules). L'année 2007 marquant le centième anniversaire du premier vol d'un hélicoptère, la clôture reviendra à 37 hélicoptères, dont, Europe oblige encore, deux Tigre pilotés par des équipages allemands.

Le Choeur des armées françaises et les Petits chanteurs à la Croix de bois, qui avaient appris pour l'occasion à marcher au pas, ont entonné avant le défilé la Marseillaise et le Chant des Partisans. Ils l'ont clos par l'Hymne à la joie, qui est également l'hymne de l'Union européenne. Pour la première fois aussi, des sportifs militaires de haut niveau ont descendu les Champs-Elysées, dont les biathlètes médaillés olympiques Raphaël Poirée et Florence Baverel-Robert.

J'aurais bien voulu aller le voir.