Raid israélien contre Damas

Source : http://www.rfi.fr/actufr/articles/093/article_56759.asp

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Aide nucléaire de Pyongyang à Damas : Bush savait

Israël aurait informé cet été George W. Bush que la Syrie recevait l’aide de la Corée du Nord pour une installation nucléaire. C’est en tout cas ce que rapporte le quotidien américain Washington Post dans son édition de vendredi, en s’appuyant sur des sources gouvernementales américaines. Selon celles-ci, les Etats-Unis auraient mené leur propre enquête sur les faits et confirmé par la suite les renseignements israéliens déclenchant ainsi le raid aérien mené par l’Etat hébreu sur la Syrie le 6 septembre.

George W. Bush était-il au courant de l’attaque de bombardiers israéliens sur une cible syrienne le 6 septembre dernier ? Depuis le début de la semaine, l’affaire fait couler beaucoup d’encre mais reste toujours aussi mystérieuse. C’est le très renommé Washington Post qui rajoute ce vendredi de nouvelles pièces au puzzle.

Selon des sources gouvernementales américaines, Israël aurait informé cet été le président américain en personne de la construction d’un site nucléaire en Syrie avec l’aide de la Corée du Nord. Ces mêmes sources ont rapporté aux journalistes du Washington Post que l’administration Bush aurait ensuite mené sa propre enquête confirmant les faits indiqués par les renseignements israéliens.

Le 6 septembre, l’Etat hébreu déclenche une opération militaire qui se déroule dans le plus grand secret. Les pilotes israéliens qui doivent la mener ne savent encore rien de leur mission au moment de monter à bord des chasseurs F15. Ce n’est qu’une fois en l’air qu’ils l’apprennent : ils vont bombarder une cible que les Israéliens soupçonnent d’être un site nucléaire syrien. L’attaque est menée la nuit pour limiter le risque de pertes humaines. Le 11 septembre, la Syrie indique que sa défense anti-aérienne a fait feu sur des appareils israéliens qui ont tiré des projectiles sur son territoire et proteste auprès du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations unies.

« La cible était d’une extrême importance pour les Israéliens »

Bien que Damas et Pyongyang démentent une quelconque collaboration entre leurs deux pays dans le domaine du nucléaire, de nombreuses spéculations circulent sur cette attaque, d’autant plus qu’un silence inhabituel pèse sur cette affaire.

Israël refuse catégoriquement tout commentaire et soumet ses médias à une stricte censure militaire. C’est l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu qui la brise deux semaines après l’attaque. Mais il ne fournit pas non plus de détails et restera le seul à au moins confirmer les faits.

« C’était sans aucun doute un raid majeur et la cible a été d’une extrême importance », constate dans le Washington Post Bruce Riedel, expert du Proche et Moyen-Orient au Broockings Institution’s Saban Center. « Le raid a eu lieu à un moment où les Israéliens sont très inquiets d’une guerre contre la Syrie et font tout pour atténuer d’éventuelles perspectives militaires. La décision a été donc prise malgré la crainte que ce raid pourrait déclencher une nouvelle guerre. Par conséquent, cette décision reflète à quel point la cible a été importante aux yeux des militaires israéliens ».

Ne pas compromettre les négociations sur le nucléaire nord-coréen

Même silence radio côté américain : questionné sur l’affaire lors d’une conférence de presse à la Maison Blanche ce jeudi, le président américain s’est montré très prudent : «Je ne m’exprimerai pas sur le sujet », a seulement déclaré George W. Bush.

L’administration américaine aurait été très préoccupée par les informations israéliennes selon lesquelles la Corée du Nord, l’un des pays de « l’axe du mal » défini par George W. Bush, aidait la Syrie, le plus proche allié de l’Iran, à monter un site nucléaire. Mais - toujours selon les sources gouvernementales américaines citées par le Washington Post - la Maison Blanche aurait toutefois décidé de ne pas réagir immédiatement. Car cette affaire embarrassante met l’équipe gouvernementale américaine dans une position plus qu’inconfortable : depuis l’année dernière, les Etats-Unis se sont engagés dans des négociations multilatérales (les pourparlers à Six) pour convaincre Pyongyang de renoncer à toute activité nucléaire.

Pour ne pas compromettre les négociations qui demeurent difficiles malgré de premières avancées encourageantes, la plus grande discrétion semble être de mise dans les couloirs de la Maison Blanche.

Tentatives de saboter les pourparlers à Six ?

L’affaire du raid israélien sur une cible syrienne est intervenue à seulement quelques jours de la reprise des pourparlers entre les Etats-Unis, le Corée du Nord, la Corée du Sud, la Russie, la Chine et le Japon qui a été prévue pour le 19 septembre avant d’être repoussée au dernier moment au jeudi 27 septembre.

Aux Etats-Unis, le camp des conservateurs, très sceptique à l’égard de la récente politique de l’administration Bush envers Pyongyang, tente de tirer profit de la confusion actuelle : pour l’ancien responsable de la non-prolifération au département d’Etat, John Bolton, les rapports des renseignements israéliens sont la preuve qu’un accord fiable avec le régime nord-coréen sur son programme nucléaire relève de l’utopie. En conséquence, John Bolton exige la suspension des négociations multilatérales : « Ce serait une grave erreur, pour les gens du département d’Etat, de continuer le processus des pourparlers à Six sans avoir résolu cette question », a-t-il déclaré au quotidien New York Times.

Ces exigences laissent quelque peu perplexes des experts de la Corée du Nord qui font un constat simple : si les informations des renseignements israéliens se révélaient justes, Pyongyang compromettrait alors l’accord arraché lors des négociations périlleuses avec les Etats-Unis et les quatre autres nations. « Dans le contexte des derniers neuf mois, ceci ne fait aucun sens », constate l’ancien négociateur américain pour la Corée du Nord, Charles Pritchard dans le Washington Post.

Le journal fait par ailleurs remarquer que la nature des renseignements israéliens, le type d’activités nucléaires menées par la Syrie ainsi que l'aide apportée par la Corée du Nord demeurent incertains.

Je croyais que la Corée du Nord ne présentait aucune menace, qu'elle n'avait pas d'ADM, ne traficotait pas avec des états terroristes et avait un démocrate à sa tête.

Mais voilà, la Corée du nord n'a que du riz....

C'est un véritable casus belli, la Syrie et ses alliés ont une bonne raison pour déclarer la guerre à Israel...

Roy a écrit:

Je croyais que la Corée du Nord ne présentait aucune menace, qu'elle n'avait pas d'ADM, ne traficotait pas avec des états terroristes et avait un démocrate à sa tête.

Mais voilà, la Corée du nord n'a que du riz....

La Corée du Nord a besoin de fric ! Donc elle largue ses ADM aux plus offrants mais les Israéliens ne furent pas dupes ! Maintenant les ADM nord-coréennes sont détruites en Syrie et dans leur pays d'origine et les jours de la pire dictature stalinienne au monde sont comptés car il est certains que le peuple nord-coréen ne tardera pas à se soulever et à vouloir se réunifier avec ses frères du Sud !

Bien joué dans la tronche de ces salauds de Syriens.

A quand l'invasion de ce pays de m**** ?

N'oublions pas que la Syrie est dirigée par le parti Baas, c'est-à-dire le parti frère de feu Saddam Hussein ! C'est ce qui me fait toujours penser que ce dernier aurait pu y planquer ses ADM avant l'invasion de l'Irak tant il était facile de passer d'un pays à l'autre ! Et puis, je n'ai pas de pitié pour la Syrie qui fait subir nombre d'exactions à sa population et aux Libanais !

Quand je pense que la France a toujours été l'alliée de ces fumiers, ca me dégoûte profondément. J'espère qu'avec Sarkozy on aura se départir de la "Françarabie" ... mais désormais j'ai comme un doute.

La France est pro-arabe par intérêt et par peur du terrorisme !

Stans a écrit:

N'oublions pas que la Syrie est dirigée par le parti Baas, c'est-à-dire le parti frère de feu Saddam Hussein ! C'est ce qui me fait toujours penser que ce dernier aurait pu y planquer ses ADM avant l'invasion de l'Irak tant il était facile de passer d'un pays à l'autre ! Et puis, je n'ai pas de pitié pour la Syrie qui fait subir nombre d'exactions à sa population et aux Libanais !

Ca y est la fixette de Stans repart !

On t'a déjà dit qu'en dehors d'une obscure voyante, personne un tant soit peu sérieux ne cautionne cette théorie fumeuse :

1°) pourquoi avoir des ADM si ce n'est pour s'en servir : Saddam aurait stocké des ADM au risque de voir son pays détruit, lui en est mort mais tous ça pour finalement les cacher tel un trésor antique !
2°) les américains auraient forcément suivi par satellites les mouvement suspects surtout que l'Irak devait être surveillé et que pas un grain de sable ne pouvait se cacher !
3°) aucun rapport des agences américaines n'a évoqué cette théorie (et pourtant ils ont vite fait de trouver de fausses preuves : cf Colins à l'Organisation des Nations unies)

L'objet du topic est le raid israélien contre la Syrie !