|
| Le Sefer Ha Zohar | |
| | Auteur | Message |
---|
Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Le Sefer Ha Zohar Jeu 01 Nov 2007, 6:09 pm | |
| Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Zohar - Citation :
- Le Sefer Ha Zohar (Livre de la Splendeur), aussi appelé Zohar, est un des ouvrages majeurs de la Kabbale. Rédigé en araméen. La paternité de l'ouvrage est discutée. Originellement attribué à Rabbi Shimon Bar Yochaï, Tana du IIe siècle, une autre école de pensée, considère qu'il fut rédigé par Moïse de León entre 1270 et 1280. Il s'agit d'une exégèse ésotérique et mystique de la Torah ou Pentateuque.
Paternité de l'ouvrage Selon le Midrash, les élèves de Rabbi Akiva se séparèrent la responsabilité des différentes parties de la Torah, et Rabbi Shimon Bar Yochaï prit la responsabilité de la doctrine secrète. Il écrit l'ouvrage avec ses neuf élèves dans la grotte de Idra Rabba, comme rédigé dans le Zohar : «C’est ainsi que je fixe les choses, Rabbi Abba notera et Rabbi Eliezer mon fils, enseignera oralement et le reste des amis s'exprimeront dans leur cœur… » (Livre du Zohar, Parashat HaAzenou). Puis immédiatement après sa rédaction, il est dissimulé - il réapparaîtra au XIIe siècle, à l'époque de Rabbi Moise de Leon. Selon la légende, l'ouvrage quitte sa grotte avec la caravane d'un marchand qui en découvrant les parchemins, les utilise pour envelopper les épices qu'il transporte, et ainsi le Zohar se retrouve en Espagne. Moïse de León découvre les manuscrits sur le marché et rassemble ce qu'il trouve. À sa mort, sa femme vend les livres de son mari pour subvenir à ses besoins, et ainsi, elle vendit également le Zohar, qui fut ainsi révélé au monde. Dans la deuxième version, plus moderne, la paternité est attribuée à Moïse de León lui même, qui l'aurait écrit sous le nom de Shimon Bar Yochaï. C'est la thèse notamment soutenue par Gershom Scholem. Il n'y a pas de réel moyen de trancher, il existe des argument pour les deux versions, Gershom Scholem a lui même longtemps hésité avant de se décider à choisir. Pour conclure, le problème de paternité de l'ouvrage, on peut citer le Baal HaSoulam, qui dit que l'importance et la profondeur du livre du Zohar sont tels qu'ils éclipsent l'importance de l'auteur, que ce soit Moïse de León, ou Shimon Bar Yochaï ou bien les Prophètes eux même, car le contenu du livre en est si important[1]. Le contenu du livre Il s'agit d'une exégèse kabbalistique de la Torah ou Pentateuque. La méthode du Zohar se trouve dans ce passage : « Malheur à celui qui croit que la Torah ne contient que des récits communs et des paroles ordinaires car, s’il en était ainsi, nous pourrions encore de notre temps composer une loi beaucoup plus admirable… Il est évident que dans chaque parole gît un mystère profond et les mondes inférieur et supérieur sont pesés sur la même balance (c'est-à-dire : mais tout ce qui vient d’en haut doit tout d’abord, pour devenir accessible, revêtir une enveloppe mortelle). Les anges envoyés sur la terre n’ont-ils pas pu prendre des vêtements humains, autrement ce monde n’aurait pas pu les recevoir ? Comment alors la Sainte Torah, laquelle est tout entière destinée à notre usage, pourrait-elle se passer de vêtements ? Eh bien ! Les récits sont le vêtement… Il y a des hommes qui, lorsqu’ils voient un de leurs semblables bien vêtu, se contentent de cette vue et prennent le vêtement pour le corps. À plus forte raison ne recherchent-ils pas et n’apprécient-ils pas l’âme qui est encore supérieure au corps. Il en est ainsi pour la loi divine : les récits constituent son vêtement, la morale qui en ressort est son corps, enfin le sens caché, mystérieux est son âme… Les simples ne prennent garde qu’au vêtement et ne voient pas ce qui est en dessous. Ceux qui sont supérieurs cherchent le corps. Les sages et les initiés, au service du Roi d’en-haut, ne considèrent que l’âme qui est la racine de toute loi. De même aussi pour les choses d’en haut, il y a un vêtement, un corps et une âme. L’âme des choses est ce qui se rapporte au ciel… »
La diffusion du Zohar à partir du XIIe siècle, a beaucoup contribué au développement de différentes variations de la Kabbale durant le Moyen Âge. Traductions et commentaires La langue originale du Zohar est l'araméen. Il s'agit d'un araméen assez difficile, assez différent de celui du Talmud. En ce qui concerne les traductions en français, il y en a deux, l'une est la traduction de Jean de Pauly, qui est en fait une traduction de la traduction en latin de Pic de la Mirandole. Cette traduction fut faite vers la fin du XIXe siècle et fut publiée après la mort de De Pauly, au début du XXe siècle. Cette traduction est assez controversée, néanmoins elle fut longtemps la seule traduction disponible. La seconde traduction française est la traduction de Charles Mopsik, universitaire de renom, auquel nous devons une traduction plus récente et plus académique. Le Zohar est un livre complexe et profond et par conséquent, peu se sont hasardés à le commenter. Il existe trois commentaires principaux, le premier, succinct Massoret HaZohar est constitué de notes courtes, le second Matok mi dvash, commentaire 'hassidique, et le troisième Peroush HaSoulam, commentaire en 18 tomes du Zohar, rédigé par le Baal HaSoulam au milieu du vingtième siècle, dans lequel, il traduit le Zohar en hébreu, et le commente selon la Kabbale Lourianique.
| |
| | | | Le Sefer Ha Zohar | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |