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| Franklin Delano ROOSEVELT | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Franklin Delano ROOSEVELT Lun 24 Déc 2007, 4:31 pm | |
| Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Franklin_Delano_Roosevelt - Citation :
- Franklin Delano Roosevelt ˈrəʊzəvelt (1882 - 1945) est le trente-deuxième président des États-Unis. Il est élu pour quatre mandats commençant en 1933, 1937, 1941 et 1945. Il décède avant la fin de ce dernier mandat.
Seul président à avoir été élu quatre fois (le nombre de mandats étant limité à deux depuis 1951) Roosevelt est amené à conduire la lutte contre la Grande Dépression, en mettant en œuvre le New Deal qui refonde pour une quarantaine d'année le pacte social américain, puis la politique des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale. Critiqué et admiré, il laisse une très forte empreinte dans l'histoire du pays et du monde. Il réussit notamment à élaborer un nouveau mode de présidence, plus interventionniste et plus active[1].
Origines familiales et jeunesse
Franklin Delano Roosevelt est né le 30 janvier 1882 à Hyde Park, une localité de la vallée de l’Hudson située à environ 160 km au nord de New York. Ses parents, James Roosevelt Sr. et Sara Ann Delano appartenaient à deux vieilles familles patriciennes de New York[2]. Son père, un riche entrepreneur, avait des ancêtres hollandais et sa mère des ancêtres franco-luxembourgeois[3],[4]. Son grand-père maternel, Warren Delano Jr., qui avait fait fortune dans le commerce de l’opium avec la Chine, était un descendant de Philippe de La Noye, l’un des passagers du Mayflower en 1620[5],[6].
Franklin Roosevelt était fils unique ; il grandit sous l’influence d’une mère possessive[7] et eut une enfance heureuse et solitaire[8]. Il passait souvent ses vacances dans la maison familiale de l'île de Campobello située au Canada. Grâce à de nombreux voyages en Europe, Roosevelt se familiarisa avec les langues allemande et française. Il reçut une éducation aristocratique, apprit à monter à cheval, pratiqua de nombreux sports comme le polo, l’aviron, le tennis et le tir.
À l'âge de quatorze ans il entra dans un établissement privé et élitiste, la Groton School au Massachusetts. Pendant ses études, il fut influencé par son maître, le révérend Endicott Peabody, qui lui enseigna le devoir chrétien de charité et la notion de service pour le bien commun[9]. En 1899, Franklin Roosevelt continua ses études à Harvard où il résida dans la luxueuse Adams House. Il entra dans la fraternité Alpha Delta Phi et participa au journal étudiant Le Crimson. Il perdit son père qui mourut en 1900. À cette époque, son oncle par alliance[10] Theodore Roosevelt accéda à la présidence des États-Unis et devint son modèle politique. Il s'inscrivit au parti démocrate.
En 1902, au cours d’une réception à la Maison Blanche, Franklin Roosevelt fit la connaissance de sa future épouse Anna Eleanor Roosevelt, qui était aussi la nièce du Président Theodore Roosevelt. Eleanor et Franklin Roosevelt avaient tous les deux pour ancêtre le Hollandais Claes Martenzen van Roosevelt[11] qui débarqua à la Nouvelle-Amsterdam (future New York) dans les années 1640. Ses deux petits-fils, Johannes et Jacobus ont fondé les deux branches de la famille, celle de l’Oyster Bay et celles d’Hyde Park. Eleanor et Theodore Roosevelt descendaient de la branche aînée, alors que Franklin Roosevelt était issu de la branche cadette, celle de Jacobus[12]. En 1902, Franklin Roosevelt entra à l’école de droit de l’université Columbia mais abandonna son cursus en 1907 sans diplôme. Il passa avec succès l’examen du barreau de l’État de New York. Il fut engagé dès 1908 dans un cabinet d’affaires prestigieux de Wall Street, la Carter Ledyard & Milburn.
Vie de famille
Franklin Roosevelt épousa Eleanor le 17 mars 1905 à New York, malgré l’opposition de sa mère. Lors de la cérémonie, Theodore Roosevelt remplaçait le père défunt de la mariée, Elliott Roosevelt. Le jeune couple s’installa ensuite sur le domaine familial de Springwood à Hyde Park. Alors que Franklin était un homme charismatique et sociable, sa femme était à cette époque timide, se tenait à l’écart des mondanités pour élever ses enfants :
- Anna Eleanor (1906–1975), - James (1907–1991), - Franklin Delano Jr. (3 mars 1909- 7 novembre 1909), - Elliott (1910–1990), - Franklin Delano, Jr. (1914–1988) - John Aspinwall (1916–1981).
Franklin Roosevelt eut plusieurs aventures amoureuses pendant son mariage : il entretint dès 1914 une liaison avec la secrétaire de son épouse, Lucy Mercer. En septembre 1918, Eleanor trouva la correspondance écrite des amants dans les affaires de son mari. Elle le menaça de demander le divorce. Sous la pression de sa mère et de sa femme, Roosevelt s’engagea à ne plus voir Lucy Meyer et le couple sauva les apparences. Eleanore s’établit dans une maison séparée à Valkill tout en continuant de voir son époux[13].
Les enfants du couple ont mené quant à eux des existences tumultueuses : 19 mariages, 15 divorces et 22 enfants pour l’ensemble des cinq enfants. Les quatre fils ont participé à la Seconde Guerre mondiale comme officiers et ont été décorés pour leur bravoure au combat. Après le conflit, ils ont mené des carrières dans les affaires et la politique. Franklin Delano Roosevelt Jr. a représenté l’Upper West Side au Congrès pendant trois mandats et James Roosevelt pour le 26e district de Californie pendant six mandats.
Débuts politiques Roosevelt n'aimait pas particulièrement sa carrière juridique et se tourna vers la politique à la première occasion. En 1910, il se présenta au poste de sénateur démocrate pour le 26e district de l’État de New York[14]. Il fut élu et entra en fonction le 1er janvier 1911 au Sénat d’Albany. Il prit rapidement la tête d’un groupe parlementaire de réformistes qui s’opposait au clientélisme du Tammany Hall, la « machine » politique du Parti démocrate à New York. Roosevelt devint un personnage populaire parmi les démocrates de son État et fut réélu le 5 novembre 1912 grâce au soutien de Louis Howe[15], avant de démissionner le 17 mars suivant. En 1914, il se présenta aux élections primaires pour le poste de sénateur mais fut battu par le candidat soutenu par le Tammany Hall, James W. Gerard.
En 1913, Roosevelt fut nommé Secrétaire-adjoint à la Marine par le président Woodrow Wilson[16] et travailla pour Josephus Daniels. Entre 1913 et 1917, il s’employa à développer la marine américaine et fonda la United States Navy Reserve. Pendant la Première Guerre mondiale, Roosevelt fit preuve d’une attention particulière pour la marine et milita pour le développement des sous-marins. Afin de parer aux attaques sous-marines allemandes contre les navires alliés, il proposa d’installer un barrage de mines en mer du Nord, entre la Norvège et l’Écosse. En 1918, il inspecta les équipements navals américains en Grande-Bretagne et se rendit sur le front en France[17]. Pendant sa visite, il rencontra Winston Churchill pour la première fois. Après l’armistice du 11 novembre 1918, il fut chargé de superviser la démobilisation et quitta son poste de Secrétaire-adjoint de la Marine en juillet 1920.
En 1920, la convention nationale du Parti démocrate choisit Franklin Roosevelt comme candidat à la vice-présidence des États-Unis, aux côtés du gouverneur de l’Ohio James M. Cox. Dans un discours prononcé à Butte (Montana) le 18 août 1920, il mit en avant son rôle dans la rédaction de la constitution imposée à Haïti en 1915 : « J’ai écrit moi-même la constitution de Haïti, et je pense que cette constitution est plutôt bonne[18]. » Le ticket Cox-Roosevelt fut battu par le Républicain Warren Harding qui devint président. Après cet échec, il se retira de la politique et travailla à New York[19].
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| Sujet: Franklin Delano ROOSEVELT Lun 24 Déc 2007, 4:32 pm | |
| - Citation :
Traversée du désert et maladie
En août 1921, pendant ses vacances à Campobello Island, Roosevelt contracta une maladie que l’on pensait être à l’époque la poliomyélite. Il en résultat une paralysie de ses membres inférieurs : il avait alors 39 ans. Il ne se résigna jamais à accepter la maladie, fit preuve de courage et d’optimisme[20]. Il essaya de nombreux traitements : en 1926, il acheta une propriété à Warm Springs en Géorgie, où il fonda un centre d’hydrothérapie pour les patients atteints de la polio : le Roosevelt Warm Springs Institute for Rehabilitation est toujours en activité. Le jour de sa première investiture présidentielle, il reçut personnellement des enfants paralytiques[21]. Pendant sa présidence, il participa à la création de la National Foundation for Infantile Paralysis. Roosevelt cacha la dégradation de son état de santé pour pouvoir être réélu. Il marchait avec des attelles orthopédiques ou une canne en public ; il se déplaçait en fauteuil roulant en privé[22]. Lors de ses apparitions publiques, il était soutenu par l’un de ses fils ou par un auxiliaire. Une étude de 2003 a démontré que Roosevelt n’était pas atteint par la polio mais par le syndrome de Guillain-Barré[23].
Roosevelt gouverneur du New York (1928-1932)
Roosevelt prit bien soin de rester en relation avec le Parti démocrate et s’allia avec le gouverneur Alfred E. Smith, ancien gouverneur du New Jersey. Il se rapprocha du Tammany Hall et fut finalement élu gouverneur de l'État de New York à une courte majorité[24] et dut cohabiter avec un Congrès à majorité républicaine[25].
Il prit sa charge de gouverneur en 1929 et entama aussitôt une politique novatrice et audacieuse pour l'époque : il agit en faveur des campagnes (reboisement, conservation du sol), établit des programmes sociaux comme la T.E.R.A[26] qui accordait des aides financières directes aux chômeurs. Deux concepts forts, outre un remarquable pragmatisme, dominent son action publique. Tout d'abord l'idée qu'il est souvent nécessaire de substituer la liberté collective à la liberté individuelle, mais aussi sa grande méfiance envers l'idée de concurrence sans contrainte («la coopération doit intervenir là où cesse la concurrence» et celle-ci «peut être utile jusqu'à une certaine limite mais pas au-delà»). C'est ainsi qu'il réduisit la durée du temps de travail pour les femmes et les enfants, lança un programme d'amélioration des hôpitaux, des prisons et renforça l'autorité publique. Cette politique, surtout après le déclenchement de la crise économique de 1929, révélae toute son acuité devant l'absence de réaction à la crise du gouvernement d'Herbert Hoover à Washington.
Ses détracteurs l'accusèrent d'être « socialiste », dans un sens péjoratif. Roosevelt fit en effet preuve d'une grande tolérance sur les thèmes de l'immigration et de la religion, tolérance qui se manifesta par ses réserves sur la politique des quotas, sur la prohibition et sur les querelles internes au parti démocrate entre juifs, catholiques et protestants.
C'est à cette époque que Roosevelt commença à réunir une équipe de conseillers parmi lesquels Frances Perkins et Harry Hopkins, en prévision de son élection au poste de président. Le principal point faible de son mandat fut la corruption de Tammany Hall à New York. Roosevelt fut réélu en 1930 contre le Républicain Charles Egbert Tuttle pour un deuxième mandat de gouverneur.
La même année les Boy Scouts of America (BSA) lui décernèrent la plus haute distinction pour un adulte, la Silver Buffalo Award, en l’honneur de son engagement pour la jeunesse. Roosevelt soutint le premier Jamboree scout et devint président honoraire des BSA[27].
L'élection présidentielle de 1932 Roosevelt remplaça le catholique Alfred Smith à la tête du parti démocrate de New York dès 1928. La popularité de Roosevelt dans l’État le plus peuplé de l’Union en fit un candidat potentiel à l'élection présidentielle de 1932. Ses adversaires à l'investiture, Albert Ritchie, le gouverneur du Maryland et W.H.Murray, celui de l'Oklahoma, étaient des personnalités locales et moins crédibles. John Nance Garner, candidat de l’aile conservatrice du Parti, renonça à la nomination en échange du poste de vice-président, charge qu’il assumera jusqu’en 1941. Roosevelt resta confronté à l'hostilité non déguisée du président du parti, John Raskob, mais reçut le soutien financier de William Randolph Hearst, de Joseph P. Kennedy, de William G. McAdoo et d’Henry Morgenthau.
L’élection présidentielle se déroula dans le contexte de la Grande Dépression et des nouvelles alliances politiques qui en découlaient. En 1932 Roosevelt avait récupéré physiquement de sa maladie, si ce n'est l'usage de ses jambes, et il n'hésita pas à se lancer dans une épuisante campagne électorale. Dans ses nombreux discours électoraux, Roosevelt s’attaqua aux échecs du président sortant, Herbert Hoover et dénonça son incapacité à sortir le pays de la crise. Il s’adressa en particulier aux pauvres, aux travailleurs, aux minorités ethniques, aux citadins et aux Blancs du Sud en élaborant un programme qualifié de New Deal (« nouvelle donne ») : il avait prononcé cette expression lors de la Convention démocrate de Chicago en 1932[28]. Il développa surtout les questions économiques[29] et proposa un programme de réduction de la bureaucratie et d’abolition partielle de la Prohibition.
La campagne de Roosevelt fut un succès pour plusieurs raisons : le candidat fit preuve de pédagogie et sut convaincre les Américains par ses talents d’orateur[30]. De plus, Roosevelt avait mûri politiquement sous l'influence de personnalités comme Louis Howe, l'un de ses associés, ou Joseph Daniels, son ministre de tutelle à la Marine. Il ne faut pas négliger non plus le rôle des conseillers du gouverneur qu'il est, tels Raymond Moley, Rexford Tugwell, Adolf Berle, tous les trois chercheurs et universitaires, généralement de Columbia, pressentis par Samuel Rosenman le rédacteur des discours de Roosevelt. Ces hommes, avec Bernard Baruch, un financier ancien chef du War Industries Board durant la Première Guerre mondiale, ou encore Harry Hopkins, son confident, vont constituer le fameux « Brain Trust » du président.
1932
8 novembre : Roosevelt remporte l’élection présidentielle en battant très largement son adversaire, le président sortant Herbert Hoover ; le Collège électoral lui est favorable dans 42 États sur 48. La crise économique, en cette fin d’année, 13 millions d’Américains sont au chômage, contre laquelle l'action de Hoover a semblé insuffisante, la promesse d'une nouvelle redistribution des richesses (New Deal), expression utilisée par Roosevelt pour la première fois, le 2 juillet 1932 à la convention du parti démocrate réunie à Chicago[31], ont joué en faveur du gouverneur de l'État de New York. Le programme de Roosevelt n'obéit à aucune idéologie et n'est pas précis quant aux moyens qui devront être mis en oeuvre pour aider les Américains les plus pauvres[32].
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| Sujet: Franklin Delano ROOSEVELT Lun 24 Déc 2007, 4:34 pm | |
| - Citation :
- Présidence
Premier mandat
1933 6 février : Le Congrès adopte le 20em amendement à la Constitution qui fait passer la date du début du mandat présidentiel du 4 mars au 20 janvier. Il ne s’écoule donc plus que deux mois entre l’élection présidentielle et celle de l’installation du nouveau président.
15 février : Giuseppe Zangara tente d’assassiner Roosevelt, qui n’est pas encore officiellement président, alors qu’il prononce un discours à Miami, Floride. Zangara est un anarchiste d’origine italienne dont les motivations sont d’ordre personnel. Il sera rapidement condamné à 80 ans de réclusion, puis à la peine de mort, car Anton Cermak, maire de Chicago, meurt des blessures reçues pendant l’attentat. Il est exécuté le 20 mars, soit 28 jours après le crime.
4 mars : Roosevelt devient le 32em président des États-Unis. Son gouvernement comprend, pour la première fois, une femme, Frances Perkins, au poste de ministre du travail.
5 mars : Roosevelt ordonne la fermeture des banques pour une durée de quatre jours afin d’enrayer la panique causée par les faillites.
9 mars – 16 juin : Le Congrès vote pendant ces '100 jours' la plupart des lois qui formeront le programme de la nouvelle répartition (New deal) des richesses. Les banques solvables peuvent de nouveau ouvrir ce qui met un terme à la panique économique et le gouvernement met en place deux agences pour gérer les travaux publics (4 millions d’emplois créés) et la stabilité de l’économie.
12 mars : Roosevelt donne la première de ses entrevues radiophoniques « au coin du feu ». Il en donnera trente pendant sa présidence.
31 mars : Création du Corps des écologistes qui donne du travail à 250 000 jeunes en replantant les forêts nationales.
19 avril : Les États-Unis abandonnent l’étalon-or, ce qui donne un coup de fouet à l’économie.
12 mai : Passage de la loi sur « l’aide fédérale d’urgence » permettant d’accorder des subventions aux États pour leurs programmes d’assistance aux plus démunis et de la loi sur le « contrôle de l’agriculture » permettant de limiter la production, d’augmenter les prix et d’aider les fermiers en détresse.
18 mai : Passage de la loi sur « la vallée du Tennessee » pour lutter contre les inondations et permettre l’électrification des sept états de la vallée. La critique attaquera ce projet ‘socialiste’ que d’autres considéreront comme un modèle de réalisation sociale.
13 octobre : Le gouvernement des États-Unis annonce son retrait de la Ligue des nations.
16 novembre : Établissement des relations diplomatiques avec l’Union soviétique.
5 décembre : La ratification du 21e amendement par l’Utah met fin à la Prohibition.
1934 24 mars : Le Congrès vote la transition vers l’indépendance des Philippines qui ne sera effective que le 4 juillet 1946.
29 mai : Les États-Unis abandonnent le protectorat sur Cuba issu de la Guerre contre l’Espagne en 1903.
1935 4 janvier : Au cours de son allocution annuelle devant le Congrès sur « la situation de l’Union », Roosevelt annonce le lancement de la deuxième partie de son programme de nouvelle redistribution des richesses (New Deal). Il prépare des réformes de fond sur la sécurité sociale, l’assurance maladie, le chômage etc. destinées à remplacer les mesures d’urgence qu’il a mise en place au début de son programme.
27 mai : La Cour suprême déclare l’inconstitutionnalité de l’une des lois du New Deal, donnant au gouvernement fédéral des pouvoirs sur les industriels. C’est un premier échec pour Roosevelt mais aussi pour le gouvernement fédéral face aux États et aux intérêts individuels.
5 juillet : Signature de la loi autorisant les syndicats à représenter collectivement les salariés.
14 août : Signature de la loi sur la retraite à 65 ans, l’assurance chômage et extension de la sécurité sociale.
31 août : Signature de la loi sur la neutralité des États-Unis entre les pays en guerre. Ils s’interdisent de livrer directement des armes aux belligérants mais autorisent ces derniers à venir s’approvisionner d’où le surnom "Cash 'n' Carry" qui lui sera donné ‘loi payé – emporté’. Elle sera appliquée à la guerre entre l’Italie et l’Éthiopie, puis à la guerre civile en Espagne. Le président était "interventionniste", alors que le Congrès était '"isolationniste". Ce qui le poussa à déclarer : "Les États-Unis sont neutres, mais personne n'oblige les citoyens à être neutres", ce qui a donné des volontaires en Espagne dans le bataillon "Abraham Lincoln", d'autres en Chine de l'AVG (American Volunteers Group) qui formaient les "tigres volants de Claire Chennault et plus tard les volontaires de la Eagle Squadron au sein de la RAF.
1936
3 novembre : Après quatre ans de présidence l'économie reste faible et 8 millions d'Américains sont toujours au chômage. Roosevelt est confronté à un candidat républicain sans réelle envergure, Alfred Landon, et il réussit à réunir sous sa bannière l'ensemble des forces opposées « aux financiers, aux banquiers et aux spéculateurs imprudents ». Cet ensemble électoral multi-ethnique, multi-religieux essentiellement urbain deviendra et est toujours le réservoir de voix du Parti démocrate. Roosevelt est réélu pour un deuxième mandat. Sa victoire écrasante, obtenue avec un écart de 11 millions de voix[33], contredit tous les sondages et les prévisions de la presse. Elle indique un fort soutien populaire à sa politique de nouvelle redistribution des richesses '(New Deal)' et se traduit par une majorité démocrate dans les deux Chambres du Congrès.
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| Sujet: Franklin Delano ROOSEVELT Lun 24 Déc 2007, 4:35 pm | |
| - Citation :
- Deuxième mandat
1937 janvier : est investi pour un deuxième mandat
1938 3 janvier : Au cours de son allocution annuelle devant le Congrès sur « la situation de l’Union », Roosevelt annonce la poursuite de sa politique économique mais aussi le lancement d’un important programme d’armement, en particulier au profit de la Marine.
26 mai : Création d’une Commission parlementaire pour enquêter sur les activités antipatriotiques. Elle s’intéresse tout particulièrement à l’extrême-droite et l’extrême gauche.
14 novembre : Les États-Unis rappellent leur ambassadeur en Allemagne, mettant de facto fin aux relations diplomatiques. L’Allemagne rappelle son ambassadeur quelques jours plus tard.
1939 14-26 juillet : Roosevelt engage des pourparlers pour renforcer les liens avec le Royaume-Uni. Il demande au Congrès l’annulation de la loi de neutralité.
3 septembre : Alors que la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l’Allemagne, les États-Unis réaffirment leur neutralité.
18 octobre : ils interdisent l’accès de leurs ports aux sous-marins des belligérants.
4 novembre : Le Congrès vote la loi de neutralité qui reprend les termes des précédentes mais permet en fait d’apporter une aide discrète au Royaume-Uni et à la France.
1940
Troisième mandat
1941
janvier : est investi pour un troisième mandat.
28 juin : le Congrès adopte une loi permettant le fichage des étrangers et interdit toute menée tendant à renverser le gouvernement. (Ces lois sont toujours d’actualité et ont été renforcées après les évènements du 11 septembre 2001).
Juin – juillet : le parti démocrate investit Roosevelt pour être candidat à un troisième mandat présidentiel, fait sans précédent. Son adversaire républicain soutient la même politique et aura beaucoup de mal à convaincre les Américains de changer de pilote en pleine action.
26 juillet : nationalisation des forces militaires philippines, encore sous contrôle américain, et nomination du général Douglas MacArthur en charge du théâtre Pacifique. Les relations avec le Japon commencent à se détériorer.
11 septembre : Roosevelt ordonne à son aviation d’attaquer les navires de l’Axe surpris dans les eaux territoriales américaines.
16 septembre : pour la première fois dans l’histoire des États-Unis, le service militaire obligatoire en temps de paix est instauré.
27 octobre : après le torpillage de deux navires de guerre américains par des sous-marins allemands, Roosevelt déclare que les États-Unis ont été attaqués. L’opinion publique reste hostile à la guerre et Roosevelt ne va pas jusqu’à déclarer la guerre.
5 novembre : Roosevelt décide de se représenter pour un troisième mandat, malgré la limitation implicite à deux établie par George Washington, le premier président. Le candidat républicain, Wendell Willkie, est un ancien membre du parti démocrate qui avait auparavant soutenu Roosevelt. Sa plate-forme électorale n'est pas véritablement différente de celle de ce dernier et, la dégradation de la situation internationale aidant, F.D. Roosevelt est réélu dans des conditions légèrement moins favorables qu'en 1936. La victoire démontre que les Américains continuent à soutenir sa politique, même si la marge s’est rétrécie à 55%.
7 décembre : le Japon attaque Pearl Harbor quelques heures avant une déclaration de guerre officielle. Roosevelt déclare que ce jour restera marqué par cette infamie et le Congrès vote immédiatement l’entrée en guerre.
11 décembre : l’Allemagne et l’Italie déclarent la guerre aux États-Unis.
15 décembre : les syndicats annoncent qu’ils renoncent au droit de grève pour soutenir l’effort américain pendant la durée de la guerre.
19 décembre : création du bureau de la censure destiné à contrôler l’information en temps de guerre.
1942 14 janvier : Roosevelt signe un décret de fichage des Américains d’origine italienne, allemande et japonaise qu’on soupçonne de connivence avec l’ennemi. Dans la pratique ce sont surtout les Japonais résidant sur la côte ouest qui sont visés ; ils seront enfermés dans des camps (décret présidentiel 9066).
2 aout : Roosevelt autorise l' opération Mittchell consistant à attaquer Tokyo avec des bombardier léger partant de porte avion .
19 juin : Roosevelt et Winston Churchill se rencontrent à Washington pour préparer le débarquement de novembre en Afrique du Nord sous le commandement du général Dwight D. Eisenhower.
1943
11-24 août : Roosevelt et Churchill se rencontrent au Canada pour préparer le débarquement en France prévu au printemps 1944.
21 août–7 octobre : Les délégués des États-Unis, du Royaume-Uni, de la Chine et de l’URSS se réunissent près de Washington pour esquisser les prémices de ce qui deviendra l’Organisation des Nations unies.
7 novembre : Franklin Roosevelt est de nouveau candidat avec le support de la quasi-totalité de son parti. Il est de nouveau opposé à un candidat républicain, Thomas Dewey, dont la plate-forme n'est pas en contradiction totale avec la politique de Roosevelt. Ce dernier, malgré son âge et sa fatigue, mène campagne en demandant aux Américains de ne pas changer de pilote au milieu du gué. Roosevelt est réélu pour un quatrième mandat avec une courte majorité de 54% mais plus de 80% du vote du collège électoral.
1944 Edward Stettinius, Jr fut son dernier secrétaire d'état en novembre.
1er-22 juillet : Les représentants de 44 nations se réunissent à Bretton Woods et créent la Banque mondiale et le Fonds Monétaire International. La politique monétaire de l’après-guerre sera fortement affectée par cette décision. Le système du Gold Exchange Standard (Etalon de change-or) est adopté sous l'influence de l'économiste britannique John Maynard Keynes ; seul le dollar est convertible en or sur la base de 35 USD pour une once d'or. Ce système perdurera jusqu'au 15 août 1975, lorsque le Président Nixon décide d'abandonner la convertibilité du dollar en or.
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| Sujet: Franklin Delano ROOSEVELT Lun 24 Déc 2007, 4:37 pm | |
| - Citation :
- Quatrième mandat
1945 janvier : est investi pour un quatrième mandat
12 avril : Roosevelt, âgé de 63 ans, meurt d’une hémorragie cérébrale pendant ses vacances à Warm Springs, Géorgie. Le vice-président Harry Truman devient le 33e président des États-Unis.
Politique étrangère Jusqu'en 1939 les États-Unis restent neutres vis-à-vis des prémices de la Seconde Guerre mondiale. Ils ne réagissent pas contre la prise du pouvoir par Hitler en Allemagne, ils ne sont pas partie dans la guerre civile en Espagne et ne protestent pas contre les menées japonaises en Mandchourie. Lorsque la guerre éclate en Europe, les États-Unis sont favorables à la France et au Royaume-Uni auxquels ils fourniront de l'armement. Ils escortent les convois britanniques à travers l'Atlantique mais sans déclarer la guerre à l'Allemagne. Ce n'est qu'en décembre 1941, après l'attaque japonaise sur Pearl Harbor, que les États-Unis déclarent la guerre au Japon et qu'en retour l'Allemagne et l'Italie feront une même déclaration. Par contre, le président a beaucoup réagi contre l'invasion de la Chine par le Japon.
Il y a un grand sujet de débat sur la relation du président avec la Chine et l'Indochine française qui ont occupé la majeure partie de ses interventions au dépens d'autres sujets. Après les Accords du Régime de Vichy avec le Japon en 1940 pour livrer l'Indochine française au passage des troupes japonaises, le président a ordonné l'embargo contre le Japon pour les matières premières de pétrole et métaux, ce qui entraînait le Japon à chercher ces ressources dans le Sud-Est asiatique et à entrer en guerre avec les puissances occidentales protectrices pour s'en procurer.
Avant la fin de la guerre en Europe, F.D. Roosevelt participe à la conférence de Yalta en 1945. Cette conférence sculpte le monde de l'après-guerre tel qu'il existera jusqu'à la disparition de l'Union des Républiques socialistes soviétiques, F.D. Roosevelt ne verra pas la fin de la guerre.
Lorsque la Seconde Guerre mondiale fut imposée aux États-Unis par l'agression japonaise de Pearl Harbor et la déclaration de guerre de l'Allemagne et de l'Italie, Roosevelt, qui, auparavant, n'avait jamais caché sa sympathie pour le camp allié, entra résolument dans la bataille. Il eut ensuite le grand mérite, bien que l'implication de son pays dans cette guerre ait résulté avant tout de l'attaque japonaise, d'orienter prioritairement la riposte américaine en direction de l'Europe, une fois le conflit équilibré sur le front du Pacifique par la victoire aéronavale des Îles Midway.
Son évaluation à sa juste mesure de l'énormité du danger hitlérien et de la nécessité d'empêcher l'Union des Républiques socialistes soviétiques de sombrer justifiait certes ce choix. Mais il dut néanmoins pour l'imposer surmonter les préférences post-isolationnistes de la majorité des Américains moyens pour lesquels l'ennemi principal était le Japon. C'est ainsi que fut mise sur pied une vigoureuse entrée en ligne des États-Unis aux côtés des Britanniques, d'abord vers l'Afrique du Nord par l'opération Torch, puis vers l'Europe par les débarquements successifs en Italie et en France.
Cependant, au cours de cette guerre, trompé par ses diplomates Leahy et Murphy, il s'obstina à réduire sa vision de la France au seul régime de Vichy, en reconnaissant dans le maréchal Pétain et son entourage les seuls Français à soutenir malgré leur système autoritaire et leur action collaborationniste et raciste. Dans le même temps, il s'opposa à la France libre et à son chef le général de Gaulle, pourtant seul à avoir maintenu les institutions démocratiques dans les territoires qu'il contrôlait, et des combattants français dans le camp allié.
C'est ainsi que Roosevelt soutint successivement Darlan puis Giraud, malgré leur maintien du Régime de Vichy en Afrique libérée(1942-43), et qu'il tenta de bloquer l'action du Comité français de la Libération nationale d'Alger, puis de placer la France libérée sous occupation militaire américaine (AMGOT). Dans le domaine de la lutte contre l'hitlérisme, il fut mieux inspiré et, en accord avec Churchill et Staline, imposa aux puissances de l'Axe une capitulation sans condition. Il fut également défavorable à toute paix séparée (suggérée par certains diplomates).
Mais F.D. Roosevelt, épuisé, allait succomber à sa maladie et n'allait pas voir la fin de la guerre.
Politique intérieure Roosevelt est l’initiateur d’une politique qu’il présente comme une nouvelle redistribution des richesses '(New Deal)'. Pendant son premier mandat il met en place des mesures d’urgence afin de rétablir l'économie et la confiance des Américains dans leur système bancaire. Il initie de nombreuses réformes dont la création d'une Banque centrale et il réussit à transférer le pouvoir économique de Wall Street, la bourse de New York, dans les mains du Gouvernement, à Washington. Il lance des programmes de travaux publics utilisant beaucoup de main-d'œuvre et permet ainsi aux chômeurs de trouver du travail tout en équipant le pays. Certains de ces travaux - les barrages en particulier, gigantesques pour l'époque, permettent encore l'irrigation des vallées les moins fertiles et y ont amené le confort.
Pendant son deuxième mandat, il poursuit sa politique et introduit aussi des lois sociales destinées à protéger les citoyens les plus faibles, les personnes âgées, les chômeurs etc. Les agences chargées de la mise en place de ces programmes restent toutefois contrôlées par les différents états et les allocations varient donc d'une région à l'autre et la discrimination envers certaines minorités est visible. Sa politique est toujours populaire mais elle est attaquée par les conservateurs à la fois sur le plan idéologique, le socialisme est aux États-Unis une politique d’extrême-gauche, et sur le plan constitutionnel car les États ne veulent pas abandonner leurs prérogatives au pouvoir fédéral.
La Seconde Guerre mondiale éclate avant le début du troisième mandat de F.D. Roosevelt. Certains historiens pensent que c'est elle, et non la politique économique, qui est à l'origine de la fin de la Grande Dépression. L'industrie américaine s'équipe pour pouvoir produire les navires, les avions et les armements nécessaires à l'entrée en guerre et le gouvernement peut se permettre de tout contrôler. En parallèle, le besoin de main-d'œuvre est tel que toutes les minorités, en particulier les femmes et les Noirs, sont mises à contribution. La discrimination reste réelle mais les droits acquis le resteront après la guerre.
Favorable à la retraite par répartition, il déclara à un journaliste qui lui suggérait de financer les retraites par l’impôt : « Je suppose que vous avez raison sur un plan économique, mais le financement n’est pas un problème économique. C’est une question purement politique. Nous avons instauré les prélèvements sur les salaires pour donner aux cotisants un droit légal, moral et politique de toucher leurs pensions […]. Avec ces cotisations, aucun fichu politicien ne pourra jamais démanteler ma sécurité sociale. »
Caractère Les traits principaux du caractère de Roosevelt se révèlent à l'époque de sa première campagne présidentielle : son optimisme, renforcé par la gravité de sa maladie et sa volonté de s'en remettre, son exigence vis-à-vis de lui-même mais aussi de ses collaborateurs. C'est un intuitif et un charmeur, doué pour la communication et capable d' éloquence, moins en meeting qu'en petits comités d'où l'incontestable succès de ses causeries « au coin du feu » (fireside chat) auprès des Américains. C'est aussi un calculateur capable de ne pas s'embarrasser de trop de sentiments pour parvenir à ses résultats, souvent égoïste et imbu de son autorité. Selon son Secrétaire d'État à l'Intérieur, Harold Ickes : « Vous êtes quelqu'un de merveilleux, mais vous êtes un homme avec lequel il est difficile de travailler.(…) Vous ne parlez jamais franchement même avec les gens qui vous sont dévoués et dont vous connaissez la loyauté. »
Anecdotes
F.D. Roosevelt est le seul président à avoir été élu quatre fois. Il le restera car un amendement à la Constitution limitant le nombre de mandats à deux a été voté depuis.
Lorsqu’il est élu président Roosevelt ne fait pas partie de la classe politique de Washington, il n’a jamais été élu au Congrès des États-Unis mais les généalogistes ont montré qu’il avait des liens familiaux avec onze autres présidents américains ainsi qu’avec Winston Churchill. Il fait partie des huit présidents décédés pendant leur mandat.
En 1939, Roosevelt devient le premier président à apparaître à la télévision. Il utilisa aussi beaucoup la radio. Il n'aimait guère le théâtre et collectionnait les timbres postes[34].
Hommages
Le portrait de Franklin Roosevelt apparaît sur la pièce de 10 cents.
Monaco a émis plusieurs timbres d'hommage pendant la seconde moitié des années 1940. Un d'eux représente Roosevelt devant sa collection de timbres-poste. Or, ce timbre comporte une erreur : la main qui tient les brucelles a été dessinée dotée de six doigts.
Bibliographie
Ouvrages en langue française André Kaspi, Franklin Roosevelt, Paris, Fayard, 1994, ISBN 2213022038 Sabine Forero-Mendoza, Franklin Roosevelt, Paris, Hatier, 2002, ASIN 2218736527 André Béziat, Franklin Roosevelt et la France (1939-1945): La diplomatie et l'entêtement, Paris, L'Harmattan, 2000, ISBN 2738460704 Alan Posener, Franklin Delano Roosevelt, Rowohlt Taschenbuch Verla, 1999, ASIN 3499505894 Raoul Aglion, De Gaulle et Roosevelt, Paris, La Bruyere, 1998, ASIN 2840143054 Michal Bernard, Roosevelt, du New Deal à Yalta, Genève, Famot, 1974, ISBN B0000DP37R Einaudi Mario, Roosevelt et la révolution du New Deal, Paris, Armand Colin, 1961, ISBN B0000DNHBL
Biographies en anglais Roy Jenkins, Arthur M. Schlesinger, Franklin Delano Roosevelt, Times Books, 2003 Frank Freidel, Franklin D. Roosevelt : A Rendezvous with Destiny, Back Bay Books, 1991, ISBN 0316292613 Conrad Black, Franklin Delano Roosevelt: Champion Of Freedom, ISBN 1586482823 Brenda Haugen, Franklin Delano Roosevelt: The New Deal President, Compass Point Books, 2006, ISBN 0756515866
Notes ↑ Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Champs Flammarion, 1997, (ISBN 2080813765), p.198 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.39 ↑ Delanoye ou Delanoë devenu Delano ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.47 ↑ Patrick D. Reagan, Designing a New America: The Origins of New Deal Planning, 1890–1943, 2000, p. 29 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.47 ↑ Eleanor and Franklin, Lash (1971), 111 et sq. ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.53-55 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.57 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.76 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.43 ↑ (en) Question: How was ER related to FDR?, The Eleanor Roosevelt Papers. Consulté le 29-07-2007 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.135 et p.183 ↑ District qui regroupait trois comtés : Dutchess, Columbia et Putnam : lire A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.80 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.91 et p.93 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.95 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.102 ↑ Frank Freidel, Franklin D. Roosevelt. The Apprenticeschip, Boston, Little, Brown and Company, 1954, p.81-82 ↑ Il fut vice-président d’une société de vente par actions et directeur d’un cabinet d’avocats d’affaires : lire A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.115 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.126 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.37 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.113 et p.179 ↑ A.S. Goldman, What was the cause of Franklin Delano Roosevelt's paralytic illness?. J Med Biogr. 11: 232–240, 2003 ↑ 24 000 voix d'avance sur 4,3 millions exprimées ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.150 et p.153 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.168 ↑ (en) Thomas P. Campbell, « A Best Friend in the White House », 2003, Boy Scouts of America. Consulté le 08-12-2007 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.202 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.214 ↑ A. Kaspi, Franklin Roosevelt, Fayard, 1988, p.216 ↑ Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Champs Flammarion, 1997, (ISBN 2080813765), p.199 ↑ Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Champs Flammarion, 1997, (ISBN 2080813765), p.200 ↑ Bernard Vincent (dir.), Histoire des États-Unis, Paris, Champs Flammarion, 1997, (ISBN 2080813765), p.197 ↑ Frédéric Martel, De la culture en Amérique, Paris, Gallimard, 2006, (ISBN 2070779319), p.102 | |
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