Un département exemplaire : la Dyle !

Source : http://www.1789-1815.com/dyle.htm

Département de la Dyle.

Citation :

Journal de Paris, 13 germinal an 9, 3 avril 1801 :


Statistique. - Département de la Dyle. Ce département est, à tous égards, une des plus belles portions de la république français. Les hommes y sont laborieux, le sol fertile, le climat sain et la population nombreuse ; l'agriculture perfectionnée dans toutes ses parties, le commerce favorisé par la navigation intérieure, par l'industrie des habitants, par une position locale, tout-à-la-fois au centre du continent et voisine de la mer, doivent avant peu d'années élever ce pays au plus haut degré de prospérité.
Sans doute ce serait abuser le gouvernement que de lui représenter la masse du peuple de cette contrée comme dévouée de cœur et d'affection à sa nouvelle patrie ; les plaies de la guerre et de la révolution sont encore trop récentes, les charges du moment trop pénibles pour qu'on puisse exiger de lui qu'il détourne sitôt les yeux de sa situation actuelle pour chercher dans l'avenir, quelque prochain qu'il soit, le dédommagement et la récompense des sacrifices qui lui ont été imposés. Cette droiture de cœur, cette force d'esprit qui permet de calculer un bien-être probable au sein d'un malaise existant, ne peut appartenir à la multitude ; partout, ces facultés sont l'apanage d'une classe d'hommes privilégies par les lumières et les vertus, et l'on doit à la vérité de dire que ce pays renferme un grand nombre de citoyens auxquels on peut appliquer cette honorable distinction.
On ne peut raisonnablement pas compter encore sur un dévouement absolu de la part de la nation belge ; mais ce ne serait pas rendre justice à son jugement et à sa loyauté que d'en repousser l'espoir ; en l'éclairant sur ses vrais intérêts, en s'efforçant de changer plutôt que de rompre ses habitudes, en lui assurant les avantages d'une administration qui respecte de ses préjugés tout ce qui ne porte point atteinte aux lois, en se montrant occupé de son bien-être, il serait, dis-je, injuste de repousser l'espoir de l'amener bientôt à s'identifier volontairement avec les destinées d'un grand peuple dont les siennes sont désormais inséparables.

Journal de Paris 6 vendémiaire. an X :

Bruxelles. Le préfet vient de signifier aux maires que le gouvernement rend responsable de la délivrance d’un passeport trouvé sur un malfaiteur, le magistrat signataire qui ne pourra prouver qu’il a rempli à cette occasion toutes les formes prescrites par les lois.
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Journal de Paris, 13 vendémiaire an 10-5 octobre 1801 :

Les mesures de répression contre la mendicité, que le préfet de la Dyle a prises successivement à Bruxelles, sont si bien calculées, qu’il est extrêmement rare de rencontrer en ce moment, dans les rues de cette ville, un pauvre qui demande l’aumône. L’année dernière, à la même époque, on comptait à Bruxelles au-delà de 1500 mendiants de tout âge et de tout sexe.

Journal de Paris, 21 vendémiaire an 10.

Bruxelles. On assure que l’intention du gouvernement est de faire commencer, dans le courant de l’an 10, le canal déjà tracé entre Louvain et Charleroy. Déjà le devis approximatif de la dépense que doit occasionner ce beau projet a été envoyé à Paris.

Aujourd'hui, la Flandre étouffe Bruxelles, entrave son développement. En outre, il règne à Bruxelles un grand désordre : ouverture anarchique de chantiers, immigration mal contrôlée, quartiers délabrés (y compris dans le centre), urbanisation catastrophique...

Bruxelles, préfecture de la Dyle, c'eût été différent...

VINCENT a écrit:

Aujourd'hui, la Flandre étouffe Bruxelles, entrave son développement. En outre, il règne à Bruxelles un grand désordre : ouverture anarchique de chantiers, immigration mal contrôlée, quartiers délabrés (y compris dans le centre), urbanisation catastrophique...

C'est normal : quels sont les moyens de Bruxelles ?

Citation :

Bruxelles, préfecture de la Dyle, c'eût été différent...

C'est évident car elle serait depuis longtemps déflamandisée !