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 Les FARC-EP

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MessageSujet: Les FARC-EP   Les FARC-EP EmptyVen 07 Mar 2008, 9:03 am

Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/FARC

Citation :
Les Forces armées révolutionnaires de Colombie - Armée du peuple (en espagnol « Fuerzas armadas revolucionarias de Colombia – Ejército del Pueblo »), généralement appelées FARC (l'acronyme exact est FARC-EP), sont la principale force rebelle colombienne engagée dans le conflit armé colombien, établies en 1964 comme branche armée du Parti communiste colombien, d'obédience marxiste-léniniste. Depuis 2005 elles sont reconnues comme organisation terroriste par les États-Unis[1] et l'Union européenne[2].

Organisation
Les FARC sont dirigées par un secrétariat mené par le septuagénaire Manuel Marulanda Vélez (Pedro Antonio Marín), alias Tirofijo (« Tir précis ») et six autres membres dont le commandant militaire Jorge Briceño, alias Mono Jojoy. L'organisation est constituée autour de lignes militaires qui incluent plusieurs fronts urbains. Les FARC sont constituées à leur apogée de 12 000 à 18 000 membres (selon Éric Lair[3]) et sont présentes dans environ 35 à 40 % du territoire colombien, majoritairement dans les jungles du sud-est et dans les plaines au pied de la Cordillère des Andes. Le -EP (« Ejército del Pueblo ») fut ajouté au nom officiel du groupe durant la septième conférence sur la guérilla en 1982, en signe de progression désirée depuis une guérilla vers une action militaire conventionnelle.
Les FARC se définissent comme un groupe marxiste-léniniste. Ils affirment représenter les pauvres du monde rural contre les classes riches de la Colombie et s'opposent à l'influence des États-Unis en Colombie, à la privatisation de l'exploitation des ressources naturelles, aux multinationales et aux groupes paramilitaires d'extrême droite. Ils se financent à l'aide d'une multitude d'activités incluant la prise d'otages (1 600 estimés), l'extorsion, le détournement et la participation directe ou indirecte au marché de la drogue. Cette drogue est en partie vendue aux États-Unis.

Structure

La structure des FARC est extrêmement hiérarchisée, voire bureaucratique. Les FARC sont constituées d'unités d'une trentaine d'hommes commandées par un chef d'unité aux larges pouvoirs et jouant aussi le rôle d'idéologue (cet aspect d’encadrement idéologique est nettement en retrait depuis les années 1980[4]). Chaque unité comprend aussi une infirmière et les FARC possèdent des hôpitaux clandestins bien équipés et bien approvisionnés en médicaments. Ils n'hésitent pas à louer ponctuellement les services de chirurgiens sud-américains et à les faire venir en pleine jungle. La discipline, le mode de vie et l'expérience font que les guérilleros sont considérés comme plus aguerris que les soldats de l'armée régulière colombienne. Les membres sont soumis à des interdictions comme celles de « voler du sucre » ou de « critiquer un supérieur »[5].
Depuis la fin des années 1990, chaque unité possède un PC portable et une caméra vidéo et chaque membre des FARC est fiché informatiquement[réf. nécessaire].

Recrutement

Contrairement à d'autres guérillas, les FARC recrutent principalement sur la base du volontariat mais il est ensuite extrêmement difficile de les quitter. Les déserteurs sont pourchassés et, s'ils sont repris, sont systématiquement fusillés. À l'image de ce que pratiquait la guérilla khmère rouge au Cambodge, un guérillero considéré comme démoralisé sera envoyé dans les missions les plus exposées ou des missions suicides, cela principalement pour éviter les effets de « contagion ». Human Rights Watch estime que 20 à 30 % des combattants des FARC ont moins de 18 ans. Les femmes sont très présentes et depuis le milieu des années 1980, elles constituent 30 à 40 % des effectifs, combattant à l'égal des hommes. Même si les FARC peuvent être considérées moins machistes que la société rurale colombienne, les femmes n'y ont pas les mêmes droits que les hommes. Elles doivent systématiquement avorter si elles tombent enceintes, ne doivent pas avoir de relations sexuelles avec des civils (autorisées pour les hommes) et les relations avec des hommes de la guérilla sont soumises à l'approbation de leur hiérarchie.

Historique

Origine

À la fin des années 1940, dans les zones rurales de la Colombie, des groupes de proto-guérilla isolés, soutenus par les membres les plus radicaux du Parti libéral colombien, qui étaient les précurseurs des guérillas marxistes modernes, se formèrent pour défendre par la lutte armée des terres que les propriétaires terriens conservateurs essayaient de se faire rembourser. En 1948, l'homme politique libéral Jorge Eliécer Gaitán fut assassiné, créant une profonde blessure et devenant l'origine de la plus violente période de l'histoire de la Colombie.
Durant la période qui suivit (dite La Violencia, la Violence), plus de 150 000 personnes furent tuées par ces luttes entre bandes armées. Jusqu'en 1953, le Parti conservateur colombien de Laureano Gómez (élu en 1950 durant une élection boycottée par le Parti libéral), incapable de rétablir la situation, devint extrêmement impopulaire aux yeux du peuple et des autres personnalités politiques des deux parties. Afin de rétablir l'ordre, l'armée, sous le commandement du général Gustavo Rojas Pinilla prit le contrôle du parti en 1953.
Le nouveau gouvernement militaire offrit l'amnistie aux bandits et aux guérilleros, en échange de la livraison de leurs armes, ce que la plupart firent. Cependant, certains groupes de gauche, qui incluaient des communistes, refusant de rendre leurs armes, se retirèrent dans des zones isolées où ils continuèrent à opérer.
Le pouvoir militaire cessa en 1958 en faveur des modérés de la droite et de la gauche, avec le support de dissidents du pouvoir militaire. Ils mirent sur pied une coalition bipartisane connue sous le nom de Front national. Pendant ce temps, des groupes de communistes avaient installé leur propre gouvernement dans une région lointaine du pays, connue sous le nom de République de Marquetalia. Le gouvernement commença par ignorer l'influence grandissante des communistes jusqu'en 1964, quand, sous la pression de la droite qui considérait cette république communiste autonome comme une menace, l'armée colombienne fut chargée d'y mettre fin.
Il s'ensuivit l'attaque des guérillas, dispersées, qui se réorganisèrent sous le nom de Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC) et devinrent le bras militaire officiel du Parti communiste colombien. Ainsi, si les FARC furent crées en 1964, elles furent la résultante des mouvements de guérilla qui avaient commencé en 1948, comme de l'influence idéologique des mouvements communistes de l'époque, comme celle de Cuba.
Raul Reyes, commandant des FARC, justifie que les FARC n'aient pas déposé les armes par les répressions[6] s'étant abattues après les accords de 1984 autorisant la création de l'Union Patriotique, et par les difficultés de parvenir à un accord avec le président Uribe. En effet, de 1985 à 1994, 4 000 membres ou sympathisants de l'UP ont été assassinés[réf. nécessaire], notamment les candidats aux présidentielles Jaime Pardo Leal (1987) et Bernardo Jaramillo Ossa (1990), ainsi que 9 autres parlementaires de la même formation de gauche. Raul Reyes exprime néanmoins ses espoirs à propos d'un éventuel accord futur avec le Pôle démocratique Alternatif (PDA), parti de gauche.
Le 23 août 2002, les FARC rejettent l'offre de l'Organisation des Nations unies de servir de médiateur dans le conflit.
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MessageSujet: Les FARC-EP   Les FARC-EP EmptyVen 07 Mar 2008, 9:04 am

Citation :
Au XXIe siècle

Depuis la reprise des opérations militaires en 2002 par le président Andrés Pastrana jusqu'à 2008 les FARC auraient perdu 8 000 combattants et le contrôle d’une vingtaine de territoires, zones de production de drogues qui leur assuraient des revenus substantiels [7]. Selon les chiffres du gouvernement, les FARC auraient perdu 1 891 hommes en 2005 et 2 184 en 2006 au combat. La colonne mobile « Teófilo Forero », considérée comme l'unité la plus expérimentée de la guérilla, a ainsi été définitivement anéantie[réf. nécessaire].

En 2008, l'opinion publique en Colombie est très majoritairement hostile à ce mouvement; Dans un sondage réalisé par Gallup en janvier de cette année, les FARC ne dépassent pas les 1% d'opinions favorables [8] et lors de la manifestation du 4 février 2008, près de deux millions de Colombiens dans l'ensemble du pays sont descendus dans la rue, protestant contre les actions des FARC et ses prises d'otages [9].

Activités

Moyens et résultats

Les FARC se financent par les enlèvements et les rançons, le vol de bétail, l'extorsion et la « protection » accordée au commerce de la drogue (voir ci-dessous). C’est à partir de la VIIe Conférence nationale des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), en 1982, que les profits tirés de la drogue sont devenus un élément de la stratégie du contrôle du territoire et de la prise du pouvoir de cette guérilla rurale[10]. Le profit annuel de cette seule activité dépasse les 300 millions de dollars. Un grand nombre de leurs fronts ont envahi de petites communautés pour distribuer des éléments de propagande, et pour piller des banques locales. Les éléments de l'économie dans les zones rurales, y compris l'agriculture, le pétrole et les mines, doivent payer des « vaccins » (paiements mensuels) qui les « protègent » contre les attaques et les enlèvements. Également, quoique moins lucrative, une source de revenus est constituée par les barrages sur les routes où les guérillas arrêtent les véhicules pour confisquer bijoux et argent, actions très fréquentes durant les présidences d'Ernesto Samper (1994-1998) et d'Andrés Pastrana (1998-2002).
Les FARC seraient également financées par le gouvernement du Vénézuela[11], en remerciement du soutien apporté à Hugo Chavez lorsqu'il était en prison après sa tentative de coup d'État en 1992.
Au cours du temps, quelques recrues se joignirent à l'organisation pour des raisons idéologiques, mais surtout comme un moyen d'échapper à la pauvreté et au chômage. Même si les FARC fournissent rarement une solde régulière à la plus grande partie de ses membres, le revenu général des combattants de la guérilla colombienne a été calculé comme atteignant 40 fois la moyenne nationale.
En 1998, certaines études estimèrent le nombre de combattants des FARC à 15 000 personnes environ, plus que le nombre de 7 500, évalué en 1992. On estime qu'ils sont aujourd'hui environ 9 000. Ils sont en position de contrôler et d'opérer librement à travers les grands espaces ruraux du pays (l'estimation la plus haute leur accorde 40 à 50 % du territoire).
L'Armée républicaine irlandaise est soupçonnée d'avoir apporté aux FARC son savoir-faire, principalement pour ce qui concerne les attaques à l'explosif. En août 2001, 3 membres de l'IRA ont été arrêtés à Bogotá, mais l'organisation terroriste a nié toute implication officielle.
En 2001-2002, le président Andrés Pastrana leur a concédé le retrait des forces armées sur une superficie de 42 000 km² (soit l’équivalent de la Suisse) de manière à faire avancer les négociations, sans succès[12].

Les FARC et la drogue

Les FARC sont soupçonnées, notamment par la DEA américaine et les autorités colombiennes, de liens avec les trafiquants de stupéfiant, principalement via l'aide logistique et la protection armée. Depuis le milieu des années 1990, les analystes du commerce de la drogue ont estimé que les FARC se sont énormément impliquées dans ce commerce, en contrôlant les fermes, la production et l'exportation de cocaïne dans ses zones d'influence.
Le chef d'une organisation de commerce de la drogue et de trafic d'armes, Fernandinho Beira-Mar, fut capturé en Colombie le 20 avril 2001 en compagnie d'éléments de la guérilla des FARC. Pour les autorités colombiennes et brésiliennes, cela constitue une preuve de la coopération entre les FARC et les trafiquants de drogue, coopération fondée sur l'échange entre la drogue et les armes, ce que Fernandinho Beira-Mar et les FARC ont nié. Selon les FARC, dans leurs zones d'influence, la culture de la coca (une longue tradition dans cette région du monde, bien que jamais au niveau actuel), est taxée sur la même base que les autres cultures.
Durant le premier trimestre 2005, les opérations conjointes des services de renseignement et de la police des gouvernements de la Colombie et du Honduras, ont conduit à la saisie d'un nombre important de fusils d'assaut AK-47 et M16, de mitrailleuses M60, de lance-roquettes, et de munitions, qui étaient désignés comme une partie d'un trafic d'armes illégal entre des bandits et le marché noir d'Amérique centrale et les FARC, en échange de drogue ; l'information donnée étant de deux tonnes de cocaïne. Les trafiquants d'armes de la région sont aussi accusés de commercer avec les groupes paramilitaires d'extrême droite.
Raul Reyes, commandant en second des FARC, a nié la collusion avec le narcotrafic, les fonds étant un pourcentage prélevé aux personnes possédant plus d'un million de dollars (sorte d'impôt sur le revenu) sans vérification de leur origine, mais explique que les FARC n'interdisent pas non plus la culture de coca[13].
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MessageSujet: Les FARC-EP   Les FARC-EP EmptyVen 07 Mar 2008, 9:05 am

Citation :
Actions

Selon le CERAC (Centro de Recursos para el Analisis de Conflictos)[14], un organisme d'études privé colombien, militaires et paramilitaires d'extrême-droite seraient responsables de 58 % des assassinats de civils. Le gouvernement américain indique que « les paramilitaires sont responsables de la plupart des disparitions forcées »[15]. Quant aux enlèvements proprement dits, ils sont, selon l’ONG colombienne País Libre, répartis de la manière suivante : 59% sont le fait de criminels de droit commun et d'acteurs non identifiés, 31% des guérillas d'extrême-gauche (22% pour les FARC et 9% pour l'ELN) et 10% des paramilitaires.

Les FARC utilisent des moyens comme les véhicules piégés, les explosions de bonbonnes de gaz, les meurtres, les enlèvements, l'extorsion, le détournement autant que les actions militaires de guérilla contre le gouvernement colombien, les militaires, les cibles économiques et tout ce qu'elles considèrent comme une menace à leur mouvement. Les attaques à la bonbonne de gaz des 14 et 17 avril 2005 de la ville de Toribió causèrent le déplacement de plus de deux mille habitants et la destruction de deux douzaines d'habitations [16]. Un rapport de février 2005 du commissaire aux droits de l'Homme de l'Organisation des Nations unies mentionne que, en 2004 « les FARC continuèrent de commettre de graves violations des droits de l'homme comme des meurtres de personnes protégées, des actes de torture et des prises d'otages, qui affectèrent de nombreux civils, dont des femmes, des rapatriés, des garçons et des filles, et des groupes ethniques. »[17]
La tactique des FARC consistant à utiliser des missiles improvisés faits de bonbonnes de gaz comme explosif, une arme qu'elles utilisèrent souvent pour lancer des attaques contre des villes et des sites qu'elles considéraient comme des objectifs militaires (comme le commissariat de police de Toribió en 2002), sont très peu précises, augmentant la fréquence d'impact sur les civils et leurs maisons, comme cela a été le cas le 2 mai 2002 à Bojayá avec l'attaque d'une église qui tua 119 civils dont 45 enfants [18].
Selon Human Rights Watch, « le fait que les FARC continuent d'utiliser les bombes à base de bonbonne de gaz montre le désintérêt flagrant de ce groupe pour les vies des civils... Les bombes à base de bonbonne de gaz ne peuvent être utilisées avec précision, et ont pour conséquence d'atteindre fréquemment des objets civils et de causer d'inévitables dommages civils. »
En mars 1999, les FARC tuèrent cinq Américains, des militants des droits pour les indigènes d'Amérique, au Venezuela, après les avoir capturés en Colombie. Après une période de déni, les FARC revendiquèrent cette action en clamant qu'il s'agissait d'agents de la CIA puis admirent leur erreur et déclarèrent qu'ils allaient punir les responsables.
Le 16 avril 2002, Álvaro Uribe, alors candidat pour les élections présidentielle a survécu à un attentat à la voiture piégé des FARC faisant deux morts et une vingtaine de blessés.

Otages

Le groupe enlève des personnes qu'il considère comme de gros propriétaires terriens, des hommes d'affaires, tout comme des touristes et des entrepreneurs, mais aussi des officiels nationaux et internationaux ainsi que leurs familles.
Début 2007, Gustavo Munoz, président de la Fondation nouvelle espérance, une ONG colombienne, annonçait que les FARC avaient plus de 1 100 otages et que 45 d'entre eux avaient été assassinés en 2006 parce que leurs familles n'avaient pas pu payer la rançon demandée par la guérilla [19].
En janvier 2008, certaines sources estiment à plus de 750 le nombre de personnes détenues par les FARC [20].
En février 2002, les FARC ont enlevé Ingrid Betancourt et Clara Rojas. Cette dernière a été libérée le 10 janvier 2008. Une mobilisation internationale réclame la libération de Mme Betancourt et des autres otages [21].
Les FARC demandent régulièrement la démilitarisation de deux zones afin d'échanger leurs otages politiques (56 début 2007 mais 11 députés ont été tués en juin 2007 [22]) contre 500 de leurs guérilleros emprisonnés dans les prisons d'État. Le président colombien Pastrana avait essayé cette hypothèse en 1998. Cependant, cela n'avait permis de libérer les otages car les FARC y établirent une sorte de république autonome.

Annexes

Publications en français consacrées aux FARC

(fr) Pascal Drouhaud, FARC, confessions d'un guérillero, Choiseul éditions, Paris, 2008 (ISBN 978-2-916722-16-0)
(fr) Eduardo Mackenzie, Les FARC ou l'échec d'un communisme de combat : Colombie 1925-2005, Publibook, Paris, 2005 (ISBN 2748310128 )

Article connexe

Organisations considérées comme terroristes par le Conseil de l'Union européenne

Liens externes

(fr) Site officiel des Farc
(fr) Photo des dirigeants des FARC
(fr) 50 ans de guerre en Colombie
(fr) Interview de Raul Reyes porte-parole des FARC
(en) Documentaire 52': 50 ans de Guerrilla
(es) Liste et photos des principaux chefs des FARC - A C O S P A Z (Association Colombienne pour la Solidarité et la Paix)

Notes et références

↑ Liste des Organisations Terroristes fixée le 11 Octobre 2005 par l'Office of Counterterrorism
↑ Décision du Conseil Européen du 21 décembre 2005 fixant la liste des organisations terroriste dont les avoirs doivent être gelés
↑ Éric Lair, « Le conflit armé colombien à la croisée des chemins » in Géopolitique, n° 96, octobre 2006, p 76.
↑ David Garibay, Peut-on sauver Ingrid Betancourt ?, C dans l'air du 22 mai 2007.
↑ Le vrai visage des ravisseurs d'Ingrid, L'Express, 22 février 2007
↑ (fr) Article du Monde Diplomatique sur les répressions et assassinats suite au processus de paix de 1985
↑ (es) En qué andan las Farc, tras 6 años de la ruptura del proceso de paz con el Gobierno Pastrana, El Tiempo, 1er mars 2008
↑ TTU Europe, 13 février 2008
↑ (fr) Manifestations massives en Colombie pour protester contre la guérilla des FARC, Le Monde, 5 février 2008
↑ Alain Labrousse, Hérodote, n° 112 - 2004/1
↑ Hugo Chavez aurait financé les Farc - Le Figaro - 03/03/2008
↑ Éric Lair, in Géopolitique, p 77
↑ Interview du Raul Reyes
↑ Voir leur site: http://www.cerac.org.co/
↑ cf. l'article suivant http://www.colombiajournal.org/colombia229.htm
↑ (fr) COLOMBIE - Condamnation des attaques contre la population de Toribio, Amnesty International,20 avril 2005
↑ Informe Anual de la Alta Comisionada de las Naciones Unidas para los Derechos Humanos sobre la situación de derechos humanos y derecho internacional humanitario en Colombia (espagnol)
↑ (fr) Colombie - La guérilla des FARC bombarde l'église de Bojaya: 119 civils tués, dont 45 enfants, Latin Reporters
↑ (fr)45 otages des FARC exécutés en 2006, 23 janvier 2004
↑ (fr) A quand la libération de TOUS les otages ?, 11 janvier 2008
↑ (fr) Dossier Otages en Colombie, site du ministére français des affaires étrangères
↑ (fr) Colombie: obsèques de 11 députés de province, otages des FARC, morts captifs, jeudi 13 septembre 2007.
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MessageSujet: Re: Les FARC-EP   Les FARC-EP EmptyVen 07 Mar 2008, 9:34 am

Sont de gauche, donc ce sont les gentils ?

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MessageSujet: Re: Les FARC-EP   Les FARC-EP EmptyVen 07 Mar 2008, 9:46 am

Ce sont surtout des kidnapeurs et des narco-traficants se donnant de faux airs de révolutionnaires !
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MessageSujet: Re: Les FARC-EP   Les FARC-EP EmptyVen 07 Mar 2008, 12:15 pm

Stans a écrit:
Ce sont surtout des kidnapeurs et des narco-traficants se donnant de faux airs de révolutionnaires !

Oui, mais voilà, ils sont de gauche : évidement si c'était une guérilla d'extréme droite on verrai nos chers politiques les critiquer et les traiter de tous les noms !

Là il faut bien constater que les journalistes ou les politiques ne critiquent pas cette organisation mafieuse : la LCR ou Lo sont bien vus chez nous alors que le FN est pestiféré (voir même Sarkozy).
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