|
| L'appellation d'origine contrôlée | |
| | Auteur | Message |
---|
Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: L'appellation d'origine contrôlée Lun 20 Oct 2008, 3:49 pm | |
| Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Appellation_d'origine_contr%C3%B4l%C3%A9e - Citation :
- L'appellation d'origine contrôlée (AOC) est un signe officiel français d'Indication géographique protégée qui garantit l'origine de produits alimentaires traditionnels français (voir l'article Signes d’identification de l’origine et de la qualité). Ils font partie des Appellations d'origine protégée européennes (AOP).
Les appellations d'origines ne sont ni des marques commerciales, ni des modèles déposés, mais des certifications officielles de qualité délivrées par un organisme dépendant d'un ministère et sanctionnée par un service de répression des fraudes Leur signification Les AOC Les AOC (Appellations d'origine contrôlée) identifient un produit, l'authenticité et la typicité de son origine géographique. Elles sont garantes de ses qualités et de ses caractéristiques, de son terroir d'origine, du savoir-faire du producteur (vins, cidres, fromages, fruits et légumes, produits laitiers, miels, etc.), de l'antériorité et de la notoriété d'un procédé et de son nom qui sont trop ancien pour faire l'objet d'un brevet. La quantité et le contrôle d'étiquetage des produits sous AOC répondent à un cahier des charges validé, en France, par l'INAO (Institut National des Appellations d'Origine) dépendant du ministère de l'agriculture. Reconnaître les produits L'objectif de ces signes de qualité est de les rendre facilement reconnaissables. Les fromages, par exemple, sont soit marqués en talon (encre alimentaire rouge), soit reconnaissables à leur étiquette ou à une plaque de caséine (matériau alimentaire). L'étiquette indique un numéro ainsi que l'organisme certificateur. La couleur de la plaque de caséine indique la classification : verte pour les produits fermiers et rouge pour les produits laitiers. Exemples de pratique Réforme de la filière viti-vinicole française En juillet 2004, le ministre de l'Agriculture Hervé Gaymard a lancé la réforme de filière viti-vinicole française en recevant les représentants des organisations professionnelles qui siègent au conseil de l'Onivins (Office national interprofessionnel des vins). Il s'agit de sortir de la plus grande crise que le secteur ait connue de son histoire, car aucune région n'échappe à la chute dramatique des ventes et aux faillites en nombre. Trois causes sont responsables de la situation actuelle : la concurrence des vins étrangers, le contexte économique mondial, mais surtout la complexité extrême de la production française et son inadéquation aux marchés étrangers. Le pire peut côtoyer le meilleur et les consommateurs sont décontenancés devant les étiquettes des vins français et leur classement entre les vins de table, les trois dénominations de vins de pays (départementale, de zone et régionale), les AOVDQS, les AOC et les crus. René Renou, président du comité des vins et spiritueux de l'INAO, chargé des AOC et auteur d'un projet de réforme radical, annonce : « Si nous ne faisons pas le ménage nous-mêmes, le marché le fera à notre place (...) Le consommateur ne s'y retrouve pas, il faut regagner sa confiance et produire toujours de meilleurs vins ». Les exportations ont chuté de 3% en 2003 et au premier trimestre 2004, elles enregistrent une baisse de 7% en valeur et de 4,6% en volume, par rapport au premier trimestre 2003. La nouvelle organisation proposée s'articule autour de deux grands groupes de produits : Ceux dont l'offre est bâtie sur le terroir et la typicité, comme les AOC (« marketing de l'offre »). Ceux capables de répondre aux attentes de chaque catégorie de consommateurs et à même de s'adapter aux exigences des marchés internationaux (« marketing de la demande »), ceux où la concurrence est la plus dure, et où l'on va proposer des vins identifiables par leur cépage ou par leur marque, et qui pourront avoir accès à de nouvelles technologies, comme celle de l'utilisation des copeaux de bois, etc. La feta grecque La feta est aujourd'hui protégée par une Appellation d'origine protégée ce qui pendant longtemps n'avait pas été le cas. Dans l'Union européenne, 90% de la feta était produite hors de Grèce, particulièrement en France, en Allemagne et au Danemark, ces pays considérant que le terme « feta » était une appellation générique. En octobre 2005, la Cour européenne de justice reconnaissant que seule la feta produite en Grèce a droit à cette dénomination, confirme la décision de la Commission européenne en estimant que ce fromage est « le fruit de la tradition ancestrale du pâturage extensif et de la transhumance » et que « la flore spécifique » de « certaines régions de Grèce » lui confère « une saveur et un arôme particulier ». Les industriels laitiers des pays utilisant le terme « feta » ont eu jusqu'à octobre 2007 pour éliminer totalement le mot « feta » de leur production. Parmi eux, le groupe laitier français Lactalis producteur de « feta » sous la marque « Salakis ». Harmonisation européenne La Commission de l'Union Européenne ayant souhaité harmoniser les « signes officiels de qualité », on ne peut plus créer de label régional. Ils sont actuellement au nombre de six. Ainsi les IGP (Indication géographique protégée) correspondent à l'échelle européenne aux labels régionaux. Parallèlement, les AOC ont pour équivalent européen les AOP (Appellation d'origine protégée). Depuis 2002, un label ou une AOC ne peut exister sans être automatiquement inscrit respectivement en IGP ou en AOP. En Italie, l'AOC correspond à "DOC" pour Denominazione di Origine Controllata; en Allemagne on a les "QbA" pour les vins (Qualitätswein bestimmter Anbaugebiete) et en Espagne les "D.O." pour Denominación de origen. Appellations au Québec Au Québec, Loi sur les appellations réservées et des termes valorisants qui remonte à 1996 a conduit à faire reconnaître l'appellation biologique. Un Conseil des appellations réservées et des termes valorisants (CARTV) est mis sur pied le 6 novembre 2006[1] et prend la relève du Conseil des appellations agroalimentaires du Québec (CAAQ) le 1er janvier 2008. La loi québécoise protège quatre types d'appellations : Appellation biologique Appellation d’origine Attestation de spécificité Indication géographique protégée | |
| | | | L'appellation d'origine contrôlée | |
|
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |