Appel à la violence d'un rappeur contre Eric Zemmour !

Citation :

C’est une chanson signée Youssoupha, elle commence avec un tempo efficace, elle sent bon la rébellion et la colère typique des chansons Rap…


Les paroles évoquent les bavures de la police, la difficulté de vivre en banlieue ou la cause palestinienne. Youssoupha n’est pas un débutant nous rappelle Télé loisirs : il est connu pour la qualité de ses textes et pour avoir fait prof de lettres dans l’émission Popstars. Ca pourrait rapper comme ça longtemps si au détour d’un couplet, le rappeur n’alignait pas cette rafale de mots dans la figure médiatique du journaliste Eric Zemmour…


« J’mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d’Eric Zemmour en Français dans le texte »
Certains diront à Zemmour que c’est la rançon de la célébrité et de la franchise provocatrice qui animent le chroniqueur "réac" de Laurent Ruquier. Il est vrai que depuis plusieurs mois Zemmour comme Naulleau sont devenus sur internet des stars ou des bêtes noires, au choix. Bête noire, c’est le cas de Zemmour qui dans une émission sur Arté évoque les races ou ne cache pas sont peu d’intérêt pour le rap de Grand Corps Malade ou d’Abdel Malik comme le rappelle le Post.fr.


D’autres pourront légitimement se demander si le rappeur Youssouffa n’est pas allé trop loin en proposant même en chanson de payer celui qui fera taire Eric Zemmour. Tout cela sonne comme une mise à prix. C’est un peu le problème de certains rappeurs lorsqu’ils choisissent la violence des mots trahissant chez certains une petite difficulté à accepter l’autre même quand il n’est pas de votre avis.


Source : http://www.france-info.com/spip.php?article266598&theme=81&sous_theme=113

Evidement le politiquement correct va ignorer superbement ces appels à la violence, voir au meutre : mettre un contrat pour faire taire quelqu'un c'est en langage populaire, voir mafieux, faire la peau à la personne visé !

Evidement si on ne changeait que le nom de la cible et qu'au lieu d'Eric Zemmour on mettait... Elie Demota pour prendre dans l'actualité quelqu'un de politiquement correct (bref, pas blanc, pas européen de souche) et qu'un chanteur avait osé ; « J’mets un billet sur la tête de celui qui fera taire ce con d’Elie Demota" gageons que l'affaire aurait été un scandale publique et que le "chanteur engagé" aurait fait l'objet de poursuites judiciaires et d'un lynchage médiatique !

Encore une fois le politiquement correct s'émeut de façon sélective : un rappeur noir immigré appel au meutre contre un français blanc c'est pas grave, voir même que nos gauchistes vont nous parler de "libre expression", "d'expression culturelle, d'art" comme ils l'avaient fait du temps de cet autre groupe de rap qui psalmodiait "un flic, une balle".

2 poids, 2 mesures qui ne font que favoriser
- l'intolérance : Zemmour a parfaitement le droit d'exprimer librement son opinion sans être menacé par une pseudo Fatwa !
- le racisme : il suffit d'être noir ou membre d'une minorité pour se sentir intouchable et pouvoir dire n'importe quoi car le dogme du politiquement correct veut que le racisme soit l'exclusivité des blancs, les autres éthnies étant toujours des victimes : et bien non, il y a aussi des racistes noirs comme le prouve par exemple les propos récent du LKP en Guadeloupe. De ce fait il ne faut surtout pas faire de reproches aux gens des minorités sous peine d'être immédiatement accusé de xénophobie, etc... (d'ailleurs en écrivant ce billet, je prends le risque d'être accusé de tous les maux ; j'ose toucher à un tabou !)
- Le communautarisme : on divise les français en jugeant leurs actes non pas sur les faits intrasèques en eux mêmes mais sur QUI les commets et en regardant QUI est la victime, bref en jugeant sur l'origine des gens et pas les faits : définition même du racisme.

Quand cessera-t-on de trier les faits en fonction de critères racistes (au sens large) ? Quand jugerons-nous les faits pour ce qu'ils sont ? (ici un appel au meutre à peine voilé).

En langage clair, n'est-ce pas un appel au meurtre ?

Stans a écrit:

En langage clair, n'est-ce pas un appel au meurtre ?

Effectivement.

Eric Zemmour réfléchit et n'exclue pas de poursuivre "l'artiste" en justice.

C'est là que l'on voit les ravages du politiquement correct : pas un mot de la classe politique, des ligues des droits de l'homme face à cette mise à prix de la tête d'un homme.

Curieusement on a fait tout un foin concernant les lettres de menaces avec une balle envoyé à plusieurs personnalités politiques de droite (les gauchistes sont décidément très démocratiques et respectueux des personnes n'ayant pas leur opinion) mais là, pas un mot alors que le coupable de menaces est connu.