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| Le subjonctif imparfait | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Le subjonctif imparfait Sam 30 Mai 2009, 4:07 pm | |
| Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Subjonctif_imparfait - Citation :
- Le subjonctif imparfait (ou imparfait du subjonctif) est un temps de la conjugaison des verbes français. Il remplace le subjonctif présent dans un texte au passé.
Utilisation
Le subjonctif imparfait est peu utilisé de nos jours, mais continue à figurer dans des discours formels ou littéraires, voire humoristiques (comme une marque de préciosité ou de pédanterie du fait de sa rareté, ou à cause des jeux de mots par homophonie parfois graveleux qu’il permet[1]).
Référence utilisée pour la suite : le Grevisse.
Le subjonctif imparfait remplace le subjonctif présent dans une proposition subordonnée, quand la principale est au passé, et que l'action de la subordonnée est simultanée avec l'action de la principale ou est postérieure à celle-ci. Exemple : « Il était nécessaire qu'il parlât ».
Toutefois, quand l'action de la subordonnée est postérieure au temps présent, il vaut mieux utiliser le subjonctif présent.
Exemple: « Il m'avait donné de l'argent hier pour que j'achète un poulet demain. »
Ainsi, on voit alors la différence de sens entre : « Il m'avait donné de l'argent pour que j'achète un poulet. » et : « Il m'avait donné de l'argent pour que j'achetasse un poulet. »
Dans la première phrase, le poulet n'est pas encore acheté, dans la deuxième phrase, il l'est.
Également, le subjonctif présent est à utiliser quand l'action n'a pas de date précise, peut concerner aussi bien le passé que le futur. Ex : « Il a oeuvré pour que tous les hommes vivent heureux. » (de préférence à qu'ils vécussent).
Cas spécial du conditionnel présent :
L'arrêté ministériel du 31 juillet 1900 (modifié par l'arrêté ministériel du 26 février 1901) indique :
« On tolérera le présent du subjonctif au lieu de l'imparfait dans les propositions subordonnées dépendant de propositions dont le verbe est au conditionnel. Ex. : il faudrait qu'il vienne ou qu'il vînt. »[2]
Le conditionnel présent peut être suivi du subjonctif présent ou du subjonctif imparfait.
La différence entre « Mieux vaudrait que le comité se prononçât en toute sérénité » et « Mieux vaudrait que le comité se prononce en toute sérénité » réside dans le degré de probabilité de la subordonnée. Dans le premier exemple, il s'agit d'un vœu pieux (le locuteur pense que le comité est incapable de se prononcer en toute sérénité) ; tandis que le deuxième est plus optimiste (le locuteur a bon espoir de voir l'événement se réaliser).
Par extension, cela permet de donner un ordre de manière plus aimable : « Il faudrait que tu rangeasses ta chambre. » laisse la liberté à la personne à qui on s'adresse de ranger sa chambre ou non, tandis que « Il faudrait que tu ranges ta chambre. » a une valeur plus impérative ; le locuteur pense très sérieusement que la personne à qui il s'adresse va ranger sa chambre, et donc lui ordonne plus vivement que dans la première phrase.
Conjugaison
Principe général de formation Le subjontif imparfait est plus précieux que véritablement difficile à construire. Sa construction ne requiert que la connaissance du passé simple, souvent intuitive dans la mesure où ce temps est d'emploi plus courant dans la littérature, temps dont il emprunte exactement le radical et ce pour la totalité des verbes français. Il suffit d'ajouter à ce radical les terminaisons :
(je) -sse (tu) -sses (il) ^t (nous) -ssions (vous) -ssiez (ils) -ssent
Verbes du premier groupe Que j'aimasse Que tu aimasses Qu'il, qu'elle, qu'on aimât Que nous aimassions Que vous aimassiez Qu'ils, qu'elles aimassent
Verbes du deuxième groupe Que je finisse Que tu finisses Qu'il, qu'elle, qu'on finît Que nous finissions Que vous finissiez Qu'ils, qu'elles finissent
Verbes du troisième groupe
Radical en -i Cf. paragraphe précédent.
Radical en -u Que je connusse Que tu connusses Qu'il, qu'elle, qu'on connût Que nous connussions Que vous connussiez Qu'ils, qu'elles connussent
Radical en -in Ce modèle ne concerne que les verbes venir, tenir et leurs composés :
Que je vinsse Que tu vinsses Qu'il, qu'elle, qu'on vînt Que nous vinssions Que vous vinssiez Qu'ils, qu'elles vinssent
Avoir
Que j'eusse Que tu eusses Qu'il, qu'elle, qu'on eût Que nous eussions Que vous eussiez Qu'ils, qu'elles eussent
Être Que je fusse Que tu fusses Qu'il, qu'elle, qu'on fût Que nous fussions Que vous fussiez Qu'ils, qu'elles fussent
Notes
1 Ex. : « Encore eut-il fallu que je le susse », etc. 2 Liste annexée a l'arrêté du 31 juillet 1900, Verbes, Concordance ou correspondance des temps, Léon Flot. «Orthographe». dicoFB | |
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