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| La filmographie de Fernandel | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: La filmographie de Fernandel Mar 11 Avr 2006, 3:37 pm | |
| http://www.biosstars.com/f/fernand/filmographie_fernandel.htm Fernand Joseph Désiré ContandinNé le : le 8 Mai 1903 Lieu : 72 bd Chave Marseille Sa femme : Henriette Manse Deux fille : Josette et Janine. Un garçon : Franck Un frère cadet Marcel, qui se fera connaître la scène sous le nom de Fransined. Son père 'Denis', employé de bureau (comptable), était chanteur de café-concert pendant ses loisirs (sous le pseudonyme de Sined). Le jeune Fernand l'accompagne très tôt dans les coulisses, et à l'âge de sept ans, fredonne les succès de Polin. Pour gagner sa vie, il devient employé de banque sans pour cela cesser de chanter. Il fait la connaissance d'Henriette Manse, qu'il épouse le 4 avril 1925 pour la vie,une vie heureuse et sans histoires. C'est sa belle-mère qui inventa son pseudonyme ( «Voilà le Fernand d'elle !» ). C'est Marc Allégret qui le fit débuter à l'écran. en 1930. aux côtés de Raimu. On lui présente en projection privée ce qui avait été filmé la veille et pour lui c'est un moment d'effondrement "il comprend qu'il a une geule a part" de son profil à tete de cheval le hante et l'acable. Fernandel résumait ainsi sa conception du comique : "L'acteur (au cinéma) ne dispose pas ou très peu d'une histoire pour l'aider. Il n'y a que le gag, un point c'est tout. Et le gag, c'est nous qui le créons, sans ambiance. Dans le silence du studio, seul point de repère : les techniciens avec lesquels je travaille. S'ils rient : ça ira. Parce que eux, eh bien, ils en ont vu. En 1936 Fernandel tourne le film Josette avec sa fille 'Josette'qui au tournage a 10 ans. Décédé le 26 Fevrier 1971 (cancer du sein !) à Paris. Il repose au cimetière de Passy Filmographie de Fernandel 1933 Ca colle Le coq du règiment L'ordonnance D'amour et d'eau fraiche Adémai aviateur La garnison amoureuse 1934 Une nuit de folies Le chéri de sa concierge Le train de 8h 47 A l'hôtel du libre échange Les bleus de la marine Le cavalier la fleur La porteuse de pain Angèle 1935 Ferdinand le noceur Jim La Houlette Les Gaîtés de la finance 1936 Un de la Légion Josette 1937 Les Dégourdis de la 11me Regain Ignace François 1er Les rois du sport Un Carnet de bal Hercule 1938 Le Schpountz Barnabé Tricoche et cacolet Raphael le tatoué Ernest le Rebelle Les 5 sous de lavarede 1939 Fric-Frac Berlingot et Cie Fernand Rivers L'héritier des mondésir de Albert Valentin 1940 La fille du puisatier L'acrobate Monsieur Hector de Maurice Cammage Un chapeau de paille d'italie de Maurice Cammage La nuit merveilleuse de Jean-Paul Paulin 1941 Une vie de chien de Maurice Cammage Les petits riens de Raymand Leboursier Le club des soupirants de Maurice Gleize 1942 Ne le criez pas les toits de Jacques Daniel-Nomman La Bonne étoile Simplet Adrien La cavalcade des heures de Yvan Noé 1945 Le mystère de Saint-Val Irma la voyante 1947 Emille l'africain 1948 L'armoire volante 1950 Le boulanger de valorque Casimir Boniface sommambule Uniformes et grandes manoeuvres 1951 Adhemar L'auberge rouge Le petit monde de Don Camillo 1952 Coiffeur pour dame 1953 Carnaval L'Ennemi public n°1 Le retour de Don Camillo 1954 Ali-baba et les quarante voleurs (en couleurs) 1955 Don Juan La grande bagarre de Don Camillo 1956 Le Couturier de ces Dames 1957 Le chomeur de Clochemarle Sénéchal le magnifique A Paris tous les deux 1958 La vie a deux Les vignes du seigneur Le grand chef Le confident de ces dames La loi c'est la loi 1959 La vache et le prisonnier
1960 Crésus Caid
1961 Cocagne Le jugement dernier Dynamite Jack Don Camillo Monseigneur L'assassin est dans l'annuaire 1962 En avant la musique Le Diable et les 10 commandemants Le voyage a Biarritz Crésus 1963 Le bon roi Dagobert Blague dans le coin La cuisine au beurre 1964 Relaxe toi chérie L'age ingrat 1965 Don Camillo en Russie 1966 La bourse et la vie Le voyage du père 1967 L'homme a la Buick 1970 Heureux comme Ulysse
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| | | Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Un film peu connu de Fernandel : "Meurtres" Ven 07 Juil 2006, 9:39 pm | |
| Source : http://fernandel.online.fr/films/meurtres.htm - Citation :
Meurtres
Réalisateur: Richard POTTIER Assistant Réal.: Jean VALERE Scénario: Charles PLISNIER, Maurice BARRY Adaptation: D'après le roman de Charles PLISNIER Dialogues: Henri JEANSON Musique: Raymond LEGRAND Images: André GERMAIN Montage: Christian GAUDIN, Hélène BATTINI Décors: Paul-Louis BOUTIÉ Production: Cité Films / Fidès Directeur de prod.: Walter RUPP Distribution: RANK Son: Constantin EVANGELOU Tournage: 27 mars - 22 mai 1950 Procédé: Noir et Blanc Genre: Drame Durée: 2h Sortie: 10 novembre 1950, à Paris
Interprétation: FERNANDEL (Noël Annequin), Jeanne MOREAU (Martine Annequin, la fille de Blaise), Jacques VARENNES (Hervé Annequin), Raymond SOUPLEX (Le docteur Blaise Annequin), Mireille PERREY (Blanche Annequin, la femme de Blaise), Line NORO (Isabelle Annequin), Colette MAREUIL (Lola Annequin, la femme d'Hervé), Georges CHAMARAT (Pierregot, le juge d'instruction), Edmond BEAUCHAMP (professeur Le Gossec), Germaine KERJEAN (Mme Frangier, la garde-malade), Fernand SARDOU (Fernand, le garagiste), Henri VILBERT (Picard, le médecin), Marthe MARTY (la femme du garagiste), Henri ARIUS (un voisin), Philippe NICAUD (José Annequin, le fils d'Hervé), Jacques BERLIOZ (le directeur de l'asile), André CARNEGE (le procureur), Yvonne HEBERT (Mme de Marcielle), Jackie ROLLIN (une amie), Frédéric MARIOTTI (un infirmier), Sylvain BEAUVAIS (un maître d'hôtel), Jacques BEAUVAIS (un maître d'hôtel), Laure PAILLETTE, etc.
Résumé: Une famille du Midi de la France, les Annequin. Noël, un viticulteur honnête, vit replié sur sa terre. Ses frères, établis à Aix-en-Provence, ont pignon sur rue et dédaignent ce parent pauvre. Hervé, l'aîné, est un bâtonnier, marié à une pimbêche, Lola. Le cadet, Blaise, est un chirurgien réputé qui s'est taillé une place dans la grande bourgeoisie locale grâce à sa femme Blanche, née Destevelle. La malchance s'abat sur Noël : sa femme Isabelle, atteinte d'un cancer, est à l'agonie. Aucun de ses parents ne semble s'en préoccuper, sauf Martine, la fille de Blaise, qui juge avec sévérité l'égoïsme des siens. Cependant, Isabelle supplie son mari de la tuer pour abréger ses souffrances. Il s'exécute, la mort dans l'âme... Son acte accompli, il court s'en expliquer à ses frères. Ceux-ci, par crainte du scandale, tentent d'étouffer l'affaire. Un permis d'inhumer de complaisance est délivré. Mais des lettres anonymes parviennent au procureur, qui s'en émeut. Une voisine, Mme Frangier, qui était la garde-malade de la défunte, est compromise. Noël décide de se constituer prisonnier. Martine compatit à son drame. La famille veut plaider l'irresponsabilité et faire enfermer Noël pour maladie mentale. Un psychiatre, le professeur Le Gossec, se prête à la manœuvre. Le malheureux est mûr pour l'asile. Mais sa nièce crie à l'internement arbitraire. Un arrangement sera trouvé, et Noël discrètement incité à s'exiler en Amérique du Sud. Martine, que l'on veut marier à son cousin José, rompra avec ce milieu hypocrite, et partira avec son oncle.
Critiques: "Dans Meurtres, on peut dire que Fernandel perd la tête, qu'il se démasque et que nous découvrons enfin le grand acteur que le mauvais cinéma nous cachait." Franc-Tireur.
"Il était audacieux, en 1950, d'aborder le problème de l'euthanasie. D'où l'intérêt un peu exagéré de ce film, où l'on voulut voir - oubliant Angèle et Naïs, de Pagnol - le premier rôle dramatique de Fernandel. En réalité, l'euthanasie sert d'élément révélateur d'une mentalité bourgeoise, sur laquelle Henri Jeanson, dialoguiste, s'est acharné jusqu'à rendre caricaturaux les membres de la famille de Noël. Le film révéla Jeanne Moreau, dans le rôle de la nièce du héros, fille anticonformiste qui ruine, par un coup d'éclat, les manigances de ses parents." Jacques Siclier, Télérama.
"MEURTRES - adapté d'un roman de Charles PLISNIER - repose sur un scénario très solidement charpenté. Le début du film pose, avec une certaine sobriété dans la dramatisation, le thème de l'euthanasie (FERNANDEL se confie au médecin de famille avant de prendre sa décision : "Souffrir pour vivre, ce n'est rien. Mais souffrir pour mourir... Bon à rien. Je n'ose pas dire un mot, ni faire un geste. C'est comme si je n'existait pas." Après le "meurtre", le récit bifurque vers une autre direction : Henri JEANSON et les deux autres scénaristes assènent une charge violente contre la famille Annequin (représentante caricaturale mais haute en couleurs d'une haute bourgeoisie provinciale que JEANSON tenait en horreur). Dialogues caustiques admirablement troussés, péripéties captivantes et numéros d'acteur brillants : le "jeu de massacre" est brillant. Seuls deux personnages ont visage humain et trouvent grâce aux yeux des auteurs : Noël et sa nièce Martine (les deux caractères sont dessinés avec nuance ; le jeu des deux comédiens est remarquable de retenue : FERNANDEL est très à l'aise dans un registre purement dramatique mieux que bien "rôdé" chez Marcel PAGNOL). En dépit de la phénoménale notoriété de FERNANDEL, ce film remarquable demeure très peu connu. Hélas." Jean-Francois HOUBEN, Août 1999 Anecdotes: MEURTRES est l'un des rares films où Fernandel tient un rôle dramatique - même s'il lui était arrivé d'effleurer ce registre chez Pagnol. La publicité du film, relayée par la critique, fut centrée sur ce contre-emploi. Ce qui fit écrire à Roger Régent : "MEURTRES donne à Fernandel l'occasion de montrer qu'il est un très grand acteur... Il est ici admirable de justesse, de retenue dans l'effet; il atteint parfois à la grandeur. " À ses côtés, Jeanne Moreau tenait pour la première fois un rôle de premier plan (elle avait débuté en 1949 dans DERNIER AMOUR). Le roman en forme de saga familiale de l'écrivain et avocat d'origine belge Charles Plisnier, publié à partir de 1939, avait connu un grand succès public. Il est divisé en cinq parties : "Mort d'Isabelle", "Présence du fils", "Martine", "Feux dormants", "Dieu le prit". Seule la première fut ici retenue. L'auteur participa à l'adaptation cinématographique, avec le scénariste Maurice Barry (plus connu comme chef opérateur). La réalisation incomba à Richard Pottier, metteur en scène éclectique qui réalisa la même année CAROLINE CHÉRIE. Série n°311 de la collection des fiches de Monsieur Cinéma 311/18. | |
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