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| Lendemain des régionales : le PS se tâte | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Lendemain des régionales : le PS se tâte Mar 23 Mar 2010, 10:48 am | |
| Source : http://fr.news.yahoo.com/4/20100322/tts-france-ps-ca02f96.htmlLe PS et Martine Aubry face au casse-tête de l'après-victoire Hier, 17h34 Laure Bretton Les dirigeants socialistes se sont imposé lundi une attitude empreinte de sobriété après la victoire de la gauche aux élections régionales, voyant ressurgir maints obstacles sur la route du scrutin présidentiel. Articles liés
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Discussion: Régionales 2010
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Quel projet pour 2012, avec quel candidat, soutenu par quelle alliance à gauche ? Comment juguler les rivalités de "présidentiables" qui minent le parti depuis 2002 mais qui ont été mises en sourdine pendant la campagne régionale ? Légitimée à la tête d'un parti qui l'avait mal élue en 2008 et qui avait subi une déroute sans précédent aux européennes de 2009, Martine Aubry se retrouve en position de force pour piloter ces travaux d'Hercule en 2010 mais la tâche sera rude pour le premier secrétaire du Parti socialiste. Premier accroc à l'unité qui prévalait depuis trois mois, Ségolène Royal boudera mardi la "photo de famille" des présidents de région socialistes, conviés à Paris par Martine Aubry. Mais elle dînera en leur compagnie. Pas question pour l'ancienne candidate à l'Elysée de se faire récupérer en termes d'image par son ancienne rivale qui a le vent en poupe après son - quasi - "grand chelem" régional. Commentaire de Martine Aubry : Ségolène Royal, réélue haut la main dimanche en Poitou-Charentes, jouit d'un "statut à part" au PS mais elle se situe "si je puis dire, en dehors de nous". Outre une nouvelle "guerre des ego" - "on n'en est jamais à l'abri" - les raisons de garder un profil bas ne manquent pas, souligne le porte-parole du PS, Benoît Hamon. "On ne fanfaronne pas", résume-t-il en évoquant la forte abstention, la résurgence du Front national et le travail qu'il reste à accomplir en interne au sein du PS. NE PAS DILAPIDER LA VICTOIRE Le député européen Vincent Peillon abonde dans le même sens. "Il faut faire attention à ne pas dilapider la victoire" en renouant avec les compétitions internes mortifères, a-t-il dit. Martine Aubry, qui a réuni "les conditions nécessaires mais pas suffisantes" pour prétendre à une destinée présidentielle, est dans la "situation délicate de gérer le collectif", dit-il. La "vague rose" des régionales de 2004 n'avait pas conduit le PS à la victoire présidentielle, Ségolène Royal s'inclinant face à Nicolas Sarkozy trois ans plus tard. Pour rédiger son projet présidentiel, clef de voûte du système Aubry, le PS va tenir trois conventions consacrées au "modèle de développement", à "l'égalité réelle" et à l'Europe. Le PS fera connaître sa position sur la réforme des retraites "avant l'été", promet Christian Paul, qui chapeaute une vingtaine de groupes de travail au sein du parti. Entre autres atouts, Martine Aubry a la main haute sur le calendrier. Pour elle, il est "trop tôt" pour parler de 2012 avec Europe Ecologie, comme la presse son chef de file Daniel Cohn-Bendit, et "le moment n'est pas venu" de décider si elle sera candidate aux primaires présidentielles. "Si elle se sent la femme de la situation, elle ira mais que ce soit elle ou Dominique Strauss-Kahn (le directeur général du Fonds monétaire international-NDLR), c'est une question de mission plus que d'ambition", juge le député Claude Bartolone. Au PS, la concurrence s'est remise en marche dès dimanche et le rôle de l'électron libre revient de nouveau à Ségolène Royal. A peine les résultats annoncés dimanche, elle a brûlé la politesse aux "éléphants" en prenant la parole la première, se disant "prête à rouvrir la route oubliée" pour "ceux qui souffrent". Elle sera mardi l'invitée du journal de 20h de TF1, avec l'objectif affiché de reprendre sa place face à l'opinion. Au-delà de son score de dimanche, son équipe voit dans sa victoire plusieurs raisons d'avancer en solo. Ségolène Royal a réuni sur son nom le vote ouvrier et les voix des quartiers populaires, contrairement à d'autres présidents de régions remportées par les socialistes. Ses anciens lieutenants ne parient cependant plus sur son rebond : "Je pense que c'est difficile", juge l'un d'eux. "Mais la vraie question c'est : est-ce que c'est souhaitable ?".
Edité par Yves Clarisse
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