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 Il ya 20 ans : Tchernobyl

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yobasta
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yobasta


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MessageSujet: Il ya 20 ans : Tchernobyl   Il ya 20 ans : Tchernobyl EmptyJeu 13 Avr 2006, 10:11 am

Citation :
Interview de Mikhaïl Gorbatchev

Galia Ackerman : Monsieur le Président, comment avez-vous appris ce qui s’était passé à Tchernobyl ? Quelles ont été vos premières décisions ?
Mikhaïl Gorbatchev : On m’a appelé à cinq heures du matin, le 26 avril 1986, pour m’informer qu’un accident grave suivi d’un incendie venait de se produire au quatrième bloc de la centrale de Tchernobyl, mais que le réacteur était intact. Il faut préciser que dans les premières heures, jusqu’au soir du 26 avril, on n’a pas compris que le réacteur avait explosé et qu’il y avait un gigantesque rejet de matières radioactives dans l’atmosphère. Personne n’imaginait qu’il s’agissait d’une catastrophe nucléaire majeure.
Néanmoins, j’ai donné l’ordre de constituer immédiatement une commission gouvernementale chargée d’élucider les causes de l’accident et de coordonner les travaux pour en liquider les conséquences. Dans la matinée, des spécialistes de Moscou et de Kiev se sont rendus sur place. Ils ont été rejoints dans la soirée par la commission gouvernementale, présidée par Boris Chtcherbina, vice-président du Conseil des ministres. J’ai été en contact permanent avec Chtcherbina et avec l’académicien Valéri Legassov, vice-directeur de l’Institut Kourtchatov à Moscou1, qui m’informaient régulièrement de tout ce qui se passait sur le terrain. Dans les premiers jours, on a également créé un groupe spécial au Politburo qui coordonnait le travail de la commission gouvernementale et d’autres administrations et ministères. A fur et à mesure que nous nous rendions compte de l’étendue de la catastrophe, sa liquidation prenait elle aussi des dimensions de plus en plus considérables. Bien sûr, on peut regretter aujourd’hui, a posteriori, que nous n’ayons pas tout compris plus rapidement.

G.A. Et quelle a été votre première réaction à ce qui venait d’arriver ?
M.G. J’ai été stupéfait : comment une chose pareille était-elle possible ?! Les scientifiques du nucléaire ont toujours affirmé à la direction du pays que nos réacteurs nucléaires étaient totalement sûrs. L’académicien Alexandrov2, par exemple, disait que l’on pourrait même installer un réacteur RBMK sur la place Rouge, car il n’était pas plus dangereux qu’un samovar…

G.A. Les scientifiques avaient peur qu’une nouvelle explosion ne se produise au sein du réacteur endommagé. Quelles autres menaces vous semblaient particulièrement graves ?
M.G. Immédiatement après l’accident, la direction de la centrale a donné l’ordre d’inonder le réacteur avec de l’eau, car, je le répète, elle n’était pas consciente du fait que le réacteur avait explosé et qu’il n’y avait plus rien à éteindre (il y a eu plusieurs foyers d’incendies dans différents locaux de la centrale, mais le réacteur lui-même ne brûlait pas). Finalement, le bassin-« barboteur » sous le réacteur ainsi que des locaux au sous-sol se trouvèrent remplis d’eau. Les scientifiques craignaient que la masse chaude du combustible nucléaire et du graphite ne rompe le fond de la cuve du réacteur et tombe dans l’eau radioactive, créant des conditions pour une nouvelle explosion qui serait, elle, nucléaire.
Nous ne paniquions pas. La probabilité d’une telle explosion était de l’ordre de 5 à 10%, mais il fallait pomper cette eau de toute urgence, ce qui fut réalisé début mai. Ainsi, l’éventualité d’une explosion, aussi petite fût-elle, a été évitée.
Par ailleurs, d’autres menaces devaient être éliminées le plus rapidement possible. Tout d’abord, demeurait le danger que la masse au sein du réacteur ne rompe sa cuve et ne fasse éclater les fondations mêmes du bâtiment du réacteur pour entrer en contact avec le sol, ce qui aurait eu pour effet une contamination importante des eaux souterraines. Il fallait également éviter que les rejets et les débris radioactifs autour de la centrale ne contaminent les eaux des fleuves Dniepr et Desna. Vous comprenez que cela nécessitait des travaux d’envergure.
Premièrement, sur la proposition de la commission gouvernementale, approuvée par le Politburo, on a appelé à l’aide des mineurs du Donbass et de Toula. Dans des conditions extrêmement difficiles, ils ont creusé un tunnel sous le réacteur et y ont installé une épaisse dalle de béton doté de tuyaux de refroidissement, mesurant 30 x 30 mètres. C’est ainsi que, grâce à la prouesse des ingénieurs et à l’héroïsme de ces mineurs, on a isolé le réacteur des eaux souterraines.
Deuxièmement, on a construit une digue le long de la rive droite de Pripiat, sur dix kilomètres, comme on le fait habituellement avant les grandes crues. Puis, on a creusé sur quelques kilomètres une « muraille dans le sol » : une tranchée très profonde que l’on a remplie de bentonite, un matériau isolant qui devait empêcher l’écoulement des eaux contaminées de la centrale.
De plus, des avions survolaient la zone autour de la centrale pour empêcher les pluies de tomber sur les territoires les plus contaminés, grâce à la technologie que nous maîtrisions qui consiste à « bombarder » les nuages. Nous avons ainsi fait en sorte que les pluies tombent à quelques dizaines de kilomètres de la centrale, mais non pas au-dessus du site. C’était une mesure préventive qui a très fortement diminué la pénétration des radionucléides dans les sols et surtout dans les eaux souterraines.
Mais bien sûr, notre souci premier était d’évacuer la population des zones les plus contaminées. Le 27 avril, on a effectué une opération exemplaire. En trois heures, on a évacué toute la population de la ville de Pripiat, située tout près de la centrale. Et dans les premiers jours de mai, on a évacué tous ceux qui vivaient dans un rayon de trente kilomètres autour de la centrale, dans plusieurs dizaines de localités : 116 000 personnes au total.

G.A. Considérez-vous qu’on vous transmettait toutes les informations ou croyez-vous, au contraire, que des hauts fonctionnaires vous cachaient la gravité de la situation, par peur de représailles ?
M.G. Je crois qu’on m’informait honnêtement, dans la mesure du possible. Tout simplement, au début même les meilleurs spécialistes ne se rendaient pas compte de la gravité de la situation. Je vous donnerai un exemple. Le 27 avril, après l’évacuation de Pripiat, la commission gouvernementale au complet est restée à l’unique hôtel de la ville qui s’appelait Polessié. Ils y ont dormi encore deux nuits, ils y ont mangé – sans tenues de protection, sans respirateurs, alors que l’air et la nourriture étaient lourdement contaminés ! De même, nos académiciens, spécialistes du nucléaire, survolaient la centrale en hélicoptère, en vêtements ordinaires, sans respirateurs. Alors, je pense qu’on ne me mentait pas, mais ceux qui m’informaient comprenaient mal eux-mêmes ce qui venait de se produire. On a eu besoin de plusieurs semaines pour avoir des évaluations précises et dresser les cartes de la contamination. Certaines décisions dépendaient de l’état du réacteur. Mais la célèbre opération « Aiguille » qui consistait à enfoncer une sonde dans le réacteur à partir de l’avion, pour évaluer ce qui se passait à l’intérieur de « la bête », n’a pu être réalisée que vers le 20 juin. Avant cela, il était impossible d’approcher le réacteur à cause des niveaux de radiation extrêmement élevés.
Certes, je n’exclus pas que certains fonctionnaires craignant d’être accusés de ne pas avoir pris les mesures qui s’imposaient aient été tentés d’enjoliver leurs rapports, mais pour l’essentiel, je crois avoir été informé en toute bonne foi par mes interlocuteurs. Le tableau s’éclaircissait peu à peu, grâce au concours de scientifiques, d’ingénieurs, de militaires, de pilotes d’hélicoptères, de mineurs et du personnel de la centrale…
En plus de Boris Chtcherbina et de l’académicien Legassov, j’ai maintenu un contact direct avec d’autres académiciens, tels que Velikhov3 ou Alexandrov, avec le groupe opérationnel du Politburo et avec la direction de la Commission gouvernementale dont la composition changeait tous les quelques jours. En effet, les gens ne pouvaient rester longtemps sur place à cause du niveau élevé de radiation dans la région de Tchernobyl.

G.A. Pourquoi n’avez-vous pas annulé les manifestations du 1er mai à Kiev et à Minsk ? Pourquoi avez-vous attendu le 14 mai pour faire un discours à la télévision ?
M.G. Nous n’avons pas annulé les manifestations, car nous ne possédions pas encore toute l’information sur l’étendue du désastre. Et j’avoue que nous craignions la panique. Vous pouvez imaginer les conséquences d’une panique terrible dans une ville de plusieurs millions d’habitants. Je reconnais que ce fut une grave erreur. Nous avons publié les premières informations sur l’accident le 28 avril, dans la Pravda, mais pour m’adresser au peuple, j’avais besoin d’une analyse plus substantielle, plus exacte. C’est pour cela que j’ai attendu presque trois semaines avant de parler à la télévision. Prenez le tremblement de terre récent au Pakistan. Combien de semaines a-t-il fallu pour en évaluer les conséquences ? Or, la situation à Tchernobyl était infiniment plus complexe.
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yobasta
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MessageSujet: Re: Il ya 20 ans : Tchernobyl   Il ya 20 ans : Tchernobyl EmptyJeu 13 Avr 2006, 10:12 am

Citation :
G.A. Concernant la liquidation, quelles décisions vous semblent aujourd’hui avoir été bonnes, et lesquelles, mauvaises?
M.G. La décision de « bombarder » le réacteur avec des tonnes de sable et de plomb pour contenir, le plus rapidement possible, les rejets de matières fissiles dans l’atmosphère fut une bonne décision. Aujourd’hui, les spécialistes pensent que nos craintes concernant une contamination possible des eaux souterraines étaient exagérées et que ce n’était pas la peine d’installer un « coussin » sous le réacteur. C’est fort possible, mais pour arriver à cette conclusion, il aurait fallu observer le comportement des radionucléides pendant plusieurs mois, et nous n’avions pas le temps. De sorte que, pour moi, la construction de ce « coussin » fut une mesure de précaution (peut-être superflue) plutôt qu’une erreur.
La construction du sarcophage, toutes les mesures de protection aquatique, la plupart des mesures de décontamination furent aussi de bonnes décisions, même si une partie des travaux de désactivation s’est avérée superflue. On a procédé à une décontamination dans des localités qu’on a évacuées plus tard. Personne ne savait, par exemple, que Pripiat, cette belle ville moderne, se trouvait à tout jamais inhabitable. Au début, les scientifiques pensèrent que la population de Pripiat pourrait regagner la ville fin mai, début juin. Les gens étaient partis en laissant leurs réfrigérateurs remplis de nourriture, sans les débrancher, car ils comptaient revenir rapidement !

G.A. Quel fut le coût de la catastrophe de Tchernobyl pour l’économie soviétique ? Peut-on concevoir que Tchernobyl ait joué un rôle dans la fin de la « guerre froide » ? Dans l’éclatement de l’URSS ?
M.G. Il est difficile d’évaluer précisément le coût pour l’économie soviétique, mais ce coût global a augmenté d’année en année, jusqu’à l’éclatement de l’Union Soviétique. Aujourd’hui, Tchernobyl continue à dévorer une partie non négligeable du budget de l’Ukraine, de la Biélorussie et de la Russie.
Votre question sur un lien entre Tchernobyl et la fin de la « guerre froide » est plus intéressante. Certains pensent que nous avons entrepris la réduction de nos arsenaux justement parce que Tchernobyl nous coûtait trop cher. C’est faux. Une décision aussi importante a été dictée, non pas par des facteurs économiques, mais par le refus moral d’une course aux armements. Tchernobyl y a joué un certain rôle, mais seulement dans le sens où cela a montré qu’elles étaient les conséquences sociales, environnementales et économiques d’une catastrophe nucléaire liée au nucléaire civil. Mais imaginez-vous l’explosion d’une ou de plusieurs fusées intercontinentales à têtes nucléaires ? Ce serait mille fois pire! Cependant, ce n’est pas cela, la principale leçon de Tchernobyl. La guerre froide, ce n’est pas seulement des arsenaux militaires, des moyens financiers, la propagande, etc. C’est avant tout, un certain état psychologique, une certaine mentalité d’isolement. Or, l’explosion de Tchernobyl a montré que nous étions capables de contaminer durablement la planète et de laisser un héritage terrible aux générations futures. Aujourd’hui, l’humanité se trouve face à un défi tellement énorme que la guerre froide semble en comparaison, être un vestige incongru du passé.
Je pense que ce n’est pas Tchernobyl qui a joué un rôle dans l’éclatement de l’URSS mais, qu’au contraire, l’éclatement de l’URSS a eu des conséquences négatives sur la liquidation des conséquences de Tchernobyl. Chacun des pays concernés est en effet resté seul face à son malheur. Il n’existait plus de puissance capable de réaliser des opérations très coûteuses. Il est évident, par exemple, que l’Ukraine n’aurait jamais pu construire toute seule, en un an, une ville nouvelle moderne, comme Slavoutitch où l’on a relogé les effectifs de la centrale4. N’oubliez pas que huit républiques soviétiques se sont mobilisées pour cette tâche.

G.A. Vous avez bien connu l’académicien Legassov. Liez-vous son suicide à Tchernobyl ?
M.G. Je l’ai bien connu, c’est vrai. C’était un homme très responsable qui connaissait bien la situation à Tchernobyl et qui en souffrait beaucoup. Il a notamment proposé quelques mesures très importantes pour la liquidation des conséquences de la catastrophe comme le largage de sable et de plomb sur le réacteur. Peut-être avait-il le sentiment de ne pas avoir toujours fait des évaluations correctes ? Vous savez, l’âme humaine est difficile à pénétrer et il n’a laissé aucun mot avant son suicide. Mais, le fait qu’il se soit suicidé pratiquement à l’anniversaire de la catastrophe, le 27 avril 1988, et qu’il ait dicté cinq cassettes audio sur les événements de Tchernobyl, laisse supposer un lien entre ces deux événements tragiques5.

G.A. Vous écrivez dans votre livre « Mon manifeste pour la Terre »6 que Tchernobyl a fait de vous un homme différent. Pouvez-vous vous expliquer ?
M.G. J’ai toujours été lié à la terre. J’ai grandi dans une famille de paysans et, dès mon enfance, j’ai participé aux travaux des champs. A seize ans, j’aidais mon père en conduisant les tracteurs. J’ai fait des études supérieures non seulement de droit, mais aussi de gestion agricole. Plus tard, j’ai gouverné la région de Stavropol qui avait connu 52 sécheresses en un siècle. C’est de là que vient mon engouement pour l’écologie.
Cependant, c’est seulement à mon arrivée au Kremlin, lorsque je suis devenu Secrétaire général du PCUS, que j’ai mesuré l’étendue du désastre écologique en URSS et la nécessité urgente d’améliorer la situation. Ce n’est pas un hasard si la glasnost s’est manifestée, en premier lieu, dans le domaine de l’écologie : des mouvements de masse sont nés pour protester contre la pollution industrielle. Grâce aux protestations populaires, on a arrêté plusieurs procédés industriels nocifs : on a notamment fermé des centaines d’usines chimiques qui détruisaient l’environnement ; on a également mis un terme au projet démentiel de détourner des grands fleuves sibériens, etc.
Cependant, Tchernobyl m’a très profondément bouleversé. Je viens de dire qu’il a changé ma perception de notre planète et a rendu la « guerre froide » plus obsolète que jamais. Mais ce n’est pas le seul enseignement que j’ai tiré de cette catastrophe, loin de là.

G.A. Et quelles furent pour vous les autres leçons tirées de Tchernobyl ?
M.G. Tchernobyl a clairement démontré que chaque catastrophe est unique et qu’aucun pays ne peut être prêt à toute éventualité. C’est pourquoi, il faut déployer le maximum d’efforts pour prévenir les catastrophes. On ne doit pas transiger avec la sécurité nucléaire. Les conséquences sociales, écologiques, et économiques de ce type de catastrophes sont beaucoup trop lourdes dans tous les sens du terme. On voit donc quelle énorme responsabilité pèse non seulement sur les hommes politiques, mais aussi sur les scientifiques, les ingénieurs et les concepteurs : leurs erreurs peuvent coûter la vie et la santé à des millions de personnes.

G.A. Est-ce la catastrophe de Tchernobyl qui vous a incité à créer la Croix Verte Internationale ?
M.G. Lorsque j’ai pris, en 1993, la tête d’une nouvelle organisation non gouvernementale, baptisée Green Cross International, j’étais préparé à cette décision par toute l’histoire de ma vie et Tchernobyl y a contribué. Aujourd’hui, c’est une ONG très sérieuse, dont le siège social se trouve à Genève et qui a des filiales dans trente pays. Naturellement, l’aide aux victimes de Tchernobyl, surtout aux enfants et aux adolescents, occupe une place importante dans nos activités. Nos programmes, réalisés par nos organisations en Biélorussie, Russie et Ukraine, sont financés par la Suisse et d’autres pays européens. Ils se concentrent sur l’aide aux enfants et adolescents qui vivent dans les zones contaminées de ces trois pays. Ces jeunes ont un système immunitaire fragilisé et souffrent de diverses pathologies. Pour eux, Green Cross International organise des colonies de vacances thérapeutiques. Plus de 12 000 jeunes en ont déjà bénéficié en dix ans. En fait, on ne peut séparer les conséquences écologiques de Tchernobyl des aspects socio-économiques et des questions de santé. Les victimes de Tchernobyl continuent de souffrir physiquement et moralement. C’est notre devoir moral de les aider, tout en continuant à limiter les conséquences écologiques de cette catastrophe.
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MessageSujet: Re: Il ya 20 ans : Tchernobyl   Il ya 20 ans : Tchernobyl EmptyJeu 13 Avr 2006, 8:18 pm

Personnellement, je me souviens encore que les autorités françaises ont affirmé sans rire que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté pile au-dessus de la frontière française ! A la langue de bois quand tu nous tiens !
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