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| Le sommeil et l'obésité | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Le sommeil et l'obésité Mer 27 Oct 2010, 9:52 am | |
| Source : http://www.lalibre.be/societe/sciences-sante/article/619604/qui-dort-dine-ou-qui-dine-dort.html Qui dort dîne ou qui dîne dort ? Laurence Dardenne Mis en ligne le 27/10/2010 - Citation :
- Le manque de sommeil peut être un facteur de risque d’obésité. Des études cliniques et épidémiologiques ont mis en évidence un lien existant.
Pour ma part, j’ai décidé de dormir davantage", proclame tout de go cette jeune femme à l’issue du Symposium récemment organisé à Bruxelles par l’Institut Danone et intitulé "Qui dort dîne ou qui dîne dort ?". Une bonne résolution moins motivée par la sensation d’être en dette de sommeil que par le discours de l’un des orateurs de cette journée. Une oratrice, en l’occurrence, puisqu’il s’agit du Dr Karine Spiegel, Physiologie intégrée du système d’éveil, département de médecine expérimentale de l’Université Claude Bernard de Lyon, dont l’exposé avait pour thème : "Le manque de sommeil : facteur de risque sous-estimé d’obésité".
C’est une réalité chiffrée, de façon générale, nos heures de sommeil ne cessent de diminuer. On estime ainsi qu’aux Etats-Unis, le temps alloué au sommeil a diminué d’1h30 en moyenne par jour (ou par nuit !) au cours des cinq dernières décennies, près de 30 % des adultes âgés de 30 à 64 ans dormant moins de 6 heures par nuit. Même constat observé en Europe. D’après de récentes études conduites en France par l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé et par l’Institut national du sommeil et de la vigilance, 17 % des personnes âgées de 25 à 45 ans accumulent une dette chronique de sommeil correspondant à la perte hebdomadaire d’une nuit complète de sommeil; un Français sur trois âgé entre 18 et 55 ans dort habituellement moins de 6 heures par jour. Les causes de cette diminution du temps de sommeil ? Elles sont multiples : raisons professionnelles et sociales, liées au développement rapide d’Internet.
Une autre réalité chiffrée également observée à l’échelle planétaire est le nombre toujours croissant de personnes en surcharge pondérale ou obèses.
Questions : existe-t-il une corrélation entre ces deux phénomènes? Et si oui, comment l’expliquer ? Y a-t-il des études cliniques pour venir corroborer les nombreuses études épidémiologiques rapportant une association entre surcharge pondérale et sommeil court ?
"Chez des sujets jeunes et en bonne santé, explique le Dr Karine Spiegel, des restrictions répétées de sommeil altèrent la régulation neuroendocrinienne de l’appétit; la leptine (hormone anorexigène sécrétée par les adipocytes) est diminuée et la ghréline (hormone orexigène - NdlR : qui donne de l’appétit - sécrétée essentiellement par l’estomac) est augmentée. Fait important, ces modifications hormonales sont associées à une augmentation de faim et d’appétit, susceptible d’augmenter une augmentation de la prise alimentaire et donc un gain de poids." A ce propos, l’oratrice fait référence à deux études cliniques récentes ayant confirmé cette hypothèse selon laquelle une restriction de sommeil entraîne une augmentation de la prise calorique liée au grignotage chez des adultes en surpoids et une augmentation de la prise calorique totale chez des adultes jeunes de poids normal.
"Les effets à long terme d’un manque de sommeil sur la régulation neuroendocrinienne de l’appétit semblent similaires", poursuit le Dr Spiegel, qui mentionne d’autres mécanismes susceptibles d’intervenir pour favoriser la prise de poids en cas de sommeil réduit. Ainsi l’augmentation des taux de cortisol (NdlR : hormone sécrétée par la glande corticosurrénale à partir du cholestérol) en soirée et la diminution de la sensibilité à l’insuline observées après restrictions répétées de sommeil. "Le cortisol accroît l’appétit et peut favoriser le développement d’une obésité abdominale et d’une insulino-résistance, précise à ce propos la spécialiste, d’autre part, l’insuline étant une hormone qui déclenche le stockage des graisses, une insulino-résistance associée à une hyperinsulinémie réactionnelle est donc susceptible de se traduire par une prise de poids".
En conclusion : "la réduction du temps de sommeil, telle qu’elle est majoritairement observée dans nos sociétés modernes, pourrait être un facteur de risque environnemental et comportemental impliqué dans la physiopathologie de l’obésité, au même titre qu’une alimentation inappropriée ou qu’un manque d’activité physique". Allez, au lit maintenant . | |
| | | Ardennais Cofondateur
Nombre de messages : 3518 Age : 58 Localisation : Grasse (Alpes-Maritimes) Langue : français Emploi/loisirs : enseignant Date d'inscription : 20/04/2009
| Sujet: Re: Le sommeil et l'obésité Mer 27 Oct 2010, 6:38 pm | |
| Grasse, Sextidi 6 Brumaire, An CCXIX. Cher Stans, Mince, alors! Voilà qui semble démentir le proverbe populaire: "qui dort dîne"... Demain matin, grasse matinée pour perdre du poids! Salut et Fraternité! | |
| | | AgatheN Modératrice
Nombre de messages : 87 Age : 46 Localisation : Bruxelles occupée - département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : politique réunioniste Date d'inscription : 22/02/2009
| Sujet: Re: Le sommeil et l'obésité Jeu 28 Oct 2010, 9:46 am | |
| C'est une méthode plus agréable que le jogging ! | |
| | | Alpaga Modératrice
Nombre de messages : 1515 Age : 43 Localisation : Belgique Langue : français, néerlandais Emploi/loisirs : badminton, théâtre, cinéma Date d'inscription : 11/03/2006
| Sujet: Re: Le sommeil et l'obésité Mer 10 Nov 2010, 3:23 pm | |
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| Sujet: Re: Le sommeil et l'obésité | |
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