La disparition attendue des classes moyennes

Après la seconde guerre mondiale, l’économie fut florissante dans les pays occidentaux. Les ouvriers de ces pays bénéficièrent d’une forte croissance économique jusqu’au choc pétrolier de 1973. Après cette période, le libéralisme va reprendre ses droits en s’appuyant sur la puissance Américaine. Toute les autres formes d’idéologies vont progressivement disparaître ou devront s’adapter. L’écroulement du communisme dans les années 90 fut le point d’orgue des nombreuses victoires du capitalisme, le communisme résiduel devant s’adapter à l’économie de marché.

Mais pour être totalement aboutit le capitalisme doit s’attaquer aux classes ouvrières, mais plus encore aux classes moyennes des pays occidentaux qui se sont goinfrées depuis plus de cinquante ans maintenant.
La diminution progressive des protections sociales, les dérégulations de secteur, ainsi que les délocalisations réussies grâce à l’approbation d’un nouvel acteur, l’Europe, ne suffisent pas ou risquent de prendre beaucoup trop de temps.

Le cash boursier de 2008 se présente comme une très bonne occasion de remettre les classes moyennes où elles doivent être. On sauve les banques, en endettent encore plus fortement les états et donc leurs citoyens. Obligeant par la même occasion à accélérer de le processus de paupérisation des états occidentaux sans pour autant ramener le niveau de vie des états émergents à celui des pays occidentaux.

Nous assistons actuellement à la disparition inéluctable des classes moyennes.

Dans quel but chonke ?

Un nivellement par le bas des classes sociales, il serait d'ailleurs plus judicieux de dire l'appauvrissement des classes moyennes. Le renflouement des caisses vidées des états, qui doivent payer le sauvetage des banques, devra être financé par le citoyen. Les ouvriers ont de plus en plus de mal à boucler les fins de mois, ce n'est donc pas eux qui auront les moyens de payer. Il faut donc aller puiser plus haut, ce qui tirera les revenus des classes moyennes vers le bas.
Ce nivellement par le bas aura aussi pour effet, pervers mais voulu, de limiter la dépendance des entreprises face à ses propres employés. Cela passera évidemment par des années de vaches maigres pour les entreprises, le temps que les pays émergents refassent leurs retards mais c'est le prix à payer. Et ceci avec l'assentiment de l'Europe, qui travaille dur pour appauvrir ses propres concitoyens.