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| Existe-t-il un préjugé anti-Sarkozy ? | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: Existe-t-il un préjugé anti-Sarkozy ? Lun 24 Oct 2011, 11:21 am | |
| Sources : http://www.liberation.fr/politiques/01012367424-crise-sarkozy-le-deficit-de-confiance Crise : Sarkozy, le déficit de confiance Analyse : Un sondage Viavoice pour «Libération» montre que les Français n’ont plus foi en leur Président pour régler les questions économiques et financières. 139 commentaires Par GRÉGOIRE BISEAU Nicolas Sarkozy à l'Elysée le 30 septembre 2011, lors de la venue du premier ministre grec Georges Papandreou (Sebastien CALVET) Un terrible désaveu. Terrible, car impitoyable et surtout sans aucune lueur d’espoir. A trois jours d’un nouveau sommet européen (normalement décisif), à quatre jours de sa première émission télévisée depuis février (si elle n’est pas repoussée) et à dix de la tenue de «son» G20 à Cannes, voilà où en est Nicolas Sarkozy : au fond du trou. Rien dans sa gestion de la crise de l’euro ne trouve aujourd’hui grâce aux yeux des Français. Malgré le récent pilonnage de la droite sur «l’irresponsabilité démagogique» des socialistes, ils sont, selon notre sondage Viavoice, 48% à faire plutôt confiance à François Hollande (contre 33% à Nicolas Sarkozy) pour améliorer la situation financière du pays. Manifestement, les Français se contrefichent de l’activisme du chef de l’Etat pour sortir l’Europe de la crise. Hier, les dirigeants des 27 pays membres de l’UE se sont quittés comme prévu sur une liste de désaccords (lire pages 4 et 5). Samedi matin, l’Elysée espérait encore un accord à l’arraché. Mais Angela Merkel a douché, hier matin, tout espoir d’aboutir à une feuille de soins susceptible d’éviter une propagation du virus grec à toute l’Europe du Sud. Sonnette d’alarme. L’entourage de Sarkozy a parfaitement conscience que la reconquête de l’opinion a tout du chemin de croix. Il pensait, malgré tout, avoir en main deux cartes encore valables : un (petit) crédit en matière de sécurité et, surtout, un positionnement de rempart contre la crise de l’euro. Notre sondage Viavoice résonne comme une stridente sonnette d’alarme. Que se soit en matière de lutte contre les déficits publics ou de soutien à la croissance économique, le jugement des Français est sans appel : ils sont respectivement 75% et 74% à penser que l’action du Président a été «pas du tout efficace», ou «pas vraiment efficace». Même désaveu sur sa gestion de l’euro (58%) et de la crise grecque (57%). La droite aura beau crier à l’injustice, la sanction a quelque chose de logique, sinon d’attendue. Y compris pour les plus proches collaborateurs de Sarkozy. Cela fait en effet des semaines que son entourage s’inquiète d’un déficit de pédagogie sur cette crise. Comment vendre l’action d’un Président déjà en piteux état, si lui-même renonce à expliquer ce qu’il fait ? A la télévision jeudi, Nicolas Sarkozy s’efforcera donc de rattraper le temps perdu. «Enfin», soupire la majorité. «Ce n’était pas possible avant, justifie un conseiller. D’abord, parce qu’en pleine primaire on était devenu inaudible. Ensuite, parce qu’en plein désordre financier, communiquer revient à tirer avec un fusil à un coup. Si ça loupe, on n’a pas d’autre cartouche.» Interrogé par Yves Calvi et Jean-Pierre Pernaud, sur France 2 et TF1, le Président compte bien se présenter aux téléspectateurs comme l’ultime rempart du triple A, cette signature qui permet à l’Etat d’emprunter sur les marchés à taux très bas. Pour cela, il devrait annoncer qu’il appliquera dès maintenant la fameuse règle d’or d’équilibre budgétaire. Et tant pis si, faute de majorité au Congrès, elle ne peut pas être inscrite dans la Constitution. «Sarkozy n’a pas d’autre choix que de défendre l’extrême rigueur en matière de finances publiques, poursuit un conseiller extérieur à l’Elysée. C’est ce qu’il ferait de toute façon, même s’il avait quatre ans devant lui.» Surtout, cela permet de faire le procès en «démagogie dépensière» de François Hollande. Mauvaises raisons. Curieux destin pour un Président qui a toujours refusé de prononcer le mot rigueur et a longtemps refusé de faire de la réduction des dépense une priorité politique comme le voulait son Premier ministre. Le bilan de Sarkozy (lire ci-contre) ne fera jamais de lui un «Père la rigueur». Au grand dam de la droite libérale. Pour de bonnes raisons : il a choisi de ne pas sacrifier la croissance, de lancer un grand emprunt ou d’impulser la mutation écologique… Mais aussi pour des très mauvaises : une politique fiscale en faveur des plus aisés (700 millions d’euros par an perdus avec la réforme de l’ISF), des mesures électoralistes (les 2,5 milliards par an de la baisse de la TVA restauration), voire des politiques inefficaces (les 4 milliards d’euros de défiscalisation des heures supplémentaires). | |
| | | genesiis Membre intéressé
Nombre de messages : 55 Age : 56 Localisation : Besançon - France Langue : français Emploi/loisirs : ^M theurge, métaphysicien ontologique... Date d'inscription : 16/08/2011
| Sujet: Gouverner c'est prévoir Ven 28 Oct 2011, 10:56 pm | |
| Qu'enseigne t-on aux politiciens, aux économistes, aux gestionnaires ? Qu'ils n'ont aucune responsabilité ? Que gouverner n'est pas prévoir ? Comment le citoyen peut-il accepter de tels contradictions alors qu'à lui on lui demande sans cesse des comptes : banque, patron, famille ? Absurde.
Alors il n'y a pas à tortiller : que celui qui a pris la responsabilité de nous f...... dans la m.... nous en sorte ! Que l'on nous montre l'exemple ; De combien les gouvernants de toutes structures ont-ils baissés leur revenus sur 10 ans ?
De toute façon, on ne pourra pas prendre l'argent là il n'y en a plus. | |
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