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| "La droite la plus bête du Monde" | |
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Stans Fondateur
Nombre de messages : 16069 Age : 72 Localisation : Bruxelles - Département de la Dyle Langue : français Emploi/loisirs : histoire, politique Date d'inscription : 10/03/2006
| Sujet: "La droite la plus bête du Monde" Mar 22 Mai 2012, 3:00 pm | |
| Source : http://www.lalibre.be/actu/international/article/739183/legislatives-en-france-la-droite-craint-le-pire.html Législatives en France : la droite craint le pireBernard Delattre Mis en ligne le 22/05/2012 Les élections législatives pourraient lui faire perdre plusieurs dizaines de sièges.Correspondant permanent à Paris - Citation :
- Une panique qui vaut quelques millions d’euros. Le no1 de l’UMP, Jean-François Copé, l’a confirmé lundi - jour de l’ouverture de la campagne officielle pour les législatives de la mi-juin. Le parti sarkozyste préfère perdre plusieurs millions d’euros, plutôt que risquer d’aggraver le résultat d’un scrutin qui s’annonce déjà très périlleux pour lui.
La loi impose aux partis de présenter des listes paritaires hommes-femmes. Or, seules 28 % de femmes figurent sur les listes UMP. "Ce n’est pas de gaîté de cœur", selon Jean-François Copé, pour qui il est malgré tout plus impératif pour son parti de viser "absolument le maximum de députés" possible. L’UMP a donc préféré investir, non des nouvelles venues, mais des députés en place, susceptibles de bénéficier de "la prime (électorale) au sortant". Il lui en coûtera plusieurs millions d’euros, retenus sur sa dotation.
Ce gros sacrifice financier en dit long sur la panique qui, à l’approche de ce scrutin, règne à l’UMP. Et pour cause. Dans le passé, les législatives tenues dans la foulée de présidentielles ont toutes confirmé le résultat de ces dernières. Ainsi, en 1981, aux législatives ayant suivi l’élection de François Mitterrand à l’Elysée, la droite perdit 143 de ses 291 députés. En 2012, si la tradition électorale est respectée, l’UMP pourrait perdre plusieurs dizaines de ses quelque 300 sièges (sur les 577 que compte l’Assemblée). Plusieurs de ses ténors sont menacés : Jean-François Copé ainsi que le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, mais aussi les ex-ministres Chatel, Bertrand, Morano, Woerth, Alliot-Marie ou Wauquiez. Y compris la porte-parole de Nicolas Sarkozy pendant la présidentielle, Nathalie Kosciusko-Morizet, peut se faire du souci.
A gauche, si quelques personnalités sont aussi menacées - les ministres Aurélie Filipetti (Culture) ou Stéphane Le Foll (Agriculture), par exemple -, on aborde ce scrutin avec confiance. Le PS rêve de la majorité absolue : une majorité relative le ferait dépendre de l’appoint des Verts et du Front de gauche pour faire voter des textes à l’Assemblée. Ce n’est pas gagné. Mais c’est moins illusoire que la majorité des trois cinquièmes, qui est nécessaire au Congrès (Assemblée et Sénat) pour changer la Constitution - pour donner le droit de vote municipal aux étrangers, par exemple.
Le 6 mai, François Hollande avait battu Nicolas Sarkozy dans 333 des 577 circonscriptions. Mais les scores de la présidentielle ne peuvent être extrapolés aux législatives, où l’abstention est plus forte. Marine Le Pen, se basant sur ses 17,9 % du 22 avril, espère plusieurs dizaines voire centaines de seconds tours triangulaires : opposant gauche, droite et extrême droite. C’est oublier qu’en 2002, malgré les 17,8 % de son père à la présidentielle, seules neuf triangulaires avaient eu lieu, aucune n’ayant élu de député FN.
Ces triangulaires n’en rappellent pas moins de douloureux souvenirs à la droite. Aux législatives de 1997, elles avaient contribué à sa déroute historique : 223 sièges perdus, sur les 480 dont elle disposait. Cela avait amené Lionel Jospin à Matignon, et infligé au président Chirac une cohabitation.
La cohabitation, justement : la droite en est réduite à l’appeler de ses vœux. Pour que "tous les pouvoirs" ne soient pas confiés à une gauche, qui, outre la présidentielle, a remporté ces dernières années les sénatoriales, les cantonales, les régionales et les municipales.
Cet argument, qui contredit tous les discours anti-cohabitation de la droite, dans le passé, est absent des tracts électoraux de l’UMP. Plus classiquement, ils répètent le plaidoyer sarkozyste de la présidentielle : "Contre l’assistanat, le matraquage fiscal, le communautarisme, l’égalitarisme et le laxisme aux frontières de l’Europe ." La gauche, elle, invite l’électeur à donner au nouveau Président "une majorité pour le changement". | |
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