Plus de Bruxellois dans les services publics à Bruxelles !

Source : http://fdf.be/article.php3?id_article=674

Le 05.09.2005 - Olivier Maingain veut favoriser l’embauche des Bruxellois dans les services publics à Bruxelles

Citation :

A la rentrée d’octobre, il déposera une proposition en ce sens

Le plan de relance de la Wallonie, officialisé tout récemment par le gouvernement de Jean-Claude Van Cauwenberghe, présente assurément des carences graves et évidentes - notamment l’absence d’un ancrage à l’économie bruxelloise - mais il a au moins le mérite d’exister.

Côté bruxellois, le gouvernement emmené par Charles Picqué est visiblement nettement moins déterminé. Et pourtant, le chômage frappe de plein fouet les Bruxellois, les jeunes surtout, principalement ceux qui ne possèdent pas de qualification.

Dans une interview accordée au quotidien « La Dernière Heure », sous la plume de Karim Fadoul, Olivier Maingain constate « qu’il y a une sorte d’élan qui est donné du côté wallon. Au fédéral, Didier Reynders annonce les mesures les plus efficaces en terme d’aide aux ménages pour le coût du mazout. Et le gouvernement bruxellois est lui curieusement aux abonnés absents. »

« Qui peut croire que Bruxelles n’est pas confrontée à des difficultés sociales équivalentes à ce que connaît la Wallonie » se demande encore Olivier Maingain. « Donc, la grande priorité c’est reconquérir l’emploi créé à Bruxelles pour les Bruxellois. Or, la seule mesure que j’ai entendue par le ministre de l’Emploi, c’est la subsidiation de 100 emplois-jeunes. Ce n’est pas de la sorte qu’on va résoudre le problème ! »

« Le gouvernement bruxellois a lancé un Contrat pour l’Economie et d’Emploi. » poursuit le président du FDF. « Les orientations sont bonnes, mais où sont les objectifs chiffrés et les mesures précises sur le plan budgétaire ? Ce contrat revient à une formule telle que la connaissait la Wallonie avant qu’il n’y ait un peu plus de volontarisme. Moi, je préconise des mesures concrètes qui n’ont pas un coût budgétaire spécial. »

Dans la même interview, Olivier Maingain se dit favorable à une stratégie qui favoriserait l’engagement de Bruxellois dans les services publics à Bruxelles.

« Pourquoi ne pas avoir la même démarche que celle prise vis-à-vis du privé, mais cette fois vers des services publics qui desservent la population bruxelloise : un bureau de poste, une gare, un service de taxation... ? Combien d’emplois reviennent à des Bruxellois ? N’est-il pas temps de développer des conventions de partenariat avec les entreprises publiques fédérales ou régionales, en leur disant : tentez d’atteindre des quotas d’emplois qui seraient réservés à des Bruxellois ? Cela permettrait de lutter contre les discriminations touchant certaines catégories de la population bruxelloise, soit en fonction de leur appartenance linguistique soit en fonction de leurs origines. A la rentrée d’octobre, je déposerai une proposition en ce sens. »

Je suis contre ce genre de mesure, qui à mon sens est de la DISCRIMINATION. Le FN, a été condamné parce qu'il souhaite inscrire dans la constitution la préférence nationale.
Dans ce cas ci, il s'agirait de préférence Bruxelloise.
Je ne vois pas pourquoi, on devrait, dans le contexte de la libre circulation des travailleurs mener ce genre de politique.
Le gros problème de Bruxelles est que cette région est composée soit de quartier chic et agréable, soit de quartier délabré. résulat : dès que les gens gagnent leur vie, ils souhaitent démanger, et acheter une maison en périphérie.

Le gros problème des Bruxellois est leur manque de qualification. Est ce normal d'encourager des gens qui ont eu la possibilité de se former gratuitement ou presque, et qui n'en ont pas voulu? Alors que dans le même temps, des personnes qui sont qualifiés, ont les pires problèmes pour trouver du boulot?
Quid de la compténce de ce personnel? A ce que je sache travailler au bureau de taxation n'est pas chose aisée, tout comme tenir un guichet d'un bureau de poste.

CitoyenAuQuotidien a écrit:

Je suis contre ce genre de mesure, qui à mon sens est de la DISCRIMINATION. Le FN, a été condamné parce qu'il souhaite inscrire dans la constitution la préférence nationale.

Cependant, une nation ne survivrait pas sans un minimum de préférence nationale. Une région non plus.

De Gaulle l'avait parfaitement compris. C'est la gauche française qui, après avoir permis à Jean-Marie Le Pen de faire une percée en politique, a diabolisé la notion de préférence nationale.

CitoyenAuQuotidien a écrit:

Le gros problème des Bruxellois est leur manque de qualification. Est ce normal d'encourager des gens qui ont eu la possibilité de se former gratuitement ou presque, et qui n'en ont pas voulu? Alors que dans le même temps, des personnes qui sont qualifiés, ont les pires problèmes pour trouver du boulot?

Vos propos ressemblent à ceux de Brigitte GROUWELS ! Est-on qualifié parce qu'on bargouine les deux langues "nationales" ou parce qu'on est compétent dans sa branche quitte à être unilingue ou bilingue français-anglais !

Stans a écrit:

CitoyenAuQuotidien a écrit:

Le gros problème des Bruxellois est leur manque de qualification. Est ce normal d'encourager des gens qui ont eu la possibilité de se former gratuitement ou presque, et qui n'en ont pas voulu? Alors que dans le même temps, des personnes qui sont qualifiés, ont les pires problèmes pour trouver du boulot?

Vos propos ressemblent à ceux de Brigitte GROUWELS ! Est-on qualifié parce qu'on bargouine les deux langues "nationales" ou parce qu'on est compétent dans sa branche quitte à être unilingue ou bilingue français-anglais !

Je ne vois pas en quoi mes props ressemblent à Brigitte Growels. Comment voulez vous que la majorité des chomeurs de Bruxelles s'en sortes si ils n'ont aucune qualification? Il suffit de voir les chiffres horifiants du nombre de jeunes sortant sans qualifications. Comment dès lors les insérer sur le marché du travail?
Est ce bien moral de récompnsé ceux qui n'ont jamais fait l'effort de se tenir à une formation? Alors que dans le même temps des personnes formées ont déja toutes les peines du monde à trouver un job?

N'oublions pas qu'il faut, toujours selon Brigite GROUWELS, d'abord être bilingue avant d'être qualifié pour obtenir de l'emploi à Bruxelles (alors que cette dame éprouve toutes les peines du monde à s'exprimer correctement en français) !

Stans a écrit:

N'oublions pas qu'il faut, toujours selon Brigite GROUWELS, d'abord être bilingue avant d'être qualifié pour obtenir de l'emploi à Bruxelles (alors que cette dame éprouve toutes les peines du monde à s'exprimer correctement en français) !

Il y a pas mal de politiciens francophones qui ne pettent pas un mot de néerlandais... Alors c'est déja pas mal que Mme Growels soit +/- bilingue...

Pour ce qui est de son propos, je le trouve completement débile. De toute facon dans la fonction publique à Bruxelles, le fonctionnaire dispose en général de 2 ans pour obtenir un brevet linguistique.

Et pourquoi ne pas reprendre l'idée de feu Roger NOLS ? Bilinguisme des services et unilinguisme des agents ? Ainsi, les agents ne seraient plus freinés dans leur carrière pour des motifs linguistiques et les 10% de néerlandophones qui seraient engagés uniquement pour s'occuper des 10% de néerlandophones de Bruxelles pourraient s'occuper d'eux dans leur langue et ce de façon plus que parfaite et vice versa pour les 90% d'agents unilingues francophones ! Les deux catégories d'agents se veraient ainsi libérés du temps d'apprendre la seconde langue et pourraient évoluer dans leur métier.

Si vus le dites.
Je trouve en tout cas que cette question est bien "superficielle" par rapport aux problème de la région de Bruxelles capitale.

10 % d'agent néerlandophones me semblent trop peu. Il y a certes 15 % de néerlandophones à Bruxelles, mais si on prend par exemple les permis de batir, nombreux sont ceux qui sont introduits par des néerlandophones.

CitoyenAuQuotidien a écrit:

10 % d'agent néerlandophones me semblent trop peu. Il y a certes 15 % de néerlandophones à Bruxelles, mais si on prend par exemple les permis de batir, nombreux sont ceux qui sont introduits par des néerlandophones.

D'abord il n'y a plus que 10% de néerlandophones à Bruxelles et j'aimerais connaître tes sources relatives aux permis de bâtir ! A moins que tu parles des permis de bâtir des administrations de la Communauté flamande !

Stans a écrit:

CitoyenAuQuotidien a écrit:

10 % d'agent néerlandophones me semblent trop peu. Il y a certes 15 % de néerlandophones à Bruxelles, mais si on prend par exemple les permis de batir, nombreux sont ceux qui sont introduits par des néerlandophones.

D'abord il n'y a plus que 10% de néerlandophones à Bruxelles et j'aimerais connaître tes sources relatives aux permis de bâtir ! A moins que tu parles des permis de bâtir des administrations de la Communauté flamande !

Lorsque je me prommene dans Bruxelles, je regarde les avis d'urbanisme. En général, la majorité des permis que je lis, sont introduit par des personnes, sociétés de Flandre.

quelle est la part personnes - sociétés ? Et puis, en tant que francophone, je peux faire appel à un entrepreneur flamand sans être flamand pour autant ! Cela ne signifie donc rien !

ce n'est que le fruit des observations à Bruxelles.
Pour ce qui est des sociétés, je parle de promoteurs immobiliers.

Comme le dit Stans, ton observation n'est que officieuse! Tu ne peux pas affirmer avec exactitude les 15% seulement en regardant et en observant des affiches ou panneaux dans la rue de la Région Bruxelloise.

En effet, il faut voir qui travaile pour qui à Bruxelles ! Si j'ai une servante chinoise chez moi, cela ne veut pas dire qu'elle fait partie de mon ménage !