Chroniques du mercredi 3 mars 2021: les vaccinations ont des bugs avec 9 Ministres en belgique !

La chronique du mercredi 3 mars 2021 :


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Politiciens ,lisez ceci et réveillez-vous , vous nous coûtez assez chers pour écouter la population,qui en a assez de vos incompétences et ce dans tous les domaines !


Bonjour à toutes et tous , quand nous entendons les élucubrations à Bruxelles du Ministre Maron (écolo), il y a de quoi s’inquiéter d’être avec une incompétence pareille , à propos des vaccinations , alors que le plus simple ,c’est de tout simplement prendre la liste des convocations pour les élections (censée être à jour) , et évidemment au lieu de convocation d’élections ,faire imprimer des convocations de vaccinations tout simplement , pourtant je ne suis pas Ministre , mais tout simplement concret et réfléchi !
Aujourd’hui donc , les Ministres de la santé au nombre de 9 (en mars 2020) vont se réunir à 16h , pour discuter de l’état d’avancement de la vaccination , nous sommes en mars 2021 et le ridicule heureusement ne tue pas , il faut-être en Belgique pour en avoir autant et pour 11 millions d’habitants 8


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Ados et parents se contaminent de plus en plus entre eux: “D’abord, ça a été papa puis toute la famille est tombée malade”
Actuellement, les infections sont nettement plus nombreuses chez les adolescents, mais aussi chez les quadragénaires, c’est-à-dire leurs parents. “On observe des vases communicants entre deux groupes qui ont beaucoup de contacts: d’une part les enfants à l’école et pendant les activités extrascolaires, d’autre part les parents au travail. Les deux groupes deviennent des vecteurs de communication du virus et se renforcent mutuellement”, analyse le biostatisticien Geert Molenberghs.
De 1.605 infections il y a deux semaines à 2.281 la semaine dernière, soit une augmentation de pas moins de 42%: dans aucun autre groupe d’âge, le nombre d’infections n’a augmenté plus fortement que chez les 10 à 19 ans. Et parmi les 40 à 49 ans, ce nombre a également augmenté de 28%. En comparaison, ce chiffre n’était “que” de 16% chez les personnes d’une vingtaine d’années. L’augmentation chez les adolescents et les parents est relativement simple à expliquer: plus de contacts et donc plus de risque d’être infecté. “Et nous ne parlons pas de la réouverture des écoles après les vacances de carnaval”, indique le virologue Marc Van Ranst (KU Leuven). “Il est trop tôt pour en voir les effets. Nous pensons plutôt que c’est le contraire: les enfants sont restés à la maison pendant les vacances et ont eu plus de contacts qu’en temps normal, où ils ne côtoient que leurs camarades de classe. Nous avons également donné aux plus de 12 ans plus de latitude pour s’adonner à leurs hobbies”. Par exemple, les enfants à partir de 12 ans sont autorisés à se réunir par bulle de dix en plein air. Les mouvements de jeunesse, entre autres, ont ainsi pu se réunir à nouveau.
Les échantillons semblent confirmer que les adolescents se réunissent davantage. “Dans les chiffres les plus récents de l’enquête sur les contacts, nous constatons que dans le groupe des 10 à 19 ans, les contacts sont plus nombreux”, déclare Geert Molenberghs (UHasselt/KU Leuven). “L’autre groupe où l’on constate une activité accrue est le groupe des quadragénaires c’est-à-dire les parents”.De plus en plus de quadras de retour sur leur lieu de travail
En effet, bien que le gouvernement ne cesse de souligner l’importance du travail à domicile, de plus en plus de personnes se rendent à nouveau sur leur lieu de travail. “Les quinquagénaires et sexagénaires sont peut-être un peu moins susceptibles d’aller travailler. Ils sont plus prudents, car ils savent qu’ils font partie d’un groupe à risque. Mais un quadragénaire dira : “Le patron me demande de venir travailler, alors je viens. Les deux groupes - les adolescents et les quadragénaires - deviennent des vecteurs de communication du virus et se renforcent mutuellement. Les jeunes sont à l’école et ont leurs activités extrascolaires, les parents vont travailler”.
“Il est tout à fait possible que les parents apportent le virus avec eux depuis le travail - les infections se produisent dans toutes les directions”, dit Van Ranst. Auparavant, des études de contact avait déjà montré que les adolescents et les quadragénaires s’infectaient fréquemment les uns les autres.

Baisse rapide

Depuis le début de la pandémie, le nombre d’infections chez les jeunes de 10 à 19 ans a encore atteint un pic. “C’était pendant les vacances de Noël. Vers le Nouvel An, les chiffres ont commencé à augmenter. Puis il a rapidement redescendu. Je suis curieux de savoir ce que nous allons observer dans les jours à venir”, ajoute Marc Van Ranst. Ces derniers jours, l’augmentation se ralentit déjà. La poursuite de ce déclin pourrait encore se faire sentir dans les prochains jours.
Le statisticien Bart Mesuere (UGent) estime lui aussi que la pause hivernale pendant les vacances de carnaval pourrait également avoir contribué à l’augmentation des infections, car les gens passent plus de temps ensemble. Ces derniers jours, l’augmentation du nombre d’adolescents contaminés s’est ralentie. Ce phénomène s’est également produit pendant les vacances de Noël. La question est de savoir si la baisse se poursuivra de manière significative dans les prochains jours.

La famille De Prest à Roulers: d’abord le papa et ensuite toute la famille

Dans la famille De Prest à Roulers, les parents sont d’abord tombés malades, puis les trois adolescents. C’est probablement le père, Filip (55 ans), qui a introduit le virus dans la famille. La mère Cindy (43 ans), les jumeaux Jitske et Siebe (12 ans) et Shylla (16 ans) ont suivi. Les cinq membres de la famille sont coupés du monde extérieur depuis le 13 février. 
Filip De Prest est tombé malade le 13 février. Un test a montré qu’il était infecté par le coronavirus. Le lendemain, Cindy a été testée. “J’ai été infectée par la variant britannique”, précise la mère de famille. “Les enfants étaient négatifs à ce moment-là.” Filip et Cindy étaient très malades: elle était essoufflée, avait mal à la gorge et mal de tête, il avait de la fièvre, toussait et était extrêmement fatigué. “Au cours du week-end, les enfants ont également présenté des symptômes légers. Shylla et Siebe ont eu de la fièvre et un mal de gorge, Jitske pas grand-chose. Mais le 23 février, nous avons été testés et nous étions tous positifs”. Depuis que Filip est tombé malade - il y a maintenant deux semaines et demie - aucun membre de la famille n’est sorti, si ce n’est pour se faire tester. La quarantaine, qui avait commencé avec le test positif de Filip a en effet été prolongée lorsque les enfants se sont également révélés positifs.

Bien aidés

“La ville de Roulers nous a beaucoup aidés: si nous avions besoin de quelque chose, il suffisait d’appeler. Des bénévoles ont promené le chien et mon amie Sabine a fait les courses pour nous”, explique Cindy, qui dirige avec son mari “Miniworld”, une aire de jeux couverte à Roulers. “Elle est fermée depuis le 18 octobre. Depuis lors, je suis sortie le moins possible parce que nous ne voulions pas être infectés. C’est raté”.

Chauffeur de bus

La famille a beau avoir construit un mur autour d’elle, le coronavirus y a quand même pénétré. “Je soupçonne Filip de l’avoir contracté au travail. Il est chauffeur de bus dans une école”. Vendredi, parents et enfants pourront à nouveau à sortir. Avec un plan : “Être encore plus prudent que nous ne l’étions déjà”.

La mère Kim De Putter et son fils Liam (10 ans) de Vlimmeren : “D’abord la moitié de la classe malade, ensuite toute la famille infectée”.

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Mettre les bouchées doubles. Catherine Fonck, députée fédérale cdH et médecin, était l’invitée de Matin Première ce mercredi. Et elle n’a pas mâché ses mots pour enjoindre les autorités à accélérer le processus de vaccination. Selon elle, à l’heure actuelle, "ça patine". Après une efficace campagne de vaccination dans les maisons de repos (la "partie la plus facile"), l’heure est à présent à une trop grande prudence. "Maintenant on passe dans une toute autre dimension, qui a été anticipée de manière extrêmement tardive, ça c’est clair." Et la députée de déplorer : "On a trop de ratés, trop de lenteurs. Ces images de centres de vaccination vides alors que vous avez des personnes qui piaffent d’impatience (à raison) pour être vaccinées…" et de poursuivre "avec des convocations de personnes déjà vaccinées, décédées… Et vous vous retrouvez en fin de journée avec des doses qui restent là". Selon l’humaniste, des doses non utilisées, on en chiffrait hier 550.000 ("alors qu’on en a injecté 800.000"). Selon elle, c’est à présent une "urgence vitale" de vacciner les personnes plus fragiles. "C’est comme cela qu’on va éviter une troisième vague, c’est comme cela qu’on va sauver des vies, c’est comme ça qu’on va retrouver nos libertés" a-t-elle martelé. Urgence vitale"
Mais comment procéder efficacement ? Pour la médecin, c’est simple. Il faut tout d’abord partir du concept du "une dose livrée, une dose vaccinée". Les vitesses de vaccinations quotidiennes sont plus rapides dans les autres pays (européens). "Il y a une prudence, mais une prudence qui n’est pas compréhensible. La Belgique fait aujourd’hui comme si demain on n’allait plus recevoir de doses… Franchement, faire les choses de façon plus rapide et plus efficace, c’est possible".
La députée plaide également pour une vaccination 7 jours sur 7. Faire des séances de rattrapage "pour rattraper le retard pris la semaine dernière". Et commencer dès à présent la vaccination des plus de 65 ans et des personnes fragiles en dehors des maisons de repos

Basculer le système"

Autre proposition, "basculer le système à l’envers". C’est-à-dire procéder à des convocations selon l’âge, et selon ce seul critère. Car "des personnes risquent de passer à travers les mailles du filet, à ne pas être convoquées". Les personnes susceptibles de pouvoir être vaccinées devraient alors s’inscrire pour se faire vacciner, comme le plaide le ministre de la Santé bruxellois Alain Marron (Ecolo) ce matin.
Erwin vandendaele de ledeberg
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